Guillou Mise à jour mars 2023
Fil des révisions
  • mars 2023
    Ajouts dans la frise, plus de Guillou et les familles Boudeau, Anselme et Cauffope
  • octobre 2018
    Ajout de la frise à tiroir et refonte de la page
  • octobre 2011
    Création de la page

J'ai longtemps cru que par les Guillou je descendais du dernier connétable de France.

La vérité est toute autre et tout aussi belle, la voici.

xvie
xviie
xviiie
xixe
xxe
xxie
Pierre
Cécile Delprat
Mariage à Raissac d'Aude
Jean
Anne Delsou
Mariage à Raissac d'Aude, commune voisine de Canet dont Jean et Anne étaient originaires.
François
Marie Saume
Ménager au Canet-d'Aude
  Cauffope
Claire Cauffoppe

Ménager au Canet-d'Aude

Cauffope
Joseph Cauffope
Rose Arnaud
De Marcorignan, tout à côté de Canet
Claire Cauffope
Pierre Guillou
  Anselme
Thérèse Anselme

Cultivateur au Canet-d'Aude où ils possèdent de petites surfaces

Anselme
Pierre Anselme
Marguerite Audriban
Claude arrive d'Avignon et s'installe à Canet
Claude Anselme
Anne Garros
Claude Anselme
Marie Anne Balmes
Thérèse Anselme
Joseph Guillou
  Boudeau
Gabrielle Boudeau

François et Gabrielle se marient très jeunes et commencent dans la vie avec très très peu. En 1834, ils s'installent à Toulouse pour y faire commerce de vins, par la suite, il y associera ses fils Léon et Auguste. En 1876, il prend sa retraite et ses fils ont désormais assez pour cesser de travailler

Boudeau
Jean Boudeau
Jeanne Mas
Famille du Canet d'Aude
Barthelemy Boudeau
Marie Puissanges
Jean Boudeau
Marguerite Larrieu
Jean Boudeau
Gabrielle Duffour
Gabrielle Boudeau
François Guillou
Magdeleine Espinasse

Après leur mariage, achètent Cepet et y mènent une vie de propriétaire terrien qui s'intéressent et investissent dans leur exploitation

Espinasse
Guillaume Espinasse
Marguerite Redon
Cordonnier de Vabre-Tizac, le ménage a 5 enfants
Bernard Espinasse
Marie Darre
Marchand à Vabre-Tizac, le ménage a 6 enfants
Jean Espinasse
Marie Ginestet
Marchand, bourgeois du lieu de Saint-André-de-Najac
Marie Ardourel
Jean est négociant à son tour, peut être avec l'aide de sa belle-famille, il devient très vite notable, il sera maire de Laguépie de 1790 à 1792. Le ménage a déjà 7 enfants mais la situation économique pousse Jean à se déplacer sur Toulouse. Les débuts sont modestes, la famille le rejoint vers 1800 et s'installe dans le quartier Saint-Aubin. A sa mort en 1812, il laisse à ses fils une affaire installée
Marie Mayran
Auguste a dû suivre son père très tôt sur Toulouse. En 1822, il est toujours dans une maison modeste du quartier Saint-Aubin, en 1855, il habite la grande maison de la rue de la Charité, dispose d'une campagne à Saint-Orens et laisse des capitaux importants à ses enfants
  Héron
Pierrine Héron
Après des études à Sorrèze, Il ouvrira, associé à son frère Emile, à son tour un commerce qui connaîtra un grand succès. Veuf très jeune, se rapprochera de sa belle-famille pour élever ses deux filles
Héron
Pierre Heron
Catherine Saint-Yves
Une propriété ne peut se transmettre à une grande fratrie, nos premiers Héron sont des paysans sans terre, heureusement dans un pays prospère où les pères doivent trouver à s'employer et l'industrie textile fournir du travail pour l'hiver. Pierre, est manœuvrier à Bermonville Caux, 8 enfants
Jean Heron
Marthe Hecquet
Journalier-manœuvrier-jardinier, 7 enfants à Alvimare
Jacques Heron
Madeleine H.
13 enfants à Saint-Arnoult
Guillaume Heron
Françoise Hauchard
Laboureur, 13 enfants, à Allouville Bellefosse
Pierre Heron
Rose Baillard
Laboureur, 4 enfants à Allouville-Bellfosse
Jean-Baptiste Heron
Geneviève Templier
Propriétaire à Bermonville, en capacité de faire faire des études à ses 5 garçons
Jean-Baptiste
Pierre Heron
Rosalie Graffin
Guillaume
Grégoire
Alexandre
La saga des frères Héron commence avec Jean-Baptiste qui installe à Bordeaux un commerce de toiles dites Rouennerie qu'ils achetaient à partir de leur bureau sur Rouen. Les affaires sont fructueuses et il y associe très vite ses frères. Pierre sera un temps sur Rouen où est née sa Pierrine, puis il va créer le bureau de Toulouse, l'affaire va tourner court avec sa mort prématurée à la suite d'une fièvre typhoïde . Guillaume qui est aussi veuf épouse alors sa belle-sœur Rosalie dont il élèvera les enfants.
Graffin
Eustache Graffin
Catherine Fleury
Laboureur à Combon à l'est d'Evreux, en plein cœur de la Normandie
François Graffin
Marie Jeanne Pantin
Marchand laboureur, s'est déplacé à Mézières-en-Vexin au nord d'Evreux
Bernard Graffin
Catherine Beuzeron
Marchand, toujours à Mézières, a dû pour ses affaires entrer en relation avec le parisien Thomas Halbout
Guillaume Graffin
Madeleine Halbout
Marie-Charlotte Thomas
Négociant en farine à Rouen, veuf après la naissance de Zoé et Rosalie

Léontine naîtra du second mariage et épousera Alexandre, le jeune frère de Guillaume Héron
Rosalie Graffin
Pierre Héron
Guillaume Héron
Ils auront Eugénie (qui épouse Prosper du premier lit de Guillaume) et Pierrine.
De son beau-frère elle aura Berthe
Suite probablement à une contamination par l'eau de boisson.
Pierrine Heron
Comme son père, elle va mourir très jeune, et c'est à nouveau Guillaume qui à la disparition de Pierrine se chargera de l'éducation de ses deux nièces Madeleine et Marthe Espinasse
Auguste Guillou
Magdeleine recevra de Philippe de quoi acheter la propriété de Cepet ce qui permettra au ménage de mener une vie de propriétaires campagnards
Henriette de Bonne

En 1914, sa santé fragile lui évite la conscription et il reprend l'exploitation de Cepet qu'il développera toute sa vie. Il épouse Henriette avec qui il aura 4 enfants. Il mène une vie recluse et disparaît tôt

de Bonne
A.
  Pigot
Antoinette Pigot
Justin qui avec son frère François quitteront Saint-Martin pour passer 9 années dans les armées de l’émigration, à leur retour ils peineront pour obtenir des emplois dans l’administration. Son mariage avec Antoinette Pigot lui apportera un peu d’aisance ce qui leur permettra d’acheter de Lostanges à côté de Castres.
Pigot
Jean Pigot
Geneviève Vidal
Apothicaire à Saint Pons de Thomières
Jean Pigot
Elisabeth Boudet
Négociant
Philippe Pigot
Marie Roger
L’an mil sept cent soixante-seize, et le huitième mai, dans l’église paroissiale, ont contracté mariage demoiselle Marie Anne Marguerite Roger, fille légitime et naturelle de feu le Monsieur Hyacinthe Roger, ancien officier d’infanterie, et de dame Marie Jeanne Boudet, aussi mariés, de la présente ville, d’autre part. En présence, de M. Jean Joseph Roger, avocat en Parlement, receveur des tailles, M. Pierre Jean François Castelbon, avocat en Parlement, de Messire François de Treil, seigneur de Pardailhan, Saint-Martial, La Caunette et autres lieux, M. Mathieu Barthélemy Boudet négociant, témoins requis signés avec nous les parties et M. Jean Jacques Pigot, frère aîné de l’époux, et Jean Jacques Gavoy, négociant.
Antoinette Pigot
Justin de Bonne
Nous avons le récit d'Antoinette faisant, vers 1830, quelques 50 km de cheval en croupe derrière Justin pour aller de Saint-Pons à Castres afin de trouver un dentiste pour la soulager.
Angélique Sahuqué
Casimir a fait une carrière complète dans la Marine avant de se retirer à Toulouse pour épouser Angélique (qui était à cette époque, veuve de M. Cabanis)
Sahuqué
Simon Sahuque
Marie Lacome
Originaire de Samatan dans le Gers
Paul Sahuque
  Viard
Rose Viard
Négociant, capitoul de la ville de Toulouse en 1778, 1779, membre de l’académie des Jeux Floraux, directeur honoraire de l’hospice de Saint-Joseph de La Grave en 1790
Viard
Louis Viard
Marie Jeanne Tapié
Famille de marchands en grain qui va subir la désaffection progressive du port de Narbonne au profil de Sète
Gabriel
Entre 1779 et 1785, les Viard comptent parmi les deux ou trois négociants en grain de Narbonne Les affaires des Viard ne sont pas considérables. Leurs expéditions se montent en moyenne pendant six ans à 27 bateaux et à 20 à 30 000 setiers de grains. Ils ne possédaient pas de bâtiment en propre. Comme les autres négociants de la place, les Viard préféraient détenir des quirats dans plusieurs embarcations de manière à pouvoir les utiliser quand ils en avaient besoin. Ils donnaient la priorité aux patrons narbonnais. Chacun d’eux fait plusieurs voyages en effet, alors que les capitaines des autres ports, même les Languedociens, ne viennent qu’en complément, sont nolisés pour un voyage de temps à autre. Les Sigeanais l’emportent nettement. Vingt et un patrons différents transportent pour Viard alors qu’il n’y a que onze Narbonnais et neuf Gruissanais.
Rose Viard
Paul Sahuqué
Rose (31 ans) épouse Paul (52 ans) à qui elle donnera 5 enfants. Gabriel, frère ainé de Rose, s'occupe en 1782 de son contrat de mariage qui dote Rose de 15 000 £ venant de feu ses parents, 3 000 £ de sa part, et à nouveau 3 000 £ de son oncle Jean Viard chanoine à Narbonne

Source : Armorial général des familles nobles du Pays Toulousain.

Représentants actuels : M. Henri de Sahuqué, rue Croix-Baragnon, 10 ; M. Paul de Sahuqué, rue Vélane, 5 ; M. Louis de Sahuqué, ft, ancien officier, rue du Taur, 38, à Toulouse ; M. Charles de Sahuqué, capitaine des cuirassiers, à Versailles (Seine- et-Oise), et leurs fils demeurant au faubourg Saint-Etienne N° 350.

Joseph Sahuque
  Martel, drapiers de Bédarieux
Clémentine Martel
Propriétaire, avocat à Toulouse ; le mariage a lieu en 1817, à Toulouse le ménage aura 6 enfants.
Martel
Jean Martel
Anne Gibbal
Maitre corroyeur (tanneur) à Bédarieux, Anne est la fille de Paul Gibbal, marchand drapier et second consul de Bédarieux en 1624
Guillaume Martel
Marthe Tournal
Négociant, fabricant de draps
Jean Martel
Rose Boutine
Maître tanneur, le petit-fils succède au grand-père, il faut dire que Bédarieux sera encore pour les deux siècles à venir un centre important de traitement du cuir.
Jean-Pierre
Marie Fabregat
Pierre
Jean
Jacques
A la suite de leur père, les trois frères aidés par les clans Martel, Fabregat,… vont monter une entreprise qui fera travailler des milliers d'ouvriers et ira jusqu'à produire le tiers des draps du Languedoc grâce à quoi ils auront l'autorisation, en 1775, d'ouvrir un comptoir à Constantinople. Trois fois l'Etat leur refusera de devenir Manufacture royale.
Charles Martel
Rose Fabregat
Marchand drapier
Mathieu Martel
  Testa
Angélique Testa
Paul Thoron
Mathieu, marchand drapier, représentant du clan Martel à Constantinople. Il y mène la vie des commerçants introduits qui vivent Büyükdere habillés à l'orientale. En 1792 (40 ans), il épouse Angélique Testa (19 ans) vont avoir 6 enfants. Veuve dès 1802, Angélique est recueillie par Paul Thoron (témoin de Mathieu). En 1804, Paul ramène tout le monde en France et épouse Angélique dès leur arrivée à Marseille.
Testa
Francesco-Draco Testa
Maria Fortis
Les Testa font partie de ces famille de Gênes qui était déjà au XVe installées à Constantinople et qui ont donc assisté depuis Pera à la prise de Constantinople, le 29 mai 1453. Ils sont restés sur place et se sont spécialisés comme drogman (ambassadeurs)
Gaspare Testa
Maria de Négri
Drogman de Russie, puis de Hollande.
Jacques Testa
Marie Cingria
Jacques passe 5 années à Alep avant de revenir à Constantinople toujours au service de la Hollande. La famille vivait sur le Bosphore à Büyükdere où se retrouvait la colonie occidentale.
Mathieu Martel
Paul Thoron
Il est à supposer que Jacques se sentant vieillir a été satisfait de marier sa jeune Angélique de 19 ans à Mathieu même de 20 ans son ainé. Il est difficile d'imaginer comment furent pour Angélique les 20 années qui suivirent où elle aura deux maris, leur donnera 12 enfants, déménagera en France dont elle ne devait pas trop connaître la langue, avant de disparaître à 41 ans en laissant trois enfants de moins de 4 ans !
Clémentine Martel
Clémentine est née en 1797 à Constantinople. À l’âge de 6 ans, elle vient en France et suit ses parents à Toulouse. Elle se marie à 20 ans (encore 11 à caser).
Angélique Sahuque
Jean Cabanis
Casimir de Bonne
Les cousins Cabanis par le premier mariage d'Angélique ; Bernard du second lit, est né au Château Raynal à Montaudran
Marie-Thérèse Lamarque
Bernard passe dix années à l'armée avant de revenir à Toulouse et d'épouser la sœur d'un de ses camarades d'études. Il s'est ensuite lancé dans les affaires sans y rencontrer le succès escompté.
Lamarque
Marie Fortie
Guillaume, marchand de Morlaàs en Béarn, épouse Marie, fille de marchands drapiers de Toulouse. Nos marchands sont souvent sur les routes, à la recherche de produits ou ensuite de clients. Guillaume voyage ainsi avec son frère Michel, ses fils Jacques et Michel, son neveu Paul Lajur, son beau-frère Bertand Fortie
Jacques
  Lemayre
Marie Lemayre
Michel et son frère Jacques s'installent vers 1660 à Carcassonne alors en plein essor. Ils étaient certainement en affaire avec Antoine Lemayre et son fils Bernard ; le mariage de Michel et Marie a renforcé leur alliance. Trente années ont passé, et le testament de Michel en fait le bilan : Antoine, fils ainé docteur en théologie, Jacques et Jean, clé fondamentale du testament poursuivent l'activité, une somme significative pour chacun des 9 enfants. Enfants qu'il confie à son frère Jacques, l'associé de toujours.
Lemayre
Jean Lemayre
Suzanne Vines
Antoine Lemayre
  Razissal
Jeanne Razissal
Marchand drapier de Carcassonne, if fait pendant une dizaine d’années à partir de 1644 des acquisitions à Ventenac-Cabardès. La famille en a conservé les actes. Peut-être était-ce pour installer les artisans qui travaillaient pour lui
Razissal
Bernard Razissal
Florette Cabaret
Marchand drapier, installé à Carcassonne dans une maison de la Place Carnot à l'angle de la rue Clémenceau. Bernard a vécu assez longtemps pour assister au mariage de Marie sa petite-fille Marie
Jeanne Razissal
Antoine Lemayre
Marie Lemayre
Michel Lamarque
Marie reçoit de son père le jour de son mariage, outre 2 000 livres de dot, une robe de draps de soie et un cotillon de satin bleu. Antoine, l'ainé de leurs dix enfants sera
  Delmas
Jean, va diriger, associé à François Bourlat, de 1700 à 1720 la manufacture royale de Pennautier. Il épouse en 1713 à 43 ans, Jeanne Delmas. En 1731, il achète Sainte Eulalie. Ils établiront tous leurs enfants.
Delmas
Jean Delmas
Guillaume
Denis
  Samary
Anne Samary
Jean et Denis disposent d'un fond de boutique à Perpignan, c’est-à-dire une échoppe avec un nombre très varié de tissus. Ils font aussi commerce de laine du Roussillon. Jean mourra en 1693 dans l'année de leur mariage, Anne se retrouve pour de longues années en justice contre ses beaux-frères Denis et Guillaume. Il est question d'argent, de dorures, bagues, habits mais aussi d'un diamant donné à Anne mais encore dans les mains de Denis.
Samary
Antoine Samary
Paule Coudon
Marchand drapier, consul de Carcassonne en 1699. En juin 1688, Maître Christofle Charrière ,  fermier général des Domaines et Poursuites et Diligence dans le Pays de Roussillon , découvrit que deux commerçants de Carcassonne, Anthoine Samary et Francis Bourlat, avaient acheté à Jean et Denis Delmas Frères, commerçants de Perpignan, des balles de laine et s'étaient mis d'accord pour frauder les droits de la leude. Sa femme Paule, lancera en 1707, une procédure contre Jean Coudon, marchand drapier, qui a détourné 20 000 livres dans la société au capital de 40 000 livres qu'il avait formé le 1er avril 1700 avec ledit Samary.
Anne Samary
Jean Delmas
Anne épouse donc un marchand qui était en affaires avec son père. Elle reçoit à cette occasion une dot significative de 6 000 livres, il fallait bien s'aligner avec la fortune des frères Delmas.
Denis est devenu tuteur de Jeanne dont l'héritage est très important, il la placera dans un couvent à Toulouse où elle restera jusqu'à ses 12 ans avant de pouvoir retrouver sa mère, s'en suivra un long procès dont la famille a conservé les documents.
  Laporterie
Jeanne Laporterie
Antoine, se formera pendant deux ans à la manufacture de Pennautier avant d’être admis marchand en 1731. Epouse sa voisine Laporterie à Sainte Eulalie mais vivra plutôt à Ventenac Cabardès. Six fille dont Marie, Victoire, Jeanne Marie et Suzon qui atteindront l’âge adulte resteront dans l’état de demoiselles
Laporterie
Antoine Laporterie
Marie Ramel
Etablis à Fares dans le canton de Sainte Eulalie, Antoine est marchand drapier. Nous n'avons pu établir aucun lien avec d'autres Laporterie de Carcassonne. Même chose pour Marie qui porte le nom d'une famille drapière mais que nous n'avons su relier à personne. Marie , devenue veuve, est supérieure Franciscaine entre 1761 et 1766.
Jeanne Laporterie
Antoine Lamarque
  Castel
Seul garçon après une série de six filles, prendra la suite de son père. Entre dans l’affaire de ses cousins Pech et installe sa propre prospérité. Ceci lui permettra de s’installer et de s’étendre à Sainte Eulalie, mais aussi de se montrer généreux avec son entourage, y compris ses 4 sœurs célibataires.
Castel
Paul Castel
Sans doute le Paul Castel consul de Carcassonne en 1739. Le 1er septembre 1782, deux pièces de draps fabriquées par 'Castel et fils' sont arrêtées par l'inspecteur de Montauban et les fabricants protestent de leur bonne foi :  Il y a longtemps que nous fabriquons de ces draps ainsi que plusieurs de nos confrères de cette ville et nos acheteurs ont toujours été très contents… sieur Castel père qui parvenu à l'âge de 80 ans n'a jamais éprouvé aucune difficulté dans aucun bureau, au contraire, par sa probité nous fait jouir, dans l'intérieur du Royaume que dans tout le Levant d'une réputation distinguée…  En 1783, l'affaire n'est pas terminée et les Castel argumentent qu'aucune loi n'interdit aux fabricants carcassonnais de faire des draps à l'instar de ceux de Sedan, Louviers, Elbeuf,… oubliant de préciser que les coupons faisant l'objet du litige n'ont pas la longueur voulue.
Victor Castel
Marc-Antoine
Thomas Victor ainé, négociants en draps de Carcassonne en association avec son frère Marc-Antoine. Sur les registres de l'emprunt forcé de 1793, les frères Castel sont au nombre de la dizaine de négociants qui ont assez de capitaux pour se livrer au seul négoce. Les affaires ayant mal tourné, son gendre Dominique se retrouvera en 1816 à dédommager les créanciers de Victor.
Anne Castel
Dominique Lamarque
Anne a été largement dotée lors de son mariage en 1805 par son père. Sans doute des problèmes de santé du côté Castel avec Anne qui le laissera veuf plus de 35 ans et avec laquelle ils n’auront que deux enfants dont Victoire qui n’atteindra pas l’adolescence et Ferdinand qui toute sa vie se ménagera.
  Laperrine
Propriétaire pendant un siècle de rentier, vivra simplement en s’occupant d’agriculture à Sainte Eulalie. Son acte de décès mentionne une profession d’avocat, ce qui lui a peut-être permis de rencontrer François Alard.
Ferdinand et Clary auront une nombreuse descendance via les Salaman et les Maraval
Laperrine
Guillaume Laperrine
Françoise Laborie
Issu d’une famille de juristes, saisit l’opportunité de l’essor de cette industrie en ce début de XVIIIe pour devenir marchand drapier.
Jean-Dominique Laperrine
Jeanne Ramel
Associé avec les Ramel à une autre famille de drapiers, va développer très largement ses affaires ce qui lui permettra d’en transformer une partie en terres à l’occasion des différentes dispersions faites pendant la Révolution.
Dominique Laperrine
  Hautpoul
Pauline d’Hautpoul
Notable, il étend son système d’alliances par son mariage avec Pauline. Il prendra aussi à sa charge l’éducation de son jeune beau-frère Alphonse. Il deviendra banquier, fera un peu de politique
Hautpoul
Joseph Hautpoul
Marthe de Roux
Obtient l'érection de ses terres de Félines, Cassagnoles et Ventajou en marquisat d'Hautpoul (mai 1734) en récompense des services de ses ancêtres et des siens d’après la formule en vigueur.
Son épouse Marthe était la fille de Pierre d'une famille de noblesse de robe du diocèse de Mirepoix.
Jean Antoine Hautpoul
Catherine de Bermond
Entre aux Pages du roi en 1712
Jean Henri Hautpoul
Henriette Foucaud Alzon
Puiné, il ira d'abord passer 20 années au Royal Picardie dont il finira colonel avant d'épouser Henriette et de s'installer à Versailles afin d'assurer l'avenir de leurs enfants. La Révolution les y surprendra, ils devront se cacher et vivre dans le dénuement. De retour à Carcassonne au début de l'Empire il y trouvera un mari pour Pauline
Pauline Hautpoul
Dominique Laperrine
Pauline devient ensuite l'aïeule respectée, le vrai chef de famille après la mort de son mari auquel elle survécut de longues années. Elle recevait beaucoup dans sa grande maison de la rue de la mairie où toute la bonne société du pays se donnait rendez-vous
Clary Laperrine
Peu de traces de Clary si ce n’est qu’ils vont avoir quatre enfants pour une vie à l’intérieur du clan Laperrine ce qui va conduire leur fille ainée Louise à épouser son cousin germain Charles Salaman.
  Alard
Paul, sans doute propriétaire et avocat lui aussi, a dû partager son temps entre Carcassonne et Rieucros. Il décède à 38 ans et laisse Pauline seule avec une fille et 3 garçons. Ces derniers rentiers sans revenu mangeront tranquillement leur capital
Alard
Joseph Alard
Jeanne Billard
Marchand
Pierre Alard
Françoise Guilhemat
Avocat à Mirepoix – receveur des décimes

Guilhemat
Antoine Guilhemat
Mandille Rabanise
Vivaient à Rieucros
Jean Guilhemat
Jeanne Barthesvigniede
Très certainement marchand de Rieucros, ils auront 11 enfants dont seulement deux auront une postérité identifiée.
Antoine Guilhemat
Marie Jalabert
Marchand de Rieucros, achète en 1699 une pièce de terre au lieu-dit Rieucros à Bernard Joffre qui vient s'ajouter à la trentaine de pièces qu'il possède déjà.
Antoine Guilhemat
Jeanne Levié
S'installent à Mirepoix ou nait Jean-Joseph, ils auront 7 enfants.
Jean-Joseph Guilhemat
Marie-Thérèse Daran
Avocat au parlement haut de Pamiers, a conservé ses biens à Rieucros
Françoise Guilhemat
Pierre Alard
Françoise épouse Pierre Alard, avocat au parlement de Pamiers, elle apporte les biens de Rieucros qu'ils conserveront aussi.
Jean-François Guilhemat
Marie Noulin Guilhemat
Frère de Françoise, comme son père, avocat à Pamiers. Il habite Rieucros où nous savons qu'en 1803, il a donné deux vaches en gazaille.
François Alard
  Larue
Antoinette Larue
Avocat à Pamiers

Larue
Joseph Larue
Jean-Paul Larue
Très certainement collatéraux, guillotinés sous la Terreur, voir ci-dessous
Joseph Larue
Suzanne Grave
Avocat et avoué, juge suppléant au tribunal de première instance de Pamiers
Antoinette Larue
François Alard
La tradition familiale dit de Pauline qu’elle était une sainte, veuve très tôt, elle a élevé seule quatre enfants qui lui ont donné du fil à retordre.
Bernard de Bonne Lamarque
Marie-Thérèse deviendra l’épouse Bernard de Bonne qui avait été en classe avec son frère Raymond
Thomas Lamarque
Jeanne Février
Bertrand Lamarque
Jeanne Joterat
Bourgeois de Renneville
Germaine Lamarque
Robert Guillou
Henriette comme toutes les filles de sa génération fut infirmière pendant la guerre de 14 et dut attendre les années 1920 pour pouvoir se marier
Anne
Jean de Langautier

Anne est toujours parmi nous, elle adore lire ces lignes auxquelles elle a beaucoup contribué par ses souvenirs