Documents sur ma famille maternelle Création janvier 2024

Cette page propose à Clémence les informations sur la généalogie de la moitié de ses ancêtres.

L’autre moitié étant à chercher du côté de ses autres grands-parents.

Les données personnelles sont un bien précieux qu'il convient de protéger, ce qui a été fait dans cette page pour les personnes vivantes.

Les données personnelles permettent d'identifier une personne, ce peut être son nom, prénom,… ou une adresse mail, un numéro de téléphone,…

Cette règle n'est pas respectée pour Mamie, mais c'est compliqué de faire partie de l'histoire de la famille et d'être toujours présente.

Arbre

Bon, une généalogie, ça doit commencer par un arbre, voici la moitié du tien pour les quatre dernières générations. Avec Bonne maman nous les avons tous connus et ce n'est pas très difficile à obtenir.

A l'exception de mes deux grands-pères identifié par le symbole † qui signifie en généalogie que la personne est décédée.

Ceci dit, je n’aime pas beaucoup les arbres généalogiques que je trouve très ennuyeux. Je suis beaucoup plus fier de mon arbre des filles de la famille développé pour faire plaisir à Margaux.

Documentation

Une généalogie ça ne tombe pas du ciel, il faut aller chercher des informations là où elles sont.

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En premier, comme tu le fais, il s’agit d’interroger les anciens qui ont beaucoup de souvenirs très intéressants.

Ensuite, ce peut être une véritable enquête policière où il s’agit de retrouver des documents dans les tiroirs, d’aller dans les cimetières rechercher des tombes, de lire les Registres paroissiaux sur les sites des Archives départementales.

Bien sûr, ce n’est pas du tout facile, généralement les vieux papiers sont dans les greniers, des cimetières il y en a des milliers en France, et pour les Registres paroissiaux il y en avait dans chaque église et dans chaque mairie ensuite qui peuvent avoir chacun d’eux des centaines de pages, souvent illisibles.

Voici quelques illustrations pour Geneviève Alfroy :

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Maintenant, heureusement il y a des sites spécialisés comme Geneanet qui permettent de gagner beaucoup de temps.

Berceaux familiaux

Notre enquête ne fait pas de nous des policiers mais plutôt des historiens à la recherche de sources.

La première question quand on cherche, c'est de savoir où, voici donc sur une carte de France les lieux que nous pouvons associer avec chacune de nos familles (la carte avec beaucoup plus de familles est ici) :

Publication

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Les différents généalogistes de la famille ont bien travaillé et aujourd’hui nous disposons de l’ordre de 15 000 feuilles de documents et 6 700 photos, il faut le dire, c'est énorme !

C'est bien joli d’avoir réuni beaucoup d’information, mais encore faut-il en faire quelque-chose pour pouvoir les partager.

Le plus simple c'est de faire des arbres, comme celui des Alfroy ci-dessous. Il est possible de les faire imprimer pour les distribuer, mais c'est d’un intérêt assez limité . Tu peux aussi aller consulter l'arbre généalogique de Geneviève Alfroy mais cela finit assez vite à ressembler à une collection d'insectes.

Encore que parfois, certains s’amusent à inviter tous les descendants d’une certaine personne quand ils disposent d’assez de place pour le faire. Il est alors assez courant de réunir des centaines de descendants et un grand arbre est absolument nécessaire.

Jean de Langautier notait tout ce qu’il trouvait dans de petits classeurs ou sur des grandes feuilles, pas mal mais beaucoup de ratures et un seul exemplaire.

Jacques Loze a tout regroupé dans une imposante Monographie familiale, mais le nombre d’exemplaires est assez réduit .

Il y a deux ans, j'ai dû faire découper mon exemplaire pour en faire une photocopie à donner à un cousin qui révait de la posséder aussi.

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Il y a ensuite la solution du site Internet , et dans mon cas, c'est plutôt une réussite si on en juge par sa fréquentation.

Créer un site Internet comme celui-ci nécessite de pouvoir y passer beaucoup de temps et d’avoir les compétences nécessaires.

Ce site permet de partager tous ces documents, transcrits en texte pour en faciliter la lecture, c'est une base de travail pour les historiens de tous ordres.

En 2022, un étudiant qui terminait une thèse a utilisé les documents concernant Louis de Langautier à Madagascar, voici ce qu’il en dit :

Dans le cadre d’une publication à venir, je travaille sur la figure d’Alphonse Mortages, un autre chercheur d’or que votre grand-père a croisé et qui était très célèbre à Diego-Suarez. Il se trouve que vous disposez d’une photographie, ci-jointe, très intéressante de lui (cela fait trois ans que je cherche une photographie de Mortages !) ; me serait-il possible de la reproduire, tout en vous citant bien évidemment ?

Je n’ai pas encore terminé de rédiger ma communication, mais j’y intégrerai certainement quelques passages de lettres de votre grand-père qui sont d’une grande richesse sur ce sujet. Ces lettres et, surtout, ses photographies sont le témoignage le plus intéressant que je connaisse sur les prospecteurs français de cette période.

Le site propose de consulter :

Annonce de plan

L’énumération qui suit s’appelle une annonce de plan. Ce n’est évidemment pas très litéraire mais c'est indispensable dans une mémoire, une étude,…

Frise par individus

Voici celle qui concerne les grands-parents cités dans cette page :

Je suis très désolé que mes frises donnent tant d’importance à l’histoire des garçons. Mais d’une part, je suis limité par les informations dont je dispose et d’autre part, toutes ces femmes ont mené une existence de mère au foyer qui n’amène pas à beaucoup de commentaires.

xixe
xxe
xxie
Hermance Nicolas
Gilles après une scolarité à Perpignan, terminera en Algérie des études de pharmacie qu'il n'avait pu financer en France. Installé à Sidi-Bel-Abbès, il connaîtra la prospérité avant de rentrer à Toulous dans les années 20. A Formiguères, il laissera à sa sœur la maison familiale et fera bâtir le chalet que nous occupons.
Geneviève Alfroy
Louis, simple employé sans avenir à la Banque de France ira en 1905 chercher de l'or à Madagascar. Officier de réserve âgé, il fera la guerre de 14 dans un état-major. A sa démobilisation, il se voit confier la direction de la succursale de Rambouillet. Il épouse Geneviève et, sur le tard, ils auront deux fils. Louis sera nommé ensuite à Senlis, Chambéry, Nîmes. Ils reviendront à Toulouse pour sa retraite.
Henriette de Bonne

Robert, de santé fragile reprend l'exploitation agricole de Cepet. Il mène une vie recluse entre Cepet et Toulouse, c'est à dire qu'il ne sort quasiment jamais dehors. Il épouse Henriette avec qui il aura 4 enfants.

Yvonne Rouis

Emile sera astronome à la suite d'une vocation de jeunesse et d'excellentes études en mathématiques. Il enchaîne 3 années de service militaire avec 5 années de guerre de 14. Démobilisé, il est nommé directeur de l'Observatoire de Toulouse où il restera jusqu'à sa retraite. Yvonne lui donnera deux fils.

Marie-Louise Merlat
Les études de Prosper seront interrompues par la guerre de 14 dont il reviendra couvert de décorations. Démobilisé, il sera collecteur d'impôts, à Prades, à Privat et enfin à Paris. Il épouse Marie-Louise qui lui donnera deux filles. Mobilisé à nouveau en 40, il est fait prisonnier mais libéré en 41 à la demande de l'Etat français qui avait besoin de fonctionnaires. Ils passeront à Carcassonne, Montpellier où il prendra sa retraite avant de venir à Toulouse.
Jean de Langautier
Mamie Anne Guillou

Jean, sans beaucoup d'autres solutions, subira un emploi qui l'éloignait toute la semaine de chez lui. Annie de son côté aurait pu être la seule de sa famille à faire des études si elle avait été en Lettres plutôt qu'en Droit. Elle sera bibliothécaire jusqu'à son mariage. Jean et Annie se connaissaient depuis leur jeunesse et ils auront quatre garçons.
Jean s'est intéressé à la généalogie de la famille qu'il a notablement enrichie en documents qu'il collectait un peu partout. Annie est toujours parmi nous, et elle adore lire ces pages (Geneviève, François, Robert, Gabriel) auxquelles elle a beaucoup contribué par ses souvenirs

Gilette Tailleur

Bernard, jeune ingénieur, s'est essayé à vivre à Paris, mais il revient vite à Toulouse. Il rentre à EDF où en ces années d'après-guerre (de 40) tout était à construire. Il sera notamment en charge des essais sur les pilonnes à haute tension qu'on maîtrisait mal à l'époque. Lilette était une jeune fille moderne qui avait fait des études d'histoire et travaillait comme professeur jusqu'à son mariage. Bernard finit par rencontrer Lilette avec qui il partage un goût commun pour la montagne et qui lui donnera deux filles.

Les suivants n'entrent pas dans le cadre d'une généalogie, il faudra attendre encore un moment.

Bon papa
Bonne maman
Papa
Maman
Clémence

Frises par familles

Chacun de nos ancêtres appartiennent bien sûr à une famille dont l’histoire est aussi intéressante, nouvelles frises, mais dans un format un peu différent.

xive
xve
xvie
xviie
xviiie
xixe
xxe
xxie
Entre la guerre de Cent Ans et la Révolution, les de Bonne ont vécu dans des petits châteaux de province la vie d'hommes d'armes au service de la Royauté. Après les Révolution, ils ont fait comme tout le monde, les garçons se sont mis à travailler et ils se sont embourgeoisés.
de Bonne
A.
  Pigot
Antoinette Pigot
Justin qui avec son frère François quitteront Saint-Martin pour passer 9 années dans les armées de l’émigration, à leur retour ils peineront pour obtenir des emplois dans l’administration. Son mariage avec Antoinette Pigot lui apportera un peu d’aisance ce qui leur permettra d’acheter de Lostanges à côté de Castres.
Pigot
Jean Pigot
Geneviève Vidal
Apothicaire à Saint Pons de Thomières
Jean Pigot
Elisabeth Boudet
Négociant
Philippe Pigot
Marie Roger
L’an mil sept cent soixante-seize, et le huitième mai, dans l’église paroissiale, ont contracté mariage demoiselle Marie Anne Marguerite Roger, fille légitime et naturelle de feu le Monsieur Hyacinthe Roger, ancien officier d’infanterie, et de dame Marie Jeanne Boudet, aussi mariés, de la présente ville, d’autre part. En présence, de M. Jean Joseph Roger, avocat en Parlement, receveur des tailles, M. Pierre Jean François Castelbon, avocat en Parlement, de Messire François de Treil, seigneur de Pardailhan, Saint-Martial, La Caunette et autres lieux, M. Mathieu Barthélemy Boudet négociant, témoins requis signés avec nous les parties et M. Jean Jacques Pigot, frère aîné de l’époux, et Jean Jacques Gavoy, négociant.
Antoinette Pigot
Justin de Bonne
Nous avons le récit d'Antoinette faisant, vers 1830, quelques 50 km de cheval en croupe derrière Justin pour aller de Saint-Pons à Castres afin de trouver un dentiste pour la soulager.
Angélique Sahuqué
Casimir a fait une carrière complète dans la Marine avant de se retirer à Toulouse pour épouser Angélique (qui était à cette époque, veuve de M. Cabanis)
Sahuqué
Simon Sahuque
Marie Lacome
Originaire de Samatan dans le Gers
Paul Sahuque
  Viard
Rose Viard
Négociant, capitoul de la ville de Toulouse en 1778, 1779, membre de l’académie des Jeux Floraux, directeur honoraire de l’hospice de Saint-Joseph de La Grave en 1790
Viard
Louis Viard
Marie Jeanne Tapié
Famille de marchands en grain qui va subir la désaffection progressive du port de Narbonne au profil de Sète
Gabriel
Entre 1779 et 1785, les Viard comptent parmi les deux ou trois négociants en grain de Narbonne Les affaires des Viard ne sont pas considérables. Leurs expéditions se montent en moyenne pendant six ans à 27 bateaux et à 20 à 30 000 setiers de grains. Ils ne possédaient pas de bâtiment en propre. Comme les autres négociants de la place, les Viard préféraient détenir des quirats dans plusieurs embarcations de manière à pouvoir les utiliser quand ils en avaient besoin. Ils donnaient la priorité aux patrons narbonnais. Chacun d’eux fait plusieurs voyages en effet, alors que les capitaines des autres ports, même les Languedociens, ne viennent qu’en complément, sont nolisés pour un voyage de temps à autre. Les Sigeanais l’emportent nettement. Vingt et un patrons différents transportent pour Viard alors qu’il n’y a que onze Narbonnais et neuf Gruissanais.
Rose Viard
Paul Sahuqué
Rose (31 ans) épouse Paul (52 ans) à qui elle donnera 5 enfants. Gabriel, frère ainé de Rose, s'occupe en 1782 de son contrat de mariage qui dote Rose de 15 000 £ venant de feu ses parents, 3 000 £ de sa part, et à nouveau 3 000 £ de son oncle Jean Viard chanoine à Narbonne

Source : Armorial général des familles nobles du Pays Toulousain.

Représentants actuels : M. Henri de Sahuqué, rue Croix-Baragnon, 10 ; M. Paul de Sahuqué, rue Vélane, 5 ; M. Louis de Sahuqué, ft, ancien officier, rue du Taur, 38, à Toulouse ; M. Charles de Sahuqué, capitaine des cuirassiers, à Versailles (Seine- et-Oise), et leurs fils demeurant au faubourg Saint-Etienne N° 350.

Joseph Sahuque
  Martel, drapiers de Bédarieux
Clémentine Martel
Propriétaire, avocat à Toulouse ; le mariage a lieu en 1817, à Toulouse le ménage aura 6 enfants.
Martel
Jean Martel
Anne Gibbal
Maitre corroyeur (tanneur) à Bédarieux, Anne est la fille de Paul Gibbal, marchand drapier et second consul de Bédarieux en 1624
Guillaume Martel
Marthe Tournal
Négociant, fabricant de draps
Jean Martel
Rose Boutine
Maître tanneur, le petit-fils succède au grand-père, il faut dire que Bédarieux sera encore pour les deux siècles à venir un centre important de traitement du cuir.
Jean-Pierre
Marie Fabregat
Pierre
Jean
Jacques
A la suite de leur père, les trois frères aidés par les clans Martel, Fabregat,… vont monter une entreprise qui fera travailler des milliers d'ouvriers et ira jusqu'à produire le tiers des draps du Languedoc grâce à quoi ils auront l'autorisation, en 1775, d'ouvrir un comptoir à Constantinople. Trois fois l'Etat leur refusera de devenir Manufacture royale.
Charles Martel
Rose Fabregat
Marchand drapier
Mathieu Martel
  Testa
Angélique Testa
Paul Thoron
Mathieu, marchand drapier, représentant du clan Martel à Constantinople. Il y mène la vie des commerçants introduits qui vivent Büyükdere habillés à l'orientale. En 1792 (40 ans), il épouse Angélique Testa (19 ans) vont avoir 6 enfants. Veuve dès 1802, Angélique est recueillie par Paul Thoron (témoin de Mathieu). En 1804, Paul ramène tout le monde en France et épouse Angélique dès leur arrivée à Marseille.
Testa
Francesco-Draco Testa
Maria Fortis
Les Testa font partie de ces famille de Gênes qui était déjà au XVe installées à Constantinople et qui ont donc assisté depuis Pera à la prise de Constantinople, le 29 mai 1453. Ils sont restés sur place et se sont spécialisés comme drogman (ambassadeurs)
Gaspare Testa
Maria de Négri
Drogman de Russie, puis de Hollande.
Jacques Testa
Marie Cingria
Jacques passe 5 années à Alep avant de revenir à Constantinople toujours au service de la Hollande. La famille vivait sur le Bosphore à Büyükdere où se retrouvait la colonie occidentale.
Mathieu Martel
Paul Thoron
Il est à supposer que Jacques se sentant vieillir a été satisfait de marier sa jeune Angélique de 19 ans à Mathieu même de 20 ans son ainé. Il est difficile d'imaginer comment furent pour Angélique les 20 années qui suivirent où elle aura deux maris, leur donnera 12 enfants, déménagera en France dont elle ne devait pas trop connaître la langue, avant de disparaître à 41 ans en laissant trois enfants de moins de 4 ans !
Clémentine Martel
Clémentine est née en 1797 à Constantinople. À l’âge de 6 ans, elle vient en France et suit ses parents à Toulouse. Elle se marie à 20 ans (encore 11 à caser).
Angélique Sahuque
Jean Cabanis
Casimir de Bonne
Les cousins Cabanis par le premier mariage d'Angélique ; Bernard du second lit, est né au Château Raynal à Montaudran
Marie-Thérèse Lamarque
Bernard passe dix années à l'armée avant de revenir à Toulouse et d'épouser la sœur d'un de ses camarades d'études. Il s'est ensuite lancé dans les affaires sans y rencontrer le succès escompté.
Lamarque
Marie Fortie
Guillaume, marchand de Morlaàs en Béarn, épouse Marie, fille de marchands drapiers de Toulouse. Nos marchands sont souvent sur les routes, à la recherche de produits ou ensuite de clients. Guillaume voyage ainsi avec son frère Michel, ses fils Jacques et Michel, son neveu Paul Lajur, son beau-frère Bertand Fortie
Jacques
  Lemayre
Marie Lemayre
Michel et son frère Jacques s'installent vers 1660 à Carcassonne alors en plein essor. Ils étaient certainement en affaire avec Antoine Lemayre et son fils Bernard ; le mariage de Michel et Marie a renforcé leur alliance. Trente années ont passé, et le testament de Michel en fait le bilan : Antoine, fils ainé docteur en théologie, Jacques et Jean, clé fondamentale du testament poursuivent l'activité, une somme significative pour chacun des 9 enfants. Enfants qu'il confie à son frère Jacques, l'associé de toujours.
Lemayre
Jean Lemayre
Suzanne Vines
Antoine Lemayre
  Razissal
Jeanne Razissal
Marchand drapier de Carcassonne, if fait pendant une dizaine d’années à partir de 1644 des acquisitions à Ventenac-Cabardès. La famille en a conservé les actes. Peut-être était-ce pour installer les artisans qui travaillaient pour lui
Razissal
Bernard Razissal
Florette Cabaret
Marchand drapier, installé à Carcassonne dans une maison de la Place Carnot à l'angle de la rue Clémenceau. Bernard a vécu assez longtemps pour assister au mariage de Marie sa petite-fille Marie
Jeanne Razissal
Antoine Lemayre
Marie Lemayre
Michel Lamarque
Marie reçoit de son père le jour de son mariage, outre 2 000 livres de dot, une robe de draps de soie et un cotillon de satin bleu. Antoine, l'ainé de leurs dix enfants sera
  Delmas
Jean, va diriger, associé à François Bourlat, de 1700 à 1720 la manufacture royale de Pennautier. Il épouse en 1713 à 43 ans, Jeanne Delmas. En 1731, il achète Sainte Eulalie. Ils établiront tous leurs enfants.
Delmas
Jean Delmas
Guillaume
Denis
  Samary
Anne Samary
Jean et Denis disposent d'un fond de boutique à Perpignan, c’est-à-dire une échoppe avec un nombre très varié de tissus. Ils font aussi commerce de laine du Roussillon. Jean mourra en 1693 dans l'année de leur mariage, Anne se retrouve pour de longues années en justice contre ses beaux-frères Denis et Guillaume. Il est question d'argent, de dorures, bagues, habits mais aussi d'un diamant donné à Anne mais encore dans les mains de Denis.
Samary
Antoine Samary
Paule Coudon
Marchand drapier, consul de Carcassonne en 1699. En juin 1688, Maître Christofle Charrière ,  fermier général des Domaines et Poursuites et Diligence dans le Pays de Roussillon , découvrit que deux commerçants de Carcassonne, Anthoine Samary et Francis Bourlat, avaient acheté à Jean et Denis Delmas Frères, commerçants de Perpignan, des balles de laine et s'étaient mis d'accord pour frauder les droits de la leude. Sa femme Paule, lancera en 1707, une procédure contre Jean Coudon, marchand drapier, qui a détourné 20 000 livres dans la société au capital de 40 000 livres qu'il avait formé le 1er avril 1700 avec ledit Samary.
Anne Samary
Jean Delmas
Anne épouse donc un marchand qui était en affaires avec son père. Elle reçoit à cette occasion une dot significative de 6 000 livres, il fallait bien s'aligner avec la fortune des frères Delmas.
Denis est devenu tuteur de Jeanne dont l'héritage est très important, il la placera dans un couvent à Toulouse où elle restera jusqu'à ses 12 ans avant de pouvoir retrouver sa mère, s'en suivra un long procès dont la famille a conservé les documents.
  Laporterie
Jeanne Laporterie
Antoine, se formera pendant deux ans à la manufacture de Pennautier avant d’être admis marchand en 1731. Epouse sa voisine Laporterie à Sainte Eulalie mais vivra plutôt à Ventenac Cabardès. Six fille dont Marie, Victoire, Jeanne Marie et Suzon qui atteindront l’âge adulte resteront dans l’état de demoiselles
Laporterie
Antoine Laporterie
Marie Ramel
Etablis à Fares dans le canton de Sainte Eulalie, Antoine est marchand drapier. Nous n'avons pu établir aucun lien avec d'autres Laporterie de Carcassonne. Même chose pour Marie qui porte le nom d'une famille drapière mais que nous n'avons su relier à personne. Marie , devenue veuve, est supérieure Franciscaine entre 1761 et 1766.
Jeanne Laporterie
Antoine Lamarque
  Castel
Seul garçon après une série de six filles, prendra la suite de son père. Entre dans l’affaire de ses cousins Pech et installe sa propre prospérité. Ceci lui permettra de s’installer et de s’étendre à Sainte Eulalie, mais aussi de se montrer généreux avec son entourage, y compris ses 4 sœurs célibataires.
Castel
Paul Castel
Sans doute le Paul Castel consul de Carcassonne en 1739. Le 1er septembre 1782, deux pièces de draps fabriquées par 'Castel et fils' sont arrêtées par l'inspecteur de Montauban et les fabricants protestent de leur bonne foi :  Il y a longtemps que nous fabriquons de ces draps ainsi que plusieurs de nos confrères de cette ville et nos acheteurs ont toujours été très contents… sieur Castel père qui parvenu à l'âge de 80 ans n'a jamais éprouvé aucune difficulté dans aucun bureau, au contraire, par sa probité nous fait jouir, dans l'intérieur du Royaume que dans tout le Levant d'une réputation distinguée…  En 1783, l'affaire n'est pas terminée et les Castel argumentent qu'aucune loi n'interdit aux fabricants carcassonnais de faire des draps à l'instar de ceux de Sedan, Louviers, Elbeuf,… oubliant de préciser que les coupons faisant l'objet du litige n'ont pas la longueur voulue.
Victor Castel
Marc-Antoine
Thomas Victor ainé, négociants en draps de Carcassonne en association avec son frère Marc-Antoine. Sur les registres de l'emprunt forcé de 1793, les frères Castel sont au nombre de la dizaine de négociants qui ont assez de capitaux pour se livrer au seul négoce. Les affaires ayant mal tourné, son gendre Dominique se retrouvera en 1816 à dédommager les créanciers de Victor.
Anne Castel
Dominique Lamarque
Anne a été largement dotée lors de son mariage en 1805 par son père. Sans doute des problèmes de santé du côté Castel avec Anne qui le laissera veuf plus de 35 ans et avec laquelle ils n’auront que deux enfants dont Victoire qui n’atteindra pas l’adolescence et Ferdinand qui toute sa vie se ménagera.
  Laperrine
Propriétaire pendant un siècle de rentier, vivra simplement en s’occupant d’agriculture à Sainte Eulalie. Son acte de décès mentionne une profession d’avocat, ce qui lui a peut-être permis de rencontrer François Alard.
Ferdinand et Clary auront une nombreuse descendance via les Salaman et les Maraval
Laperrine
Guillaume Laperrine
Françoise Laborie
Issu d’une famille de juristes, saisit l’opportunité de l’essor de cette industrie en ce début de XVIIIe pour devenir marchand drapier.
Jean-Dominique Laperrine
Jeanne Ramel
Associé avec les Ramel à une autre famille de drapiers, va développer très largement ses affaires ce qui lui permettra d’en transformer une partie en terres à l’occasion des différentes dispersions faites pendant la Révolution.
Dominique Laperrine
  Hautpoul
Pauline d’Hautpoul
Notable, il étend son système d’alliances par son mariage avec Pauline. Il prendra aussi à sa charge l’éducation de son jeune beau-frère Alphonse. Il deviendra banquier, fera un peu de politique
Hautpoul
Joseph Hautpoul
Marthe de Roux
Obtient l'érection de ses terres de Félines, Cassagnoles et Ventajou en marquisat d'Hautpoul (mai 1734) en récompense des services de ses ancêtres et des siens d’après la formule en vigueur.
Son épouse Marthe était la fille de Pierre d'une famille de noblesse de robe du diocèse de Mirepoix.
Jean Antoine Hautpoul
Catherine de Bermond
Entre aux Pages du roi en 1712
Jean Henri Hautpoul
Henriette Foucaud Alzon
Puiné, il ira d'abord passer 20 années au Royal Picardie dont il finira colonel avant d'épouser Henriette et de s'installer à Versailles afin d'assurer l'avenir de leurs enfants. La Révolution les y surprendra, ils devront se cacher et vivre dans le dénuement. De retour à Carcassonne au début de l'Empire il y trouvera un mari pour Pauline
Pauline Hautpoul
Dominique Laperrine
Pauline devient ensuite l'aïeule respectée, le vrai chef de famille après la mort de son mari auquel elle survécut de longues années. Elle recevait beaucoup dans sa grande maison de la rue de la mairie où toute la bonne société du pays se donnait rendez-vous
Clary Laperrine
Peu de traces de Clary si ce n’est qu’ils vont avoir quatre enfants pour une vie à l’intérieur du clan Laperrine ce qui va conduire leur fille ainée Louise à épouser son cousin germain Charles Salaman.
  Alard
Paul, sans doute propriétaire et avocat lui aussi, a dû partager son temps entre Carcassonne et Rieucros. Il décède à 38 ans et laisse Pauline seule avec une fille et 3 garçons. Ces derniers rentiers sans revenu mangeront tranquillement leur capital
Alard
Joseph Alard
Jeanne Billard
Marchand
Pierre Alard
Françoise Guilhemat
Avocat à Mirepoix – receveur des décimes

Guilhemat
Antoine Guilhemat
Mandille Rabanise
Vivaient à Rieucros
Jean Guilhemat
Jeanne Barthesvigniede
Très certainement marchand de Rieucros, ils auront 11 enfants dont seulement deux auront une postérité identifiée.
Antoine Guilhemat
Marie Jalabert
Marchand de Rieucros, achète en 1699 une pièce de terre au lieu-dit Rieucros à Bernard Joffre qui vient s'ajouter à la trentaine de pièces qu'il possède déjà.
Antoine Guilhemat
Jeanne Levié
S'installent à Mirepoix ou nait Jean-Joseph, ils auront 7 enfants.
Jean-Joseph Guilhemat
Marie-Thérèse Daran
Avocat au parlement haut de Pamiers, a conservé ses biens à Rieucros
Françoise Guilhemat
Pierre Alard
Françoise épouse Pierre Alard, avocat au parlement de Pamiers, elle apporte les biens de Rieucros qu'ils conserveront aussi.
Jean-François Guilhemat
Marie Noulin Guilhemat
Frère de Françoise, comme son père, avocat à Pamiers. Il habite Rieucros où nous savons qu'en 1803, il a donné deux vaches en gazaille.
François Alard
  Larue
Antoinette Larue
Avocat à Pamiers

Larue
Joseph Larue
Jean-Paul Larue
Très certainement collatéraux, guillotinés sous la Terreur, voir ci-dessous
Joseph Larue
Suzanne Grave
Avocat et avoué, juge suppléant au tribunal de première instance de Pamiers
Antoinette Larue
François Alard
La tradition familiale dit de Pauline qu’elle était une sainte, veuve très tôt, elle a élevé seule quatre enfants qui lui ont donné du fil à retordre.
Bernard de Bonne Lamarque
Marie-Thérèse deviendra l’épouse Bernard de Bonne qui avait été en classe avec son frère Raymond
Thomas Lamarque
Jeanne Février
Bertrand Lamarque
Jeanne Joterat
Bourgeois de Renneville
Germaine Lamarque
Robert Guillou
Henriette comme toutes les filles de sa génération fut infirmière pendant la guerre de 14 et dut attendre les années 1920 pour pouvoir se marier
de Bonne ancien régime
Ronel
Marquise de Lautrec
Notre premier de Bonne s’appelait donc Bernard qui vivait en ces temps troublés de la guerre de Cent Ans. Ses parents étaient sans doute des bourgeois et il apparait pour nous vers 1361 à Carcassonne où il est juge-mage puis Sénéchal et enfin « chevalier » à 75 ans, il seigneur d’Hautpoul par sa troisième femme et de Missècle par sa seconde femme

Juge – mage ou maje (major) dans le Languedoc on donne ce nom au lieutenant des sénéchaux.

Marguerite de Marguerites
Philippe licencié ès lois, conseiller du Roi. Marguerite lui apporte la seigneurie de Marguerites, près de Nîmes. Il sera assassiné alors qu'il essayait de raisonner une coterie à Toulouse devant Saint-Etienne.
Pierre
Louise de Baulac
Pierre, seigneur de Marguerites, de Graulhet et de Missècle
Pierre
Sidonie de Salles
Pierre, seigneur de Marguerites, de Missècle, de Graulhet, etc., Il reçut diverses reconnaissances féodales, le 26 janvier 1445, consentit un bail à fief en 1460, et obtint, le 11 mai 1478, une ordonnance du sénéchal de Castres, messire Henri de Pompignac, chevalier, contre ses vassaux et emphytéotes. Pierre de Bonne fut investi du gouvernement de la ville de Castres, par brevet du 15 mars 1484
Germond
Catherine d'Hautpoul
Germond, seigneur de Marguerites, de Missècle, etc., qui épousa Catherine d’Hautpoul par contrat passé à Castres le 20 novembre 1490. Ils auront 7 enfants dont 3 seront mariés avec enfants
François
Anne de Roaix de Belpuech
François, seigneur de Marguerites, de Missècle, de Ronel et de Gourjade, épousa en 1490, Anne de Roaix de Belpuech et en eut deux fils, Achille et Jacques, qui furent les auteurs de deux grandes branches. Il vendit ses fiefs d’Orban et de Pouzols à Geoffroi, archidiacre d’Albi le 21 juin 1514, et testa le 27 juillet 1549. Division entre les deux frères, Missècle part dans l’autre branche
Sébastien
Renée de Bedos
Achille
  de Martin
Perrette de Martin
Achille, seigneur de Marguerites et de Ronel, coseigneur de Missècle, Héritier universel de son père, consentit un accord avec Jacques son frère le 8 octobre 1555. La seigneurie de Marguerites à passe Pierre, son second fils. Il reçut diverses commissions des ducs d’Angoulême et de Montmorency , en qualité de commandant de la garnison de Dourgne , les 29 août, 26 septembre 1621 et 26 janvier 1622. Le maréchal de Schonberg lui donna une commission pour commander une compagnie de 100 hommes de pied le 20 mai 1639. Décédé à Ronel. Maintenu de noblesse par jugement souverain du 17 décembre 1668, M. de Bernard, rapporteur.
de Martin
Paule de Sounens
Consul de Castres, décède à Saint-Juéry dans le Tarn
Catherine de Sabatery
Antoine, 2e du nom, joua comme son père un rôle important pendant les guerres de religion. Il défendait la maison de famille située près de la porte d'Ampare, à Villegourdou, devenue citadelle des catholiques. Les protestants ayant tourné la Place, ils y pénétrèrent par le Moulin de Villegourdou, dans la nuit de 22 au 23 août 1574. Il fut fait prisonnier et sa rançon fixée à 5 000 livres. Mais il parvint à s'échapper en tuant un des gardiens. Bientôt repris, la rançon fut doublée. Il fut longtemps attaché à la personne du Connétable de Danville, depuis Duc de Montmorency, qui l'envoya plusieurs fois en mission auprès de Charles IX. Dans un congé et passeport du 9 octobre 1572, le Roi lui "marque le service qu'il rendait à sa Majesté, l'estime particulière qu'il avait pour lui et le recommandait en personne au Connétable de Danville." Sa captivité, sa rançon et autres affaires d'intérêts le forcèrent à vendre, vers 1590, la Seigneurie de Roquecourbe et des Avalatz. Son corps fut enseveli dans l'église de la Dalbade et son cœur dans la sépulture de famille dans l'église de Viviers.
Sa femme Catherine de Sabatéry était la fille de Bertrand de Sabatéry, seigneur de Bessède, Conseiller du Roi et Procureur Général en sa cour de Parlement de Toulouse. On raconte que "étant venu dans Castres visiter sa fille, le Chapitre de Castres et tous les Ordres religieux le firent recevoir à la porte de la ville avec la Croix et le conduisirent dans l'église, et de là, il s'en alla à la susdite maison de Roquecourbe, accompagné du Juge des Consuls et autres, où tous les Seigneurs des environs vinrent lui rendre leurs compliments." Catherine de Sabatery étant veuve, dirigeât et gérât pendant 5 ans les propriétés avec une grande intelligence, avant d'être assassiné par son homme d'affaire, allié aux protestants Source : site www.vivies.com >
Pierre de Martin
Claire Dupuy
Habitent Viviers-les-Montagnes dans le Tarn
Perrette de Martin
Achille de Bonne

Il participa aux guerres contre les protestants, et battit la flotte de Benjamin de Rohan, duc de Soubise devant La Rochelle en 1625

Maréchal de France en 1630, il intrigua avec Gaston d’Orléans, frère du roi, contre-le cardinal de Richelieu. Condamné à mort pour crime de lèse-majesté, il fut exécuté à Toulouse le 30 octobre

1632 (une plaque commémorative est visible dans la cour de la mairie de Toulouse, place du Capitole).

La mort du duc de Montmorency, l’un des seigneurs les plus considérables de son temps, fut un signe de l’affirmation du pouvoir royal sur la noblesse et sonna la fin de la féodalité. Les précédents Ducs de Montmorency avaient en effet été extrêmement puissants : Maréchaux, Connétables, Grands maîtres de France, gouverneurs de différentes provinces…

Source Wikipedia

À l’occasion des combats contre les protestants qui se terminèrent par la chute de La Rochelle en 1625

Charles de Schomberg devint maréchal de France en 1637. Il fut également gouverneur du Languedoc à la suite de son père, de 1633 à 1644.

Source Wikipedia

Saint Martin – Cassagnes-Bégonhes
Sébastien
  Berengues
Marie Berengues
Sébastien, puiné quitte Ronel pour aller s'installer à Saint-Martin à coté de Cassagnes-Bégonhes. Contrat de mariage devant Rech avec une dot très significative de 40 000 livres, vraisemblable quittance dotale de mars 1655 donnant au couple les métairies du Bousquet, Saint-Martin, Camalières, Saint-Amans, Rayret. Son second fils, Pierre III sera l’auteur de la branche des seigneurs de Cendronne et de Montmaur (à côté de Saint-Félix Lauragais) dont Justin rencontrera 200 ans plus tard un oncle de Bonne dont il aurait bien voulu hériter
Berengues
Robert Berengues
Louise BARRAU
Notaire – Incipit de AD12 E882. livre de raison de Berengues, notaire de Cassagnes-Bégonhès, commencé en 1576 achevé en 1634. A.204 — 6 pièces, papier : "à cause de la misère du temps dans lequel il n'a rien qui ne fut vray certain et véritable et que foy ne y puisse être mise..." AD82 1600-1601. — Comptabilité du Rouergue. — Comptes et papiers divers – Exploit d'Antoine Couderc, sergent de Rodez, à l'effet de contraindre Robert Bringuier, rentier de Cassagnes-Bégonhès, à payer une somme de 24 livres représentant le montant de l'arrentement des revenus de ce lieu pour les années 1587-1589
L. de la F.
Juge de la Selve, Avocat Docteur es droits, Notaire (registres 1633-1645)
Son père :
Marie Berengues
S de B
Quatrième de sa fratrie, Marie se retrouvera veuve très vite après savoir donné naissance à Sébastien. Elle aura un second mari, mais sans descendance.
Sébastien
M. de Puel
Marie Madeleine de Puel du Besset. Testa le 16 août 1675, les seigneuries de Marguerites et de Ronel passent à son frère ainé Louis
Roglo propose l’inverse de Vilain, mais il est plus logique de penser que c’est l’ainé qui a conservé les fiefs de la famille.
Sébastien
Ch. de P.
Sébastien a épousé Charlotte Félicie de Pélamourgue à Millau le 4 février 1700
Félix-Armand
Félix-Armand, Il aura deux sœurs sans descendance connue, un frère chanoine et un frère Jean-François, décédé au combat du col de l’Assiette, dans la vallée de la Stura di Demonte, le 10 juillet 1747.
Felix-Sébastien
M-E de Cabrol
Le 6 mars 1766, Félix Sébastien a épousé Marie-Elisabeth de Cabrol d'une famille originaire de La Salvetat (Hérault), plus précisément à Grualgues d'une famille de Saint-Pons qui favorisera à la génération suivante le mariage de Justin. Il aura un frère colonel au service du roi d’Espagne et un autre frère maréchal des logis des Gardes du corps du roi, l’un et l’autre sans descendance connue. Il aura aussi une sœur mariée.
  Pebernad de Langautier

Nos Pebernad sont originaires de la Montagne noire et sont, comme beaucoup de nos ancêtres, des marchands drapiers. Assez vite, l’un deux dispose d’assez d’argent pour faire faire des études à ses enfants et leur permettre de devenir juges ou avocats. Devenus bourgeois ils vont même faire de la politique. Jean-Pierre adoptera en 1808 Langautier, le nom de sa femme.

Pebernad de Langautier
Claire Bertran
Marchand de Dourgne, épouse Claire Bertran, sans doute dans le cadre d’une alliance entre marchands, elle donnera 5 enfants à Guillaume dont ils marieront 3
Marguerite Jamme
Marchand, épouse Marguerite Jamme, à nouveau d'une famille de marchands ; ils marient trois de leurs filles dans des familles de marchands aisés.
  Fortanier
Dominique Fortanier
Guillaume, marchand à son tour, épouse Dominique Fortanier d’une famille d’hommes de loi. Lui qui ne savait écrire aura des enfants éduqués qui n'auront pas à être marchand comme leur père.
Fortanier
Pierre-Germain Fortanier
Avocat à Dourgne, achète En Segonne (1649)
Jean Fortanier
Jeanne Fumat
Notaire à Revel, achète Les Rivals en 1687
Dominique Fortanier
Guillaume Pebernad 
Il est d'usage chez les Fortanier de donner de l’instruction à leurs enfants. Ils auront un fils prêtre et sauront marier leur fille Catherine à Bertrand Bertan, notaire de Dourgne (voir leur très nombreuse descendance). Pierre Germain pourra mener une carrière juridique au milieu d'un étroit réseau d'alliances.
Antoinette Bouscatel
Avocat puis juge à Revel, épouse Toinette Bouscatel de Loubens. Dote et place ses enfants, Jean l’ainé comme bourgeois, Antoine comme juge, Jeannette avec un autre bourgeois, Jean Grave. S’installe aux Rivals (Lagardiolle) hérité des Fortanier
Marie Najac
Bourgeois aux Rivals, épouse Marie Najac qui décédera d’une maladie de langueur après la naissance de leur fils, sans doute une conséquence des dragonnades organisées après la révocation de l’Edit de Nantes
Marie Monsarrat
Bourgeois aux Rivals dispose d'assez de temps pour participer aux Etats-généraux, être maire de sa commune, il épouse Marie Monsarrat dont il aura 9 enfants. Parmi ceux-ci, un notaire et un officier de carrière.
  Auriol Langautier
Henriette Auriol Langautier
Bourgeois aux Rivals, épouse sur le tard Henriette Auriol Langautier, premier maire de Lagardiolle de 1790 à 1813, commissaire d’arrondissement. Meurt en 1830 en laissant beaucoup de dettes à Henriette qui hérite de Langautier en 1832
Auriol Langautier
Auriol
Très probablement marchand de pastel à Loubens, à la suite de son père Jean et de son grand-père Jean
Bernarde Blanque
Marchand de pastel. Nous avons la copie d'un contrat d'association de 1562 entre un financier pour les capitaux, Arnaud et deux autres marchands qui auront à trouver du pastel de qualité, le préparer, le conserver puis le vendre. Il sera consul de Loubens et prendra part à la vie de la cité
Berthoumine Heillie
Marchand de pastel, dès 1577 achète le patu et la maison d’En-Faysset à l'extérieur de Loubens. Ils subiront les guerres de religion sans dommages notables dont nous ayons trace et seront en mesure de transmettre leur capital à leurs enfants.
Jeanne Ducrose
Marchand de pastel, ce qui impose beaucoup d'écritures, à sa mort, l'inventaire de son stock de pastel prendra plus de deux jours. Sur la fin de sa vie, en 1632, il achète la métairie à 2 paires de Langautier.
Auriol Langautier
Guilhette Estardier
Marchand, il achète beaucoup de terres, il mourra à 84 ans, après son fils Jacques, en laissant des biens importants et un partage embrouillé entre ses deux fils et ses sept filles ce qui lui vaudra d'être traité, sans doute par Jean-Pierre, d'aïeul pitoyable. Il commencera à ajouter Langautier à son nom.
Jeanne Tirou
Marchand s’installe à côté de son père sur la parcelle voisine d’En-Faysset qui porte toujours son nom dans le cadastre actuel. Lui et son épouse mourront jeunes et laisseront sa sœur Théodore et son frère François élever leurs enfants et gérer leurs affaires. En 1695 un litige s'ouvre entre un groupement de 8 de nos Auriol et un certain Purpan, François le terminera par une transaction en 1702.
  Puybusque
Marie de Puybusque
Orphelin et fâché avec son tuteur d’oncle, 4 tantes et 2 sœurs, il épousera Marie de Puybusque, dont il relèvera le Saint-Padou. Fort de cette mésalliance, il ne sera pas marchand, sera le premier Auriol à vivre en propriétaire, il s’installera à Langautier dont il a dû bâtir la maison. Il aura un fils prêtre et un autre militaire qui se fera tuer en action.
Puybusque
Raymond de Puybusque
Jacquette de Morhlon
Seigneur de Paulhac, garde et forestier à Buzet (au moins de 1486 à 1502), mainteneur des Jeux floraux au moins depuis l'année 1513. Remarié à 60 ans avec Peyronne âgée de 20 ans à qui il donnera 5 enfants.
Jean de Puybusque
Marguerite de Marses
Seigneur de Paulhac et écuyer, marié à Saint-Germain, en Quercy, dans le château d'Espanel, par contrat du 29 décembre 1548
Voici comment son père le déshérite en 1529 : sait voleu gouverner pour la doctrine dudt testateur son pere ainsin quadict ains tousjours gaudir, fere a son plaisir et que luy couste plus de 8.000 livres ts et que pour ses meffaicts est a cause de la mort de plusieurs murtres quy se sont faicts par son moyen quand print la charge de lever gens pour aler a la guerre au moyen de quoy par santance et arrest aesté dict que ses dts biens seraient confisqués et mis a la main du roy ; et aussi considerant les ingratitudes quil a comizes envers luy ainsin que dict et illecques par devant les tesmoings sy dessous escripts, assere ledt testateur la hors mis et degetté de tous ses biens meubles et immeubles presans et advenir et par la teneur du presant testement le hors met et degette protestant quil nentant point ny veult que ledt Jean de Puybusque layné aye rien ny soict participant a sesdts biens en quelque sorte et maniere que ce soict.
Jean se joindra à son oncle Henry dans le procès contre ses cousines mais, lui, ne gagnera pas et sera définitivement débouté en 1555.
Jean de Puybusque
Louise de Goyrans
Seigneur de Paulhac et homme d’armes.
De son mariage en 1587, nous conservons : Aura, en outre, avec ses bagues et joyaux, deux robes et un cotillon, savoir : une robe pour porter dessus, laquelle sera de velours de Millan ou de Damas ; l'autre sera une cotte de velours de couleur au choix de Louise de Goyrans ; le cotillon sera de taffetas cramoisin de Genes, de telle couleur que vouldra la future épouse, avec les bandes de velours, à ce nécessaires.
Il prit, en 1607, une part active à la capture d'un aventurier de haut vol, Jacques Daymier, dit le capitaine Caravelle, qui devait être appréhendé et qui, finalement, fut tué d'un coup de pistolet par Pierre de Beaucens chef de l'expédition militaire dirigée contre lui. Cette affaire le poursuivit et le parlement de Toulouse du encore prendre en 1618 un arrêté pour protéger Jean.
François de Puybusque
Ambroise de Villeneuve
Puiné, s’établit à Cuq-Toulza par son mariage du 23 août 1632 avec Ambroise de Villeneuve. En 1649, il reçoit de Hugues de Loubens, sieur de Verdalle, une procuration pour assister, aux lieu et place de celui-ci, aux États de la province à Montpellier.
Les cinq fils de François auront une carrière militaire
Antoine  de Puybusque
Jeanne de Negret
Sans doute pour se distinguer de ses frères, accole à son nom un Saint-Padou d'origine inconnue.
Avec l'un de ses frères, se signalera pour des duels, enlèvements et meurtres commis sur leurs voisins. L'histoire ne dit pas comment ils ont échappé à la Conciergerie à laquelle ils ont été condamnés.
Il aura cinq fils à son tour et sera sans doute soulagé de caser Marie auprès d'une riche voisin, au point d'omettre de lui verser sa dot.
Marie  de Puybusque
Jean-Pierre Auriol Langautier
Sur 12 enfants, 9 atteindront l'âge adulte et seulement 2 se marieront. Marie vivra jusqu'à plus de 90 ans et assistera au naufrage du plan qu'elle avait imaginé pour son fils Joseph.
  Montlezun
Françoise de Montlezun
Officier que Marie, sa mère, se chargera de bien marier afin qu'il puisse se comporter en aristocrate, il dépensera sans compter, dilapidera l’argent de sa femme, ignorera ses enfants. Il perdra, pour finir, l’appui de Marie qui le déshéritera au profit de son petit-fils
Montlezun
Déodat de Montlezun
Marie-Henriette de la Roche-Fontenilles
A su obtenir de Louis XIV que sa terre de Campagne soit érigée en comté ?
Jacques de Montlezun
Françoise de Mauléon
Laisse Campagne à son frère et vient s'installer à Belpech chez les Mauléon
François de Montlezun
Jeanne-Marie de Villemur
Entre dans les pages du Roi à 17 ans, et retourne au pays après une dizaine d'années de service. Puiné lui aussi, ira de même à Belpech.
Françoise de Montlezun
Simon Coulon
Sœur de Joseph, sort à 17 ans du couvent pour épouser Simon. Parents de Victoire qui suit.
  Coulon
Victoire Coulon
Puiné, officier, livré à lui-même par son père et sans ressources, il commencera Saint-Padou garde de Monsieur. De retour à Toulouse, il sera le Jacobin Langautier-cadet sous la terreur, puis radical dans son canton. Rentier sans propriété, aura toute sa vie des soucis d’argent et il finira ses jours au hameau de Vendinel.
Coulon
Léonard Coulon
Marie Arnaud
Marchand à Lévignac, possédait aussi la métairie d'Escoulie
Simon Coulon
Marie-Anne Auriol Langautier
Dans la cavalerie de 18 à 25 ans date à laquelle il épouse la très jeune Marie-Anne. Ils vivront quelques temps à Lévignac et en 1773 nous le retrouvons dirigeant à Souppes dans le sud de Paris une fabrique de pièces à base d'aciers spéciaux.
Victoire Coulon
Antoine Auriol Langautier
Antoine accueilli par les Coulon à Cercanceaux, se rapprochera de sa cousine germaine au point de voir naître Henriette. Elle viendra ensuite vivre à Paris avec lui et ils ne se marieront que 8 années plus tard en pleine Révolution.
Jean-Pierre Pebernad Auriol
Pas plus que la royauté du xviiie siècle, une telle famille ne pouvait durer et les Auriol Langautier, en dépit d’une belle fécondité, finiront dans la seule Henriette. La maison Auriol et sa métairie Langautier tombent alors en quenouille en passant par une femme dans des mains Pebernad lorsqu'en 1832, alors qu’elle est déjà veuve, elle va recevoir Langautier en héritage de son oncle Joseph
  Olivier
 Félicie Olivier
Propriétaire et sous-commissaire socialiste, épouse Félicie Olivier et s’installe à Toulouse. Ce qui n’était pas une bonne idée, c’était de professer des idées de gauche, pourtant Jules s’engagera entre 1848 et 1851 résolument dans le camp républicain, tendance socialiste. Cela lui vaudra d’être durement touché par la répression après le coup d’état de Louis Napoléon Bonaparte. Il sera frappé d’éloignement, conduit à la ruine (dont la vente forcée de Langautier), la folie et une mort prématurée en 1861 à 51 ans.
Olivier
François Olivier
Maître de musique à Toulouse
Marie Lacuisse Mavues
Jean-Baptiste Olivier
Négociant à Toulouse
Cécile Touzet
Félicie Olivier
  Rochas
Louise Rochas
Peu intéressé par les études, se révèlera comme cavalier dans l'armée. Il deviendra maître écuyer au cadre Noir de Saumur. Sans doute à l'initiative de son frère Marcellin, il obtient de l’empire finissant l’état civil avec une particule. A sa retraite il s'installe à Villefranche et disparait dans l'année.
Rochas
Guy Rochas
Claire de Mourier
Surnommé Grenoble Guy exerce à Toulouse la profession de sellier, les moyens du ménage leur permettent de donner à leurs enfants une éducation soignée.
Joseph Rochas
Marguerite de Fonsubrane
Joseph est avocat à Toulouse, il peut prêter d'importantes sommes d'argents à ses amis. C'est à Auriac-sur-Vendinelle qu'il ira chercher Marguerite et où vont naître leurs enfants.
Pierre Rochas
Marie Goyrans
Bourgeois, Pierre ne fera que quelques kilomètres pour aller chercher Marie à Cambiac ; ils resteront à Auriac-sur-Vendinelle pour élever leurs quatre enfants
Etienne Rochas
Antoinette Bonifacy
Etienne se déplace avec Antoinette à Ségreville pour cultiver les terres dont il est propriétaire et où ils élèveront leurs quatre fils ; ils auront de nombreux petits-enfants
Arnaud Cyprien Rochas
Marie Anne Capel
Possède toute une ribambelle de pièces de terre autour de Ségreville, ils auront aussi deux filles qui mourrons avant d'avoir 20 ans
Etienne Rochas
Justine Capel
Etienne sera bourgeois et maire de Ségreville ; il complétera ses biens par de nombreux achats de terre
Adrien Rochas
  Bor
Élise Bor
Adrien, comme souvent les notables de cette époque, sera percepteur des contributions directes.
Bor
Antoine Bor
Chirurgien à Saint-Aignan dans le Tarn et Garonne
Guillaume Bor
  Prat
Marie Prat
Guillaume vient à Villefranche épouser Marie et reprendre la pharmacie Prat.

Prat
Etienne Prat
Marguerite Pastre
Métayer
Pierre Prat
Anne Anduze
Laboureur à Renneville
Guillaume Prat
Marchand apothicaire
  Lamarque
Germaine Lamarque


Bertrand Lamarque son père a pu aider Guillaume à s'établir comme apothicaire à Villefranche, peut-être était-il déjà apothicaire ?
Lamarque
Thomas Lamarque
Jeanne Février
Bertrand Lamarque
Jeanne Joterat
Bourgeois de Renneville
Germaine Lamarque
Marie Prat
Géraud Faurié
Guillaume Bor
Marie épouse Géraud Faurié qui était venu de Corrèze pour travailler dans la pharmacie de Guillaume Prat son beau-père. Ils auront trois enfants.
Veuve en 1716, Marie épouse Guillaume qui reprend à son tour la pharmacie. Ils auront quatre enfants.
Pierre Bor
Marie Anne Delboux
Apothicaire, consul, juré à Villefranche, rejoint par Marie qui arrive de Toulouse.
Jean Bor
  Raffit
Marie Raffit
Soldat puis lieutenant à l'armée de Guyenne où il passe 4 ans. Revenu à Villefranche, il devient apothicaire.
Il est interné au printemps 1795 pour avoir acheté les biens d'un condamné. Ce ne devait pas être si grave, il est relaxé et en automne de la même année, il est élu Juge de Paix de Villefranche
Raffit
Guillaume Raffit
Guilhaumette Nègre
Routier métairie des Pères jacobins à Béziers
Pierre Raffit
Geneviève Eustache
Voiturier à Béziers
Jean Raffit
  Grimaud
Marie Grimaud
Tonnelier patron sur le canal à Renneville. A certainement du construire une fortune suffisante pour que Jean et Henry prennent sa suite et s'établissent négociants. Possédait une métairie à Tarabel vendue en 1806, les Marlots à Renneville vendue en 1811.
Grimaud
Antoine Grimaud
Antoinette Abbès
Maître tonnelier à Béziers
Marie Grimaud
Jean Raffit
Reçoit lors de son mariage le 10 août 1780, la somme 4 000 livres et 200 livres d'objets mobiliers. Marie possédait à Renneville, les métairies d'en Rouquette, le Teulet, Prades Borde neuve, toutes vendues en 1810 au tribunal. Parents de Marie et Henry qui suivent.
Marie Raffit
Jean-Jacques Bor
Le 28 nivôse an V (17 janvier 1797) Marie renonce à ses droits sur l'hérédité de son père pour la somme de 2 400 livres qui ont été employés au paiement d'immeubles. Elle est marchande de mercerie et transmettra à sa fille Henriette. Parents de Louis-Guillaume Bor qui suit.
Louis-Guillaume Bor
  Raffit
Angélique Félicité Raffit
En stage à la pharmacie de Castelnaudary (1804-1807), 13 mois dans la Grande Armée en 1813, s'installe pharmacien à Villefranche en 1825. Il épouse sa cousine germaine.
Raffit
Guillaume Raffit
Guilhaumette Nègre
Routier métairie des Pères jacobins à Béziers
Pierre Raffit
Geneviève Eustache
Voiturier à Béziers
Jean Raffit
  Grimaud
Marie Grimaud
Tonnelier patron sur le canal à Renneville. A certainement du construire une fortune suffisante pour que Jean et Henry prennent sa suite et s'établissent négociants. Possédait une métairie à Tarabel vendue en 1806, les Marlots à Renneville vendue en 1811.
Grimaud
Antoine Grimaud
Antoinette Abbès
Maître tonnelier à Béziers
Marie Grimaud
Jean Raffit
Reçoit lors de son mariage le 10 août 1780, la somme 4 000 livres et 200 livres d'objets mobiliers. Marie possédait à Renneville, les métairies d'en Rouquette, le Teulet, Prades Borde neuve, toutes vendues en 1810 au tribunal. Parents de Marie et Henry qui suivent.
Jean aîné
Négociant qui terminera en faillite et lourdement endetté, ce qui lui vaudra la prison. Sans descendance
Angélique Raffit
Louis-Guillaume Bor
Angélique épouse son cousin germain Louis-Guillaume qui se chargera de gérer la faillite de son beau-frère Jean aîné. En 1868, Angélique achète Perrière à Renneville.
Elise Bor
Adrien Rochas
Louise Rochas
Albert P. de Langautier
Elevée dans la maison de son grand-père Bor à Villefranche, elle suivra un moment Albert de garnison en garnison et reviendra finir ses jours à Villefranche
  Alfroy
Geneviève Alfroy
Commencera une carrière à la Banque de France, ira ensuite chercher de l'or à Madagascar, fera la guerre de 14 dans l'état-major du 16e corps d'armée puis comme directeur de la Reichstag à Nancy après la libération de la ville. Fort de ces nouvelles compétences, il passe directeur à Rambouillet, Senlis, Chambéry et pour finir Nîmes.
Alfroy
Thomas Beaulieu Alfroy
Jeanne Poitevin
Thomas est jardinier de profession, en 1702, il créé une pépinière à Lieusaint
Thomas Beaulieu Alfroy
M. Plessis
Thomas fils, achète, en 1722, des terres pour étendre l'activité, la proximité de la Seine favorise le transport vers Paris. Parents de Geneviève qui suit
Charles Alfroy
Marie Février
Charles est maréchal-ferrant à Mandres-les-Roses à côté de Lieusaint. Parents de Charles Thomas qui suit
Charles Thomas Alfroy
Geneviève Beaulieu Alfroy
Charles Thomas, maréchal-ferrant à Mandres, devient marchand d'arbres à la suite de Thomas Beaulieu son beau-père. Parents de Reine, Geneviève et de Charles Thomas, Denis qui suivent
Marie Jeanne Guilbert
Charles Thomas reprend, en 1777, la pépinière dont il va doubler l'activité, il publie les catalogues de 1784 et 1790. Parents de Rose et de Charles-Pierre, Marie-Anne, Angélique qui suivent
Marguerite Mercier
Charles-Hyppolyte
Eugénie Duguet
Charles Pierre cherche à développer des espèces nouvelles et importe pour cela des plants des Etats-Unis. Charles-Hyppolyte après l'X, sous le nom Alfroy-Duguet cherchera à se diversifier dans une distillerie agricole
A2 – Marie Anne
JF Ausseur
M. Ausseur-Sertier
Duval Alfroy
Jean François s'installe pépiniériste chez son beau-père. Magloire reprendra les pépinières de ses cousins Alfroy-Neveu et Alfroy-Duguet puis cédera en 1898 aux Duval qui vont continuer jusqu'en 1992
A3 – Angélique Alfroy
épouse son cousin germain Denis Augustin qui suit
B – Denis Alfroy
M. Bourdelot
Denis, maréchal-ferrant prend la suite de son père à Mandres. Parents de Denis-Augustin qui suit
Denis Augustin épouse Angélique sa cousine germaine qui précède et devient pépiniériste sous le nom Alfroy neveu ; il va se diversifier dans l'agriculture et dans diverses activités marchandes ; fils unique Charles Ferdinand qui suit
  Picheran
Charles Ferdinand, pépiniériste et cultivateur, se fera appeler aussi Alfroy neveu ; fils unique Fernand qui suit
Picheran dans l'Ain
Germain Picheran
Marie-Claudine Exalty
Germain, orphelin aux Hospices de Lyon, a été placé à l'âge de 7 ans à Rignat dans l'Ain chez un ménage Damedru qui l'a élevé au milieu de leurs enfants ; domestique le jour de son mariage avec Marie-Claudine, Germain était devenu cultivateur l'année suivante à la naissance de Joseph ; le ménage s'est mis au travail et trente ans plus tard, ils avaient élevé quatre enfants et possédaient une grosse auberge à Chalamont dans l’Ain dont s'occupait Germain pendant que Marie-Claudine à la sortie du village gérait une grosse exploitation avec l'un de ses fils
Joseph Picheran
  Delgoffe
Tridi Delgoffe
Joseph est monté à Paris où il est devenu carrossier comme son beau-père ; il rencontrera sous la Restauration le succès et obtient la Légion d'honneur ; en 1835 il a, par sa belle-sœur, rencontré Denis-Augustin Alfroy avec qui il créera un service de diligences
Delgoffe à Paris
Jérôme Delgoffe
Reine Decharme
Jérôme, belge d'origine, construit des carrosses ; il est installé à Paris, dans un immeuble qu'il possède au n° 7 de la Contrescarpe Dauphine (rue André Mazet)
De son côté, Reine descend d'une famille d'artisans venus de Langres dans la Marne pour s'installer rue des Petites écuries ; en 1786, elle se retrouve orpheline et épouse Jérôme de 20 ans son ainé
Anne Delgoffe
Louis Etienne Dubief
Jérôme Gustave Dubief
Henri Dubief
Anne a épousé Louis Etienne, propriétaire à Lieusaint, et c'est donc par son intermédiaire que Joseph et Tridi Picheran ont rencontré les Alfroy
Jérôme Gustave, entrepreneur en charpentes
Henri médecin de Fernand Alfroy
Tridi Delgoffe
Elle aura aussi deux fils dont Eugène qui sera un souci pour sa mère et sa sœur Valentine
Valentine Picheran
Valentine ira à Londres avec son beau-père et nous en laissera le récit
  Séné
S'installe à Paris avec sa famille, vont souvent le Week-end à Lieusaint par le chemin de fer
Séné à Fère en Tardenois
Claude Etienne Sene
Marie Vendeuil
Jardinier au château de Fère-en-Tardenois
Claude Etienne Sene
Marie Godret
Propriétaire à Fère-en-Tardenois
Charles Sene
Euphrosine Doyen
Euphrosine qui vient de perdre ses parents s'est installée à Paris, elle n'a que 20 ans et doit se trouver bien seule ; elle épouse Charles, épicier de Dormans
Victor Sene
  Debarle
Laurence Debarle
Victor s'éloignera jusqu'à Meaux où il sera marchand de nouveautés, et aussi juge tribunal de commerce
Debarle à Fère en Tardenois
Jean Debarle
Adélaïde Dupont
Huissier Royal à Dormans-en-Champagne sous l'ancien régime ; il possédait des terres à Cierges, à l'est de Fère
Louis Joseph Debarle
  Barberousse
Victoire Barberousse
Huissier à Fère-en-Tardenois
très certainement celui qui a acheté la maison à l'armoire qui sera détruite en mai 1918
Barberousse à Fère en Tardennois
Jean Barberousse
Marie Anne Parent
Laboureur à Troissy (Marne) où étaient les Barberousse depuis quelques générations
François Barberousse
Madeleine Darvillers
François tenait sous la Révolution l'hôtel du Cheval Blanc à Fère-en-Tardenois à quelques kilomètres de Troissy
Jean-François Barberousse
Aubergiste à la suite de son père, son frère Charles sera tonnelier puis mercier
Victoire Barberousse
Sera à 19 ans la très jeune épouse d'un mari trentenaire, ils auront 4 enfants
Laurence Debarle
Ne verra pas la fin de la maison qu'elle aimait assez pour la laisser hors part à sa fille à condition de ne pas la vendre !
Alice Sene
Fernand Alfroy
Fille de devoir, fera régulièrement le trajet jusqu'à Fère pour aller voir sa mère
Louis de Langautier
24 ans au début de la guerre de 14 qu'elle fera comme infirmière. Elle attendra jusqu'en 1922 pour rencontrer et épouser Louis
Charles Thomas Alfroy
Geneviève Beaulieu Alfroy
Charles Thomas (24 ans), maréchal-ferrant à Mandres, épouse en 1753 Geneviève Beaulieu (28 ans)
en 1758, il loue deux hectares de terre à Mandres
en 1760, il s'installe à Lieusaint
en 1777, il est parrain de son petit-fils avec profession de maréchal-ferrant
Marie Jeanne Guilbert
Mariage en janvier 1775
père en 1792 de Clarisse, épouse de Denis Augustin qui précède
Reine Alfroy
épouse Claude Ausseur puis Louis Victor Berne
Geneviève Alfroy
épouse Jacques Buisson dont elle divorce en 1794 puis Louis Chaumet
Denis Alfroy
Françoise Bourdelot
Maréchal-ferrant à Mandres, disparait dans des circonstances non élucidées,
père en 1785 de Denis-Augustin époux de Clarisse qui suit
Jean
  Guillou
Anne Guillou
Guillou
Pierre Guillou
Cécile Delprat
Mariage à Raissac d'Aude
Jean Guillou
Anne Delsou
Mariage à Raissac d'Aude, commune voisine de Canet dont Jean et Anne étaient originaires.
François Guillou
Marie Saume
Ménager au Canet-d'Aude
  Cauffope
Claire Cauffoppe

Ménager au Canet-d'Aude

Cauffope
Joseph Cauffope
Rose Arnaud
De Marcorignan, tout à côté de Canet
Claire Cauffope
Pierre Guillou
  Anselme
Thérèse Anselme

Cultivateur au Canet-d'Aude où ils possèdent de petites surfaces

Anselme
Pierre Anselme
Marguerite Audriban
Claude arrive d'Avignon et s'installe à Canet
Claude Anselme
Anne Garros
Claude Anselme
Marie Anne Balmes
Thérèse Anselme
Joseph Guillou
  Boudeau
Gabrielle Boudeau

François et Gabrielle se marient très jeunes et commencent dans la vie avec très très peu. En 1834, ils s'installent à Toulouse pour y faire commerce de vins, par la suite, il y associera ses fils Léon et Auguste. En 1876, il prend sa retraite et ses fils ont désormais assez pour cesser de travailler

Boudeau
Jean Boudeau
Jeanne Mas
Famille du Canet d'Aude
Barthelemy Boudeau
Marie Puissanges
Jean Boudeau
Marguerite Larrieu
Jean Boudeau
Gabrielle Duffour
Gabrielle Boudeau
François Guillou
Magdeleine Espinasse

Après leur mariage, achètent Cepet et y mènent une vie de propriétaire terrien qui s'intéressent et investissent dans leur exploitation

Espinasse
Guillaume Espinasse
Marguerite Redon
Cordonnier de Vabre-Tizac, le ménage a 5 enfants
Bernard Espinasse
Marie Darre
Marchand à Vabre-Tizac, le ménage a 6 enfants
Jean Espinasse
Marie Ginestet
Marchand, bourgeois du lieu de Saint-André-de-Najac
Marie Ardourel
Jean est négociant à son tour, peut être avec l'aide de sa belle-famille, il devient très vite notable, il sera maire de Laguépie de 1790 à 1792. Le ménage a déjà 7 enfants mais la situation économique pousse Jean à se déplacer sur Toulouse. Les débuts sont modestes, la famille le rejoint vers 1800 et s'installe dans le quartier Saint-Aubin. A sa mort en 1812, il laisse à ses fils une affaire installée
Marie Mayran
Auguste a dû suivre son père très tôt sur Toulouse. En 1822, il est toujours dans une maison modeste du quartier Saint-Aubin, en 1855, il habite la grande maison de la rue de la Charité, dispose d'une campagne à Saint-Orens et laisse des capitaux importants à ses enfants
  Héron
Pierrine Héron
Après des études à Sorrèze, Il ouvrira, associé à son frère Emile, à son tour un commerce qui connaîtra un grand succès. Veuf très jeune, se rapprochera de sa belle-famille pour élever ses deux filles
Héron
Pierre Heron
Catherine Saint-Yves
Une propriété ne peut se transmettre à une grande fratrie, nos premiers Héron sont des paysans sans terre, heureusement dans un pays prospère où les pères doivent trouver à s'employer et l'industrie textile fournir du travail pour l'hiver. Pierre, est manœuvrier à Bermonville Caux, 8 enfants
Jean Heron
Marthe Hecquet
Journalier-manœuvrier-jardinier, 7 enfants à Alvimare
Jacques Heron
Madeleine H.
13 enfants à Saint-Arnoult
Guillaume Heron
Françoise Hauchard
Laboureur, 13 enfants, à Allouville Bellefosse
Pierre Heron
Rose Baillard
Laboureur, 4 enfants à Allouville-Bellfosse
Jean-Baptiste Heron
Geneviève Templier
Propriétaire à Bermonville, en capacité de faire faire des études à ses 5 garçons
Jean-Baptiste
Pierre Heron
Rosalie Graffin
Guillaume
Grégoire
Alexandre
La saga des frères Héron commence avec Jean-Baptiste qui installe à Bordeaux un commerce de toiles dites Rouennerie qu'ils achetaient à partir de leur bureau sur Rouen. Les affaires sont fructueuses et il y associe très vite ses frères. Pierre sera un temps sur Rouen où est née sa Pierrine, puis il va créer le bureau de Toulouse, l'affaire va tourner court avec sa mort prématurée à la suite d'une fièvre typhoïde . Guillaume qui est aussi veuf épouse alors sa belle-sœur Rosalie dont il élèvera les enfants.
Graffin
Eustache Graffin
Catherine Fleury
Laboureur à Combon à l'est d'Evreux, en plein cœur de la Normandie
François Graffin
Marie Jeanne Pantin
Marchand laboureur, s'est déplacé à Mézières-en-Vexin au nord d'Evreux
Bernard Graffin
Catherine Beuzeron
Marchand, toujours à Mézières, a dû pour ses affaires entrer en relation avec le parisien Thomas Halbout
Guillaume Graffin
Madeleine Halbout
Marie-Charlotte Thomas
Négociant en farine à Rouen, veuf après la naissance de Zoé et Rosalie

Léontine naîtra du second mariage et épousera Alexandre, le jeune frère de Guillaume Héron
Rosalie Graffin
Pierre Héron
Guillaume Héron
Ils auront Eugénie (qui épouse Prosper du premier lit de Guillaume) et Pierrine.
De son beau-frère elle aura Berthe
Suite probablement à une contamination par l'eau de boisson.
Pierrine Heron
Comme son père, elle va mourir très jeune, et c'est à nouveau Guillaume qui à la disparition de Pierrine se chargera de l'éducation de ses deux nièces Madeleine et Marthe Espinasse
Auguste Guillou
Magdeleine recevra de Philippe de quoi acheter la propriété de Cepet ce qui permettra au ménage de mener une vie de propriétaires campagnards
Henriette de Bonne

En 1914, sa santé fragile lui évite la conscription et il reprend l'exploitation de Cepet qu'il développera toute sa vie. Il épouse Henriette avec qui il aura 4 enfants. Il mène une vie recluse et disparaît tôt

de Bonne
A.
  Pigot
Antoinette Pigot
Justin qui avec son frère François quitteront Saint-Martin pour passer 9 années dans les armées de l’émigration, à leur retour ils peineront pour obtenir des emplois dans l’administration. Son mariage avec Antoinette Pigot lui apportera un peu d’aisance ce qui leur permettra d’acheter de Lostanges à côté de Castres.
Pigot
Jean Pigot
Geneviève Vidal
Apothicaire à Saint Pons de Thomières
Jean Pigot
Elisabeth Boudet
Négociant
Philippe Pigot
Marie Roger
L’an mil sept cent soixante-seize, et le huitième mai, dans l’église paroissiale, ont contracté mariage demoiselle Marie Anne Marguerite Roger, fille légitime et naturelle de feu le Monsieur Hyacinthe Roger, ancien officier d’infanterie, et de dame Marie Jeanne Boudet, aussi mariés, de la présente ville, d’autre part. En présence, de M. Jean Joseph Roger, avocat en Parlement, receveur des tailles, M. Pierre Jean François Castelbon, avocat en Parlement, de Messire François de Treil, seigneur de Pardailhan, Saint-Martial, La Caunette et autres lieux, M. Mathieu Barthélemy Boudet négociant, témoins requis signés avec nous les parties et M. Jean Jacques Pigot, frère aîné de l’époux, et Jean Jacques Gavoy, négociant.
Antoinette Pigot
Justin de Bonne
Nous avons le récit d'Antoinette faisant, vers 1830, quelques 50 km de cheval en croupe derrière Justin pour aller de Saint-Pons à Castres afin de trouver un dentiste pour la soulager.
Angélique Sahuqué
Casimir a fait une carrière complète dans la Marine avant de se retirer à Toulouse pour épouser Angélique (qui était à cette époque, veuve de M. Cabanis)
Sahuqué
Simon Sahuque
Marie Lacome
Originaire de Samatan dans le Gers
Paul Sahuque
  Viard
Rose Viard
Négociant, capitoul de la ville de Toulouse en 1778, 1779, membre de l’académie des Jeux Floraux, directeur honoraire de l’hospice de Saint-Joseph de La Grave en 1790
Viard
Louis Viard
Marie Jeanne Tapié
Famille de marchands en grain qui va subir la désaffection progressive du port de Narbonne au profil de Sète
Gabriel
Entre 1779 et 1785, les Viard comptent parmi les deux ou trois négociants en grain de Narbonne Les affaires des Viard ne sont pas considérables. Leurs expéditions se montent en moyenne pendant six ans à 27 bateaux et à 20 à 30 000 setiers de grains. Ils ne possédaient pas de bâtiment en propre. Comme les autres négociants de la place, les Viard préféraient détenir des quirats dans plusieurs embarcations de manière à pouvoir les utiliser quand ils en avaient besoin. Ils donnaient la priorité aux patrons narbonnais. Chacun d’eux fait plusieurs voyages en effet, alors que les capitaines des autres ports, même les Languedociens, ne viennent qu’en complément, sont nolisés pour un voyage de temps à autre. Les Sigeanais l’emportent nettement. Vingt et un patrons différents transportent pour Viard alors qu’il n’y a que onze Narbonnais et neuf Gruissanais.
Rose Viard
Paul Sahuqué
Rose (31 ans) épouse Paul (52 ans) à qui elle donnera 5 enfants. Gabriel, frère ainé de Rose, s'occupe en 1782 de son contrat de mariage qui dote Rose de 15 000 £ venant de feu ses parents, 3 000 £ de sa part, et à nouveau 3 000 £ de son oncle Jean Viard chanoine à Narbonne

Source : Armorial général des familles nobles du Pays Toulousain.

Représentants actuels : M. Henri de Sahuqué, rue Croix-Baragnon, 10 ; M. Paul de Sahuqué, rue Vélane, 5 ; M. Louis de Sahuqué, ft, ancien officier, rue du Taur, 38, à Toulouse ; M. Charles de Sahuqué, capitaine des cuirassiers, à Versailles (Seine- et-Oise), et leurs fils demeurant au faubourg Saint-Etienne N° 350.

Joseph Sahuque
  Martel, drapiers de Bédarieux
Clémentine Martel
Propriétaire, avocat à Toulouse ; le mariage a lieu en 1817, à Toulouse le ménage aura 6 enfants.
Martel
Jean Martel
Anne Gibbal
Maitre corroyeur (tanneur) à Bédarieux, Anne est la fille de Paul Gibbal, marchand drapier et second consul de Bédarieux en 1624
Guillaume Martel
Marthe Tournal
Négociant, fabricant de draps
Jean Martel
Rose Boutine
Maître tanneur, le petit-fils succède au grand-père, il faut dire que Bédarieux sera encore pour les deux siècles à venir un centre important de traitement du cuir.
Jean-Pierre
Marie Fabregat
Pierre
Jean
Jacques
A la suite de leur père, les trois frères aidés par les clans Martel, Fabregat,… vont monter une entreprise qui fera travailler des milliers d'ouvriers et ira jusqu'à produire le tiers des draps du Languedoc grâce à quoi ils auront l'autorisation, en 1775, d'ouvrir un comptoir à Constantinople. Trois fois l'Etat leur refusera de devenir Manufacture royale.
Charles Martel
Rose Fabregat
Marchand drapier
Mathieu Martel
  Testa
Angélique Testa
Paul Thoron
Mathieu, marchand drapier, représentant du clan Martel à Constantinople. Il y mène la vie des commerçants introduits qui vivent Büyükdere habillés à l'orientale. En 1792 (40 ans), il épouse Angélique Testa (19 ans) vont avoir 6 enfants. Veuve dès 1802, Angélique est recueillie par Paul Thoron (témoin de Mathieu). En 1804, Paul ramène tout le monde en France et épouse Angélique dès leur arrivée à Marseille.
Testa
Francesco-Draco Testa
Maria Fortis
Les Testa font partie de ces famille de Gênes qui était déjà au XVe installées à Constantinople et qui ont donc assisté depuis Pera à la prise de Constantinople, le 29 mai 1453. Ils sont restés sur place et se sont spécialisés comme drogman (ambassadeurs)
Gaspare Testa
Maria de Négri
Drogman de Russie, puis de Hollande.
Jacques Testa
Marie Cingria
Jacques passe 5 années à Alep avant de revenir à Constantinople toujours au service de la Hollande. La famille vivait sur le Bosphore à Büyükdere où se retrouvait la colonie occidentale.
Mathieu Martel
Paul Thoron
Il est à supposer que Jacques se sentant vieillir a été satisfait de marier sa jeune Angélique de 19 ans à Mathieu même de 20 ans son ainé. Il est difficile d'imaginer comment furent pour Angélique les 20 années qui suivirent où elle aura deux maris, leur donnera 12 enfants, déménagera en France dont elle ne devait pas trop connaître la langue, avant de disparaître à 41 ans en laissant trois enfants de moins de 4 ans !
Clémentine Martel
Clémentine est née en 1797 à Constantinople. À l’âge de 6 ans, elle vient en France et suit ses parents à Toulouse. Elle se marie à 20 ans (encore 11 à caser).
Angélique Sahuque
Jean Cabanis
Casimir de Bonne
Les cousins Cabanis par le premier mariage d'Angélique ; Bernard du second lit, est né au Château Raynal à Montaudran
Marie-Thérèse Lamarque
Bernard passe dix années à l'armée avant de revenir à Toulouse et d'épouser la sœur d'un de ses camarades d'études. Il s'est ensuite lancé dans les affaires sans y rencontrer le succès escompté.
Lamarque
Marie Fortie
Guillaume, marchand de Morlaàs en Béarn, épouse Marie, fille de marchands drapiers de Toulouse. Nos marchands sont souvent sur les routes, à la recherche de produits ou ensuite de clients. Guillaume voyage ainsi avec son frère Michel, ses fils Jacques et Michel, son neveu Paul Lajur, son beau-frère Bertand Fortie
Jacques
  Lemayre
Marie Lemayre
Michel et son frère Jacques s'installent vers 1660 à Carcassonne alors en plein essor. Ils étaient certainement en affaire avec Antoine Lemayre et son fils Bernard ; le mariage de Michel et Marie a renforcé leur alliance. Trente années ont passé, et le testament de Michel en fait le bilan : Antoine, fils ainé docteur en théologie, Jacques et Jean, clé fondamentale du testament poursuivent l'activité, une somme significative pour chacun des 9 enfants. Enfants qu'il confie à son frère Jacques, l'associé de toujours.
Lemayre
Jean Lemayre
Suzanne Vines
Antoine Lemayre
  Razissal
Jeanne Razissal
Marchand drapier de Carcassonne, if fait pendant une dizaine d’années à partir de 1644 des acquisitions à Ventenac-Cabardès. La famille en a conservé les actes. Peut-être était-ce pour installer les artisans qui travaillaient pour lui
Razissal
Bernard Razissal
Florette Cabaret
Marchand drapier, installé à Carcassonne dans une maison de la Place Carnot à l'angle de la rue Clémenceau. Bernard a vécu assez longtemps pour assister au mariage de Marie sa petite-fille Marie
Jeanne Razissal
Antoine Lemayre
Marie Lemayre
Michel Lamarque
Marie reçoit de son père le jour de son mariage, outre 2 000 livres de dot, une robe de draps de soie et un cotillon de satin bleu. Antoine, l'ainé de leurs dix enfants sera
  Delmas
Jean, va diriger, associé à François Bourlat, de 1700 à 1720 la manufacture royale de Pennautier. Il épouse en 1713 à 43 ans, Jeanne Delmas. En 1731, il achète Sainte Eulalie. Ils établiront tous leurs enfants.
Delmas
Jean Delmas
Guillaume
Denis
  Samary
Anne Samary
Jean et Denis disposent d'un fond de boutique à Perpignan, c’est-à-dire une échoppe avec un nombre très varié de tissus. Ils font aussi commerce de laine du Roussillon. Jean mourra en 1693 dans l'année de leur mariage, Anne se retrouve pour de longues années en justice contre ses beaux-frères Denis et Guillaume. Il est question d'argent, de dorures, bagues, habits mais aussi d'un diamant donné à Anne mais encore dans les mains de Denis.
Samary
Antoine Samary
Paule Coudon
Marchand drapier, consul de Carcassonne en 1699. En juin 1688, Maître Christofle Charrière ,  fermier général des Domaines et Poursuites et Diligence dans le Pays de Roussillon , découvrit que deux commerçants de Carcassonne, Anthoine Samary et Francis Bourlat, avaient acheté à Jean et Denis Delmas Frères, commerçants de Perpignan, des balles de laine et s'étaient mis d'accord pour frauder les droits de la leude. Sa femme Paule, lancera en 1707, une procédure contre Jean Coudon, marchand drapier, qui a détourné 20 000 livres dans la société au capital de 40 000 livres qu'il avait formé le 1er avril 1700 avec ledit Samary.
Anne Samary
Jean Delmas
Anne épouse donc un marchand qui était en affaires avec son père. Elle reçoit à cette occasion une dot significative de 6 000 livres, il fallait bien s'aligner avec la fortune des frères Delmas.
Denis est devenu tuteur de Jeanne dont l'héritage est très important, il la placera dans un couvent à Toulouse où elle restera jusqu'à ses 12 ans avant de pouvoir retrouver sa mère, s'en suivra un long procès dont la famille a conservé les documents.
  Laporterie
Jeanne Laporterie
Antoine, se formera pendant deux ans à la manufacture de Pennautier avant d’être admis marchand en 1731. Epouse sa voisine Laporterie à Sainte Eulalie mais vivra plutôt à Ventenac Cabardès. Six fille dont Marie, Victoire, Jeanne Marie et Suzon qui atteindront l’âge adulte resteront dans l’état de demoiselles
Laporterie
Antoine Laporterie
Marie Ramel
Etablis à Fares dans le canton de Sainte Eulalie, Antoine est marchand drapier. Nous n'avons pu établir aucun lien avec d'autres Laporterie de Carcassonne. Même chose pour Marie qui porte le nom d'une famille drapière mais que nous n'avons su relier à personne. Marie , devenue veuve, est supérieure Franciscaine entre 1761 et 1766.
Jeanne Laporterie
Antoine Lamarque
  Castel
Seul garçon après une série de six filles, prendra la suite de son père. Entre dans l’affaire de ses cousins Pech et installe sa propre prospérité. Ceci lui permettra de s’installer et de s’étendre à Sainte Eulalie, mais aussi de se montrer généreux avec son entourage, y compris ses 4 sœurs célibataires.
Castel
Paul Castel
Sans doute le Paul Castel consul de Carcassonne en 1739. Le 1er septembre 1782, deux pièces de draps fabriquées par 'Castel et fils' sont arrêtées par l'inspecteur de Montauban et les fabricants protestent de leur bonne foi :  Il y a longtemps que nous fabriquons de ces draps ainsi que plusieurs de nos confrères de cette ville et nos acheteurs ont toujours été très contents… sieur Castel père qui parvenu à l'âge de 80 ans n'a jamais éprouvé aucune difficulté dans aucun bureau, au contraire, par sa probité nous fait jouir, dans l'intérieur du Royaume que dans tout le Levant d'une réputation distinguée…  En 1783, l'affaire n'est pas terminée et les Castel argumentent qu'aucune loi n'interdit aux fabricants carcassonnais de faire des draps à l'instar de ceux de Sedan, Louviers, Elbeuf,… oubliant de préciser que les coupons faisant l'objet du litige n'ont pas la longueur voulue.
Victor Castel
Marc-Antoine
Thomas Victor ainé, négociants en draps de Carcassonne en association avec son frère Marc-Antoine. Sur les registres de l'emprunt forcé de 1793, les frères Castel sont au nombre de la dizaine de négociants qui ont assez de capitaux pour se livrer au seul négoce. Les affaires ayant mal tourné, son gendre Dominique se retrouvera en 1816 à dédommager les créanciers de Victor.
Anne Castel
Dominique Lamarque
Anne a été largement dotée lors de son mariage en 1805 par son père. Sans doute des problèmes de santé du côté Castel avec Anne qui le laissera veuf plus de 35 ans et avec laquelle ils n’auront que deux enfants dont Victoire qui n’atteindra pas l’adolescence et Ferdinand qui toute sa vie se ménagera.
  Laperrine
Propriétaire pendant un siècle de rentier, vivra simplement en s’occupant d’agriculture à Sainte Eulalie. Son acte de décès mentionne une profession d’avocat, ce qui lui a peut-être permis de rencontrer François Alard.
Ferdinand et Clary auront une nombreuse descendance via les Salaman et les Maraval
Laperrine
Guillaume Laperrine
Françoise Laborie
Issu d’une famille de juristes, saisit l’opportunité de l’essor de cette industrie en ce début de XVIIIe pour devenir marchand drapier.
Jean-Dominique Laperrine
Jeanne Ramel
Associé avec les Ramel à une autre famille de drapiers, va développer très largement ses affaires ce qui lui permettra d’en transformer une partie en terres à l’occasion des différentes dispersions faites pendant la Révolution.
Dominique Laperrine
  Hautpoul
Pauline d’Hautpoul
Notable, il étend son système d’alliances par son mariage avec Pauline. Il prendra aussi à sa charge l’éducation de son jeune beau-frère Alphonse. Il deviendra banquier, fera un peu de politique
Hautpoul
Joseph Hautpoul
Marthe de Roux
Obtient l'érection de ses terres de Félines, Cassagnoles et Ventajou en marquisat d'Hautpoul (mai 1734) en récompense des services de ses ancêtres et des siens d’après la formule en vigueur.
Son épouse Marthe était la fille de Pierre d'une famille de noblesse de robe du diocèse de Mirepoix.
Jean Antoine Hautpoul
Catherine de Bermond
Entre aux Pages du roi en 1712
Jean Henri Hautpoul
Henriette Foucaud Alzon
Puiné, il ira d'abord passer 20 années au Royal Picardie dont il finira colonel avant d'épouser Henriette et de s'installer à Versailles afin d'assurer l'avenir de leurs enfants. La Révolution les y surprendra, ils devront se cacher et vivre dans le dénuement. De retour à Carcassonne au début de l'Empire il y trouvera un mari pour Pauline
Pauline Hautpoul
Dominique Laperrine
Pauline devient ensuite l'aïeule respectée, le vrai chef de famille après la mort de son mari auquel elle survécut de longues années. Elle recevait beaucoup dans sa grande maison de la rue de la mairie où toute la bonne société du pays se donnait rendez-vous
Clary Laperrine
Peu de traces de Clary si ce n’est qu’ils vont avoir quatre enfants pour une vie à l’intérieur du clan Laperrine ce qui va conduire leur fille ainée Louise à épouser son cousin germain Charles Salaman.
  Alard
Paul, sans doute propriétaire et avocat lui aussi, a dû partager son temps entre Carcassonne et Rieucros. Il décède à 38 ans et laisse Pauline seule avec une fille et 3 garçons. Ces derniers rentiers sans revenu mangeront tranquillement leur capital
Alard
Joseph Alard
Jeanne Billard
Marchand
Pierre Alard
Françoise Guilhemat
Avocat à Mirepoix – receveur des décimes

Guilhemat
Antoine Guilhemat
Mandille Rabanise
Vivaient à Rieucros
Jean Guilhemat
Jeanne Barthesvigniede
Très certainement marchand de Rieucros, ils auront 11 enfants dont seulement deux auront une postérité identifiée.
Antoine Guilhemat
Marie Jalabert
Marchand de Rieucros, achète en 1699 une pièce de terre au lieu-dit Rieucros à Bernard Joffre qui vient s'ajouter à la trentaine de pièces qu'il possède déjà.
Antoine Guilhemat
Jeanne Levié
S'installent à Mirepoix ou nait Jean-Joseph, ils auront 7 enfants.
Jean-Joseph Guilhemat
Marie-Thérèse Daran
Avocat au parlement haut de Pamiers, a conservé ses biens à Rieucros
Françoise Guilhemat
Pierre Alard
Françoise épouse Pierre Alard, avocat au parlement de Pamiers, elle apporte les biens de Rieucros qu'ils conserveront aussi.
Jean-François Guilhemat
Marie Noulin Guilhemat
Frère de Françoise, comme son père, avocat à Pamiers. Il habite Rieucros où nous savons qu'en 1803, il a donné deux vaches en gazaille.
François Alard
  Larue
Antoinette Larue
Avocat à Pamiers

Larue
Joseph Larue
Jean-Paul Larue
Très certainement collatéraux, guillotinés sous la Terreur, voir ci-dessous
Joseph Larue
Suzanne Grave
Avocat et avoué, juge suppléant au tribunal de première instance de Pamiers
Antoinette Larue
François Alard
La tradition familiale dit de Pauline qu’elle était une sainte, veuve très tôt, elle a élevé seule quatre enfants qui lui ont donné du fil à retordre.
Bernard de Bonne Lamarque
Marie-Thérèse deviendra l’épouse Bernard de Bonne qui avait été en classe avec son frère Raymond
Thomas Lamarque
Jeanne Février
Bertrand Lamarque
Jeanne Joterat
Bourgeois de Renneville
Germaine Lamarque
Robert Guillou
Henriette comme toutes les filles de sa génération fut infirmière pendant la guerre de 14 et dut attendre les années 1920 pour pouvoir se marier
Anne Guillou
Jean de Langautier

Anne est toujours parmi nous, elle adore lire ces lignes auxquelles elle a beaucoup contribué par ses souvenirs

  Paloque

Les Paloque étaient de l’autre côté de la Montagne noire où l’on fait pousser de la vigne depuis l’antiquité. Mais petit vigneron, ça n'enrichit personne. Antoine aura la possibilité de faire les études et ils entrent à leur tour dans la bourgeoisie..

Paloque
Antoine
Anne Plantade
Valets laboureurs, c’est-à-dire paysans sans terres, nos premiers Paloque tournent pendant l'ancien régime dans un petit pays au cœur du Minervois entre Saint-Couat d'Aude, Puichéric et Roquecourbe à l'est de Carcassonne.
Antoine
Catherine Alias
Pierre
Marie B.
Guillaume
Claire Bourguet
Guillaume est venu s'installer à Douzens, village des Bourguet. Il y devient brassier ce qui va lui permettre d'élever 9 enfants. Jules décrit ses grands-parents comme de condition simple et de fortune modeste mais réputés pour leur bonté et leur honnêteté.
Repéré par son curé, Antoine fait des études littéraires et devient enseignant. Il épouse une jeune orpheline de 17 ans qui sentit le potentiel d'Antoine, eut l’ambition, poussa vaillamment et détermina le succès de son projet de collège à Narbonne, ils auront 4 garçons
Thérèse Bessière
Envoyé à Louis le Grand, il intègre l'X en ½ et devient artilleur, il épouse Thérèse avec qui ils auront deux fils, Jules participe à la guerre de 14 qu'il entame dans l'affaire de Bertrix où son régiment se fait décimer, il sera plus en vue à Verdun lors de la reprise de Douaumont et finira la guerre général.
  Rouis
Yvonne Rouis
Astronome à la suite d'une vocation de jeunesse et d'excellentes études en mathématiques, participe à la guerre de 14 comme géographe puis artilleur, fera ensuite la quasi-totalité de sa carrière comme directeur de l'observatoire de Toulouse
Rouis
Louis Rouis
La tradition familiale mentionne Louis, pharmacien à Sainte Eulalie de Rouergue, il s’agit sans doute de Sainte Eulalie de Cernon
Marguerite V.
Pierre maître tisserand à Lodève, la famille a conservé une créance en sa faveur datant de 1745
Fulcran Rouis
Maitre tisserand à Lodève
Anne Argouy
Cécile Ollier
Tisserand de draps de Lodève, le ménage aura trois fils et de nombreux petits enfants.
Charlotte
Le métier de tisserand était devenu très difficile, c'est ce qui a sans doute poussé en 1806, Gilles à s'engager dans la Grande Armée où il deviendra artilleur. Il fera la campagne d'Espagne, puis son instruction lui permettra de poursuivre son service comme comptable, à Tulle puis Toulon, avant de prendre sa retraite à Lodève
Demarest
Géraldine Lem
Picard, fils d'un marchand farinier de l’Aisne, Jean-François est installé tailleur à Paris où il rencontre Géraldine qui vient de Belgique, garde national, a assisté à la Prise de la Bastille puis à celle des Tuileries
Charlotte Demarest
En 1814, Charlotte sera blessée au combat lors du siège de La Fère, elle joue un rôle déterminant dans l'éducation de Jean-Louis mais succombe du choléra à Toulon en 1835
Léonie
Médecin militaire, écrit sur la médecine, dirige l'école de santé à Strasbourg, retraite à Saint-Dié
Jerome
Jean-François Jerome
Marie Debans
François Jerome
Marie Debans
Ils auront Alexandre à Metz, dernier de leurs quatre enfants.
Alexandre Jerome
  Noel
Zélie Noël
Avoué en 1829 et s'installe à Saint-Dié dans les Vosges à l'occasion de son mariage avec Zélie
Noel
François Noel
Marguerite Simon
Installé à Saint-Dié
François Noel
Jeanne Marquaire
Marchand tanneur à Saint-Dié
Nicolas Noel
  Jacquot
Madeleine Jacquot
Tanneur à Saint-Dié
Jacquot
André Jacquot
Catherine Cabasse
Se déplace de Vauxvilliers en Haute-Saône pour s'installer à Mirecourt, dans les Vosges
Claude Jacquot
Anne-Catherine Riblot
Auront 11 enfants
Louis Jacquot
Jeanne Pierrot
Natif de Mirecourt dans les Vosges, s'installe par la suite à Saint-Dié
Pierre Ignace Jacquot
Françoise de Vomécourt
Natif de Ville-sur-Illon dans les Vosges,
Madeleine Jacquot
Nicolas Noel
Rejoint Nicolas à Saint-Dié
Jean-Pierre Noel
Marguerite Simon
Pharmacien à Saint-Dié
Zélie Noel
Alexandre Jerome
Léonie Jerome
Jean-Louis Rouis
Alphonse
Notaire à Lodève, très proche d'Etienne
Marguerite
Carrière dans les Eaux et Forêts à Nîmes puis Carcassonne
Poulenc
Guion Poulenc
Rose Fourniols
Tanneur à Espalion dans l'Aveyron
Jean Poulenc
Marie Ricard
Marchand teinturier à Espalion, ascendants d'Etienne fondateur de Rhône-Poulenc
Guillaume Poulenc
Marie Amat
Marchand tanneur, maître teinturier à Espalion, le ménage aura 9 enfants
Marie Ichié
Bourgeois, a épousé Marie fille de Joseph, marchand chaudronnier ; 10 enfants ; la famille a conservé son testament de 1795
Jean Guillaume Poulenc
Marguerite Rozier
Commandant de la Garde Nationale tué en 1793 lors de l'assaut de du château de Chanac qu'il défendait. Un seul fils né au printemps précédent.
Joseph Poulenc
Marianne Poulenc
Propriétaire à Espalion, épouse sa cousine issu de germain ; 9 enfants.
Julie Rame
Eugène, avocat à Lodève la ville de Julie ; 4 enfants
Marguerite Poulenc
Epouse un autre Lodévois ; 3 enfants
Gilette Tailleur
Tailleur
Jean Tailleur
Anne Koch
Le ménage est établi à Rurange-Lès-Thionville à côté de Metz.
Alexise Baldé
Pierre, engagé à 18 ans dans le Génie, a monté les échelons pour finir Lieutenant en second. Il participe à la campagne d'Amérique en 1782 et trouve la mort à l'issue du siège de Thionville de 1792. Il laisse Alexise qu'il venait d'épouser avec un enfant d'un an qu'elle devra élever seule dans des conditions difficiles.
Marie Arquer
Louis Grégoire s'engage à 18 ans dans le Génie, passe 6 années avec la Grande Armée en Espagne puis vient au fort de Prats.
Marie, dont les parents négociants de Prats, sont déjà décédés, apporte au ménage ce qui deviendra la maison Tailleur. Veuve de bonne heure, elle partira tenir un bureau de tabac à Bompas. En 1858, à l'occasion du mariage de son fils, elle emprunte 1 500 francs à son cousin François Carrère qui seront remboursés par son petit-fils François en 1887 (acte qu'elle ne signera pas ne sachant écrire).
Rose Coderch
Secrétaire de la mairie de Prats. Le jeune ménage s'installe avec Marie dans la maison Tailleur.
Coderch – Branche Rose
Joseph Coderch
Thérèse Delclos
François Coderch
Juste Combes
Pareur à Prats-de-Mollo
Joseph Coderch
Magdeleine Dunyach
Propriétaire - Fabricants de draps
Rose Coderch
Prosp. Louis Tailleur
Rose se marie à 31 ans après avoir été gouvernante et femme de charge à l'établissement thermal de la Preste ce qui lui permettra d'apporter 3 000 francs de ses économies personnelles et constituer ainsi tout le capital du jeune ménage.
Rose est la tante de Marie Coderch épouse de Valentin Cabanat.
Thérèse Cabanat
François débute comme facteur à Amélie-les-bains, puis se forme aux Postes-et-Télégraphes à Perpignan avant d'être nommé à Alger puis Mascara en Algérie et enfin à Saumur. Disparaîtra jeune d'un cancer.
Cabanat - Cabanach
Emmanuel Cabanat
Catherine Paraire
Cardeur de laine de Boule d'Amont au-dessus de Perpignan.
Joseph Cabanat
Thérèse Lavail
Emmanuel Cabanat
Marie Ausseil
Emmanuel commencera comme journalier agricole avant de s'établir comme négociant.
Ausseil
Valentin Ausseil
Marie Toubert
Vivent à Boule d'Amont
Valentin
Jeune frère de Marie, soldat au 2e régiment du Génie, perd une jambe au siège d'Anvers en 1832 et devient ainsi le premier récipiendaire de l'ordre de Léopold. Il sera ensuite guide à la cité de Carcassonne, célébrité locale qui lui vaudra le surnom de Camba d'argent.
Marie Ausseil
Emmanuel Cabanat
Valentin Cabanat
Marie Coderch
Carrière aux Haras nationaux où il fut apprécié et terminera brigadier de dépôts d'étalons.
Coderch – Branche Marie
Joseph Coderch
Thérèse Delclos
François Coderch
Juste Combes
Pareur à Prats-de-Mollo
Joseph Coderch
Magdeleine Dunyach
Propriétaire - Fabricants de draps
Rose Coderch
Prosp. Louis Tailleur
Jeune sœur de François et tante de Marie pour expliquer le double lien entre Tailleur et Coderch.
François Coderch
Thérèse Boixeda
Fabricant de draps à Prats-de-Mollo, son épouse Thérèse, propriétaire à l'état civil, obtiendra en 1860 la séparation de bien avec son mari.
Raymond et Juste
 Les Coderch de Prats

Directeur d'école normale puis professeur au Lycée de Montpellier

François
 Cousin de Prosper

Dentiste, refusé pour raisons de santé pour servir dans la zone du front, il s'engagera comme infirmier. Il sera finalement affecté comme dentiste mais à Perpignan.

Joseph et Louise
 Les Coderch d'Onzain

Joseph commence une carrière dans l'armée en 1868. Par la suite, l'école des sous-officiers d'infanterie lui permettra d'être nommé sous-lieutenant en 1880 puis capitaine en 1891. Légion d'honneur en 1890.
Installés à Onzain à côté de Blois, le ménage sera très accueillant avec Prosper pendant tout le conflit. Après Jean, ils ont eu deux filles, Marie-Louise et Madeleine.

Jean
 Cousin de Prosper

Officier (capitaine) lui aussi, sera fait prisonnier en août 1915 et terminera la guerre en Allemagne où il sera détenu dans des conditions difficiles en raison des privations de nourriture. Sa santé en restera altérée.

Marie Coderch
Valentin Cabanat
Tout ce que nous savons d'elle se résume à une photo et à l'affection que Prosper lui portait. Elle terminera ses jours dans la maison Tailleur du ménage de sa fille Thérèse et de François Tailleur.
Emmanuel et Thérèse
A son tour dans les haras.
Valentin et Elise
 Cousin de Prosper

Officier artilleur, servira comme aérostier (3 citations et Légion d'Honneur en 1922), démobilisé, deviendra professeur d'agriculture, à Semur en Côte d'Or puis en 1930 à Castres.

Roger et Simone
 Font-Romeu

Ingénieur à la SNCF, ils feront construire un chalet à Font-Romeu et cousineront avec Lilette et Bernard.

Martine, Brigitte, Sylvie, François
Thérèse Cabanat
François Tailleur
Thérèse épousera François mais le jeune ménage emménage aussi avec Justine, sœur de François (peut être assurait-elle les tâches ménagères). A la retraite de François, ils s'installeront tous les trois à Prats où Thérèse prendra en main le catéchisme de la paroisse et assoira sa réputation de femme de caractère, dure et autoritaire. Dynamique, Roger Cabanat se rappelle qu'elle le devançait sur les sentiers de la montagne habitué qu'elle était à monter à La Coste.
Valentin Cabanat
Marie Coderch
Carrière aux Haras nationaux où il fut apprécié et terminera brigadier de dépôts d’étalons.
Coderch – Branche Marie
Joseph Coderch
Thérèse Delclos
François Coderch
Juste Combes
Pareur à Prats-de-Mollo
Joseph Coderch
Magdeleine Dunyach
Propriétaire - Fabricants de draps
Rose Coderch
Prosp. Louis Tailleur
Jeune sœur de François et tante de Marie pour expliquer le double lien entre Tailleur et Coderch.
François Coderch
Thérèse Boixeda
Fabricant de draps à Prats-de-Mollo, son épouse Thérèse, propriétaire à l'état civil, obtiendra en 1860 la séparation de bien avec son mari.
Raymond et Juste
 Les Coderch de Prats

Directeur d'école normale puis professeur au Lycée de Montpellier

François
 Cousin de Prosper

Dentiste, refusé pour raisons de santé pour servir dans la zone du front, il s'engagera comme infirmier. Il sera finalement affecté comme dentiste mais à Perpignan.

Joseph et Louise
 Les Coderch d'Onzain

Joseph commence une carrière dans l'armée en 1868. Par la suite, l'école des sous-officiers d'infanterie lui permettra d'être nommé sous-lieutenant en 1880 puis capitaine en 1891. Légion d'honneur en 1890.
Installés à Onzain à côté de Blois, le ménage sera très accueillant avec Prosper pendant tout le conflit. Après Jean, ils ont eu deux filles, Marie-Louise et Madeleine.

Jean
 Cousin de Prosper

Officier (capitaine) lui aussi, sera fait prisonnier en août 1915 et terminera la guerre en Allemagne où il sera détenu dans des conditions difficiles en raison des privations de nourriture. Sa santé en restera altérée.

Marie Coderch
Valentin Cabanat
Tout ce que nous savons d'elle se résume à une photo et à l'affection que Prosper lui portait. Elle terminera ses jours dans la maison Tailleur du ménage de sa fille Thérèse et de François Tailleur.
Valentin et Elise
 Cousin de Prosper

Officier artilleur, servira comme aérostier (3 citations et Légion d’Honneur en 1922), démobilisé, deviendra professeur d’agriculture, à Semur en Côte d’Or puis en 1930 à Castres.

Roger et Simone
 Font-Romeu

Ingénieur à la SNCF, ils feront construire un chalet à Font-Romeu et cousineront avec Lilette et Bernard.

  Merlat
Marie-Louise Merlat
Elève modeste d'une famille modeste entrera sur concours dans les Contributions directes. Sa période de formation sera interrompue par la guerre de 14 dont il reviendra indemne et couvert de décorations. A sa démobilisation, il ira rapidement tenter sa chance au Maroc avant de finalement revenir dans les directes où il sera nommé à Prades. Les Moy et Maymil de Formiguères rencontrés par ses parents en Algérie lui présenteront Marie-Louise qu'il épousera en 1928 à Sidi-Bel-Abbès. Le ménage ira ensuite à Privat, Paris où ils passeront la guerre de 40. Prosper sera mobilisé comme capitaine, fait prisonnier à Orléans avec les trois derniers de son unité débandée et libéré en 1941. Ils iront ensuite à Carcassonne puis à Montpellier où il finira une honorable carrière.
Merlat - Marlach avant le traité des Pyrénées
Simon Merlat
 Marguerite Buscail
Cosme Merlat
Marguerite Verges
Marie Trille

Les Marlach sont montés dans le Capcir au XIIIe siècle, à l'époque ou le royaume de Majorque qui venait de s'établir permettait le développement économique de la Catalogne. Ils ont peut-être espéré comme d'autres se mettre à l'abri des razzias menés sur la côte depuis Alger ou Tunis.

Après le traité des Pyrénées (1659), leur état civil sera françisé en Merlat dont on retrouve les noms dans tous les villages du plateau.

Ils seront cultivateurs sous l'ancien régime ce qui dans ce haut et froid pays est synonyme d'une vie très rude

Marguerite Verges
Jean qui avait sans doute reçu quelque instruction, est notaire à Formiguères, mais il est aussi un mari volage, dispendieux et un père peu attentif qui ne prolonge pas sa position sociale chez ses enfants. Marguerite fera des efforts qui seront anéantis par son mari
Tire le mauvais numéro et part pour sept années d'armée ce qui lui vaudra de participer à la guerre de Crimée. Après son retour et son mariage, il sera gendarme 18 années. En 1870, il rejoint la cavalerie et participe à la charge de Reichauffen. Le ménage et leurs 4 enfants s'installeront ensuite à Formiguères.
Hermance Nicolas
Scolarité à Perpignan, terminera en Algérie des études de pharmacie qu'il n'avait pu financer en France. Installé à Sidi Bel Abbes il connaîtra prospérité et reconnaissance sociale avant de rentrer dans les années 30 et revenir bâtir à Formiguères un chalet pour y accueillir ses filles et leurs familles.
Nicolas
Philippe Nicolas
Claudine Roy
Les Nicolas sont des tout petits paysans sans terres du Jura, des cultivateurs, presque des journaliers, des ouvriers agricoles
Philibert Nicolas
Françoise Prau
Philibert s’engage dans le contrat de mariage à recevoir dans sa communion le jeune couple de Claude et Anaïs, il n'a d'autre solution que de partager son dénuement.
Anaïs Faivre
En 1851, ils partent après leur mariage comme colons en Algérie, Anaïs n'a que 16 ans ; en 1871, ils rentrent en France après la révolte de la Mitidja mais changent d'avis et retournent dans leur concession de Tessala. Ils amènent à l'âge adulte 8 de leurs 14 enfants et finissent par atteindre l'aisance financière, mais l'insécurité de la campagne les obligera, à la mort de Claude, à venir s'installer à Sidi Bel Abbès.
Bonne petite dernière d'une fratrie de 14, sans instruction, timorée, permissive, elle mena une vie faite de rigueur, d'austérité et d'économies.
Parfois fantasque, elle apportera au ménage son énergie et son exubérance ce qui allait bien avec le calme et le réserve de Prosper. Ne s'entendra naturellement pas avec Thérèse qu'elle accueillera pourtant lors de long séjours à Carcassonne.
Gilette Tailleur
Bernard Paloque
  Guillou

Les Guillou étaient eux aussi vignerons dans l'Aude, tout à côté des Paloque et tout aussi pauvres. François s’installera marchand de vin et ouvrira tout grand la porte de la bourgeoisie.

Guillou
Pierre Guillou
Cécile Delprat
Mariage à Raissac d'Aude
Jean Guillou
Anne Delsou
Mariage à Raissac d'Aude, commune voisine de Canet dont Jean et Anne étaient originaires.
François Guillou
Marie Saume
Ménager au Canet-d'Aude
  Cauffope
Claire Cauffoppe

Ménager au Canet-d'Aude

Cauffope
Joseph Cauffope
Rose Arnaud
De Marcorignan, tout à côté de Canet
Claire Cauffope
Pierre Guillou
  Anselme
Thérèse Anselme

Cultivateur au Canet-d'Aude où ils possèdent de petites surfaces

Anselme
Pierre Anselme
Marguerite Audriban
Claude arrive d'Avignon et s'installe à Canet
Claude Anselme
Anne Garros
Claude Anselme
Marie Anne Balmes
Thérèse Anselme
Joseph Guillou
  Boudeau
Gabrielle Boudeau

François et Gabrielle se marient très jeunes et commencent dans la vie avec très très peu. En 1834, ils s'installent à Toulouse pour y faire commerce de vins, par la suite, il y associera ses fils Léon et Auguste. En 1876, il prend sa retraite et ses fils ont désormais assez pour cesser de travailler

Boudeau
Jean Boudeau
Jeanne Mas
Famille du Canet d'Aude
Barthelemy Boudeau
Marie Puissanges
Jean Boudeau
Marguerite Larrieu
Jean Boudeau
Gabrielle Duffour
Gabrielle Boudeau
François Guillou
Magdeleine Espinasse

Après leur mariage, achètent Cepet et y mènent une vie de propriétaire terrien qui s'intéressent et investissent dans leur exploitation

Espinasse
Guillaume Espinasse
Marguerite Redon
Cordonnier de Vabre-Tizac, le ménage a 5 enfants
Bernard Espinasse
Marie Darre
Marchand à Vabre-Tizac, le ménage a 6 enfants
Jean Espinasse
Marie Ginestet
Marchand, bourgeois du lieu de Saint-André-de-Najac
Marie Ardourel
Jean est négociant à son tour, peut être avec l'aide de sa belle-famille, il devient très vite notable, il sera maire de Laguépie de 1790 à 1792. Le ménage a déjà 7 enfants mais la situation économique pousse Jean à se déplacer sur Toulouse. Les débuts sont modestes, la famille le rejoint vers 1800 et s'installe dans le quartier Saint-Aubin. A sa mort en 1812, il laisse à ses fils une affaire installée
Marie Mayran
Auguste a dû suivre son père très tôt sur Toulouse. En 1822, il est toujours dans une maison modeste du quartier Saint-Aubin, en 1855, il habite la grande maison de la rue de la Charité, dispose d'une campagne à Saint-Orens et laisse des capitaux importants à ses enfants
  Héron
Pierrine Héron
Après des études à Sorrèze, Il ouvrira, associé à son frère Emile, à son tour un commerce qui connaîtra un grand succès. Veuf très jeune, se rapprochera de sa belle-famille pour élever ses deux filles
Héron
Pierre Heron
Catherine Saint-Yves
Une propriété ne peut se transmettre à une grande fratrie, nos premiers Héron sont des paysans sans terre, heureusement dans un pays prospère où les pères doivent trouver à s'employer et l'industrie textile fournir du travail pour l'hiver. Pierre, est manœuvrier à Bermonville Caux, 8 enfants
Jean Heron
Marthe Hecquet
Journalier-manœuvrier-jardinier, 7 enfants à Alvimare
Jacques Heron
Madeleine H.
13 enfants à Saint-Arnoult
Guillaume Heron
Françoise Hauchard
Laboureur, 13 enfants, à Allouville Bellefosse
Pierre Heron
Rose Baillard
Laboureur, 4 enfants à Allouville-Bellfosse
Jean-Baptiste Heron
Geneviève Templier
Propriétaire à Bermonville, en capacité de faire faire des études à ses 5 garçons
Jean-Baptiste
Pierre Heron
Rosalie Graffin
Guillaume
Grégoire
Alexandre
La saga des frères Héron commence avec Jean-Baptiste qui installe à Bordeaux un commerce de toiles dites Rouennerie qu'ils achetaient à partir de leur bureau sur Rouen. Les affaires sont fructueuses et il y associe très vite ses frères. Pierre sera un temps sur Rouen où est née sa Pierrine, puis il va créer le bureau de Toulouse, l'affaire va tourner court avec sa mort prématurée à la suite d'une fièvre typhoïde . Guillaume qui est aussi veuf épouse alors sa belle-sœur Rosalie dont il élèvera les enfants.
Graffin
Eustache Graffin
Catherine Fleury
Laboureur à Combon à l'est d'Evreux, en plein cœur de la Normandie
François Graffin
Marie Jeanne Pantin
Marchand laboureur, s'est déplacé à Mézières-en-Vexin au nord d'Evreux
Bernard Graffin
Catherine Beuzeron
Marchand, toujours à Mézières, a dû pour ses affaires entrer en relation avec le parisien Thomas Halbout
Guillaume Graffin
Madeleine Halbout
Marie-Charlotte Thomas
Négociant en farine à Rouen, veuf après la naissance de Zoé et Rosalie

Léontine naîtra du second mariage et épousera Alexandre, le jeune frère de Guillaume Héron
Rosalie Graffin
Pierre Héron
Guillaume Héron
Ils auront Eugénie (qui épouse Prosper du premier lit de Guillaume) et Pierrine.
De son beau-frère elle aura Berthe
Suite probablement à une contamination par l'eau de boisson.
Pierrine Heron
Comme son père, elle va mourir très jeune, et c'est à nouveau Guillaume qui à la disparition de Pierrine se chargera de l'éducation de ses deux nièces Madeleine et Marthe Espinasse
Auguste Guillou
Magdeleine recevra de Philippe de quoi acheter la propriété de Cepet ce qui permettra au ménage de mener une vie de propriétaires campagnards
Henriette de Bonne

En 1914, sa santé fragile lui évite la conscription et il reprend l'exploitation de Cepet qu'il développera toute sa vie. Il épouse Henriette avec qui il aura 4 enfants. Il mène une vie recluse et disparaît tôt

de Bonne
A.
  Pigot
Antoinette Pigot
Justin qui avec son frère François quitteront Saint-Martin pour passer 9 années dans les armées de l’émigration, à leur retour ils peineront pour obtenir des emplois dans l’administration. Son mariage avec Antoinette Pigot lui apportera un peu d’aisance ce qui leur permettra d’acheter de Lostanges à côté de Castres.
Pigot
Jean Pigot
Geneviève Vidal
Apothicaire à Saint Pons de Thomières
Jean Pigot
Elisabeth Boudet
Négociant
Philippe Pigot
Marie Roger
L’an mil sept cent soixante-seize, et le huitième mai, dans l’église paroissiale, ont contracté mariage demoiselle Marie Anne Marguerite Roger, fille légitime et naturelle de feu le Monsieur Hyacinthe Roger, ancien officier d’infanterie, et de dame Marie Jeanne Boudet, aussi mariés, de la présente ville, d’autre part. En présence, de M. Jean Joseph Roger, avocat en Parlement, receveur des tailles, M. Pierre Jean François Castelbon, avocat en Parlement, de Messire François de Treil, seigneur de Pardailhan, Saint-Martial, La Caunette et autres lieux, M. Mathieu Barthélemy Boudet négociant, témoins requis signés avec nous les parties et M. Jean Jacques Pigot, frère aîné de l’époux, et Jean Jacques Gavoy, négociant.
Antoinette Pigot
Justin de Bonne
Nous avons le récit d'Antoinette faisant, vers 1830, quelques 50 km de cheval en croupe derrière Justin pour aller de Saint-Pons à Castres afin de trouver un dentiste pour la soulager.
Angélique Sahuqué
Casimir a fait une carrière complète dans la Marine avant de se retirer à Toulouse pour épouser Angélique (qui était à cette époque, veuve de M. Cabanis)
Sahuqué
Simon Sahuque
Marie Lacome
Originaire de Samatan dans le Gers
Paul Sahuque
  Viard
Rose Viard
Négociant, capitoul de la ville de Toulouse en 1778, 1779, membre de l’académie des Jeux Floraux, directeur honoraire de l’hospice de Saint-Joseph de La Grave en 1790
Viard
Louis Viard
Marie Jeanne Tapié
Famille de marchands en grain qui va subir la désaffection progressive du port de Narbonne au profil de Sète
Gabriel
Entre 1779 et 1785, les Viard comptent parmi les deux ou trois négociants en grain de Narbonne Les affaires des Viard ne sont pas considérables. Leurs expéditions se montent en moyenne pendant six ans à 27 bateaux et à 20 à 30 000 setiers de grains. Ils ne possédaient pas de bâtiment en propre. Comme les autres négociants de la place, les Viard préféraient détenir des quirats dans plusieurs embarcations de manière à pouvoir les utiliser quand ils en avaient besoin. Ils donnaient la priorité aux patrons narbonnais. Chacun d’eux fait plusieurs voyages en effet, alors que les capitaines des autres ports, même les Languedociens, ne viennent qu’en complément, sont nolisés pour un voyage de temps à autre. Les Sigeanais l’emportent nettement. Vingt et un patrons différents transportent pour Viard alors qu’il n’y a que onze Narbonnais et neuf Gruissanais.
Rose Viard
Paul Sahuqué
Rose (31 ans) épouse Paul (52 ans) à qui elle donnera 5 enfants. Gabriel, frère ainé de Rose, s'occupe en 1782 de son contrat de mariage qui dote Rose de 15 000 £ venant de feu ses parents, 3 000 £ de sa part, et à nouveau 3 000 £ de son oncle Jean Viard chanoine à Narbonne

Source : Armorial général des familles nobles du Pays Toulousain.

Représentants actuels : M. Henri de Sahuqué, rue Croix-Baragnon, 10 ; M. Paul de Sahuqué, rue Vélane, 5 ; M. Louis de Sahuqué, ft, ancien officier, rue du Taur, 38, à Toulouse ; M. Charles de Sahuqué, capitaine des cuirassiers, à Versailles (Seine- et-Oise), et leurs fils demeurant au faubourg Saint-Etienne N° 350.

Joseph Sahuque
  Martel, drapiers de Bédarieux
Clémentine Martel
Propriétaire, avocat à Toulouse ; le mariage a lieu en 1817, à Toulouse le ménage aura 6 enfants.
Martel
Jean Martel
Anne Gibbal
Maitre corroyeur (tanneur) à Bédarieux, Anne est la fille de Paul Gibbal, marchand drapier et second consul de Bédarieux en 1624
Guillaume Martel
Marthe Tournal
Négociant, fabricant de draps
Jean Martel
Rose Boutine
Maître tanneur, le petit-fils succède au grand-père, il faut dire que Bédarieux sera encore pour les deux siècles à venir un centre important de traitement du cuir.
Jean-Pierre
Marie Fabregat
Pierre
Jean
Jacques
A la suite de leur père, les trois frères aidés par les clans Martel, Fabregat,… vont monter une entreprise qui fera travailler des milliers d'ouvriers et ira jusqu'à produire le tiers des draps du Languedoc grâce à quoi ils auront l'autorisation, en 1775, d'ouvrir un comptoir à Constantinople. Trois fois l'Etat leur refusera de devenir Manufacture royale.
Charles Martel
Rose Fabregat
Marchand drapier
Mathieu Martel
  Testa
Angélique Testa
Paul Thoron
Mathieu, marchand drapier, représentant du clan Martel à Constantinople. Il y mène la vie des commerçants introduits qui vivent Büyükdere habillés à l'orientale. En 1792 (40 ans), il épouse Angélique Testa (19 ans) vont avoir 6 enfants. Veuve dès 1802, Angélique est recueillie par Paul Thoron (témoin de Mathieu). En 1804, Paul ramène tout le monde en France et épouse Angélique dès leur arrivée à Marseille.
Testa
Francesco-Draco Testa
Maria Fortis
Les Testa font partie de ces famille de Gênes qui était déjà au XVe installées à Constantinople et qui ont donc assisté depuis Pera à la prise de Constantinople, le 29 mai 1453. Ils sont restés sur place et se sont spécialisés comme drogman (ambassadeurs)
Gaspare Testa
Maria de Négri
Drogman de Russie, puis de Hollande.
Jacques Testa
Marie Cingria
Jacques passe 5 années à Alep avant de revenir à Constantinople toujours au service de la Hollande. La famille vivait sur le Bosphore à Büyükdere où se retrouvait la colonie occidentale.
Mathieu Martel
Paul Thoron
Il est à supposer que Jacques se sentant vieillir a été satisfait de marier sa jeune Angélique de 19 ans à Mathieu même de 20 ans son ainé. Il est difficile d'imaginer comment furent pour Angélique les 20 années qui suivirent où elle aura deux maris, leur donnera 12 enfants, déménagera en France dont elle ne devait pas trop connaître la langue, avant de disparaître à 41 ans en laissant trois enfants de moins de 4 ans !
Clémentine Martel
Clémentine est née en 1797 à Constantinople. À l’âge de 6 ans, elle vient en France et suit ses parents à Toulouse. Elle se marie à 20 ans (encore 11 à caser).
Angélique Sahuque
Jean Cabanis
Casimir de Bonne
Les cousins Cabanis par le premier mariage d'Angélique ; Bernard du second lit, est né au Château Raynal à Montaudran
Marie-Thérèse Lamarque
Bernard passe dix années à l'armée avant de revenir à Toulouse et d'épouser la sœur d'un de ses camarades d'études. Il s'est ensuite lancé dans les affaires sans y rencontrer le succès escompté.
Lamarque
Marie Fortie
Guillaume, marchand de Morlaàs en Béarn, épouse Marie, fille de marchands drapiers de Toulouse. Nos marchands sont souvent sur les routes, à la recherche de produits ou ensuite de clients. Guillaume voyage ainsi avec son frère Michel, ses fils Jacques et Michel, son neveu Paul Lajur, son beau-frère Bertand Fortie
Jacques
  Lemayre
Marie Lemayre
Michel et son frère Jacques s'installent vers 1660 à Carcassonne alors en plein essor. Ils étaient certainement en affaire avec Antoine Lemayre et son fils Bernard ; le mariage de Michel et Marie a renforcé leur alliance. Trente années ont passé, et le testament de Michel en fait le bilan : Antoine, fils ainé docteur en théologie, Jacques et Jean, clé fondamentale du testament poursuivent l'activité, une somme significative pour chacun des 9 enfants. Enfants qu'il confie à son frère Jacques, l'associé de toujours.
Lemayre
Jean Lemayre
Suzanne Vines
Antoine Lemayre
  Razissal
Jeanne Razissal
Marchand drapier de Carcassonne, if fait pendant une dizaine d’années à partir de 1644 des acquisitions à Ventenac-Cabardès. La famille en a conservé les actes. Peut-être était-ce pour installer les artisans qui travaillaient pour lui
Razissal
Bernard Razissal
Florette Cabaret
Marchand drapier, installé à Carcassonne dans une maison de la Place Carnot à l'angle de la rue Clémenceau. Bernard a vécu assez longtemps pour assister au mariage de Marie sa petite-fille Marie
Jeanne Razissal
Antoine Lemayre
Marie Lemayre
Michel Lamarque
Marie reçoit de son père le jour de son mariage, outre 2 000 livres de dot, une robe de draps de soie et un cotillon de satin bleu. Antoine, l'ainé de leurs dix enfants sera
  Delmas
Jean, va diriger, associé à François Bourlat, de 1700 à 1720 la manufacture royale de Pennautier. Il épouse en 1713 à 43 ans, Jeanne Delmas. En 1731, il achète Sainte Eulalie. Ils établiront tous leurs enfants.
Delmas
Jean Delmas
Guillaume
Denis
  Samary
Anne Samary
Jean et Denis disposent d'un fond de boutique à Perpignan, c’est-à-dire une échoppe avec un nombre très varié de tissus. Ils font aussi commerce de laine du Roussillon. Jean mourra en 1693 dans l'année de leur mariage, Anne se retrouve pour de longues années en justice contre ses beaux-frères Denis et Guillaume. Il est question d'argent, de dorures, bagues, habits mais aussi d'un diamant donné à Anne mais encore dans les mains de Denis.
Samary
Antoine Samary
Paule Coudon
Marchand drapier, consul de Carcassonne en 1699. En juin 1688, Maître Christofle Charrière ,  fermier général des Domaines et Poursuites et Diligence dans le Pays de Roussillon , découvrit que deux commerçants de Carcassonne, Anthoine Samary et Francis Bourlat, avaient acheté à Jean et Denis Delmas Frères, commerçants de Perpignan, des balles de laine et s'étaient mis d'accord pour frauder les droits de la leude. Sa femme Paule, lancera en 1707, une procédure contre Jean Coudon, marchand drapier, qui a détourné 20 000 livres dans la société au capital de 40 000 livres qu'il avait formé le 1er avril 1700 avec ledit Samary.
Anne Samary
Jean Delmas
Anne épouse donc un marchand qui était en affaires avec son père. Elle reçoit à cette occasion une dot significative de 6 000 livres, il fallait bien s'aligner avec la fortune des frères Delmas.
Denis est devenu tuteur de Jeanne dont l'héritage est très important, il la placera dans un couvent à Toulouse où elle restera jusqu'à ses 12 ans avant de pouvoir retrouver sa mère, s'en suivra un long procès dont la famille a conservé les documents.
  Laporterie
Jeanne Laporterie
Antoine, se formera pendant deux ans à la manufacture de Pennautier avant d’être admis marchand en 1731. Epouse sa voisine Laporterie à Sainte Eulalie mais vivra plutôt à Ventenac Cabardès. Six fille dont Marie, Victoire, Jeanne Marie et Suzon qui atteindront l’âge adulte resteront dans l’état de demoiselles
Laporterie
Antoine Laporterie
Marie Ramel
Etablis à Fares dans le canton de Sainte Eulalie, Antoine est marchand drapier. Nous n'avons pu établir aucun lien avec d'autres Laporterie de Carcassonne. Même chose pour Marie qui porte le nom d'une famille drapière mais que nous n'avons su relier à personne. Marie , devenue veuve, est supérieure Franciscaine entre 1761 et 1766.
Jeanne Laporterie
Antoine Lamarque
  Castel
Seul garçon après une série de six filles, prendra la suite de son père. Entre dans l’affaire de ses cousins Pech et installe sa propre prospérité. Ceci lui permettra de s’installer et de s’étendre à Sainte Eulalie, mais aussi de se montrer généreux avec son entourage, y compris ses 4 sœurs célibataires.
Castel
Paul Castel
Sans doute le Paul Castel consul de Carcassonne en 1739. Le 1er septembre 1782, deux pièces de draps fabriquées par 'Castel et fils' sont arrêtées par l'inspecteur de Montauban et les fabricants protestent de leur bonne foi :  Il y a longtemps que nous fabriquons de ces draps ainsi que plusieurs de nos confrères de cette ville et nos acheteurs ont toujours été très contents… sieur Castel père qui parvenu à l'âge de 80 ans n'a jamais éprouvé aucune difficulté dans aucun bureau, au contraire, par sa probité nous fait jouir, dans l'intérieur du Royaume que dans tout le Levant d'une réputation distinguée…  En 1783, l'affaire n'est pas terminée et les Castel argumentent qu'aucune loi n'interdit aux fabricants carcassonnais de faire des draps à l'instar de ceux de Sedan, Louviers, Elbeuf,… oubliant de préciser que les coupons faisant l'objet du litige n'ont pas la longueur voulue.
Victor Castel
Marc-Antoine
Thomas Victor ainé, négociants en draps de Carcassonne en association avec son frère Marc-Antoine. Sur les registres de l'emprunt forcé de 1793, les frères Castel sont au nombre de la dizaine de négociants qui ont assez de capitaux pour se livrer au seul négoce. Les affaires ayant mal tourné, son gendre Dominique se retrouvera en 1816 à dédommager les créanciers de Victor.
Anne Castel
Dominique Lamarque
Anne a été largement dotée lors de son mariage en 1805 par son père. Sans doute des problèmes de santé du côté Castel avec Anne qui le laissera veuf plus de 35 ans et avec laquelle ils n’auront que deux enfants dont Victoire qui n’atteindra pas l’adolescence et Ferdinand qui toute sa vie se ménagera.
  Laperrine
Propriétaire pendant un siècle de rentier, vivra simplement en s’occupant d’agriculture à Sainte Eulalie. Son acte de décès mentionne une profession d’avocat, ce qui lui a peut-être permis de rencontrer François Alard.
Ferdinand et Clary auront une nombreuse descendance via les Salaman et les Maraval
Laperrine
Guillaume Laperrine
Françoise Laborie
Issu d’une famille de juristes, saisit l’opportunité de l’essor de cette industrie en ce début de XVIIIe pour devenir marchand drapier.
Jean-Dominique Laperrine
Jeanne Ramel
Associé avec les Ramel à une autre famille de drapiers, va développer très largement ses affaires ce qui lui permettra d’en transformer une partie en terres à l’occasion des différentes dispersions faites pendant la Révolution.
Dominique Laperrine
  Hautpoul
Pauline d’Hautpoul
Notable, il étend son système d’alliances par son mariage avec Pauline. Il prendra aussi à sa charge l’éducation de son jeune beau-frère Alphonse. Il deviendra banquier, fera un peu de politique
Hautpoul
Joseph Hautpoul
Marthe de Roux
Obtient l'érection de ses terres de Félines, Cassagnoles et Ventajou en marquisat d'Hautpoul (mai 1734) en récompense des services de ses ancêtres et des siens d’après la formule en vigueur.
Son épouse Marthe était la fille de Pierre d'une famille de noblesse de robe du diocèse de Mirepoix.
Jean Antoine Hautpoul
Catherine de Bermond
Entre aux Pages du roi en 1712
Jean Henri Hautpoul
Henriette Foucaud Alzon
Puiné, il ira d'abord passer 20 années au Royal Picardie dont il finira colonel avant d'épouser Henriette et de s'installer à Versailles afin d'assurer l'avenir de leurs enfants. La Révolution les y surprendra, ils devront se cacher et vivre dans le dénuement. De retour à Carcassonne au début de l'Empire il y trouvera un mari pour Pauline
Pauline Hautpoul
Dominique Laperrine
Pauline devient ensuite l'aïeule respectée, le vrai chef de famille après la mort de son mari auquel elle survécut de longues années. Elle recevait beaucoup dans sa grande maison de la rue de la mairie où toute la bonne société du pays se donnait rendez-vous
Clary Laperrine
Peu de traces de Clary si ce n’est qu’ils vont avoir quatre enfants pour une vie à l’intérieur du clan Laperrine ce qui va conduire leur fille ainée Louise à épouser son cousin germain Charles Salaman.
  Alard
Paul, sans doute propriétaire et avocat lui aussi, a dû partager son temps entre Carcassonne et Rieucros. Il décède à 38 ans et laisse Pauline seule avec une fille et 3 garçons. Ces derniers rentiers sans revenu mangeront tranquillement leur capital
Alard
Joseph Alard
Jeanne Billard
Marchand
Pierre Alard
Françoise Guilhemat
Avocat à Mirepoix – receveur des décimes

Guilhemat
Antoine Guilhemat
Mandille Rabanise
Vivaient à Rieucros
Jean Guilhemat
Jeanne Barthesvigniede
Très certainement marchand de Rieucros, ils auront 11 enfants dont seulement deux auront une postérité identifiée.
Antoine Guilhemat
Marie Jalabert
Marchand de Rieucros, achète en 1699 une pièce de terre au lieu-dit Rieucros à Bernard Joffre qui vient s'ajouter à la trentaine de pièces qu'il possède déjà.
Antoine Guilhemat
Jeanne Levié
S'installent à Mirepoix ou nait Jean-Joseph, ils auront 7 enfants.
Jean-Joseph Guilhemat
Marie-Thérèse Daran
Avocat au parlement haut de Pamiers, a conservé ses biens à Rieucros
Françoise Guilhemat
Pierre Alard
Françoise épouse Pierre Alard, avocat au parlement de Pamiers, elle apporte les biens de Rieucros qu'ils conserveront aussi.
Jean-François Guilhemat
Marie Noulin Guilhemat
Frère de Françoise, comme son père, avocat à Pamiers. Il habite Rieucros où nous savons qu'en 1803, il a donné deux vaches en gazaille.
François Alard
  Larue
Antoinette Larue
Avocat à Pamiers

Larue
Joseph Larue
Jean-Paul Larue
Très certainement collatéraux, guillotinés sous la Terreur, voir ci-dessous
Joseph Larue
Suzanne Grave
Avocat et avoué, juge suppléant au tribunal de première instance de Pamiers
Antoinette Larue
François Alard
La tradition familiale dit de Pauline qu’elle était une sainte, veuve très tôt, elle a élevé seule quatre enfants qui lui ont donné du fil à retordre.
Bernard de Bonne Lamarque
Marie-Thérèse deviendra l’épouse Bernard de Bonne qui avait été en classe avec son frère Raymond
Thomas Lamarque
Jeanne Février
Bertrand Lamarque
Jeanne Joterat
Bourgeois de Renneville
Germaine Lamarque
Robert Guillou
Henriette comme toutes les filles de sa génération fut infirmière pendant la guerre de 14 et dut attendre les années 1920 pour pouvoir se marier
Anne Guillou
Jean de Langautier

Anne est toujours parmi nous, elle adore lire ces lignes auxquelles elle a beaucoup contribué par ses souvenirs

  Rouis

Les Rouis ont compris assez tôt qu'il valait mieux quitter le Rouergue pour s’installer tisserands à Lodève, à l’est de la Montagne noire. Le métier est devenu difficile à la Révolution, et ils seront militaires. Jean-Louis deviendra médecin militaire et bourgeois par la même occasion.

Rouis
Louis Rouis
La tradition familiale mentionne Louis, pharmacien à Sainte Eulalie de Rouergue, il s’agit sans doute de Sainte Eulalie de Cernon
Marguerite V.
Pierre maître tisserand à Lodève, la famille a conservé une créance en sa faveur datant de 1745
Fulcran Rouis
Maitre tisserand à Lodève
Anne Argouy
Cécile Ollier
Tisserand de draps de Lodève, le ménage aura trois fils et de nombreux petits enfants.
Charlotte
Le métier de tisserand était devenu très difficile, c'est ce qui a sans doute poussé en 1806, Gilles à s'engager dans la Grande Armée où il deviendra artilleur. Il fera la campagne d'Espagne, puis son instruction lui permettra de poursuivre son service comme comptable, à Tulle puis Toulon, avant de prendre sa retraite à Lodève
Demarest
Géraldine Lem
Picard, fils d'un marchand farinier de l’Aisne, Jean-François est installé tailleur à Paris où il rencontre Géraldine qui vient de Belgique, garde national, a assisté à la Prise de la Bastille puis à celle des Tuileries
Charlotte Demarest
En 1814, Charlotte sera blessée au combat lors du siège de La Fère, elle joue un rôle déterminant dans l'éducation de Jean-Louis mais succombe du choléra à Toulon en 1835
Léonie
Médecin militaire, écrit sur la médecine, dirige l'école de santé à Strasbourg, retraite à Saint-Dié
Jerome
Jean-François Jerome
Marie Debans
François Jerome
Marie Debans
Ils auront Alexandre à Metz, dernier de leurs quatre enfants.
Alexandre Jerome
  Noel
Zélie Noël
Avoué en 1829 et s'installe à Saint-Dié dans les Vosges à l'occasion de son mariage avec Zélie
Noel
François Noel
Marguerite Simon
Installé à Saint-Dié
François Noel
Jeanne Marquaire
Marchand tanneur à Saint-Dié
Nicolas Noel
  Jacquot
Madeleine Jacquot
Tanneur à Saint-Dié
Jacquot
André Jacquot
Catherine Cabasse
Se déplace de Vauxvilliers en Haute-Saône pour s'installer à Mirecourt, dans les Vosges
Claude Jacquot
Anne-Catherine Riblot
Auront 11 enfants
Louis Jacquot
Jeanne Pierrot
Natif de Mirecourt dans les Vosges, s'installe par la suite à Saint-Dié
Pierre Ignace Jacquot
Françoise de Vomécourt
Natif de Ville-sur-Illon dans les Vosges,
Madeleine Jacquot
Nicolas Noel
Rejoint Nicolas à Saint-Dié
Jean-Pierre Noel
Marguerite Simon
Pharmacien à Saint-Dié
Zélie Noel
Alexandre Jerome
Léonie Jerome
Jean-Louis Rouis
Alphonse
Notaire à Lodève, très proche d'Etienne
Marguerite
Carrière dans les Eaux et Forêts à Nîmes puis Carcassonne
Poulenc
Guion Poulenc
Rose Fourniols
Tanneur à Espalion dans l'Aveyron
Jean Poulenc
Marie Ricard
Marchand teinturier à Espalion, ascendants d'Etienne fondateur de Rhône-Poulenc
Guillaume Poulenc
Marie Amat
Marchand tanneur, maître teinturier à Espalion, le ménage aura 9 enfants
Marie Ichié
Bourgeois, a épousé Marie fille de Joseph, marchand chaudronnier ; 10 enfants ; la famille a conservé son testament de 1795
Jean Guillaume Poulenc
Marguerite Rozier
Commandant de la Garde Nationale tué en 1793 lors de l'assaut de du château de Chanac qu'il défendait. Un seul fils né au printemps précédent.
Joseph Poulenc
Marianne Poulenc
Propriétaire à Espalion, épouse sa cousine issu de germain ; 9 enfants.
Julie Rame
Eugène, avocat à Lodève la ville de Julie ; 4 enfants
Marguerite Poulenc
Epouse un autre Lodévois ; 3 enfants
  Alfroy

Les Alfroy seront devenu des bourgeois dès le début du xviiie à Lieusaint et ils exploiteront pendant plus de 150 ans la pépinière familiale.

Alfroy
Thomas Beaulieu Alfroy
Jeanne Poitevin
Thomas est jardinier de profession, en 1702, il créé une pépinière à Lieusaint
Thomas Beaulieu Alfroy
M. Plessis
Thomas fils, achète, en 1722, des terres pour étendre l'activité, la proximité de la Seine favorise le transport vers Paris. Parents de Geneviève qui suit
Charles Alfroy
Marie Février
Charles est maréchal-ferrant à Mandres-les-Roses à côté de Lieusaint. Parents de Charles Thomas qui suit
Charles Thomas Alfroy
Geneviève Beaulieu Alfroy
Charles Thomas, maréchal-ferrant à Mandres, devient marchand d'arbres à la suite de Thomas Beaulieu son beau-père. Parents de Reine, Geneviève et de Charles Thomas, Denis qui suivent
Marie Jeanne Guilbert
Charles Thomas reprend, en 1777, la pépinière dont il va doubler l'activité, il publie les catalogues de 1784 et 1790. Parents de Rose et de Charles-Pierre, Marie-Anne, Angélique qui suivent
Marguerite Mercier
Charles-Hyppolyte
Eugénie Duguet
Charles Pierre cherche à développer des espèces nouvelles et importe pour cela des plants des Etats-Unis. Charles-Hyppolyte après l'X, sous le nom Alfroy-Duguet cherchera à se diversifier dans une distillerie agricole
A2 – Marie Anne
JF Ausseur
M. Ausseur-Sertier
Duval Alfroy
Jean François s'installe pépiniériste chez son beau-père. Magloire reprendra les pépinières de ses cousins Alfroy-Neveu et Alfroy-Duguet puis cédera en 1898 aux Duval qui vont continuer jusqu'en 1992
A3 – Angélique Alfroy
épouse son cousin germain Denis Augustin qui suit
B – Denis Alfroy
M. Bourdelot
Denis, maréchal-ferrant prend la suite de son père à Mandres. Parents de Denis-Augustin qui suit
Denis Augustin épouse Angélique sa cousine germaine qui précède et devient pépiniériste sous le nom Alfroy neveu ; il va se diversifier dans l'agriculture et dans diverses activités marchandes ; fils unique Charles Ferdinand qui suit
  Picheran
Charles Ferdinand, pépiniériste et cultivateur, se fera appeler aussi Alfroy neveu ; fils unique Fernand qui suit
Picheran dans l'Ain
Germain Picheran
Marie-Claudine Exalty
Germain, orphelin aux Hospices de Lyon, a été placé à l'âge de 7 ans à Rignat dans l'Ain chez un ménage Damedru qui l'a élevé au milieu de leurs enfants ; domestique le jour de son mariage avec Marie-Claudine, Germain était devenu cultivateur l'année suivante à la naissance de Joseph ; le ménage s'est mis au travail et trente ans plus tard, ils avaient élevé quatre enfants et possédaient une grosse auberge à Chalamont dans l’Ain dont s'occupait Germain pendant que Marie-Claudine à la sortie du village gérait une grosse exploitation avec l'un de ses fils
Joseph Picheran
  Delgoffe
Tridi Delgoffe
Joseph est monté à Paris où il est devenu carrossier comme son beau-père ; il rencontrera sous la Restauration le succès et obtient la Légion d'honneur ; en 1835 il a, par sa belle-sœur, rencontré Denis-Augustin Alfroy avec qui il créera un service de diligences
Delgoffe à Paris
Jérôme Delgoffe
Reine Decharme
Jérôme, belge d'origine, construit des carrosses ; il est installé à Paris, dans un immeuble qu'il possède au n° 7 de la Contrescarpe Dauphine (rue André Mazet)
De son côté, Reine descend d'une famille d'artisans venus de Langres dans la Marne pour s'installer rue des Petites écuries ; en 1786, elle se retrouve orpheline et épouse Jérôme de 20 ans son ainé
Anne Delgoffe
Louis Etienne Dubief
Jérôme Gustave Dubief
Henri Dubief
Anne a épousé Louis Etienne, propriétaire à Lieusaint, et c'est donc par son intermédiaire que Joseph et Tridi Picheran ont rencontré les Alfroy
Jérôme Gustave, entrepreneur en charpentes
Henri médecin de Fernand Alfroy
Tridi Delgoffe
Elle aura aussi deux fils dont Eugène qui sera un souci pour sa mère et sa sœur Valentine
Valentine Picheran
Valentine ira à Londres avec son beau-père et nous en laissera le récit
  Séné
S'installe à Paris avec sa famille, vont souvent le Week-end à Lieusaint par le chemin de fer
Séné à Fère en Tardenois
Claude Etienne Sene
Marie Vendeuil
Jardinier au château de Fère-en-Tardenois
Claude Etienne Sene
Marie Godret
Propriétaire à Fère-en-Tardenois
Charles Sene
Euphrosine Doyen
Euphrosine qui vient de perdre ses parents s'est installée à Paris, elle n'a que 20 ans et doit se trouver bien seule ; elle épouse Charles, épicier de Dormans
Victor Sene
  Debarle
Laurence Debarle
Victor s'éloignera jusqu'à Meaux où il sera marchand de nouveautés, et aussi juge tribunal de commerce
Debarle à Fère en Tardenois
Jean Debarle
Adélaïde Dupont
Huissier Royal à Dormans-en-Champagne sous l'ancien régime ; il possédait des terres à Cierges, à l'est de Fère
Louis Joseph Debarle
  Barberousse
Victoire Barberousse
Huissier à Fère-en-Tardenois
très certainement celui qui a acheté la maison à l'armoire qui sera détruite en mai 1918
Barberousse à Fère en Tardennois
Jean Barberousse
Marie Anne Parent
Laboureur à Troissy (Marne) où étaient les Barberousse depuis quelques générations
François Barberousse
Madeleine Darvillers
François tenait sous la Révolution l'hôtel du Cheval Blanc à Fère-en-Tardenois à quelques kilomètres de Troissy
Jean-François Barberousse
Aubergiste à la suite de son père, son frère Charles sera tonnelier puis mercier
Victoire Barberousse
Sera à 19 ans la très jeune épouse d'un mari trentenaire, ils auront 4 enfants
Laurence Debarle
Ne verra pas la fin de la maison qu'elle aimait assez pour la laisser hors part à sa fille à condition de ne pas la vendre !
Alice Sene
Fernand Alfroy
Fille de devoir, fera régulièrement le trajet jusqu'à Fère pour aller voir sa mère
Louis de Langautier
24 ans au début de la guerre de 14 qu'elle fera comme infirmière. Elle attendra jusqu'en 1922 pour rencontrer et épouser Louis
Charles Thomas Alfroy
Geneviève Beaulieu Alfroy
Charles Thomas (24 ans), maréchal-ferrant à Mandres, épouse en 1753 Geneviève Beaulieu (28 ans)
en 1758, il loue deux hectares de terre à Mandres
en 1760, il s'installe à Lieusaint
en 1777, il est parrain de son petit-fils avec profession de maréchal-ferrant
Marie Jeanne Guilbert
Mariage en janvier 1775
père en 1792 de Clarisse, épouse de Denis Augustin qui précède
Reine Alfroy
épouse Claude Ausseur puis Louis Victor Berne
Geneviève Alfroy
épouse Jacques Buisson dont elle divorce en 1794 puis Louis Chaumet
Denis Alfroy
Françoise Bourdelot
Maréchal-ferrant à Mandres, disparait dans des circonstances non élucidées,
père en 1785 de Denis-Augustin époux de Clarisse qui suit
  Merlat

Les Merlat ont été, au Moyen-âge poussés par les pirates barbaresques à se réfugier dans le Capcir, pays froid et pauvre où ils ont vécu une vie difficile. Il faudra attendre que Gilles devienne pharmacien en Algérie pour que les choses s'améliorent.

Merlat - Marlach avant le traité des Pyrénées
Simon Merlat
 Marguerite Buscail
Cosme Merlat
Marguerite Verges
Marie Trille

Les Marlach sont montés dans le Capcir au XIIIe siècle, à l'époque ou le royaume de Majorque qui venait de s'établir permettait le développement économique de la Catalogne. Ils ont peut-être espéré comme d'autres se mettre à l'abri des razzias menés sur la côte depuis Alger ou Tunis.

Après le traité des Pyrénées (1659), leur état civil sera françisé en Merlat dont on retrouve les noms dans tous les villages du plateau.

Ils seront cultivateurs sous l'ancien régime ce qui dans ce haut et froid pays est synonyme d'une vie très rude

Marguerite Verges
Jean qui avait sans doute reçu quelque instruction, est notaire à Formiguères, mais il est aussi un mari volage, dispendieux et un père peu attentif qui ne prolonge pas sa position sociale chez ses enfants. Marguerite fera des efforts qui seront anéantis par son mari
Tire le mauvais numéro et part pour sept années d'armée ce qui lui vaudra de participer à la guerre de Crimée. Après son retour et son mariage, il sera gendarme 18 années. En 1870, il rejoint la cavalerie et participe à la charge de Reichauffen. Le ménage et leurs 4 enfants s'installeront ensuite à Formiguères.
Hermance Nicolas
Scolarité à Perpignan, terminera en Algérie des études de pharmacie qu'il n'avait pu financer en France. Installé à Sidi Bel Abbes il connaîtra prospérité et reconnaissance sociale avant de rentrer dans les années 30 et revenir bâtir à Formiguères un chalet pour y accueillir ses filles et leurs familles.
Nicolas
Philippe Nicolas
Claudine Roy
Les Nicolas sont des tout petits paysans sans terres du Jura, des cultivateurs, presque des journaliers, des ouvriers agricoles
Philibert Nicolas
Françoise Prau
Philibert s’engage dans le contrat de mariage à recevoir dans sa communion le jeune couple de Claude et Anaïs, il n'a d'autre solution que de partager son dénuement.
Anaïs Faivre
En 1851, ils partent après leur mariage comme colons en Algérie, Anaïs n'a que 16 ans ; en 1871, ils rentrent en France après la révolte de la Mitidja mais changent d'avis et retournent dans leur concession de Tessala. Ils amènent à l'âge adulte 8 de leurs 14 enfants et finissent par atteindre l'aisance financière, mais l'insécurité de la campagne les obligera, à la mort de Claude, à venir s'installer à Sidi Bel Abbès.
Bonne petite dernière d'une fratrie de 14, sans instruction, timorée, permissive, elle mena une vie faite de rigueur, d'austérité et d'économies.
Parfois fantasque, elle apportera au ménage son énergie et son exubérance ce qui allait bien avec le calme et le réserve de Prosper. Ne s'entendra naturellement pas avec Thérèse qu'elle accueillera pourtant lors de long séjours à Carcassonne.

Les Tailleurs sont originaires de Lorraine où la vie n'était pas réputée non plus pour être facile Dans l'armée bien avant la Révolution, ils s'installeront à Prats-de-Mollo et il faudra attendre Prosper à la fin de la guerre de 14 pour que leur situation s'améliore.

Tailleur
Jean Tailleur
Anne Koch
Le ménage est établi à Rurange-Lès-Thionville à côté de Metz.
Alexise Baldé
Pierre, engagé à 18 ans dans le Génie, a monté les échelons pour finir Lieutenant en second. Il participe à la campagne d'Amérique en 1782 et trouve la mort à l'issue du siège de Thionville de 1792. Il laisse Alexise qu'il venait d'épouser avec un enfant d'un an qu'elle devra élever seule dans des conditions difficiles.
Marie Arquer
Louis Grégoire s'engage à 18 ans dans le Génie, passe 6 années avec la Grande Armée en Espagne puis vient au fort de Prats.
Marie, dont les parents négociants de Prats, sont déjà décédés, apporte au ménage ce qui deviendra la maison Tailleur. Veuve de bonne heure, elle partira tenir un bureau de tabac à Bompas. En 1858, à l'occasion du mariage de son fils, elle emprunte 1 500 francs à son cousin François Carrère qui seront remboursés par son petit-fils François en 1887 (acte qu'elle ne signera pas ne sachant écrire).
Rose Coderch
Secrétaire de la mairie de Prats. Le jeune ménage s'installe avec Marie dans la maison Tailleur.
Coderch – Branche Rose
Joseph Coderch
Thérèse Delclos
François Coderch
Juste Combes
Pareur à Prats-de-Mollo
Joseph Coderch
Magdeleine Dunyach
Propriétaire - Fabricants de draps
Rose Coderch
Prosp. Louis Tailleur
Rose se marie à 31 ans après avoir été gouvernante et femme de charge à l'établissement thermal de la Preste ce qui lui permettra d'apporter 3 000 francs de ses économies personnelles et constituer ainsi tout le capital du jeune ménage.
Rose est la tante de Marie Coderch épouse de Valentin Cabanat.
Thérèse Cabanat
François débute comme facteur à Amélie-les-bains, puis se forme aux Postes-et-Télégraphes à Perpignan avant d'être nommé à Alger puis Mascara en Algérie et enfin à Saumur. Disparaîtra jeune d'un cancer.
Cabanat - Cabanach
Emmanuel Cabanat
Catherine Paraire
Cardeur de laine de Boule d'Amont au-dessus de Perpignan.
Joseph Cabanat
Thérèse Lavail
Emmanuel Cabanat
Marie Ausseil
Emmanuel commencera comme journalier agricole avant de s'établir comme négociant.
Ausseil
Valentin Ausseil
Marie Toubert
Vivent à Boule d'Amont
Valentin
Jeune frère de Marie, soldat au 2e régiment du Génie, perd une jambe au siège d'Anvers en 1832 et devient ainsi le premier récipiendaire de l'ordre de Léopold. Il sera ensuite guide à la cité de Carcassonne, célébrité locale qui lui vaudra le surnom de Camba d'argent.
Marie Ausseil
Emmanuel Cabanat
Valentin Cabanat
Marie Coderch
Carrière aux Haras nationaux où il fut apprécié et terminera brigadier de dépôts d'étalons.
Coderch – Branche Marie
Joseph Coderch
Thérèse Delclos
François Coderch
Juste Combes
Pareur à Prats-de-Mollo
Joseph Coderch
Magdeleine Dunyach
Propriétaire - Fabricants de draps
Rose Coderch
Prosp. Louis Tailleur
Jeune sœur de François et tante de Marie pour expliquer le double lien entre Tailleur et Coderch.
François Coderch
Thérèse Boixeda
Fabricant de draps à Prats-de-Mollo, son épouse Thérèse, propriétaire à l'état civil, obtiendra en 1860 la séparation de bien avec son mari.
Raymond et Juste
 Les Coderch de Prats

Directeur d'école normale puis professeur au Lycée de Montpellier

François
 Cousin de Prosper

Dentiste, refusé pour raisons de santé pour servir dans la zone du front, il s'engagera comme infirmier. Il sera finalement affecté comme dentiste mais à Perpignan.

Joseph et Louise
 Les Coderch d'Onzain

Joseph commence une carrière dans l'armée en 1868. Par la suite, l'école des sous-officiers d'infanterie lui permettra d'être nommé sous-lieutenant en 1880 puis capitaine en 1891. Légion d'honneur en 1890.
Installés à Onzain à côté de Blois, le ménage sera très accueillant avec Prosper pendant tout le conflit. Après Jean, ils ont eu deux filles, Marie-Louise et Madeleine.

Jean
 Cousin de Prosper

Officier (capitaine) lui aussi, sera fait prisonnier en août 1915 et terminera la guerre en Allemagne où il sera détenu dans des conditions difficiles en raison des privations de nourriture. Sa santé en restera altérée.

Marie Coderch
Valentin Cabanat
Tout ce que nous savons d'elle se résume à une photo et à l'affection que Prosper lui portait. Elle terminera ses jours dans la maison Tailleur du ménage de sa fille Thérèse et de François Tailleur.
Emmanuel et Thérèse
A son tour dans les haras.
Valentin et Elise
 Cousin de Prosper

Officier artilleur, servira comme aérostier (3 citations et Légion d'Honneur en 1922), démobilisé, deviendra professeur d'agriculture, à Semur en Côte d'Or puis en 1930 à Castres.

Roger et Simone
 Font-Romeu

Ingénieur à la SNCF, ils feront construire un chalet à Font-Romeu et cousineront avec Lilette et Bernard.

Martine, Brigitte, Sylvie, François
Thérèse Cabanat
François Tailleur
Thérèse épousera François mais le jeune ménage emménage aussi avec Justine, sœur de François (peut être assurait-elle les tâches ménagères). A la retraite de François, ils s'installeront tous les trois à Prats où Thérèse prendra en main le catéchisme de la paroisse et assoira sa réputation de femme de caractère, dure et autoritaire. Dynamique, Roger Cabanat se rappelle qu'elle le devançait sur les sentiers de la montagne habitué qu'elle était à monter à La Coste.
Valentin Cabanat
Marie Coderch
Carrière aux Haras nationaux où il fut apprécié et terminera brigadier de dépôts d’étalons.
Coderch – Branche Marie
Joseph Coderch
Thérèse Delclos
François Coderch
Juste Combes
Pareur à Prats-de-Mollo
Joseph Coderch
Magdeleine Dunyach
Propriétaire - Fabricants de draps
Rose Coderch
Prosp. Louis Tailleur
Jeune sœur de François et tante de Marie pour expliquer le double lien entre Tailleur et Coderch.
François Coderch
Thérèse Boixeda
Fabricant de draps à Prats-de-Mollo, son épouse Thérèse, propriétaire à l'état civil, obtiendra en 1860 la séparation de bien avec son mari.
Raymond et Juste
 Les Coderch de Prats

Directeur d'école normale puis professeur au Lycée de Montpellier

François
 Cousin de Prosper

Dentiste, refusé pour raisons de santé pour servir dans la zone du front, il s'engagera comme infirmier. Il sera finalement affecté comme dentiste mais à Perpignan.

Joseph et Louise
 Les Coderch d'Onzain

Joseph commence une carrière dans l'armée en 1868. Par la suite, l'école des sous-officiers d'infanterie lui permettra d'être nommé sous-lieutenant en 1880 puis capitaine en 1891. Légion d'honneur en 1890.
Installés à Onzain à côté de Blois, le ménage sera très accueillant avec Prosper pendant tout le conflit. Après Jean, ils ont eu deux filles, Marie-Louise et Madeleine.

Jean
 Cousin de Prosper

Officier (capitaine) lui aussi, sera fait prisonnier en août 1915 et terminera la guerre en Allemagne où il sera détenu dans des conditions difficiles en raison des privations de nourriture. Sa santé en restera altérée.

Marie Coderch
Valentin Cabanat
Tout ce que nous savons d'elle se résume à une photo et à l'affection que Prosper lui portait. Elle terminera ses jours dans la maison Tailleur du ménage de sa fille Thérèse et de François Tailleur.
Valentin et Elise
 Cousin de Prosper

Officier artilleur, servira comme aérostier (3 citations et Légion d’Honneur en 1922), démobilisé, deviendra professeur d’agriculture, à Semur en Côte d’Or puis en 1930 à Castres.

Roger et Simone
 Font-Romeu

Ingénieur à la SNCF, ils feront construire un chalet à Font-Romeu et cousineront avec Lilette et Bernard.

  Merlat
Marie-Louise Merlat
Elève modeste d'une famille modeste entrera sur concours dans les Contributions directes. Sa période de formation sera interrompue par la guerre de 14 dont il reviendra indemne et couvert de décorations. A sa démobilisation, il ira rapidement tenter sa chance au Maroc avant de finalement revenir dans les directes où il sera nommé à Prades. Les Moy et Maymil de Formiguères rencontrés par ses parents en Algérie lui présenteront Marie-Louise qu'il épousera en 1928 à Sidi-Bel-Abbès. Le ménage ira ensuite à Privat, Paris où ils passeront la guerre de 40. Prosper sera mobilisé comme capitaine, fait prisonnier à Orléans avec les trois derniers de son unité débandée et libéré en 1941. Ils iront ensuite à Carcassonne puis à Montpellier où il finira une honorable carrière.
Merlat - Marlach avant le traité des Pyrénées
Simon Merlat
 Marguerite Buscail
Cosme Merlat
Marguerite Verges
Marie Trille

Les Marlach sont montés dans le Capcir au XIIIe siècle, à l'époque ou le royaume de Majorque qui venait de s'établir permettait le développement économique de la Catalogne. Ils ont peut-être espéré comme d'autres se mettre à l'abri des razzias menés sur la côte depuis Alger ou Tunis.

Après le traité des Pyrénées (1659), leur état civil sera françisé en Merlat dont on retrouve les noms dans tous les villages du plateau.

Ils seront cultivateurs sous l'ancien régime ce qui dans ce haut et froid pays est synonyme d'une vie très rude

Marguerite Verges
Jean qui avait sans doute reçu quelque instruction, est notaire à Formiguères, mais il est aussi un mari volage, dispendieux et un père peu attentif qui ne prolonge pas sa position sociale chez ses enfants. Marguerite fera des efforts qui seront anéantis par son mari
Tire le mauvais numéro et part pour sept années d'armée ce qui lui vaudra de participer à la guerre de Crimée. Après son retour et son mariage, il sera gendarme 18 années. En 1870, il rejoint la cavalerie et participe à la charge de Reichauffen. Le ménage et leurs 4 enfants s'installeront ensuite à Formiguères.
Hermance Nicolas
Scolarité à Perpignan, terminera en Algérie des études de pharmacie qu'il n'avait pu financer en France. Installé à Sidi Bel Abbes il connaîtra prospérité et reconnaissance sociale avant de rentrer dans les années 30 et revenir bâtir à Formiguères un chalet pour y accueillir ses filles et leurs familles.
Nicolas
Philippe Nicolas
Claudine Roy
Les Nicolas sont des tout petits paysans sans terres du Jura, des cultivateurs, presque des journaliers, des ouvriers agricoles
Philibert Nicolas
Françoise Prau
Philibert s’engage dans le contrat de mariage à recevoir dans sa communion le jeune couple de Claude et Anaïs, il n'a d'autre solution que de partager son dénuement.
Anaïs Faivre
En 1851, ils partent après leur mariage comme colons en Algérie, Anaïs n'a que 16 ans ; en 1871, ils rentrent en France après la révolte de la Mitidja mais changent d'avis et retournent dans leur concession de Tessala. Ils amènent à l'âge adulte 8 de leurs 14 enfants et finissent par atteindre l'aisance financière, mais l'insécurité de la campagne les obligera, à la mort de Claude, à venir s'installer à Sidi Bel Abbès.
Bonne petite dernière d'une fratrie de 14, sans instruction, timorée, permissive, elle mena une vie faite de rigueur, d'austérité et d'économies.
Parfois fantasque, elle apportera au ménage son énergie et son exubérance ce qui allait bien avec le calme et le réserve de Prosper. Ne s'entendra naturellement pas avec Thérèse qu'elle accueillera pourtant lors de long séjours à Carcassonne.
Gilette Tailleur
Bernard Paloque

L'histoire des Nicolas ressemble en tout point à celle des Merlat, mais à partir du Jura. La prospérité viendra après une vie de dur labeur comme colons en Algérie.

Nicolas
Philippe Nicolas
Claudine Roy
Les Nicolas sont des tout petits paysans sans terres du Jura, des cultivateurs, presque des journaliers, des ouvriers agricoles
Philibert Nicolas
Françoise Prau
Philibert s’engage dans le contrat de mariage à recevoir dans sa communion le jeune couple de Claude et Anaïs, il n'a d'autre solution que de partager son dénuement.
Anaïs Faivre
En 1851, ils partent après leur mariage comme colons en Algérie, Anaïs n'a que 16 ans ; en 1871, ils rentrent en France après la révolte de la Mitidja mais changent d'avis et retournent dans leur concession de Tessala. Ils amènent à l'âge adulte 8 de leurs 14 enfants et finissent par atteindre l'aisance financière, mais l'insécurité de la campagne les obligera, à la mort de Claude, à venir s'installer à Sidi Bel Abbès.
Bonne petite dernière d'une fratrie de 14, sans instruction, timorée, permissive, elle mena une vie faite de rigueur, d'austérité et d'économies.

Les thématiques

C'est à partir de là qu’il devient possible de s’amuser et à rédiger  :

Certains de nos ancêtres nous ont laissés des récits de ce qui leur paraissait importants où de ce qu’ils avaient déjà publié dans le cadre de leur profession.

Pauline Alard

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Pauline est née en 1833 à Rieucros dans l’Ariège. Quand elle a eu 10 ans, ses parents l’ont envoyé à Toulouse faire des études. La séparation a dû être difficile et pour en atténuer les effets François et Antoinette échangeront avec elles des lettres plusieurs fois par semaine.

Ces lettres étaient importantes et ils les ont conservées soigneusement dans un placard de leur grande maison. L’an dernier, les cousines ont vidé la maison et m'ont apporté un paquet de lettres bien ficelées avec des cordelettes de chanvre.

Nous disposons aujourd’hui de 1 360 pages, qui sont à transcrire, nous devrons encore attendre un peu pour connaître l’histoire de Pauline et de ses parents.