Justin et Antoinette Pigot Mise à jour avril 2022
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1805, Mariage de Justin et d’Antoinette de Saint-Martial

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L’an treize de la République, et le dix-neuvième jour du mois de thermidor, à six heures du soir, par devant nous Jean-Jacques Caillet adjoint au maire, faisant les fonctions d’officier de l’État-civil de la commune de Castres département du Tarn, sont comparus pour contracter mariage : d’une part Monsieur Pierre Joseph Justin de Bonne, propriétaire, âgé de trente un ans dix mois, né au lieu de Saint-Martin, commune de Cassagnes-Bégonhès, département de l’Aveyron, le vingt neuvième jour du mois d’octobre mil sept cent soixante-treize, résidant depuis plus de six mois à Castres, fils majeur de feu Monsieur Félix Sébastien de Bonne, décédé au dit lieu de Saint-Martin le cinq d’août mil sept cent quatre-vingt-onze, et de feue dame Marie Élisabeth Cabrol de Grualgues son épouse, décédée au dit lieu de Saint-Martin, le 20 septembre mil sept cent quatre-vingt-cinq, ainsi qu’il résulte des extraits de leurs actes de décès délivrés le dix messidor dernier à la mairie du dit Cassagnes-Bégonhès, le dit Monsieur Pierre Joseph Justin de Bonne procédant comme personne libre et indépendante, vu qu’il n’a point d’aïeux tant du côté paternel que du maternel,

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ainsi qu’il est constaté par les extraits des actes de leur décès délivrés à ladite mairie du dit Cassagnes le dix et vingt-deux messidor dernier, qui nous ont été remis pour être déposés aux archives de notre commune et demoiselle Antoinette Élisabeth Jeanne Marie Alexandrine Eugénie Euphrosyne Treil de Saint-Martial, âgée de dix-neuf ans deux mois, née à Castres le vingt cinquième jour du mois de juin mil sept cent quatre-vingt-six, domiciliée à Castres seconde sections, fille mineure de feu Monsieur Joseph Marie Dominique Treil de Saint-Martial, et de feue dame Marie Claire Joséphine Treil de Lavallongue, son épouse, décédée au dit Castres le vingt septième jour du mois d’août mil sept cent quatre-vingt-neuf, ainsi qu’il est constaté par l’acte de son décès inscrit sur les registres de la ci-devant paroisse de La Platé, déposés aux archives de l’état-civil de notre commune, ladite demoiselle Antoinette Élisabeth Jeanne Marie Alexandrine Eugénie Euphrosyne Treil de Saint-Martial étant néanmoins assistée de dame Élisabeth Robert, veuve de Monsieur Alexandre Treil de Saint-Martial, son aïeule paternelle, laquelle a donné en notre présence et celle des témoins bas nommés le consentement de au mariage de sa petite-fille avec Monsieur Pierre Joseph Justin de Bonne.

Lesquels futurs époux nous ont requis de procéder à la célébration du mariage projeté entre eux et dont les publications ont été faites, en premier lieu devant la principale porte de notre maison commune à l’heure de midi, savoir la première le quatre, et la seconde le onze messidor dernier, en second lieu devant celle de la mairie de Cassagnes Begognhes, département de l’Aveyron, à onze heures du matin, la première le onze et la seconde le dix-huit messidor aussi dernier.

Aucune opposition au présent mariage ne nous ayant été signifiée, faisant droit à leurs réquisitions, après avoir donné lecture de toutes les pièces ci-dessus mentionnées, et du chapitre six du titre du code civil intitulé du mariage, avons demandé au futur époux et à la future épouse, s’ils veulent se prendre pour mari et pour femme, chacun d’eux ayant répondu séparément et affirmativement,

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déclarons au nom de la loi que monsieur Pierre Joseph Justin de Bonne et demoiselle Antoinette Élisabeth Jeanne Marie Alexandrine Eugénie Euphrosyne Treil de Saint-Martial sont unis par le mariage. De tout quoi avons dressé acte, en présence de Messieurs Jean Louis Sébastien François de Bonne, propriétaire, âgé de trente-quatre ans domicilié à Saint-Pons-de-Thomières, département de l’Hérault, frère de l’époux, Jean Alexandre Vincent de Paule Treil de Pardaillan, propriétaire, âgé de quarante-trois ans, cousin de l’épouse, demeurant au dit Saint-Pons-de-Thomières, Nicolas Marie Gaillard Durfort, propriétaire, âgé de soixante-deux ans, domicilié à Toulouse, oncle maternel de l’épouse, Pierre Lacger, ancien capitaine d’infanterie, âgé de quarante-sept ans, demeurant à Castres. Lesquels, après qu’il leur en a été donné lecture, l’ont signé avec nous, les époux, et dame Élisabeth Robert aïeule de l’épouse.

1810, Lettre oncle

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Lettre de Cochinchine

Lettre peut-être mal classée, avec un Henri en destinataire et une signature illisible

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Mon cher Henri
Me voici en Cochinchine depuis le 31 janvier. Nous sommes partis d’Alger le 19 octobre, à Alexandrie le 29. Nous sommes restés huit jours, nous avons visité les palais du vice-roi qui sont très beaux et installés tout à fait à l’européenne. Il y a quelques…, c’est une ville beaucoup plus européenne qu’arabe. En sommes l’Egypte ressemble beaucoup à l’Algérie et cela ne nous a pas étonné. Nous sommes allés d’Alexandrie au Caire par le canal Mahmoudie et le Nil le chemin de fer était… du Caire à Suez. Nous avons pris le chemin de fer et traversé un désert affreux. À Suez nous nous sommes embarqués sur le Jura, énorme transport où nous étions très mal comme installations. J’ai rencontré là un de tes camarades Guèze, enseigne de vaisseau charmant garçon.

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avec qui nous avons parlé… de toi. Nous sommes partis de Suez le 12 décembre et après une traversée très ennuyeuse nous voilà à Saigon, chef-lieu des établissements français en Cochinchine. Nous sommes commandés par l’amiral Bonnaid et par un général d’infanterie de marine. C’est une triste chose, rien n’approche de l’incapacité et de la fatuité de la marine et de l’infanterie. Je ne conseillerai jamais à personne de venir en Cochinchine dans nos conditions. Nous avons pour commandant un vieil imbécile, Co.. qui a trouvé moyen de nous faire donner moitié moins de solde qu’aux autres troupes. Nous avons réclamé et nous espérons avoir la réponse dans deux mois. Alors je touche ici près de cinq cents francs par mois et je n’en dépenserai que deux cents à deux cent cinquante. Je viens de faire une expédition avec le colonel espagnol Palança et je suis proposé pour la croix de Saint-Ferdinand. Il y a une croix et un… mais je ne pourrais porter la…

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que lorsque je serais officier général. J’ai le t… avec… consignerai huit jours qui… de quinze à dix-huit cents mètres… Les forts étaient armés de vingt-quatre pièces de gros calibre et défendus par six mille hommes. Ceci peu te sembler une blague, et cependant rien n’est plus vrai. J’ai eu deux hommes blessés. Seulement à présent tout le monde m’attribue le succès de cette affaire. Le colonel espagnol prétend que c’est grâce à ses combinaisons savantes et à ses espagnols que j’ai réussis. Maintenant nous devions être trois colonnes pour prendre ces forts. Nous les avons pris la veille du jour fixé. Grande fureur chez les autres, surtout de la part de l’amiral qui a prétendu que l’espagnol avait beaucoup blagué. Enfin il en arrivera ce que pourra.

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si je ne passe pas chef de bataillon cette fois ce sera à Hué. J’espère mon cher Henri que tu n’imiteras pas ma paresse que tu me donneras des nouvelles de toute la famille car tu ne saurais croire combien j’envie mes camarades qui, plus heureux que moi, reçoivent des lettres tous les courriers. Si tu retournes à Toulouse, embrasse les biens tous de ma part ? Donne-moi aussi des nouvelles d’Adolphe, de Charles. Il faut affranchir les lettres. Cela coûte 80 centimes, sans cela, nous ne les recevons pas. Il parait qu’on les envoie en Angleterre. Adieu, mon cher Henri, je t’embrasse, je t’aime de tout mon cœur.

G ?
Capitaine au bataillon des tirailleurs algériens en Cochinchine.

Lettre de Constantine

La lettre suivante est fournie sans explications, elles restent à trouver.

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Constantine, 19 janvier 1844
Mon Cher Ami

Je me suis borné par le dernier courrier, faute de temps à t’accuser purement réception de ta lettre, et à te donner une explication sur la dame P… qui n’a plus de commun avec moi qu’un bon et tendre souvenir que nous gardons, je crois, l’un de l’autre. Aujourd’hui, je veux te répondre, et je le fais à l’avance pour ne pas être pris à court au dernier moment.

Tu ne doutes pas du plaisir immense que j’aurais à te revoir à Constantine, soit que tu viennes m’y faire visite, soit que tu viennes m’y chercher. L’un ou l’autre de ces cas se présentera, suivant l’époque de ta venue. J’ai cherché en arrivant ici à me bien pénétrer de la situation de la province ; je l’ai bien étudiée, j’ai mesuré mes forces, le temps dont je pouvais probablement disposer et je me suis proposé un but à atteindre, une tâche à remplir. Cette tâche, la voici : il y a dans la province de Constantine, 3 races. La race Kabyle, la race Chaouya et la race Arabe. À l’exception des environs de Philippeville et de Guelma, qui sont bien soumis, la race Kabyle est entièrement hostile et indépendante. C’est un état de chose qui ne pas durer suivant moi. Mais pour le changer de manière sure, solide et sans trop dépenser de soldats, il faut, selon moi, y passer une année entière avec une partie des forces actives des garnisons d’Alger et Constantine ; ruiner à fond 5 ou 6 tribus, soumettre et organiser les autres, en même temps qui l’on ferait l’année 45, et je ne m’en occupe pas, à moins qu’on ne veuille me renvoyer ici l’an prochain pour m’en charger.

La race Chaouya qui a fait sa soumission depuis longtemps occupe les plaines agricoles ; c’est l’ancienne population aborigène. Elle est disposée à obéir, mais elle est parfaitement mal organisée, tourmentée, pressurée de mille manières, et pourtant, inquiète et turbulente.

La race Arabe est en partie soumise de nom, elle est moins tourmentée que les Chaouya, mais elle est aussi peu organisée et obéit fort mal.

Eh bien, mon cher ami, la tâche que je me suis imposée, c’est de compléter la soumission des Chaouya et des Arabes, la compléter par les armes sur certains points, la compléter partout par une bonne organisation, pour l’établissement d’un gouvernement fermes, sévère et même dur, mais probe et juste qui ne fera bien notre domination, et augmentera la richesse du pays, par une meilleur répartition de l’impôt qui augmentera les revenus de l’état en diminuant les charges des contribuables. Voilà le but que je poursuis et que j’espère atteindre dans le courant de l’année. Je te fais grâce des détails, des villages qui se peuplent, des routes qui s’ouvrent, des expéditions qui se feront, des instructions que je donne.

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Mais, quand j’aurai (si je réussis) recueilli tous les résultats de toute la fatigue intellectuelle et du travail de 13 heure par jour que je m’impose en ce moment, de la fatigue physique que je vais m’imposer dans quelques jours, je serai le premier à dire, c’est assez et à demander à revenir ; car tout cela n’est guère amusant quand cela se prolonge.

Maintenant, si tu arrives vers la fin de l’été, je serai enchanté d’avoir ta compagnie pour le retour et pour y flâner encore ensemble comme par le passé. Quant au but d’un second voyage à Naples, c’est pour moi le sujet de graves et continuelles réflexions.

Tantôt je me dis : la femme qu’on me propose est bien petite, elle n’est pas jolie ; sa famille ne me présente pas beaucoup de garanties : elle a mon âge ; elle ne sera plus jeune que j’aurai encore les passions très vertes. Elle n’aura pas un sous, je n’ai pas encore liquidé mes dettes. J’ai en somme fort peu usé de la vie et je ne suis pas très sûr de moi.

Tantôt au contraire, je me dis : voilà Clem mariée, Hadji marié. Je vais me trouver bien seul. Les amours illégitimes me déplaisent sous plus d’un rapport et pourtant je me connais, je n’y échapperais passé je ferai peut-être même plus de bêtises que je n’en ai fait jusqu’à ce jour. La petite S. n’est ni grande, ni jolie ; mais elle n’est pas désagréable ; quand elle vieillira, elle me donnera des enfants qui m’attacheront encore plus à elle. Et puis, ce qu’il me faut surtout c’est un bon intérieur ; quand j’aurai mon pain quotidien, les sens ne me tourmenterons guères ; je vis si heureux, tranquille et sans remords au milieu des miens, et la calme du cœur et de l’esprit sont pour moi des choses sans prix. Cela fera grand plaisir au père, à ma Reine, à toute la famille. Le beau-père ne me connait guères ; mais elle a été élevée en Allemagne avec soin ; on la dit bonne, douce elle n’a pas la sous mais j’aurai de l’argent pour deux. je dois encore beaucoup, me je trouverai bien moyen de vivre convenablement sans avoir recours à la cassette du Roi.

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Tu vois : au fond, je penche pour le mariage, et si j’avais pu avoir la princesse Auguste qui a 18 ans et qui est fort agréable, je n’aurais pas hésité, non pas que je mette un vain amour propre à ne pas voir qu’une jolie femme je le veux avant tout bonne, et je ne la veux pas trop repoussant. Mais je n’ai pas trouvé dans la petite S. des avantages assez marquants pour me décider brusquement à sauter le pas. Parle, si tu veux de ma lettre aux grands-parents, (le 1re page exceptée que je te supplie de garder pour toi seul) ; mais ne leur donne pas trop d’espoir, parce que je suis encore très indécis. Surtout qu’on ne me préfère pas trop, et qu’on ne me fasse pas brusquer et gâcher ma besogne de Constantine, pour hâter la conclusion d’un mariage, dont un pareil désappointement m’éloignerait sans retour. De ma vie, que te dirais-je ? Mes très honorables prédécesseurs m’ont laissé le chaos débrouiller j’y travaille de mon mieux ; mais je fais, sans fanfaronnades, la besogne de 10 hommes et quand je cesse de travailler le soir, j’ai la tête cassée, et je ne songe qu’à dormir. Cependant, je vais… aux spectacles… car la garnison est fort en train. Il se donne des bals masqués ou l’on danse à mort et que l’on dit charmants ; ils sont alimentés par une trentaine d’irrégulières dont 5 ou 6 assez jolies. Mais, « ils sont trop verts et bons pour des goujats ».

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Je te donne ma parole que je n’y ai pas mis les pieds, et ce n’était faute d’envie mais je suis tout à la pioche et aux idées graves. Ma seule distraction est la chasse ; encore n’ai-je pu aller que trois fois depuis que je suis ici, car je reste dans les brancards du matin au soir.

Adieu ; mes plus tendres hommages à Chica, je pense bien souvent à elle et au bonheur que nous aurions à mettre ensemble nos deux petits ménages. Milles choses aimables à Tan et à toute la famille. Est-ce qu’on… ? L’expédition de Bishara sera pourtant intéressante. Adieu.

Tout à toi. Signé ?

Les officiers du 3e Chasseurs me parlent souvent de toi.

Note du copiste.

On pense que Clem signifie princesse Clémentine, Hadji signifie prince de Joinville.

Petite S. fille du prince de Salerme, aujourd’hui duchesse d’Aumale, beau-père… prince de Salerme.

Chica, Fiat connais pas, Tan… tante Adélaïde.

On pense que la lettre était sous enveloppe à l’adresse de Joinville.

1801, Certificat d’émigration

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Nous Louis Joseph de Bourbon, Prince de Condé, prince du sang, pair et grand-maître de France, duc de Guise, etc., etc., Colonel général de l’infanterie française et étrangère, chevalier des ordres du roi de France et de l’ordre de Saint-André de Russie, grand prieur de l’Ordre Hospitalier de Saint-Jean-de-Jérusalem de Malte au Grand Prieuré de Russie, etc., etc., Commandant en Chef, par les Ordres du roi, une division de la noblesse et de l’armée française :

CERTIFIONS : que Monsieur Pierre, Joseph, Justin Chevalier et Gentilhomme français de la province de Rouergue, émigré le 1er janvier 1792, est entré à cette époque dans la légion de Mirabeau devenue depuis légion de Roger de Damas, qu’il y a été nommé successivement et enfin capitaine aide major le 20 août 1796, qu’il a fait en ces qualités toutes les campagnes, dans ce corps, jusqu’au mois d’avril I798, qu’il est passé au régiment des Grenadiers Bourbon, où il a continué de servir jusqu’à ce jour ; qu’il s’est trouvé à toutes les affaires, et a été blessé à celle de Saint-Peter du 18 Octobre 1796, qu’il s’est conduit avec honneur pendant qu’il a été à l’Armée, se distinguant par son zèle, son courage et sa bonne volonté.

En foi de quoi nous lui avons fait expédier le présent certificat signé de notre main, contresigné par le Secrétaire de Nos Commandements, et auquel Nous avons fait apposer le Sceau de Nos Armes.

Fait à notre Quartier Général de Feistritz, le 24 février 1801

Signé : Louis Joseph de Bourbon

Par S.A.S monseigneur, signé : Brouin

Certificat d’amnistie

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Paris, le 9 vendémiaire an II de la république française.

Le grand juge et ministre de la justice, en exécution de l’article viii du Sénatus-Consulte, en date du 6 floréal an ;

Vu la déclaration faite le quatre prairial an dix devant le préfet du département de l’Aveyron, par Debonne (Pierre, Joseph, Justin) de Saint-Martin, commune de Cassagnes, arrondissement de Rodez, habitant le dit lieu.

De laquelle il résulte que le déclarant ne jouit d’aucuns titres, places, décorations, traitements ou pensions de puissances étrangères.

Vu pareillement le serment qu’il a fait d’être fidèle au Gouvernement établi par la Constitution, et de n’entretenir, ni directement ni indirectement, aucune liaison ni correspondance avec les ennemis de l’étranger.

Considérant que cette déclaration et ce serment ont été fait dans les délais déterminés, et qu’ils sont conformes aux dispositions des articles III, iv et v du Sénatus-Consulte ;

Considérant que Debonne (Pierre Joseph Justin) ne se trouve dans aucun des cas d’exception prévus par l’article X,

Arrête ce qui suit :

ARTICLE 1er

Amnistie est accordée pour fait d’émigration à Debonne (Pierre, Joseph, Justin)

ARTICLE II

Il rentrera en conséquence, dans la jouissance de ceux de ses biens qui n’ont été ni vendus ni exceptés par l’article xivi du Sénatus-Consulte.

Signé : Régnier

Enregistré au secrétariat de la préfecture de l’Aveyron, section du domaine à Rodez, le 20 brumaire an onze de la république. Grégoire chef de division.

Enregistré au bureau de la mairie à Cassagnes, le 1 frimaire an 11

1810, Documents à transcrire

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