Nous savons :
qu’il s’est retrouvé fils unique après la mort à 11 ans de sa sœur ainée Victoire ;
qu’ils perdront eux aussi un fils de 8 ans Charles, ainsi qu’un bébé à la naissance ;
que Claire Salaman nous l’a décrit ainsi : «Ferdinand… le fla-fla et ses beaux-frères très brillants et aimant le luxe nos oncles Charles et Armand Laperrine le raillaient de cette simplicité qui ne manquait pas de distinction et de noblesse. Enfant il avait été très délicat et il continuait de prendre pour sa santé des précautions peut-être exagérés mais qui lui permirent de vivre jusqu’à 86 ans. Il venait tous les soirs après diner passer les soirées chez nous et c’était avec mon père d’infinies discussions sur la politique principalement. J’écoutais et j’apprenais beaucoup de choses tout en m’amusant sans rien dire. Très bon agriculteur, il gérait avec amour son domaine de Sainte Eulalie ; à sa petite métairie de Manzot, il élevait de volailles en quantité entre autres un troupeau de dindes. Au carnaval il prit l’habitude de distribuer à chaque ménage de la famille une superbe dinde comme d’un repas de famille » ;
qu’il entre en 1837 au conseil municipal de Sainte Eulalie , réélu en 1840, 1846
qu’il n’était pas seulement agriculteur, mais qu’il a en plus toujours agrandi ses terres de Sainte Eulalie ;
qu’il devait aussi exercer la profession d’avocat inscrite sur son acte de décès
que comme son père, il survivra 18 ans à son épouse pour s’éteindre en 1886 à 84 ans ;
J’ai reçu de Monsieur Lamarque pour la sépulture de son fils (Charles ?) la somme de 50 francs 75 tant pour les droits de la Fabrique que du sonneur de cloches ; grande ordonnance de seconde classe.
À Carcassonne, le 5 janvier 1847, Le trésorier de la Fabrique de Saint-Vincent.
J’ai reçu de M. Lamarque pour l’enterrement d’un enfant, savoir :
…
Pour acquit, le 29 avril 1833, le sacristain de Saint-Vincent, Paul Raynaud.
J’ai reçu de Monsieur Lamarque pour l’enterrement de… enfant la somme de… à Carcassonne le 29 avril 1833
Vente Villebrun, Rieudemont, Borrel, Embry, Lamarque
Devant Me Achille Cazes et son collègue, notaires à la résidence de Carcassonne, département de l’Aude, soussignés, ont comparu :
Le sieur Jean Villebrun maçon et dame Marguerite Rieudemont son épouse sans profession qu’il autorise à l’effet des présentes, demeurant ensemble à Carcassonne.
Lesdits mariés Villebrun communs en bien au terme de leur contrat de mariage passé devant ledit Me Cazes le 28 janvier 1835, enregistré.
Et monsieur Joseph Rieudemont, menuisier domicilié à Carcassonne, agissant en son nom que comme mandataire du sieur Auguste Rieudemont son frère ouvrier ébéniste, domicilié à Carcassonne, résidant dans ce moment à Paris, suivant sa procuration délivrée en brevet par Me Salaman et son collègue, notaires à Carcassonne le 13 avril 1850,
enregistrée que M. Jospeh Rieudemont a remise pour demeurer annexée à la présente minute après l’avoir certifiée véritable et signée.
Lesquels mariés Villebrun et le sieur Jospeh Rieudemont comme agit…
Et Monsieur Ferdinand Lamarque propriétaire domicilié à Carcassonne ici présent et acceptant.
D’une maison qu’ils jouissent et possèdent par indivis en toute propriété et usufruit, située à Carcassonne, rue de la Préfecture, numéro 53, confrontant du levant ladite rue, du couchant et du nord, M. Lamarque et du midi la ruelle.
Ainsi que ladite maison ne poursuit et comporte sans aucune exception ni réserve.
Propriété
Cette maison est advenue à l’épouse Villebrun et aux frères Rieudemont de la succession du sieur Gabriel Marguerite Rieudemont leur grand-père, de son vivant rentrayeur de draps de Carcassonne, dont ils furent les seuls et uniques héritiers et à la succession duquel ils sont venus par représentation du sieur Gabriel Rieudemont leur père décédé intestat.
Le sieur Gabriel Marguerite Rieudemont possédait cet immeuble depuis plus de 30 ans sans trouble ni empêchement.
Jouissance
Par M. Lamarque jouir faire et disposer de ladite maison comme chose lui appartenant en toute propriété et en prendre possession dès ce jour.
Charges et conditions
Cette vente est faite aux charges et conditions suivantes que l’acquéreur promet et s’oblige d’exécuter…
En outre cette vente est faite moyennant le prix de 6 200 francs que les mariés Villebrun et le sieur Joseph Rieudemont déclarent avoir reçu avant cet ate de l’acquéreur en espèce et monnaie de cour, savoir les mariés Villebrun dans la proportion du tiers, et le sieur Joseph Rieudemont dans celle des deux tiers pour sa part et celle de son frère, le tout à leur satisfaction, dont quittance.
Dessaississement
Moyennant ce, les mariés Villebrun se sont dessaisis et le sieur Joseph Rieudemont s’est dessaisi et a dessaisi son mandant dudit immeuble en faveur de M. Lamarque et ils ont subrogeé ce dernier dans l’effet de tous leurs droits de propriété.
À cet acte sont intervenues :
Dame Marie Marguerite Madeleine Borrel, sans profession, veuve du sieur Gabriel Rieudemont
Et dame Marie Anne Embry, n’exerçant aucune profession, épouse assistée et autorisée du sieur Joseph Rieudemont prénommé avec lequel elle est mariée sous le régime de la communauté légale comme n’ayant pas passé de contrat de mariage ainsi qu’ils l’affirment sous les peines du stellionat.
Tous demeurant et domiciliés à Carcassonne
Lesquelles dames ayant pris connaissance de l’acte qui précède par la lecture de Me Cazes leur en a donné, ont déclaré :
Ladite dame Rieudemont qu’elle donne main levée de l’hypothèque légale qu’elle a sur ladite maison faisant l’objet de la présente vente à raison de sa dot et reprises paraphernales, résultant à son profit des dispositions de son contrat de mariage du 26 juin 1813, passé devant Me Antoine Anne Cazes père, soit de toutes reconnaissances paraphernales.
Et la dame Rieudemont née Embry qu’elle donne main levée de toute hypothèque légale qu’elles pourraient avoir sur l’immeuble aliéné à quelque titre et pour quelque cause que ce puisse être.
Voulant, lesdites deux dames veuve Rieudemont et la dame Joseph Rieudemont qui en ce qui les concerne, M. Lamarque soit paisible possesseur de l’immeuble qu’il vient d’acquérir ci-dessus.
Dont acte
Fait et passé à Carcassonne en l’étude de Me Cazes
L’an 1853 et le 11 février.
Et lecture faite, les parties ont signé avec les notaires, non la veuve Rieudemont et l’épouse Joseph Rieudemont qui requises de signer par les notaires ont déclaré ne savoir.
La minute des présentes restée au pouvoir de Me Cazes l’un d’eux.
Enregistré à Carcassonne le 12 février 1853
Cazes
Lequel a par ces présentes fait et constitué pour son mandataire spécial quant à ce général.
Le sieur Joseph Rieudemont son frère menuisier à Carcassonne.
Auquel il donne pouvoir de pour lui et en son nom, vendre conjointement et solidairement avec ses autres cohéritiers, une maison sise à Carcassonne rue de la Préfecture, N° 53, dépendant de la succession de Gabriel Rieudemont son père, rentreur de draps quand vivait, domicilié à Carcassonne, toucher le prix de ladite vente, en fournir quittance, accorder termes et délais, donner main levée et consentir à la radiation de toutes inscriptions d’office ou autres, remettre tous titres et pièces.
À défaut de paiement aux échéances fixées ou en cas de difficulté, citer et comparaître tant en demandant qu’en défendant devant tous juges et tribunaux compétents, d’y concilier…
Compromettre transiger consentit toutes remises, accorder termes et délais, accepter tous transports cessions et subrogations
Aux effets ci-dessus passer et signer tous actes, élire domicile, substituer et généralement faire dans l’intérêt du constituant tout ce qui sera utile et nécessaire pour l’exécution du présent pouvoir.
Dont acte en brevet.
Fait et lu au comparant, soussigné avec les notaires en l’étude à Carcassonne, le 13 avril 1850.
Signés Rieudemont Auguste, Jean Notaire et Salaman notaire.
Enregistré à Carcassonne le 13 avril 1850
Reçu de M. Ferdinand Lamarque la somme de 400 francs pour don manuel à la condition de faire célébrer annuellement et à perpétuité 2 messes basses dans la chapelle de l’hôpital général pour le repos de l’âme de M. Dominique Lamarque son père, administrateur de l’établissement charitable.
Reçu de mon frère Charles Laperrine, la somme de 1 500 francs, à compte sur les revenus de la Galabe qu’il a perçus et qui seront réglés prochainement. Si cette somme excède la part qui doit me revenir, il en sera tenu compte à mon frère sur la capital représenté sur ladite propriété.
Carcassonne, le 14 juillet 1860
Lamarque née Laperrine
Je soussigné, Antoine Ame Ferdinand Lamarque, propriétaire domicilié à Carcassonne, déclare faire par le présent mon testament olographe comme suit :
Je donne et lègue à Dame Jeanne Henriette Claire Laperrine mon épouse l’usufruit et jouissance, premièrement d’une maison d’habitation que je possède à Carcassonne, rue de la préfecture, 55 ; à l’exception cependant de la partie de cette maison dont mon fils Paul Lamarque a l’usufruit viager aux termes de son contrat de mariage passé sous sa date à Pamiers, et secondement de tout le mobilier qui sera renfermé dans ladite maison au jour de mon décès et ne seront pas compris dans ledit mobilier l’argent comptant et créances de toute nature.
Je dispense ma dite épouse de faire inventaire et de donner caution.
Tel est mon testament que j’ai écrit, daté et signé de ma main.
Fait à Carcassonne, le 4 mars 1861.
Ferdinand Lamarque
Lamarque – Maraval – Salaman
Mme Alard, Pauline Iphigénie, veuve de M. Lamarque Paul-Dominique, décédé le 15 novembre 1867, mère de Marie Thérèse Lamarque, sa fille mineure et de Fernand, Gabriel et Raymond
D’autre part, Mme Lamarque Louise Marie épouse assistée et autorisée de M. Charles Salaman
Et encore d’autre part, Mme Lamarque Marie Thérèse, épouse assistée de M. Maraval,… juge au tribunal.
Lesquels, préalablement au partage qui doit faire l’objet des présentes ont approuvé ce qui suit :
M. Lamarque Antoine-Anne-Ferdinand est décédé le 13 juin dernier (1886) laissant pour seuls héritiers ses petits-enfants MM. Fernand, Raymond, Gabriel et Mlle Marie-Thérèse représentant M. Lamarque Paul-Dominique leur père décédé, et Mlles Salaman et Maraval ses filles.
18 novembre 1887 – Partage Fernand, Gabriel, Raymond et Marie-Thérèse Lamarque – Art. 19 – Domaine de Sainte Eulalie, Pezens, Alzonne – 44 hectares avec les immeubles destinataires… Ces immeubles sont les mêmes que ceux qui ont été attribués aux 4 enfants sur l’acte de partage du 30 novembre 1886 – 110 000 francs.
21 février 1824 – vente Domaine du Puget – 42 hectares – moyennant 60 000 francs par M. Marti, propriétaire demeurant à Bagnoles à M. Dominique Lamarque – Négociant à Carcassonne.
Métairie du Puget, appartenant à M. Marty de Bagnoles, située dans les terroirs de Sainte Eulalie, Alzonne et Pezens, composé de 42 hectares, adjudication sera faite le 26 octobre 1822.
Grand nombre de champs achetés en :
6 vendémiaire an 14 (28 septembre 1805) – Vente par le sieur Giles (pr. Sainte Eulalie) d'un champ qu’il possède à Sainte Eulalie (Las Boutes, les Voutes). Vente à M. Dominique Lamarque, négociant, demeurant à Carcassonne.
6 septembre 1830 – Milliès, Lamarque fils, Ferdinand – fils
17 septembre 1842 – vente Sanches – Lamarque
20 décembre 1842 – vente Garrigue à M. Lamarque
1844 – échange…
15 septembre 1845 – vente Sanches à Ferdinand Lamarque
21 août 1845 – échange Lamarque Gélis
4 mars 1847 – vente d’immeubles dépendants de la succession Gélis à M. Ferdinand Lamarque
8 novembre 1856 – vente Desuma à M. Lamarque
25 août 1857 – échange Lamarque – Gayral frères
1 juin 1858 – vente Gélis à M. Lamarque Antoine, Anne, Ferdinand
1 février 1863 – vente Henru à M. Lamarque Ferdinand
24 juillet 1870 – vente Terçan à M. Lamarque
31 mars 1883 – Vialade, Sabatier, Millès, Moulis à M. Lamarque
M. Guillou – Mlle de Bonne
Lamarque – Épouse de Bonne, Rd L., Gabriel L., Fernand L.
Paul Lamarque
Antoine Anne Ferdinand Lamarque, avocat, décédé à Carcassonne, le 13 juin 1886
Dominique Lamarque, négociant
Je soussigné principal du collège de Carcassonne certifie à qui il appartiendra que monsieur Lamarque (Ferdinand) a suivi le cours d’étude au collège de Carcassonne jusqu'à la rhétorique… et qu'il a s'est toujours faire remarque par son application, ses succès et son excellente conduite.
En foi de quoi,
Carcassonne, le 23 septembre 1819
l’abbé de Ferront-Montgaillard
20 octobre 1821, Ferdinand Lamarque a réglé les frais du certificat d’aptitude de Bachelier à la faculté de droit de Toulouse
A Toulouse, le 26 septembre 1822, Ferdinand Lamarque s'est inscrit à la Faculté de droit de Toulouse.
Diplôme de Bachelier en droit accordé à Ferdinand Lamarque le 4 janvier 1822
Diplôme de Bachelier ès Lettres accordé à Ferdinand Lamarque le 4 juillet 1820.
Reçu pour les frais d’inscription de Ferdinand Lamarque, le 6 août 1822
14 août 1822, M. Ferdinand Lamarque né à Carcassonne soutiendra l’Acte public général sur tous les objets d’étude, fixés pour les trois premières années, desquels…
Diplôme de licencié en droit accordé le 14 août 1822 à Ferdinand Lamarque.
Acte public pour la licence de Ferdinand Lamarque soutenu le 14 août 1822
dressé acte en présence de messieurs Paul Castel, âgé de 49 ans, juge de paix du canton de Mas-Cabardès, y domicilié, oncle maternel de l’époux,…