Jean et Marie Création septembre 2012

Jean (1748 – 1812) est né à Saint-André-de-Najac. Il a 29 ans quand il épouse, le 16 juillet 1777, Marie Ardourelle (1757 – ) elle-même âgée de 20 ans. Marie est l’ainée des 10 enfants de Jacques Ardourel bourgeois de Laguépie et nièce de messire Pierre Ardourel, chanoine de Varen.

Le jeune ménage s’installe à Laguépie où Jean est négociant, avec une place dans la cité, d’abord comme premier officier municipal puis comme maire de Laguépie en 1790, 1791 et 1792.

Entre 1790 et 1793, Jean, 41-44 ans, a maintenant 7 enfants. Il vient s’installer à Toulouse, tout en faisant la navette entre les deux villes puisqu’il va encore déclarer encore 3 naissances à Laguépie en 1795, 1796 et 1799. Marie avait 42 ans à la naissance de Rosalie et c’est la dernière trace qu’elle ait laissée.

À Toulouse, Jean se lance avec succès dans le commerce de la faïence jusqu’à son décès en 1812 à Toulouse.

Ses fils sont associés à l’affaire, Auguste sans doute, mais aussi au moins un autre que l’on retrouve comme « Espinasse fils » en 1866 avec un journaliste qui raconte qu’il a pu y monter son ménage avec de la faïence fort belle.

Il ne peut s’agir d’Auguste qui était déjà mort depuis 6 ans.

La notoriété Espinasse était alors bien établie pour que Émile et Philippe en 1862 pensent nécessaire d’intituler leur maison de commerce Espinasse fils de l’ainé marquant ainsi leur filiation avec leur grand-père Jean et leur père Auguste.

Nous en avons une autre trace de son importance par Philippe Guillou qui racontait, avec humour, dans les années 30 que la famille était dans le commerce des pots de chambres, oubliant qu’il parlait de son arrière-grand-père Auguste et non pas de son grand-père Philippe.

Jean Espinasse le fils

Un second fils de Jean et Marie nous est connu pour être né en 1788 (soit de 8 ans le cadet d’Auguste) et s’être installé à Toulouse où il eut 6 enfants.

Il est probable qu’il ait contribué à l’affaire de porcelaine de son père, et il est tout aussi probable que son fils Henri, né en 1826 et qui fut président de la Chambre de commerce de Toulouse soit celui qui tenait en 1866 l’affaire « Espinasse fils ». Si ce n’est Henri, ce peut aussi bien être ses frères Auguste ou Jules. Ce dernier sera le seul à avoir des enfants et n’aura pas de petits-enfants.

Sa fille Germaine, née en 1816, épousa Henry Laromiguère. Ils n’auront qu’un seul fils, Jules qui lui aura une très nombreuse descendance.

Décembre 1863, avis d’expédition

Envoyée en juillet 2013 par Marcel Jacques, philatéliste, voici la lettre qui confirme l’hypothèse sur le commerce de porcelaine.

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