Lillette était cultivée, ses études y avait contribué et elle suivait l'actualité dans Connaissances des arts.
Elle avait commencé par deux fois une thèse sur Saint-Guilhem-le-Désert, abandonnée une première fois à la naissance des enfants, elle fut définitivement interrompue dans les années 80, alors que venait d’être publiée une autre thèse qui défendait un avis inverse quant aux nombre d’étage du cloître.
Si vous voulez vous faire un avis, n'hésitez pas, aussi à vous rendre aussi au MET Cloisters, New-York. Nous y sommes allés avec Margaux en souvenir de Lillette, c'est très beau.
Les voyages étaient toujours pour elle une occasion de voir en pied un tableau, découvrir un monument dont elle avait entendu parler, compléter son fond de photos de chapiteaux.
Bernard y voyait l’occasion de faire des photographies, et la suite de cette page démontre qu'il avait un talent certain et qu'il savait mettre en valeur sa jeune épouse qui avait tout d'un mannequin .
Précision, les tenues de Lillette étaient l'œuvre d'une couturière de Carcassonne, ce qui n'était pas des plus pratique quand on habite Toulouse.Lillette et Bernard, et c'est bien dommage, ont aussi pris des centaines de photographies semblables à celle qui jouxte ce texte. Elles ne sont pas numérisées et attendent dans des boites.
Ces photos étaient des diapositives pour la plupart, elles donnaient lieu à des projections dans lesquelles les invités devaient, sur chaque nouvelle photo affichée, disposer pour avoir été sur place de l'autorité nécessaire pour apporter une précision ou dévoiler un détail peu connu. C'était avant la télévision et cela semble-t-il intéressait réellement les gens.
Hubert, 2021
Au début des années 2000, allait voir le jour un voyage pour aller découvrir le Cambodge en compagnie de Claude Gour. Le voyage dont Lillette parlait depuis plus de quarante années. Le voyage qui n'aura pas lieu puisque la maladie en décida autrement.