Maison de Bonne Mise à jour octobre 2018
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L'ancien régime

Il existe des traces pour des de Bonne dans le Languedoc dès le ixe siècle, mais à aucun moment la famille n’a revendiqué un lignage commun

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xvie
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Ronel
Marquise de Lautrec
Notre premier de Bonne s’appelait donc Bernard qui vivait en ces temps troublés de la guerre de Cent Ans. Ses parents étaient sans doute des bourgeois et il apparait pour nous vers 1361 à Carcassonne où il est juge-mage puis Sénéchal et enfin « chevalier » à 75 ans, il seigneur d’Hautpoul par sa troisième femme et de Missècle par sa seconde femme

Juge – mage ou maje (major) dans le Languedoc on donne ce nom au lieutenant des sénéchaux.

Marguerite de Marguerites
Philippe licencié ès lois, conseiller du Roi. Marguerite lui apporte la seigneurie de Marguerites, près de Nîmes. Il sera assassiné alors qu'il essayait de raisonner une coterie à Toulouse devant Saint-Etienne.
Pierre
Louise de Baulac
Pierre, seigneur de Marguerites, de Graulhet et de Missècle
Pierre
Sidonie de Salles
Pierre, seigneur de Marguerites, de Missècle, de Graulhet, etc., Il reçut diverses reconnaissances féodales, le 26 janvier 1445, consentit un bail à fief en 1460, et obtint, le 11 mai 1478, une ordonnance du sénéchal de Castres, messire Henri de Pompignac, chevalier, contre ses vassaux et emphytéotes. Pierre de Bonne fut investi du gouvernement de la ville de Castres, par brevet du 15 mars 1484
Germond
Catherine d'Hautpoul
Germond, seigneur de Marguerites, de Missècle, etc., qui épousa Catherine d’Hautpoul par contrat passé à Castres le 20 novembre 1490. Ils auront 7 enfants dont 3 seront mariés avec enfants
François
Anne de Roaix de Belpuech
François, seigneur de Marguerites, de Missècle, de Ronel et de Gourjade, épousa en 1490, Anne de Roaix de Belpuech et en eut deux fils, Achille et Jacques, qui furent les auteurs de deux grandes branches. Il vendit ses fiefs d’Orban et de Pouzols à Geoffroi, archidiacre d’Albi le 21 juin 1514, et testa le 27 juillet 1549. Division entre les deux frères, Missècle part dans l’autre branche
Sébastien
Renée de Bedos
Achille
  de Martin
Perrette de Martin
Achille, seigneur de Marguerites et de Ronel, coseigneur de Missècle, Héritier universel de son père, consentit un accord avec Jacques son frère le 8 octobre 1555. La seigneurie de Marguerites à passe Pierre, son second fils. Il reçut diverses commissions des ducs d’Angoulême et de Montmorency , en qualité de commandant de la garnison de Dourgne , les 29 août, 26 septembre 1621 et 26 janvier 1622. Le maréchal de Schonberg lui donna une commission pour commander une compagnie de 100 hommes de pied le 20 mai 1639. Décédé à Ronel. Maintenu de noblesse par jugement souverain du 17 décembre 1668, M. de Bernard, rapporteur.
de Martin
Paule de Sounens
Consul de Castres, décède à Saint-Juéry dans le Tarn
Catherine de Sabatery
Antoine, 2e du nom, joua comme son père un rôle important pendant les guerres de religion. Il défendait la maison de famille située près de la porte d'Ampare, à Villegourdou, devenue citadelle des catholiques. Les protestants ayant tourné la Place, ils y pénétrèrent par le Moulin de Villegourdou, dans la nuit de 22 au 23 août 1574. Il fut fait prisonnier et sa rançon fixée à 5 000 livres. Mais il parvint à s'échapper en tuant un des gardiens. Bientôt repris, la rançon fut doublée. Il fut longtemps attaché à la personne du Connétable de Danville, depuis Duc de Montmorency, qui l'envoya plusieurs fois en mission auprès de Charles IX. Dans un congé et passeport du 9 octobre 1572, le Roi lui "marque le service qu'il rendait à sa Majesté, l'estime particulière qu'il avait pour lui et le recommandait en personne au Connétable de Danville." Sa captivité, sa rançon et autres affaires d'intérêts le forcèrent à vendre, vers 1590, la Seigneurie de Roquecourbe et des Avalatz. Son corps fut enseveli dans l'église de la Dalbade et son cœur dans la sépulture de famille dans l'église de Viviers.
Sa femme Catherine de Sabatéry était la fille de Bertrand de Sabatéry, seigneur de Bessède, Conseiller du Roi et Procureur Général en sa cour de Parlement de Toulouse. On raconte que "étant venu dans Castres visiter sa fille, le Chapitre de Castres et tous les Ordres religieux le firent recevoir à la porte de la ville avec la Croix et le conduisirent dans l'église, et de là, il s'en alla à la susdite maison de Roquecourbe, accompagné du Juge des Consuls et autres, où tous les Seigneurs des environs vinrent lui rendre leurs compliments." Catherine de Sabatery étant veuve, dirigeât et gérât pendant 5 ans les propriétés avec une grande intelligence, avant d'être assassiné par son homme d'affaire, allié aux protestants Source : site www.vivies.com >
Pierre de Martin
Claire Dupuy
Habitent Viviers-les-Montagnes dans le Tarn
Perrette de Martin
Achille de Bonne

Il participa aux guerres contre les protestants, et battit la flotte de Benjamin de Rohan, duc de Soubise devant La Rochelle en 1625

Maréchal de France en 1630, il intrigua avec Gaston d’Orléans, frère du roi, contre-le cardinal de Richelieu. Condamné à mort pour crime de lèse-majesté, il fut exécuté à Toulouse le 30 octobre

1632 (une plaque commémorative est visible dans la cour de la mairie de Toulouse, place du Capitole).

La mort du duc de Montmorency, l’un des seigneurs les plus considérables de son temps, fut un signe de l’affirmation du pouvoir royal sur la noblesse et sonna la fin de la féodalité. Les précédents Ducs de Montmorency avaient en effet été extrêmement puissants : Maréchaux, Connétables, Grands maîtres de France, gouverneurs de différentes provinces…

Source Wikipedia

À l’occasion des combats contre les protestants qui se terminèrent par la chute de La Rochelle en 1625

Charles de Schomberg devint maréchal de France en 1637. Il fut également gouverneur du Languedoc à la suite de son père, de 1633 à 1644.

Source Wikipedia

Saint Martin – Cassagnes-Bégonhes
Sébastien
  Berengues
Marie Berengues
Sébastien, puiné quitte Ronel pour aller s'installer à Saint-Martin à coté de Cassagnes-Bégonhes. Contrat de mariage devant Rech avec une dot très significative de 40 000 livres, vraisemblable quittance dotale de mars 1655 donnant au couple les métairies du Bousquet, Saint-Martin, Camalières, Saint-Amans, Rayret. Son second fils, Pierre III sera l’auteur de la branche des seigneurs de Cendronne et de Montmaur (à côté de Saint-Félix Lauragais) dont Justin rencontrera 200 ans plus tard un oncle de Bonne dont il aurait bien voulu hériter
Berengues
Robert Berengues
Louise BARRAU
Notaire – Incipit de AD12 E882. livre de raison de Berengues, notaire de Cassagnes-Bégonhès, commencé en 1576 achevé en 1634. A.204 — 6 pièces, papier : "à cause de la misère du temps dans lequel il n'a rien qui ne fut vray certain et véritable et que foy ne y puisse être mise..." AD82 1600-1601. — Comptabilité du Rouergue. — Comptes et papiers divers – Exploit d'Antoine Couderc, sergent de Rodez, à l'effet de contraindre Robert Bringuier, rentier de Cassagnes-Bégonhès, à payer une somme de 24 livres représentant le montant de l'arrentement des revenus de ce lieu pour les années 1587-1589
L. de la F.
Juge de la Selve, Avocat Docteur es droits, Notaire (registres 1633-1645)
Son père :
Marie Berengues
S de B
Quatrième de sa fratrie, Marie se retrouvera veuve très vite après savoir donné naissance à Sébastien. Elle aura un second mari, mais sans descendance.
Sébastien
M. de Puel
Marie Madeleine de Puel du Besset. Testa le 16 août 1675, les seigneuries de Marguerites et de Ronel passent à son frère ainé Louis
Roglo propose l’inverse de Vilain, mais il est plus logique de penser que c’est l’ainé qui a conservé les fiefs de la famille.
Sébastien
Ch. de P.
Sébastien a épousé Charlotte Félicie de Pélamourgue à Millau le 4 février 1700
Félix-Armand
Félix-Armand, Il aura deux sœurs sans descendance connue, un frère chanoine et un frère Jean-François, décédé au combat du col de l’Assiette, dans la vallée de la Stura di Demonte, le 10 juillet 1747.
Felix-Sébastien
M-E de Cabrol
Le 6 mars 1766, Félix Sébastien a épousé Marie-Elisabeth de Cabrol d'une famille originaire de La Salvetat (Hérault), plus précisément à Grualgues d'une famille de Saint-Pons qui favorisera à la génération suivante le mariage de Justin. Il aura un frère colonel au service du roi d’Espagne et un autre frère maréchal des logis des Gardes du corps du roi, l’un et l’autre sans descendance connue. Il aura aussi une sœur mariée.

Les temps modernes

xvie
xviie
xviiie
xixe
xxe
A.
  Pigot
Antoinette Pigot
Justin qui avec son frère François quitteront Saint-Martin pour passer 9 années dans les armées de l’émigration, à leur retour ils peineront pour obtenir des emplois dans l’administration. Son mariage avec Antoinette Pigot lui apportera un peu d’aisance ce qui leur permettra d’acheter de Lostanges à côté de Castres.
Pigot
Jean Pigot
Geneviève Vidal
Apothicaire à Saint Pons de Thomières
Jean Pigot
Elisabeth Boudet
Négociant
Philippe Pigot
Marie Roger
L’an mil sept cent soixante-seize, et le huitième mai, dans l’église paroissiale, ont contracté mariage demoiselle Marie Anne Marguerite Roger, fille légitime et naturelle de feu le Monsieur Hyacinthe Roger, ancien officier d’infanterie, et de dame Marie Jeanne Boudet, aussi mariés, de la présente ville, d’autre part. En présence, de M. Jean Joseph Roger, avocat en Parlement, receveur des tailles, M. Pierre Jean François Castelbon, avocat en Parlement, de Messire François de Treil, seigneur de Pardailhan, Saint-Martial, La Caunette et autres lieux, M. Mathieu Barthélemy Boudet négociant, témoins requis signés avec nous les parties et M. Jean Jacques Pigot, frère aîné de l’époux, et Jean Jacques Gavoy, négociant.
Antoinette Pigot
Justin de Bonne
Nous avons le récit d'Antoinette faisant, vers 1830, quelques 50 km de cheval en croupe derrière Justin pour aller de Saint-Pons à Castres afin de trouver un dentiste pour la soulager.
Angélique Sahuqué
Casimir a fait une carrière complète dans la Marine avant de se retirer à Toulouse pour épouser Angélique (qui était à cette époque, veuve de M. Cabanis)
Sahuqué
Simon Sahuque
Marie Lacome
Originaire de Samatan dans le Gers
Paul Sahuque
  Viard
Rose Viard
Négociant, capitoul de la ville de Toulouse en 1778, 1779, membre de l’académie des Jeux Floraux, directeur honoraire de l’hospice de Saint-Joseph de La Grave en 1790
Viard
Louis Viard
Marie Jeanne Tapié
Famille de marchands en grain qui va subir la désaffection progressive du port de Narbonne au profil de Sète
Gabriel
Entre 1779 et 1785, les Viard comptent parmi les deux ou trois négociants en grain de Narbonne Les affaires des Viard ne sont pas considérables. Leurs expéditions se montent en moyenne pendant six ans à 27 bateaux et à 20 à 30 000 setiers de grains. Ils ne possédaient pas de bâtiment en propre. Comme les autres négociants de la place, les Viard préféraient détenir des quirats dans plusieurs embarcations de manière à pouvoir les utiliser quand ils en avaient besoin. Ils donnaient la priorité aux patrons narbonnais. Chacun d’eux fait plusieurs voyages en effet, alors que les capitaines des autres ports, même les Languedociens, ne viennent qu’en complément, sont nolisés pour un voyage de temps à autre. Les Sigeanais l’emportent nettement. Vingt et un patrons différents transportent pour Viard alors qu’il n’y a que onze Narbonnais et neuf Gruissanais.
Rose Viard
Paul Sahuqué
Rose (31 ans) épouse Paul (52 ans) à qui elle donnera 5 enfants. Gabriel, frère ainé de Rose, s'occupe en 1782 de son contrat de mariage qui dote Rose de 15 000 £ venant de feu ses parents, 3 000 £ de sa part, et à nouveau 3 000 £ de son oncle Jean Viard chanoine à Narbonne

Source : Armorial général des familles nobles du Pays Toulousain.

Représentants actuels : M. Henri de Sahuqué, rue Croix-Baragnon, 10 ; M. Paul de Sahuqué, rue Vélane, 5 ; M. Louis de Sahuqué, ft, ancien officier, rue du Taur, 38, à Toulouse ; M. Charles de Sahuqué, capitaine des cuirassiers, à Versailles (Seine- et-Oise), et leurs fils demeurant au faubourg Saint-Etienne N° 350.

Joseph Sahuque
  Martel, drapiers de Bédarieux
Clémentine Martel
Propriétaire, avocat à Toulouse ; le mariage a lieu en 1817, à Toulouse le ménage aura 6 enfants.
Martel
Jean Martel
Anne Gibbal
Maitre corroyeur (tanneur) à Bédarieux, Anne est la fille de Paul Gibbal, marchand drapier et second consul de Bédarieux en 1624
Guillaume Martel
Marthe Tournal
Négociant, fabricant de draps
Jean Martel
Rose Boutine
Maître tanneur, le petit-fils succède au grand-père, il faut dire que Bédarieux sera encore pour les deux siècles à venir un centre important de traitement du cuir.
Jean-Pierre
Marie Fabregat
Pierre
Jean
Jacques
A la suite de leur père, les trois frères aidés par les clans Martel, Fabregat,… vont monter une entreprise qui fera travailler des milliers d'ouvriers et ira jusqu'à produire le tiers des draps du Languedoc grâce à quoi ils auront l'autorisation, en 1775, d'ouvrir un comptoir à Constantinople. Trois fois l'Etat leur refusera de devenir Manufacture royale.
Charles Martel
Rose Fabregat
Marchand drapier
Mathieu Martel
  Testa
Angélique Testa
Paul Thoron
Mathieu, marchand drapier, représentant du clan Martel à Constantinople. Il y mène la vie des commerçants introduits qui vivent Büyükdere habillés à l'orientale. En 1792 (40 ans), il épouse Angélique Testa (19 ans) vont avoir 6 enfants. Veuve dès 1802, Angélique est recueillie par Paul Thoron (témoin de Mathieu). En 1804, Paul ramène tout le monde en France et épouse Angélique dès leur arrivée à Marseille.
Testa
Francesco-Draco Testa
Maria Fortis
Les Testa font partie de ces famille de Gênes qui était déjà au XVe installées à Constantinople et qui ont donc assisté depuis Pera à la prise de Constantinople, le 29 mai 1453. Ils sont restés sur place et se sont spécialisés comme drogman (ambassadeurs)
Gaspare Testa
Maria de Négri
Drogman de Russie, puis de Hollande.
Jacques Testa
Marie Cingria
Jacques passe 5 années à Alep avant de revenir à Constantinople toujours au service de la Hollande. La famille vivait sur le Bosphore à Büyükdere où se retrouvait la colonie occidentale.
Mathieu Martel
Paul Thoron
Il est à supposer que Jacques se sentant vieillir a été satisfait de marier sa jeune Angélique de 19 ans à Mathieu même de 20 ans son ainé. Il est difficile d'imaginer comment furent pour Angélique les 20 années qui suivirent où elle aura deux maris, leur donnera 12 enfants, déménagera en France dont elle ne devait pas trop connaître la langue, avant de disparaître à 41 ans en laissant trois enfants de moins de 4 ans !
Clémentine Martel
Clémentine est née en 1797 à Constantinople. À l’âge de 6 ans, elle vient en France et suit ses parents à Toulouse. Elle se marie à 20 ans (encore 11 à caser).
Angélique Sahuque
Jean Cabanis
Casimir de Bonne
Les cousins Cabanis par le premier mariage d'Angélique ; Bernard du second lit, est né au Château Raynal à Montaudran
Marie-Thérèse Lamarque
Bernard passe dix années à l'armée avant de revenir à Toulouse et d'épouser la sœur d'un de ses camarades d'études. Il s'est ensuite lancé dans les affaires sans y rencontrer le succès escompté.
Lamarque
Marie Fortie
Guillaume, marchand de Morlaàs en Béarn, épouse Marie, fille de marchands drapiers de Toulouse. Nos marchands sont souvent sur les routes, à la recherche de produits ou ensuite de clients. Guillaume voyage ainsi avec son frère Michel, ses fils Jacques et Michel, son neveu Paul Lajur, son beau-frère Bertand Fortie
Jacques
  Lemayre
Marie Lemayre
Michel et son frère Jacques s'installent vers 1660 à Carcassonne alors en plein essor. Ils étaient certainement en affaire avec Antoine Lemayre et son fils Bernard ; le mariage de Michel et Marie a renforcé leur alliance. Trente années ont passé, et le testament de Michel en fait le bilan : Antoine, fils ainé docteur en théologie, Jacques et Jean, clé fondamentale du testament poursuivent l'activité, une somme significative pour chacun des 9 enfants. Enfants qu'il confie à son frère Jacques, l'associé de toujours.
Lemayre
Jean Lemayre
Suzanne Vines
Antoine Lemayre
  Razissal
Jeanne Razissal
Marchand drapier de Carcassonne, if fait pendant une dizaine d’années à partir de 1644 des acquisitions à Ventenac-Cabardès. La famille en a conservé les actes. Peut-être était-ce pour installer les artisans qui travaillaient pour lui
Razissal
Bernard Razissal
Florette Cabaret
Marchand drapier, installé à Carcassonne dans une maison de la Place Carnot à l'angle de la rue Clémenceau. Bernard a vécu assez longtemps pour assister au mariage de Marie sa petite-fille Marie
Jeanne Razissal
Antoine Lemayre
Marie Lemayre
Michel Lamarque
Marie reçoit de son père le jour de son mariage, outre 2 000 livres de dot, une robe de draps de soie et un cotillon de satin bleu. Antoine, l'ainé de leurs dix enfants sera
  Delmas
Jean, va diriger, associé à François Bourlat, de 1700 à 1720 la manufacture royale de Pennautier. Il épouse en 1713 à 43 ans, Jeanne Delmas. En 1731, il achète Sainte Eulalie. Ils établiront tous leurs enfants.
Delmas
Jean Delmas
Guillaume
Denis
  Samary
Anne Samary
Jean et Denis disposent d'un fond de boutique à Perpignan, c’est-à-dire une échoppe avec un nombre très varié de tissus. Ils font aussi commerce de laine du Roussillon. Jean mourra en 1693 dans l'année de leur mariage, Anne se retrouve pour de longues années en justice contre ses beaux-frères Denis et Guillaume. Il est question d'argent, de dorures, bagues, habits mais aussi d'un diamant donné à Anne mais encore dans les mains de Denis.
Samary
Antoine Samary
Paule Coudon
Marchand drapier, consul de Carcassonne en 1699. En juin 1688, Maître Christofle Charrière ,  fermier général des Domaines et Poursuites et Diligence dans le Pays de Roussillon , découvrit que deux commerçants de Carcassonne, Anthoine Samary et Francis Bourlat, avaient acheté à Jean et Denis Delmas Frères, commerçants de Perpignan, des balles de laine et s'étaient mis d'accord pour frauder les droits de la leude. Sa femme Paule, lancera en 1707, une procédure contre Jean Coudon, marchand drapier, qui a détourné 20 000 livres dans la société au capital de 40 000 livres qu'il avait formé le 1er avril 1700 avec ledit Samary.
Anne Samary
Jean Delmas
Anne épouse donc un marchand qui était en affaires avec son père. Elle reçoit à cette occasion une dot significative de 6 000 livres, il fallait bien s'aligner avec la fortune des frères Delmas.
Denis est devenu tuteur de Jeanne dont l'héritage est très important, il la placera dans un couvent à Toulouse où elle restera jusqu'à ses 12 ans avant de pouvoir retrouver sa mère, s'en suivra un long procès dont la famille a conservé les documents.
  Laporterie
Jeanne Laporterie
Antoine, se formera pendant deux ans à la manufacture de Pennautier avant d’être admis marchand en 1731. Epouse sa voisine Laporterie à Sainte Eulalie mais vivra plutôt à Ventenac Cabardès. Six fille dont Marie, Victoire, Jeanne Marie et Suzon qui atteindront l’âge adulte resteront dans l’état de demoiselles
Laporterie
Antoine Laporterie
Marie Ramel
Etablis à Fares dans le canton de Sainte Eulalie, Antoine est marchand drapier. Nous n'avons pu établir aucun lien avec d'autres Laporterie de Carcassonne. Même chose pour Marie qui porte le nom d'une famille drapière mais que nous n'avons su relier à personne. Marie , devenue veuve, est supérieure Franciscaine entre 1761 et 1766.
Jeanne Laporterie
Antoine Lamarque
  Castel
Seul garçon après une série de six filles, prendra la suite de son père. Entre dans l’affaire de ses cousins Pech et installe sa propre prospérité. Ceci lui permettra de s’installer et de s’étendre à Sainte Eulalie, mais aussi de se montrer généreux avec son entourage, y compris ses 4 sœurs célibataires.
Castel
Paul Castel
Sans doute le Paul Castel consul de Carcassonne en 1739. Le 1er septembre 1782, deux pièces de draps fabriquées par 'Castel et fils' sont arrêtées par l'inspecteur de Montauban et les fabricants protestent de leur bonne foi :  Il y a longtemps que nous fabriquons de ces draps ainsi que plusieurs de nos confrères de cette ville et nos acheteurs ont toujours été très contents… sieur Castel père qui parvenu à l'âge de 80 ans n'a jamais éprouvé aucune difficulté dans aucun bureau, au contraire, par sa probité nous fait jouir, dans l'intérieur du Royaume que dans tout le Levant d'une réputation distinguée…  En 1783, l'affaire n'est pas terminée et les Castel argumentent qu'aucune loi n'interdit aux fabricants carcassonnais de faire des draps à l'instar de ceux de Sedan, Louviers, Elbeuf,… oubliant de préciser que les coupons faisant l'objet du litige n'ont pas la longueur voulue.
Victor Castel
Marc-Antoine
Thomas Victor ainé, négociants en draps de Carcassonne en association avec son frère Marc-Antoine. Sur les registres de l'emprunt forcé de 1793, les frères Castel sont au nombre de la dizaine de négociants qui ont assez de capitaux pour se livrer au seul négoce. Les affaires ayant mal tourné, son gendre Dominique se retrouvera en 1816 à dédommager les créanciers de Victor.
Anne Castel
Dominique Lamarque
Anne a été largement dotée lors de son mariage en 1805 par son père. Sans doute des problèmes de santé du côté Castel avec Anne qui le laissera veuf plus de 35 ans et avec laquelle ils n’auront que deux enfants dont Victoire qui n’atteindra pas l’adolescence et Ferdinand qui toute sa vie se ménagera.
  Laperrine
Propriétaire pendant un siècle de rentier, vivra simplement en s’occupant d’agriculture à Sainte Eulalie. Son acte de décès mentionne une profession d’avocat, ce qui lui a peut-être permis de rencontrer François Alard.
Ferdinand et Clary auront une nombreuse descendance via les Salaman et les Maraval
Laperrine
Guillaume Laperrine
Françoise Laborie
Issu d’une famille de juristes, saisit l’opportunité de l’essor de cette industrie en ce début de XVIIIe pour devenir marchand drapier.
Jean-Dominique Laperrine
Jeanne Ramel
Associé avec les Ramel à une autre famille de drapiers, va développer très largement ses affaires ce qui lui permettra d’en transformer une partie en terres à l’occasion des différentes dispersions faites pendant la Révolution.
Dominique Laperrine
  Hautpoul
Pauline d’Hautpoul
Notable, il étend son système d’alliances par son mariage avec Pauline. Il prendra aussi à sa charge l’éducation de son jeune beau-frère Alphonse. Il deviendra banquier, fera un peu de politique
Hautpoul
Joseph Hautpoul
Marthe de Roux
Obtient l'érection de ses terres de Félines, Cassagnoles et Ventajou en marquisat d'Hautpoul (mai 1734) en récompense des services de ses ancêtres et des siens d’après la formule en vigueur.
Son épouse Marthe était la fille de Pierre d'une famille de noblesse de robe du diocèse de Mirepoix.
Jean Antoine Hautpoul
Catherine de Bermond
Entre aux Pages du roi en 1712
Jean Henri Hautpoul
Henriette Foucaud Alzon
Puiné, il ira d'abord passer 20 années au Royal Picardie dont il finira colonel avant d'épouser Henriette et de s'installer à Versailles afin d'assurer l'avenir de leurs enfants. La Révolution les y surprendra, ils devront se cacher et vivre dans le dénuement. De retour à Carcassonne au début de l'Empire il y trouvera un mari pour Pauline
Pauline Hautpoul
Dominique Laperrine
Pauline devient ensuite l'aïeule respectée, le vrai chef de famille après la mort de son mari auquel elle survécut de longues années. Elle recevait beaucoup dans sa grande maison de la rue de la mairie où toute la bonne société du pays se donnait rendez-vous
Clary Laperrine
Peu de traces de Clary si ce n’est qu’ils vont avoir quatre enfants pour une vie à l’intérieur du clan Laperrine ce qui va conduire leur fille ainée Louise à épouser son cousin germain Charles Salaman.
  Alard
Paul, sans doute propriétaire et avocat lui aussi, a dû partager son temps entre Carcassonne et Rieucros. Il décède à 38 ans et laisse Pauline seule avec une fille et 3 garçons. Ces derniers rentiers sans revenu mangeront tranquillement leur capital
Alard
Joseph Alard
Jeanne Billard
Marchand
Pierre Alard
Françoise Guilhemat
Avocat à Mirepoix – receveur des décimes

Guilhemat
Antoine Guilhemat
Mandille Rabanise
Vivaient à Rieucros
Jean Guilhemat
Jeanne Barthesvigniede
Très certainement marchand de Rieucros, ils auront 11 enfants dont seulement deux auront une postérité identifiée.
Antoine Guilhemat
Marie Jalabert
Marchand de Rieucros, achète en 1699 une pièce de terre au lieu-dit Rieucros à Bernard Joffre qui vient s'ajouter à la trentaine de pièces qu'il possède déjà.
Antoine Guilhemat
Jeanne Levié
S'installent à Mirepoix ou nait Jean-Joseph, ils auront 7 enfants.
Jean-Joseph Guilhemat
Marie-Thérèse Daran
Avocat au parlement haut de Pamiers, a conservé ses biens à Rieucros
Françoise Guilhemat
Pierre Alard
Françoise épouse Pierre Alard, avocat au parlement de Pamiers, elle apporte les biens de Rieucros qu'ils conserveront aussi.
Jean-François Guilhemat
Marie Noulin Guilhemat
Frère de Françoise, comme son père, avocat à Pamiers. Il habite Rieucros où nous savons qu'en 1803, il a donné deux vaches en gazaille.
François Alard
  Larue
Antoinette Larue
Avocat à Pamiers

Larue
Joseph Larue
Jean-Paul Larue
Très certainement collatéraux, guillotinés sous la Terreur, voir ci-dessous
Joseph Larue
Suzanne Grave
Avocat et avoué, juge suppléant au tribunal de première instance de Pamiers
Antoinette Larue
François Alard
La tradition familiale dit de Pauline qu’elle était une sainte, veuve très tôt, elle a élevé seule quatre enfants qui lui ont donné du fil à retordre.
Bernard de Bonne Lamarque
Marie-Thérèse deviendra l’épouse Bernard de Bonne qui avait été en classe avec son frère Raymond
Thomas Lamarque
Jeanne Février
Bertrand Lamarque
Jeanne Joterat
Bourgeois de Renneville
Germaine Lamarque
Robert Guillou
Henriette comme toutes les filles de sa génération fut infirmière pendant la guerre de 14 et dut attendre les années 1920 pour pouvoir se marier

Géographie

Cousins anciens, cousins incertains

Pour l’anecdote, il y aussi des de Bonne dans le Dauphiné. La branche du Languedoc y trouve un intérêt en revendiquant une parenté avec François de Bonne (1543-1626), duc de Lesdiguières, au temps d’Henri IV. Pour faire plaisir à Anne, j’ajoute qu’il a été le dernier connétable qu’ait connu la France.

Ceci en a conduit l’un de nos de Bonne, non encore identifié, à la fin du xviiie siècle à troquer l’ours du blason de Bernard pour le lion des Lesdiguières et à accoler les deux noms. Cela a trompé quelques généalogistes du xixe et alimenté les rêves de la famille.

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Reproduction de la lettre d’anoblissement de Bernard

Lettre du roi Charles V confirmant l’anoblissement de Bernard Bonne. Le comte Jean d’Armagnac, lieutenant du roi pour les pays d’oc anoblit Bernard Bonne, clerc du roi, juge criminel de la sénéchaussée de Carcassonne et de Béziers. Donné à Béziers le 12 mars 1357 (nouveau style). Confirmation par lettre du roi qui reprend la lettre précédente. Paris le 1er novembre 1368.

C’est un long texte en latin ; la transcription et la traduction ne donnent rien de plus. On peut simplement ajouter que l’on est dans le contexte de la guerre de cent ans et que le roi a besoin d’aide. On lit en marge du document : "Pro Bernardo Bonne", cela forme le titre si l’on peut dire.

À ma grande honte, j’avoue que je croyais que mon grand-oncle, Joseph, mort au champ d’honneur le 25 septembre 1915, était le dernier mâle du nom (il était question d’une cousine Henriette et ma femme se souvient d’avoir vu Geneviève de Bonne chez sa tante, assistante sociale à Toulouse).

Nos deux branches avaient exactement la même conception de la parenté avec les de Bonne du Dauphiné. Elles en doutaient fort mais elles en étaient fières (il y avait beaucoup de tableautins représentant François de Bonne à la mode du xixe - J’en ai encore un). Ainsi, c’est la conclusion que j’en retire : il n’y aurait pas de parenté entre les de Bonne du Languedoc et ceux du Dauphiné. Bonne était d’ailleurs assez courant, étant je crois un prénom à l’époque. Et puis Bernard a été anobli avant François !

Et dire que nous avions, de notre côté, été élevé dans l’idée que Bernard était le dernier des de Bonne !! En fait, à partir du xxe, Joseph était le dernier en état de procréer un enfant mâle, et c’est avec Bernard que le nom s’est effectivement éteint. Pour ce qui est des tableautins, nous en avons aussi un bon nombre.