Boudeau au Canet d'Aude Création juillet 2012

Les Boudeau et toutes les femmes qu’ils ont épousées au xviiie « appartiennent à des familles d’agriculteurs du Canet d’Aude.

1849, Testament Jean Orcanès Boudeau

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En 1849, Jean Orcanes Boudeau, beau-frère de François Guillou, prépare le prochain partage de ses biens en avantageant son autre sœur, Marguerite.

L’an 1849, le 17 du mois de mai, dans la commune du Canet, canton de Narbonne,

Par-devant nous, Jean Groc, notaire à la résidence du dit Canet, présents les témoins bas nommés,

Ont comparu,

Le sieur Jean Orcanès Boudeau, propriétaire, domicilié & demeurant au dit Canet, lègue étant sain d’esprit, quoique atteint d’une maladie corporelle, nous a requis de retenir son testament public, que nous notaire, avons écrit de notre propre main sous la dictée, comme suit.

Je donne & lègue à Marguerite Boudeau ma sœur, veuve de Paul Berthomieu, demeurant dans cette commune à titre de préciput avantage & hors part, la propriété de ma maison d’habitation & maison rurale joignant, haut & bas ; le tout confrontant, du cers Cavemil Balmigère, de Marie André Thérom, du midi la rue & de l’aquilon, Me Joui. Plus tous les meubles meublants, effets de maison, ustensiles de cuisine, linge, argent papiers, contrats, lettres de change,… de ménagerie et outils aratoire, en un mot, ce qui sera à ma mort dans ma maison d’habitation & dans la bâtisse rurale, sans rien excepter.

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Champ dans le terroir du dit Canet au chemin du moulin, ayant au cers le chemin, ainsi qu’à l’aquilon, au midi Darny, Meunier & ou Marie Cathay.

Un pièce de terre en champ & mailheul au même terroir, tènement de Bruillet, confrontant du cers le chemin, de Marie Ameil, du midi Pierre Guilhoi et de l’aquilon, M.s Labadie & Roussignhol

Ces trois immeubles sont situés dans la commune et le territoire du dit Canet ; ma dite sœur devant en jouir qu’à mon décès ; à cette époque, elle en disposer ainsi qu’elle le voudra, en toute propriété. Ma dite sœur devant avoir les sus dits trois immeubles, ainsi que tout le mobilier, meubles meublants, ustensiles de cuisine, linge, argent, papiers, contrats, titres de change, bétail aratoire et… de ménagerie, ainsi que le détail en est ci-dessus fait, en sus de la portion qui lui reviendra dans les biens que je délaisserai à mon décès et dont je n’ai pas disposé.

Et voulant disposer de la partie des biens qui me restent ; je déclare par le présent testament, que j’institue et nomme pour mes légataires générales et universelles : 1° ladite Marguerite Boudeau, ma dite sœur, veuve du dit Paul Berthomieu, 2° la dame Gabrielle Boudeau, mon autre sœur, épouse du sieur François Guilhou, négociant en vin, demeurant à Toulouse ; pour par elles se partager les autres biens dont je n’ai pas disposé et que je délaisserai à ma mort, et en disposer à cette époque, en toute propriété comme elles aviseront ; ladite Marguerite Boudeau, devant avoir la moitié des bien dont je n’avais pas disposé, comme sa sœur et en sus de cette moitié, le legs que je lui ai cédé en sus fait à titre de préciput.

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Tel est mon testament public, que je veux être exécuté à ma mort,…

Fait et lu en entier le présent testament public, au dit testateur, dans une chambre du premier étage de sa maison d’habitation, située au dit Canet, prenant jour sur la rue par deux fenêtres, à côté de son lit, en présence des sieurs Pierre Larrieu, Joseph Larrieu, Hugues Larrieu frères, Macond et Jean Fabre fils, propriétaire, tous les quatre demeurant et domiciliés au dit Canet, témoins requis, signés avec le testateur é nous notaire.

Enregistré à Narbonne, le 7 juillet 1849.