Merlat Mise à jour décembre 2020
Fil des révisions
  • décembre 2020
    Ajout des photos du Capcir
  • septembre 2018
    Ajout de l'intro, l'historique et de la frise à tiroir
  • avril 2010
    Création de la page

Les Merlat sont depuis 6 ou 7 siècles sur le haut plateau du Capcir ; dans ce pays face au nord, exposé au vent chargé de l'humidité remontée de la vallée de l'Aude qui se condense en devenant Carcanet, brouillard froid qui recouvre doucement le pays et, été comme hiver, glace ses habitants.

Tout comme eux, nous sommes restés attachés à ces montagnes dont la nature est si belle quand on se donne le temps de la parcourir à pied, à apercevoir un cerf entre deux arbres ou ramasser un sparassis, à rentrer sans plus traîner parce qu'il y a le bois à fendre et que le diner avec les cousins ne va pas se préparer tout seul.

xviiie
xixe
xxe
Simon
 Marguerite Buscail
Cosme
Marguerite Verges
Marie Trille

Les Marlach sont montés dans le Capcir au XIIIe siècle, à l'époque ou le royaume de Majorque qui venait de s'établir permettait le développement économique de la Catalogne. Ils ont peut-être espéré comme d'autres se mettre à l'abri des razzias menés sur la côte depuis Alger ou Tunis.

Après le traité des Pyrénées (1659), leur état civil sera françisé en Merlat dont on retrouve les noms dans tous les villages du plateau.

Ils seront cultivateurs sous l'ancien régime ce qui dans ce haut et froid pays est synonyme d'une vie très rude

Marguerite Verges
Jean qui avait sans doute reçu quelque instruction, est notaire à Formiguères, mais il est aussi un mari volage, dispendieux et un père peu attentif qui ne prolonge pas sa position sociale chez ses enfants. Marguerite fera des efforts qui seront anéantis par son mari
Tire le mauvais numéro et part pour sept années d'armée ce qui lui vaudra de participer à la guerre de Crimée. Après son retour et son mariage, il sera gendarme 18 années. En 1870, il rejoint la cavalerie et participe à la charge de Reichauffen. Le ménage et leurs 4 enfants s'installeront ensuite à Formiguères.
Hermance Nicolas
Scolarité à Perpignan, terminera en Algérie des études de pharmacie qu'il n'avait pu financer en France. Installé à Sidi Bel Abbes il connaîtra prospérité et reconnaissance sociale avant de rentrer dans les années 30 et revenir bâtir à Formiguères un chalet pour y accueillir ses filles et leurs familles.
Nicolas
Philippe Nicolas
Claudine Roy
Les Nicolas sont des tout petits paysans sans terres du Jura, des cultivateurs, presque des journaliers, des ouvriers agricoles
Philibert Nicolas
Françoise Prau
Philibert s’engage dans le contrat de mariage à recevoir dans sa communion le jeune couple de Claude et Anaïs, il n'a d'autre solution que de partager son dénuement.
Anaïs Faivre
En 1851, ils partent après leur mariage comme colons en Algérie, Anaïs n'a que 16 ans ; en 1871, ils rentrent en France après la révolte de la Mitidja mais changent d'avis et retournent dans leur concession de Tessala. Ils amènent à l'âge adulte 8 de leurs 14 enfants et finissent par atteindre l'aisance financière, mais l'insécurité de la campagne les obligera, à la mort de Claude, à venir s'installer à Sidi Bel Abbès.
Bonne petite dernière d'une fratrie de 14, sans instruction, timorée, permissive, elle mena une vie faite de rigueur, d'austérité et d'économies.
Parfois fantasque, elle apportera au ménage son énergie et son exubérance ce qui allait bien avec le calme et le réserve de Prosper. Ne s'entendra naturellement pas avec Thérèse qu'elle accueillera pourtant lors de long séjours à Carcassonne.

Pyrénées et Jura

Formiguères

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Capcir

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