Jules et Thérèse Mise à jour mars 2021
Fil des révisions
  • mars 2021
    Ajout des éléments sur la carrière de Jules
  • août 2018
    Ajout des photos des différents voyages
  • septembre 2014
    Création de la page

Un général, ça vous pose une famille !

Ces pages nous permettent de découvrir Thérèse et Jules, un couple uni s'écrivant tendrement, attentifs à leurs parents, proche de leurs enfants, attendris par leurs petits-enfants.

Et puis, à la fin nous irons regarder avec intérêt ce qu'avait pu bien faire le général !

Jules, petit dernier des 4 fils d’Antoine a été envoyé à Louis-le-Grand en classe préparatoire en 1875. Après une année dont il dira par la suite qu’elle était « à rayer de son existence », il entre à l’X en ½.

20 ans après l’ainé et aussi de très petite taille (moins de 1m60).

À sa sortie de l’X, l’armée lui conseilla de revenir dans son pays chercher une riche héritière qui lui apporterait la fortune, lui-même apportant au ménage une gloire qu’il ne manquerait pas d’obtenir. À cette époque le biterrois s’enrichissait dans le vin et il s’accorda avec Thérèse Bessières qu’il avait trouvé à Capestang.

Thérèse Bessières était issue de familles très anciennes d’hommes de lois dont les Petit, Bonnefons et de Bouques .

Cette dernière famille avait donné à travers Antoine de Bouques un notable Montpelliérain qui fut accusé en 1561 d’avoir pillé la maison de Joyeuse et la cathédrale de Montpellier. Il fut condamné à mort par le Parlement de Toulouse « trainé la hart au col dans les rues de Toulouse sur une claie attaché à la queue d’un cheval, décapité et dépecé en quatre quartiers sa tête est envoyée a Montpellier, affichée à un poteau placé au plus haut de la maison dans laquelle se faisait l’exercice de la damnée secte »

La lecture de la correspondance de Jules et de Thérèse montre que les honneurs n’étaient en rien nécessaire à l’équilibre du ménage, voire même que leurs échanges dénotent d’une complicité qui nous étonne pour une époque que nous imaginons si guindée.

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Cette photo, mon cher Emile, te rappellera notre gracieuse de Dion, n° 830 Y de 5 chevaux, qui était fort élégante, avec les pneus renforcés dont je l’avais fait munir avec ses tubes éblouissants de nickel massif et ses phares Ducellier. Tu y es installé à côté de ta chère maman, alors commandante et en relations avec le Tout-Versailles. La cour est celle du Général Boulanger où étaient et où sont probablement encore ses mémoires secrets, à droite la gardienne Mariette. Nous étions jeunes… ! Toi, surtout ! Mais pour nous, combien vieux ces souvenirs !

Emile n'apparait jamais sur les photos qui suivent, c'est sans doute lui qui tenait l'appareil de photo.
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Carrière

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Biographie dans le « Ceux dont on parle » de 1934

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Général de Brigade du cadre de réserve. Né le 13 avril 1858, à Narbonne (Aude), de Antoine Paloque, directeur du collège de Narbonne et Mme Née Pauline Pupille .

Ce n’est pas son nom mais un statut.

Lycées de province, Lycée Saint-Louis à Paris, Ecole Polytechnique, Ecole d’application de l’Artillerie et du Génie de Fontainebleau.

Marié le 16 novembre 1887, à Mlle Thérèse Bessières, fille de Louis Bessière, propriétaire-viticulteur, et de Mme née Marie Petit.

Il a eu deux fils, Georges Ingénieur agronome à Carcassonne, ne à Neuilly-sur-Seine le 15 novembre 1888 (lequel a une fille et un fils), et Emile, directeur de l’Observatoire de Toulouse, né à Fontainebleau, le 26 novembre le 26 novembre 1891 (qui a deux fils).

A publié : La bicyclette. Le problème de l’avancement dans une démocratie. L’Artillerie de campagne et l’Artillerie dans la bataille, et de nombreux cours à l’école de Fontainebleau et à l’Ecole supérieure de Guerre.

Commandeur de la Légion d’honneur. Croix de guerre. Commandeur de l’ordre japonais du Soleil Levant. Officier de l’instruction publique.

Lieutenant au 23e Régiment d’Artillerie à Toulouse, Capitaine aux Forges au Midi. Détaché à l’atelier de Construction de Puteaux où il a collaboré confidentiellement pour les calculs du frein du canon de 75 avec son directeur, le commandant Deport.

Professeur du cours de Machines et de Chemin de Fer à l’école d’application de l’Artillerie et du Génie à Fontainebleau. Commandant de Batterie à cheval au 24e d’Artillerie à Tarbes. Chef de la commission d’expériences de Versailles.

Commandant un groupe d’Artillerie au 11 régiment d’Artillerie à Versailles ; adjoint au commandant Fayolle à la chaire d’Artillerie de l’Ecole supérieure de Guerre. Successeur du lieutenant-colonel Fayolle (devenu pendant la grande guerre le maréchal Fayolle) comme professeur titulaire à la chaire de tactique de l’Artillerie à l’Ecole Supérieure de Guerre. Stagiaire comme colonel au 102e Régiment d’infanterie, caserne de Babylone, à Paris. Colonel commandant le 18e Régiment d’Artillerie, à Toulouse en 1911.

Commandant de l’Artillerie de la 33e Division d’Infanterie à la mobilisation. Commandant de l’Artillerie de la 38e Division d’Infanterie lors de la reprise du fort de Douaumont, puis toute l’Artillerie de Verdun sous les ordres du général Mangin, pour la reprise du fort de Vaux. Devenu, général, commandant l’Artillerie du 18e corps d’Armée sous les ordres du général Hirschauer, a commandé l’Artillerie aux victoires de Craonne et de Vauclerc, mai 1917.

Devenu inspecteur général de l’Artillerie sous les ordres du général Herr, puis détaché au Grand Quartier Général pendant les offensives de juillet 1918. Démobilisé en mars 1919, s’est retiré à Béziers (cadre de réserve).

Président d’honneur de l’Union amicale des officiers de réserve et en retraite de l’arrondissement de Béziers-Saint-Pons et membre de diverses associations amicales : Ecole polytechnique, anciens de la 33e D.I., anciens du 18e Régiment d’Artillerie, etc.

Automobile (depuis les quadricycles de 1892, tient encore le volant).

Adresses : 2, rue de Bonsi, Béziers (Hérault). Maison de campagne à Capestang (Hérault).

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