Paloque Mise à jour septembre 2018
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xvie
xviie
xviiie
xixe
xxe
Antoine
Anne Plantade
Valets laboureurs, c’est-à-dire paysans sans terres, nos premiers Paloque tournent pendant l'ancien régime dans un petit pays au cœur du Minervois entre Saint-Couat d'Aude, Puichéric et Roquecourbe à l'est de Carcassonne.
Antoine
Catherine Alias
Pierre
Marie B.
Guillaume
Claire Bourguet
Guillaume est venu s'installer à Douzens, village des Bourguet. Il y devient brassier ce qui va lui permettre d'élever 9 enfants. Jules décrit ses grands-parents comme de condition simple et de fortune modeste mais réputés pour leur bonté et leur honnêteté.
Repéré par son curé, Antoine fait des études littéraires et devient enseignant. Il épouse une jeune orpheline de 17 ans qui sentit le potentiel d'Antoine, eut l’ambition, poussa vaillamment et détermina le succès de son projet de collège à Narbonne, ils auront 4 garçons
Thérèse Bessière
Envoyé à Louis le Grand, il intègre l'X en ½ et devient artilleur, il épouse Thérèse avec qui ils auront deux fils, Jules participe à la guerre de 14 qu'il entame dans l'affaire de Bertrix où son régiment se fait décimer, il sera plus en vue à Verdun lors de la reprise de Douaumont et finira la guerre général.
  Rouis
Yvonne Rouis
Astronome à la suite d'une vocation de jeunesse et d'excellentes études en mathématiques, participe à la guerre de 14 comme géographe puis artilleur, fera ensuite la quasi-totalité de sa carrière comme directeur de l'observatoire de Toulouse
Rouis
Louis Rouis
La tradition familiale mentionne Louis, pharmacien à Sainte Eulalie de Rouergue, il s’agit sans doute de Sainte Eulalie de Cernon
Marguerite V.
Pierre maître tisserand à Lodève, la famille a conservé une créance en sa faveur datant de 1745
Fulcran Rouis
Maitre tisserand à Lodève
Anne Argouy
Cécile Ollier
Tisserand de draps de Lodève, le ménage aura trois fils et de nombreux petits enfants.
Charlotte
Le métier de tisserand était devenu très difficile, c'est ce qui a sans doute poussé en 1806, Gilles à s'engager dans la Grande Armée où il deviendra artilleur. Il fera la campagne d'Espagne, puis son instruction lui permettra de poursuivre son service comme comptable, à Tulle puis Toulon, avant de prendre sa retraite à Lodève
Demarest
Géraldine Lem
Picard, fils d'un marchand farinier de l’Aisne, Jean-François est installé tailleur à Paris où il rencontre Géraldine qui vient de Belgique, garde national, a assisté à la Prise de la Bastille puis à celle des Tuileries
Charlotte Demarest
En 1814, Charlotte sera blessée au combat lors du siège de La Fère, elle joue un rôle déteminant dans l'éducation de Jean-Louis mais sucombe du choléra à Toulon en 1835
Léonie
Médecin militaire, écrit sur la médecine, dirige l'école de santé à Strasbourg, retraite à Saint-Dié
Jerome
Jean-François Jerome
Marie Debans
François Jerome
Marie Debans
Ils auront Alexandre à Metz, dernier de leurs quatre enfants.
Alexandre Jerome
  Noel
Zélie Noël
Avoué en 1829 et s'installe à Saint-Dié dans les Vosges à l'occasion de son mariage avec Zélie
Noel
François Noel
Marguerite Simon
Installé à Saint-Dié
François Noel
Jeanne Marquaire
Marchand tanneur à Saint-Dié
Nicolas Noel
  Jacquot
Madeleine Jacquot
Tanneur à Saint-Dié
Jacquot
André Jacquot
Catherine Cabasse
Se déplace de Vauxvilliers en Haute-Saône pour s'installer à Mirecourt, dans les Vosges
Claude Jacquot
Anne-Catherine Riblot
Auront 11 enfants
Louis Jacquot
Jeanne Pierrot
Natif de Mirecourt dans les Vosges, s'installe par la suite à Saint-Dié
Pierre Ignace Jacquot
Françoise de Vomécourt
Natif de Ville-sur-Illon dans les Vosges,
Madeleine Jacquot
Nicolas Noel
Rejoint Nicolas à Saint-Dié
Jean-Pierre Noel
Marguerite Simon
Pharmacien à Saint-Dié
Zélie Noel
Alexandre Jerome
Léonie Jerome
Jean-Louis Rouis
Alphonse
Notaire à Lodève, très proche d'Etienne
Marguerite
Carrière dans les Eaux et Forêts à Nîmes puis Carcassonne
Poulenc
Guion Poulenc
Rose Fourniols
Tanneur à Espalion dans l'Aveyron
Jean Poulenc
Marie Ricard
Marchand teinturier à Espalion, ascendants d'Etienne fondateur de Rhône-Poulenc
Guillaume Poulenc
Marie Amat
Marchand tanneur, maître teinturier à Espalion, le ménage aura 9 enfants
Marie Ichié
Bourgeois, a épousé Marie fille de Joseph, marchand chaudronnier ; 10 enfants ; la famille a conservé son testament de 1795
Jean Guillaume Poulenc
Marguerite Rozier
Commandant de la Garde Nationale tué en 1793 lors de l'assaut de du château de Chanac qu'il défendait. Un seul fils né au printemps précédent.
Joseph Poulenc
Marianne Poulenc
Propriétaire à Espalion, épouse sa cousine issu de germain ; 9 enfants.
Julie Rame
Eugène, avocat à Lodève la ville de Julie ; 4 enfants
Marguerite Poulenc
Epouse un autre Lodévois ; 3 enfants
Bernard
Gilette Tailleur
Tailleur
Jean Tailleur
Anne Koch
Le ménage est établi à Rurange-Lès-Thionville à côté de Metz.
Alexise Baldé
Pierre, engagé à 18 ans dans le Génie, a monté les échelons pour finir Lieutenant en second. Il participe à la campagne d'Amérique en 1782 et trouve la mort à l'issue du siège de Thionville de 1792. Il laisse Alexise qu'il venait d'épouser avec un enfant d'un an qu'elle devra élever seule dans des conditions difficiles.
Marie Arquer
Louis Grégoire s'engage à 18 ans dans le Génie, passe 6 années avec la Grande Armée en Espagne puis vient au fort de Prats.
Marie, dont les parents négociants de Prats, sont déjà décédés, apporte au ménage ce qui deviendra la maison Tailleur. Veuve de bonne heure, elle partira tenir un bureau de tabac à Bompas. En 1858, à l'occasion du mariage de son fils, elle emprunte 1 500 francs à son cousin François Carrère qui seront remboursés par son petit-fils François en 1887 (acte qu'elle ne signera pas ne sachant écrire).
Rose Coderch
Secrétaire de la mairie de Prats. Le jeune ménage s'installe avec Marie dans la maison Tailleur.
Coderch – Branche Rose
Joseph Coderch
Thérèse Delclos
François Coderch
Juste Combes
Pareur à Prats-de-Mollo
Joseph Coderch
Magdeleine Dunyach
Propriétaire - Fabricants de draps
Rose Coderch
Prosp. Louis Tailleur
Rose se marie à 31 ans après avoir été gouvernante et femme de charge à l'établissement thermal de la Preste ce qui lui permettra d'apporter 3 000 francs de ses économies personnelles et constituer ainsi tout le capital du jeune ménage.
Rose est la tante de Marie Coderch épouse de Valentin Cabanat.
Thérèse Cabanat
François débute comme facteur à Amélie-les-bains, puis se forme aux Postes-et-Télégraphes à Perpignan avant d'être nommé à Alger puis Mascara en Algérie et enfin à Saumur. Disparaîtra jeune d'un cancer.
Cabanat - Cabanach
Emmanuel Cabanat
Catherine Paraire
Cardeur de laine de Boule d'Amont au-dessus de Perpignan.
Joseph Cabanat
Thérèse Lavail
Emmanuel Cabanat
Marie Ausseil
Emmanuel commencera comme journalier agricole avant de s'établir comme négociant.
Ausseil
Valentin Ausseil
Marie Toubert
Vivent à Boule d'Amont
Valentin
Jeune frère de Marie, soldat au 2e régiment du Génie, perd une jambe au siège d'Anvers en 1832 et devient ainsi le premier récipiendaire de l'ordre de Léopold. Il sera ensuite guide à la cité de Carcassonne, célébrité locale qui lui vaudra le surnom de Camba d'argent.
Marie Ausseil
Emmanuel Cabanat
Valentin Cabanat
Marie Coderch
Carrière aux Haras nationaux où il fut apprécié et terminera brigadier de dépôts d'étalons.
Coderch – Branche Marie
Joseph Coderch
Thérèse Delclos
François Coderch
Juste Combes
Pareur à Prats-de-Mollo
Joseph Coderch
Magdeleine Dunyach
Propriétaire - Fabricants de draps
Rose Coderch
Prosp. Louis Tailleur
Jeune sœur de François et tante de Marie pour expliquer le double lien entre Tailleur et Coderch.
François Coderch
Thérèse Boixeda
Fabricant de draps à Prats-de-Mollo, son épouse Thérèse, propriétaire à l'état civil, obtiendra en 1860 la séparation de bien avec son mari.
Raymond et Juste
 Les Coderch de Prats

Directeur d'école normale puis professeur au Lycée de Montpellier

François
 Cousin de Prosper

Dentiste, refusé pour raisons de santé pour servir dans la zone du front, il s'engagera comme infirmier. Il sera finalement affecté comme dentiste mais à Perpignan.

Joseph et Louise
 Les Coderch d'Onzain

Joseph commence une carrière dans l'armée en 1868. Par la suite, l'école des sous-officiers d'infanterie lui permettra d'être nommé sous-lieutenant en 1880 puis capitaine en 1891. Légion d'honneur en 1890.
Installés à Onzain à côté de Blois, le ménage sera très accueillant avec Prosper pendant tout le conflit. Après Jean, ils ont eu deux filles, Marie-Louise et Madeleine.

Jean
 Cousin de Prosper

Officier (capitaine) lui aussi, sera fait prisonnier en août 1915 et terminera la guerre en Allemagne où il sera détenu dans des conditions difficiles en raison des privations de nourriture. Sa santé en restera altérée.

Marie Coderch
Valentin Cabanat
Tout ce que nous savons d'elle se résume à une photo et à l'affection que Prosper lui portait. Elle terminera ses jours dans la maison Tailleur du ménage de sa fille Thérèse et de François Tailleur.
Emmanuel et Thérèse
A son tour dans les haras.
Valentin et Elise
 Cousin de Prosper

Officier artilleur, servira comme aérostier (3 citations et Légion d'Honneur en 1922), démobilisé, deviendra professeur d'agriculture, à Semur en Côte d'Or puis en 1930 à Castres.

Roger et Simone
 Font-Romeu

Ingénieur à la SNCF, ils feront construire un chalet à Font-Romeu et cousineront avec Lilette et Bernard.

Martine, Brigitte, Sylvie, François
Thérèse Cabanat
François Tailleur
Thérèse épousera François mais le jeune ménage emménage aussi avec Justine, sœur de François (peut être assurait-elle les tâches ménagères). A la retraite de François, ils s'installeront tous les trois à Prats où Thérèse prendra en main le catéchisme de la paroisse et assoira sa réputation de femme de caractère, dure et autoritaire. Dynamique, Roger Cabanat se rappelle qu'elle le devançait sur les sentiers de la montagne habitué qu'elle était à monter à La Coste.
Valentin Cabanat
Marie Coderch
Carrière aux Haras nationaux où il fut apprécié et terminera brigadier de dépôts d’étalons.
Coderch – Branche Marie
Joseph Coderch
Thérèse Delclos
François Coderch
Juste Combes
Pareur à Prats-de-Mollo
Joseph Coderch
Magdeleine Dunyach
Propriétaire - Fabricants de draps
Rose Coderch
Prosp. Louis Tailleur
Jeune sœur de François et tante de Marie pour expliquer le double lien entre Tailleur et Coderch.
François Coderch
Thérèse Boixeda
Fabricant de draps à Prats-de-Mollo, son épouse Thérèse, propriétaire à l'état civil, obtiendra en 1860 la séparation de bien avec son mari.
Raymond et Juste
 Les Coderch de Prats

Directeur d'école normale puis professeur au Lycée de Montpellier

François
 Cousin de Prosper

Dentiste, refusé pour raisons de santé pour servir dans la zone du front, il s'engagera comme infirmier. Il sera finalement affecté comme dentiste mais à Perpignan.

Joseph et Louise
 Les Coderch d'Onzain

Joseph commence une carrière dans l'armée en 1868. Par la suite, l'école des sous-officiers d'infanterie lui permettra d'être nommé sous-lieutenant en 1880 puis capitaine en 1891. Légion d'honneur en 1890.
Installés à Onzain à côté de Blois, le ménage sera très accueillant avec Prosper pendant tout le conflit. Après Jean, ils ont eu deux filles, Marie-Louise et Madeleine.

Jean
 Cousin de Prosper

Officier (capitaine) lui aussi, sera fait prisonnier en août 1915 et terminera la guerre en Allemagne où il sera détenu dans des conditions difficiles en raison des privations de nourriture. Sa santé en restera altérée.

Marie Coderch
Valentin Cabanat
Tout ce que nous savons d'elle se résume à une photo et à l'affection que Prosper lui portait. Elle terminera ses jours dans la maison Tailleur du ménage de sa fille Thérèse et de François Tailleur.
Valentin et Elise
 Cousin de Prosper

Officier artilleur, servira comme aérostier (3 citations et Légion d’Honneur en 1922), démobilisé, deviendra professeur d’agriculture, à Semur en Côte d’Or puis en 1930 à Castres.

Roger et Simone
 Font-Romeu

Ingénieur à la SNCF, ils feront construire un chalet à Font-Romeu et cousineront avec Lilette et Bernard.

  Merlat
Marie-Louise Merlat
Elève modeste d'une famille modeste entrera sur concours dans les Contributions directes. Sa période de formation sera interrompue par la guerre de 14 dont il reviendra indemne et couvert de décorations. A sa démobilisation, il ira rapidement tenter sa chance au Maroc avant de finalement revenir dans les directes où il sera nommé à Prades. Les Moy et Maymil de Formiguères rencontrés par ses parents en Algérie lui présenteront Marie-Louise qu'il épousera en 1928 à Sidi-Bel-Abbès. Le ménage ira ensuite à Privat, Paris où ils passeront la guerre de 40. Prosper sera mobilisé comme capitaine, fait prisonnier à Orléans avec les trois derniers de son unité débandée et libéré en 1941. Ils iront ensuite à Carcassonne puis à Montpellier où il finira une honorable carrière.
Merlat - Marlach avant le traité des Pyrénées
Simon Merlat
 Marguerite Buscail
Cosme Merlat
Marguerite Verges
Marie Trille

Les Marlach sont montés dans le Capcir au XIIIe siècle, à l'époque ou le royaume de Majorque qui venait de s'établir permettait le développement économique de la Catalogne. Ils ont peut-être espéré comme d'autres se mettre à l'abri des razzias menés sur la côte depuis Alger ou Tunis.

Après le traité des Pyrénées (1659), leur état civil sera françisé en Merlat dont on retrouve les noms dans tous les villages du plateau.

Ils seront cultivateurs sous l'ancien régime ce qui dans ce haut et froid pays est synonyme d'une vie très rude

Marguerite Verges
Jean qui avait sans doute reçu quelque instruction, est notaire à Formiguères, mais il est aussi un mari volage, dispendieux et un père peu attentif qui ne prolonge pas sa position sociale chez ses enfants. Marguerite fera des efforts qui seront anéantis par son mari
Tire le mauvais numéro et part pour sept années d'armée ce qui lui vaudra de participer à la guerre de Crimée. Après son retour et son mariage, il sera gendarme 18 années. En 1870, il rejoint la cavalerie et participe à la charge de Reichauffen. Le ménage et leurs 4 enfants s'installeront ensuite à Formiguères.
Hermance Nicolas
Scolarité à Perpignan, terminera en Algérie des études de pharmacie qu'il n'avait pu financer en France. Installé à Sidi Bel Abbes il connaîtra prospérité et reconnaissance sociale avant de rentrer dans les années 30 et revenir bâtir à Formiguères un chalet pour y accueillir ses filles et leurs familles.
Nicolas
Philippe Nicolas
Claudine Roy
Les Nicolas sont des tout petits paysans sans terres du Jura, des cultivateurs, presque des journaliers, des ouvriers agricoles
Philibert Nicolas
Françoise Prau
Philibert s’engage dans le contrat de mariage à recevoir dans sa communion le jeune couple de Claude et Anaïs, il n'a d'autre solution que de partager son dénuement.
Anaïs Faivre
En 1851, ils partent après leur mariage comme colons en Algérie, Anaïs n'a que 16 ans ; en 1871, ils rentrent en France après la révolte de la Mitidja mais changent d'avis et retournent dans leur concession de Tessala. Ils amènent à l'âge adulte 8 de leurs 14 enfants et finissent par atteindre l'aisance financière, mais l'insécurité de la campagne les obligera, à la mort de Claude, à venir s'installer à Sidi Bel Abbès.
Bonne petite dernière d'une fratrie de 14, sans instruction, timorée, permissive, elle mena une vie faite de rigueur, d'austérité et d'économies.
Parfois fantasque, elle apportera au ménage son énergie et son exubérance ce qui allait bien avec le calme et le réserve de Prosper. Ne s'entendra naturellement pas avec Thérèse qu'elle accueillera pourtant lors de long séjours à Carcassonne.
Gilette Tailleur
Bernard Paloque

Des origines entre Douzens – Puicheric et Saint-Couat-d'Aude