Bernard et Lillette Mise à jour janvier 2021
Fil des révisions
  • janvier 2021
    Compléments et ajouts à la suite de la numérisation de la fin des photos
  • décembre 2020
    Création de la page

Lillette et Bernard, nous vous devons d’une part tous les documents anciens qui sont parvenus jusqu'à nous et d’autre part plusieurs centaines de photos tout aussi précieuses.

Nous vous devons naturellement tant d’autres choses, mais le temps n'est pas encore venu de les évoquer.

Cette page et les suivantes donnent déjà un bon aperçu de ce que vous avez été.

Q1i_210107-1405_002 Q1i_210107-1405_003 Q1i_210107-1405_004 Q1i_210107-1405_005

1956

Vous étiez, chacun de votre côté, lancés dans la vie professionnelle après un séjour à Paris. Vous vous êtes rencontrés par Collette Paloque, vous avez du vous plaire et vous avez fait affaire.

Q1i_210107-1405_007 Q1i_210107-1405_008 Q1i_210107-1405_009 Q1i_210107-1405_010 Q1i_210107-1405_011 Q1i_210107-1405_012 Q1i_210107-1405_013 Q1i_210107-1405_014 Q1i_210107-1405_015 Q1i_210107-1405_016 Q1i_210107-1405_017 Q1i_210107-1405_018 Q1i_210107-1405_019 Q1i_210107-1405_020

Décembre 1956, mariage à Montpellier puis voyage de noces en Autriche.

Q1i_210107-1405_022 Q1i_210107-1405_023 Q1i_210107-1405_024 Q1i_210107-1405_025 Q1i_210107-1405_026 Q1i_210107-1405_027 Q1i_210107-1405_028 Q1i_210107-1405_029 Q1i_210107-1405_030 Q1i_210107-1405_031 Q1i_210107-1405_032 Q1i_210107-1405_033 Q1i_210107-1405_034 Q1i_210107-1405_035 Q1i_210107-1405_036 Q1i_210107-1405_037 Q1i_210107-1405_038 Q1i_210107-1405_039 Q1i_210107-1405_040 Q1i_210107-1405_0401 Q1i_210107-1405_0402 Q1i_210107-1405_041 Q1i_210107-1405_042 Q1i_210107-1405_043 Q1i_210107-1405_045 Q1i_210107-1405_046 Q1i_210107-1405_047

1957

Q1i_210107-1405_049 Q1i_210107-1405_050 Q1i_210107-1405_051 Q1i_210107-1405_052 Q1i_210107-1405_054 Q1i_210107-1405_055 Q1i_210107-1405_056 Q1i_210107-1405_057 Q1i_210107-1405_058 Q1i_210107-1405_059 Q1i_210107-1405_060 Q1i_210107-1405_061 Q1i_210107-1405_062 Q1i_210107-1405_063 Q1i_210107-1405_064 Q1i_210107-1405_065

Sur ces photos de l’été 1957, Lillette attend un enfant.

François naîtra le 20 octobre 1957 ainsi que l'atteste le livret de famille mais ne survivra pas.

Lillette n'en parlera jamais, absolument jamais !

Bernard, veuf et alors déjà diminué, abordera spontanément le sujet pour nous raconter qu'il ne savait pas pourquoi cet enfant ne leur avait pas été rendu ni ce qu'il était devenu.

Q1i_210107-1405_067 Q1i_210107-1405_068 Q1i_210107-1405_069 Q1i_210107-1405_070 Q1i_210107-1405_071 Q1i_210107-1405_072 Q1i_210107-1405_073 Q1i_210107-1405_074 Q1i_210107-1405_075 Q1i_210107-1405_076 Q1i_210107-1405_077 Q1i_210107-1405_078 Q1i_210107-1405_079 Q1i_210107-1405_0791 Q1i_210107-1405_080

Les pages des années qui suivent sont dans la section privée de ce site.

EDF

A Paris, Bernard à la Marine s'était spécialisé dans les transmissions, il a été embauché à EDF Toulouse pour cette même spécialité.

Dans le milieu des années 1950, la grande question était celle de la mise en place du réseau de transport à très haute tension. Il s'agissait d’imaginer des câbles, de construire des pylônes, de faire des essais de mise en tension. Il fallait trouver des solutions pour transporter du 400 000 volts, pour construire des transformateurs , pour piloter un réseau sur un large territoire, pour remonter des télémesures.

Bernard avait sur les postes de transformation des histoires horribles d’accidents comme celle de l’agent qui s'était rendu compte d’avoir oublié un outil après avoir enlevé les panneaux qui signalent la travée hors tension. Pour aller le chercher, il a enfreint les consignes et s'est alors trompé de travée et a été, il me semble, volatilisé par le courant.

Le centre de Toulouse avait un territoire qui commençait dans les Pyrénées et qui se terminait dans la Massif central aussi loin que Saint-Chély-d’Apcher. Pendant des années, Bernard est parti en voiture deux à trois jours par semaine pour se rendre dans les barrages, dans les postes pour aller suivre un chantier ou réaliser un essai, très souvent la nuit.

Q1i_210107-1405_089 Q1i_210107-1405_090 Q1i_210107-1405_091 Q1i_210107-1405_092 Q1i_210107-1405_093 Q1i_210107-1405_094 Q1i_210107-1405_095 Q1i_210107-1405_096

Les premiers équipements n'étaient que de la télémécanique, puis les modems et les ordinateurs sont arrivés. Par la suite, Bernard a pris en charge la téléphonie qui posait dans les centrales nucléaires des problèmes particuliers.

En théorie, Bernard aurait du, en application de la politique EDF, être muté au moins une fois dans une autre région. Au début des années 1970, une mutation à Lyon avait été accepté, mais le hasard a fait se libérer un poste et Bernard est resté à Toulouse.

En région dans ces années, les horaires de travail étaient immuables : 8h-12h puis 14h-18h, Bernard n'habitant pas très loin de son bureau pouvait ainsi revenir déjeuner rue des Pyrénées.

EDF offrait un statut d’agent qui induisait que les personnels allaient plus ou moins se suivre sur la totalité de leur carrière. En province, il était alors courant de recevoir chez soi les cadres du service dans lequel on travaillait. Cela donnait lieu à des diners formels avec, bien que dans un cadre privé, un strict respect de la hiérarchie professionnelle.

Sur la fin de sa carrière, Bernard était devenu sous-chef du centre de Toulouse. Comme beaucoup, il a légèrement anticipé son départ à la retraite en raison d’une très grande lassitude du rapport avec les syndicats.