Maison Montlezun Création août 2013

Géographie

Ligné agnatique

Elle compte 37 membres :

  1. Liuverico de Balthes, comte de Septimanie. Il épouse Godesvinda, princesse des Wisigoths, fille de Atanagilde 1er de Wisigothie et Goswitha de Wisigothie. Il est duc de Septimanie avant 572.

  2. Leovigildo 1er de Balthes († 586). Il est aussi connu sous le nom de Leovigildo de Septimanie Balthes, roi des Wisigoths. Il est sixième empereur d’Espagne et seizième roi des Wisigoths en 568. Il épouse Théodosie. Il décède en 586.

  3. Hermengild II, roi le saint († 586). Il épouse Ingonde d’Austrasie, fille de Sigebert Ier, roi de Reims et d’Austrasie et Brunehaut, reine d’Austrasie en 580. Il est assassiné le 13 avril 586.

  4. Athanagild et Flavia Juliana, romaine qui est la petite-fille de Maurice, empereur de Byzance (539 – 602) et l’arrière-petite-fille de Tibère II, empereur d’Orient († 582).

  5. Ardabast

  6. Ervige, roi des Wisigoths († 687). Il épouse Liubigotona des Wisigoths, fille de Swinthila, roi des Wisigoths et Theodora des Wisigoths. Il est couronné roi des Wisigoths en 680 à Tolède, Espagne. Il décède le 15 novembre 687.

  7. Andeca (prince des Basques), duc de Cantabrie. Né en 660, tué vers 19 juillet 711 à la bataille de la Guadalete (Espagne) où les arabes écrasèrent et tuèrent Rodrigue, le dernier roi wisigoth.

  8. Lopo (prince des Basques), duc de Gascogne

  9. Lopo (prince des Basques), duc de Gascogne († 778)

  10. Sancho López, duc de Gascogne † 816 dans une bataille « Wascorum Princeps » que Renée Mussot Goulard identifica como « o melhor cavaleiro de Pamplona », morto na batalha de Oron.

  11. Sancho Sanchez Mitarra, duc de Gascogne († 864)

  12. Sancho Sanchez Mitarra (Mitarra : le montagnard ou le terrible.), duc de Gascogne vers 837, Marié vers 858 avec Tuta Galindez de Urgel vers 835

  13. Garcia Sanchez o Curvado (le courbé), duc de Gascogne, 860-926, Marié vers 890 avec Amuna d’Angoulême vers 86

    Troisième fils, il obtient l’Astarac par démembrement du duché de Gascogne en jouant de la rivalité entre ibères et francs
  14. Arnaud I, comte d’Astarac (né vers 900, marié vers 920), avec Talèse d’Aure

  15. Garcie-Arnaud d’Astarac

  16. Arnaud II d’Astarac (né vers 960, décédé après 1039)

    Troisième fils, Bernard ouvre en 1025 la lignée Montlezun , comtes de Pardiac .
    Les chroniques des comtes de Pardiac, à peu près confondues avec celles des d’Astarac, restent entièrement étrangères à l’histoire générale du midi de la France. Les noms de ses barons obscurs ne jettent aucune étincelle ni sur les Croisades d’Orient. ni sur les guerres des Albigeois, ni sur l’invasion anglaise ; la petite dynastie se traîne modestement dans cette série de faits monotones qui constituèrent la vie féodale du dixième au quatorzième siècle.
    Voyage archéologique et historique dans les anciens comtés d’Astarac et de… Par Justin Édouard M. Cénac-Moncaut
  17. Bernard de Montlezun, Comte de Pardiac – surnommé Pélagos, troisième fils, reçoit de son père le comté de Pardiac vers 1025, épouse Biverne d’ARAGON (Marquèse selon le P. Anselme, Biverne d’après dom Bruguelles) fille de Ramire, roi d’Aragon ce qui lui permet de consolider sa race.

    Le Pardiac, petit pays situé entre le Fezenzac et le Bigorre, a pour chef-lieu le château de Montlezun, Mons-lugdunî, distant de trois lieues à l’Ouest de Mirande, dans l’Astarac dont il faisait autrefois partie.

    Mais il n’est pas probable que Pélagos ait fait construire le château de Montlezun. La plus étroite connexité réunissait alors dans un même nom la famille, le fief et la forteresse féodale : si la première habitation des comtes d’Astarac fut le château de Mont d’Astarac, il existe de fortes présomptions pour croire que le séjour des comtes dont nous parlons fût d’abord à Mont-Pardiac. Le château moderne de M. de Montagut occupe aujourd’hui un des promontoires les plus favorables qu’un seigneur du moyen-âge pût rechercher ; et nous pensons que l’habitation moderne n’a fait que remplacer la forteresse du onzième siècle, depuis bien longtemps disparue.
    Hâtons-nous de faire observer, d’ailleurs, que les ruines de Montlezun ne présentent aucun des caractères extérieurs d’une époque aussi reculée ; le donjon carré qui défend la partie accessible de l’enceinte, du côté du sud-est, plus haut et moins large que ceux du douzième et du treizième siècles, la solidité de sa construction, la régularité de son appareil moyen, doivent le faire remonter au treizième, comme celui de Biran, avec lequel il présente d’ailleurs la plus étroite analogie. L’élévation naturelle qui servait de base au château tout entier, formée d’un terrain pierreux, présentait un diamètre peu étendu ; des escarpements, plutôt que des fossés, l’entouraient de toutes parts ; aucune ouverture ne perçait les trois faces, encore debout, de la grande tour ; et cette circonstance nous oblige à penser que la porte était située dans les murs d’enceinte, comme à Mauvezin, à Montaner et à Pau. Quelques autres pans de mur assez élevés conservent d’ailleurs des tuyaux de cheminées et la moitié d’un grand arceau ogive qui dût former l’entrée d’une chapelle, semblable à celle du château de Mirande. Nous voilà donc fixés sur le caractère de ce manoir : c’était un château à bâtiment d’habitation, comme on les construisit dès le treizième siècle, et non une de ces forteresses des dixième ou onzième siècle, dont le donjon seul était logeable.
    Hâtons-nous de remarquer que Montlezun ne formait pas une forteresse entièrement isolée : une tour carrée, à deux étages, s’élève, au sud, à quelque distance des fossés, et dût protéger l’entrée d’un bourg placé, selon les règles stratégiques de l’époque, en avant du donjon frontal, sur l’isthme de terre qui donnait accès au château. Cet ouvrage avancé obligeait ainsi l’ennemi à forcer d’abord ses murailles avant d’atteindre la forteresse ; et les bourgeois, obligés de se retirer devant l’ennemi, pouvaient se réfugier dans le château, en emportant leurs meubles les plus précieux .

  18. Oger 1er († av mai 1088), Comte de Pardiac. Il donna au mois de mai 1088, certains héritages aux religieux de Sorèze, dans le diocèse de Lavaur, pour le salut des âmes de ses père et mère, de ses ancêtres, comtes d’Astarac, d’Amanème sa femme, et de leurs enfants .

  19. Guillaume († ap 1142), Comte de Pardiac – épouse Marie († ap 1142). Fut un des principaux bienfaiteurs, avec le comte d’Armagnac, de l’abbaye de la Case-Dieu, ordre de Prémontré, fondée vers l’an 1135 . Louis le Jeune étant devenu duc d’Aquitaine, en 1117, par son mariage avec Eléonore ; le comte Guillaume lui fit hommage comme à son suzerain . Dans un voyage que ce comte fit à Auch, l’an 1142 avec Marie, sa femme, il transigea, par voie d’échange, sur certains fonds avec Pierre, vicomte de Gavaret .

  20. Bernard II († ap 1182) Comte de Pardiac – épouse Amélie († ap 1182 ).

  21. Oger II († ap 1200) Comte de Pardiac.

  22. Arnaud-Guilhem Ier († vers 1275), Comte de Pardiac, était en jouissance du Pardiac le 7 avril 1204. Il fit en 1255, du consentement de son frère, une donation à l’abbaye de Berdoues. Celle de la Case-Dieu obtint de lui en 1275, le mardi avant la Pentecôte (28 mai) la confirmation de toutes les concessions faites par ses prédécesseurs et ses vassaux à ce monastère. Il mourut peu de jours après, dans un âge fort avancé

  23. Arnaud-Guilhem II († vers 1309), Comte de Pardiac – Il fait hommage pour son comté à Philippe le Hardi en juillet 1275, épouse en secondes noces Agnès de Biran.

  24. Arnaud-Guilhem III († 1340), Comte de Pardiac – Il épouse Géraude de BIRAN, Dame de Biran, fille héritière d’Odon de Biran, Seigneur d’Ordan. Il a dû construire la tour haute et carrée de Biran, à l’imitation de celle de Montlezun : il était naturel que chaque famille seigneuriale donnât un caractère particulier et homogène aux diverses forteresses de ses domaines. Il servit avec distinction la France dans les guerres de Flandre, à la tête de quarante-six hommes d’armes, ses vassaux ; mais on n’a point de détail de ses exploits. Il mourut en 1333, et fut enterré, comme plusieurs de ses ancêtres, à la Case-Dieu, dont le Nécrologe marque sa mort en ces termes : Obitus Arnaldl-Guillelmi comitis Pardiaciy domini Birani et Ordani, qui ohiit anno Dom. Le 18 septembre 1326, devant Puyguilhem, le lieu du roi – Philippe le Bel – en Languedoc lui accorda des lettres de rémission à la suite du guerre contre les Montesquiou, ainsi conclues : « … Notons qu'entre hommes et seigneurs Arnaud Guilhem de Montlezun, Compte de Pardiac, Gérald et B. ses frères, Arnaud Guilhem son fils… d’une part et Gentil de Montesquiou damoiseau d’autre… ont causé des rapines, insultes, incendies… les absolvons . Ce jugement sera confirmé en juillet 1329.

  25. Arnaud-Guilhem IV (né vers 1310 † 1377 ), Comte de Pardiac – Un des meilleurs lieutenants du comte d’Armagnac dans les débuts de la guerre de cent ans, fait chevalier à Saint-Omer en juillet 1339, chef de compagnie en 1349, 1351 et 1354, et chambellan du roi. Il s’y distingua, surtout le 1er octobre, en qualité de chevalier banneret, à la tête de 98 écuyers et de 194 sergents à pied. Sa valeur ne se démentit point en 1351, sous les enseignes du roi de Navarre. Sa mort, arrivée le 7 septembre 1353, est consignée dans le nécrologe de la Case-Dieu. Il épouse en secondes noces vers 1350 Mabille d’Albret, Dame de Podensac † ap 1388 Pardiac est récupéré par la maison d’Armagnac à l’occasion du mariage d’Anne, son frère Arnaud-Guilhem V s’étant fait confisquer sa baronnie pour exaction. Le 16 mai 1331, acte par lequel Gaston de Foix promet de relever Arnaud Guilhem du cautionnement de 35.000 livres promis à Jeanne de Foix sa sœur pour son mariage avec Pierre infant fils de Jacques d’Aragon . Le 4 novembre 1349, Philippe VI pardonne à Arnaud Guilhem qui a laissé mourir sa femme, comtesse de Durfort, coupable d’adultère… En novembre 1350, confirmation des lettres de rémission accordées le 4 novembre 1349 à Arnaud Guilhem à la suite de la mort de sa femme qu’il avait enfermée dans un de ses châteaux en Fezenzac pour la soustraire à la juridiction royale après qu’il l’eût convaincue d’adultère . En septembre 1367, don à Arnaud Guilhem des biens que possédait Thibaud de Peyrusse. Autorisation donnée au comte de Pardiac de construire châteaux, moulins ou autres édifices jugés nécessaires pour les bastides de Marciac et Beaumarchais, crées en pariage avec le roi.

    Fils d’un second lit, Dominique devient Seigneur de Campagne par son mariage avec Jeanne de Lavardac.
  26. Dominique (né vers 1350, † ap 1391), Seigneur de Juillac, de Damiate, de Campagne, de Projan. Il épouse Jeanne de Lavardac née vers 1360. Le 16 janvier 1384, dame Jeanne de Laverda, seigneuresse de Campagne fit donation en faveur de noble Dominique de Montlezun, seigneur d’Anniatte son mary . Certains auteurs le donne comme fils naturel d’Arnaud-Guilhem III et comme l’auteur de toutes les branches Montlezun.

  27. Arnaud-Guilhem († ap 1422), Seigneur de Campagne, chevalier il rend hommage au comte d’Armagnac en 1419. Il épouse Anne d’ARMAGNAC

  28. Bernard (né vers 1420 † vers 1484), Seigneur de Campagne, Chevalier, Seigneur de Projan, Ségos et Unzent. Veuf d’Angeline Dantin, il épouse en 1477 Marie de BASSABAT.
    Le 2 décembre 1470, procuration de Bernard qui donne pouvoir à Jean de Montlezun de demander et recevoir du roi ou du duc d’Aquitaine ou de leurs officiers, un cheval d’Espagne, poil baie avec un étoile blanche au front de valeur de 50 écus d’or, autre cheval, poil aussi baie, plus 6 chevaux aussi poil baie, plus 15 fusils et autres effets qui lui avaient été pris et enlevés dans son château de Projan par le sénéchal d’Agen et grande quantité de gens à pied et à cheval, environ de la fête de la Circoncision de Notre Seigneur, l’année 1469 .
    Le 4 décembre 1477, procuration de Bernard qui donne pouvoir à Jean de Montlezun, homme d’armes du roi de France de recevoir 3.000 florins qui lui étaient dus par Arnaud Dantin pour la constitution dotale d’Angeline Dantin, fille et héritière de Pierre Dantin et femme dudit Montlezun

  29. Thibaut († ap 1516), Seigneur de Campagne teste le 15 sept 1516 au profit de Louis et de 7 autres de ses enfants. Il épouse, le 16 juin1495, Anne de VIÉLA/VILLAR qui teste le 11 juin 1523

    Dot conséquente apportée par Hilaire d’Aidie
  30. Louis († ap1564), Seigneur de Campagne teste le 26 mars 1564. Il épouse, le 8 mars 1530, Hilaire d’AYDIE, fille d’Odet d’Aydie, Sénéchal de Carcassonne vicomte de Riberac, Turenne et de Cailus, Seigneur de Montfort, Martel, Beaumont et de Anne de Pons
    1549, Noble Quitterie de Montlezun, femme de noble Jeannot de Montlezun, écuyer seigneur de Vignau quitte et renonce en faveur de Louis de Montlezun son frère de tous les droits paternels et maternels moyennant 300 écus petits ….
    Les 6 et 7 mars 1549, Le procureur fondé de noble Hilaire d’Aydie, femme de Louis de Montlezun, prit possession de six seigneuries à elle avenus par la succession et le décès de feu Claude de Foix et Henry de Luxembourg mère et fils seigneur de Lautrec ses parents
    24 juin 1549, Hilaire DAYDIE dame de Campagne prit possession de la vicomté de Fronsac comme ayant succédé à Henry de Luxembourg et à feu Odet Daydie comte de Comminges
    En 1550, transaction avec, maréchal de France au titre de le succession de la vicomté de Fronsac que revendiquait aussi Marguerite de Lustrac son épouse, échange de terres pour que Marguerite garde Fronsac et envoi de 4.000 livres par Jacques d’Albon aux époux Montlezun.
    7 mai 1561, Louis de Montlezun impétra de la lettre au parlement de Toulouse qui lui permette de faire une enquête sur l’incendie arrivé à son château où tous ses documents, titres et reconnaissances ont été brulés.

  31. Arnaud († ap 1584), Seigneur de Campagne.

    • Il épouse le 25 mars 1558 Françoise de NARBONNE. Il teste le 11 février 1570.

    • 19 septembre 1563, donation par sa mère à Arnaud de la terre de Fraixinet en Quercy.

    • Le 17 octobre 1563, donation par Louis de Montlezun à son fils Arnaud pour son entretien de la portion d’un moulin qu’il possède à La Barthe à coté de Florence. Arnaud a la charge de payer 500 livres à son père et 500 livres à sa sœur Élise. Le même jour, Arnaud donne aussi 2.000 livres à Élise.

    • 26 mars 1564, Hilaire d’Aydie lègue 2.000 livres à Anne sa fille et 1 000 livres à Hilaire sa petite-fille et fait d’Arnaud son héritier universel.

    • Le 28 février 1584, Arnaud lègue 6 000 lt à ses filles Anne et Louise, institut son fils ainé Charles comme héritier universel et lui substitue Sébastien et Odet ses autres enfants.

    • En 1598, Odet recevra de sa mère l’héritage de Louise qui venait de mourir. En 1603/ ? Françoise transfère à son fils Odet les biens de son mari dont elle avait la jouissance.

  32. Odet († vers 1625), Seigneur de Campagne, fameux ligueur gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, capitaine de 50 hommes d’armes. Il épouse le 25 novembre 1592 Diane de Montlezun. Ils ont vécu au château de Campagne.
    La dite Diane est la fille de Jean de Montlezun, seigneur de Baratnau, sénéchal d’Armagnac et de Françoise de Bezolles. Ce Jean s’est signalé pendant les guerres de religion comme vieux et brave capitaine mais aussi pour avoir enlevé de force Françoise de Bezolles veuve de Bernard de Lary et massacré tous ses serviteurs. En 1609, il tue Bernard de Lary, fils du premier mariage de sa femme, dans les rues de Fleurance ; s’enfuit en Espagne et se fait arrêter à Pampelune et devra son salut à une intervention personnelle d’Henry IV .
    Le 27 juin 1593, Odet fait quittance à son beau-père pour la fin du versement de la dot de sa femme pour 20 000 livres
    Le 21 juillet 1594, Odet versera 10 000 livres pour légitime à chacune de ses sœurs Anne et Hilaire .
    Le 16 juillet 1613, transaction entre Odet et Jean François de Lavardac au sujet du rachat de la moitié de la seigneurie de Campagne
    Le 21 décembre 1624, testament d’Odet qui institue Déodat (son petit-fils qui devait avoir moins 6 ans) comme héritier universel et lui substitue son autre petit-fils Odet, fils de sa fille Françoise. Il fait aussi quelques legs à ses serviteurs. Ses deux filles auront en dot 10 000 livres et 8 000 livres plus 300 livres en héritage. Sa fille religieuse aura 2 000 livres et 300 livres

  33. Antoine-Arnaud († 1623), Seigneur de Campagne. Il épouse le 19 janvier 1617 Paule de ROQUELAURE, fille de feu Jean Blaise de ROQUELAURE seigneur de Aubin, Censas et autres places et Isabeau de MONT. Le même jour, son père Odet épouse Isabeau de MONT. Paule reçoit en novembre 1617 1 800 livres à compter sur les 18 000 livres légués par son père.

  34. Déodat Seigneur de Campagne (ca 1620 – † ca 1674), sa terre est érigée en comté par Louis XIV le 24 mars 1661. Il épouse le 24 mars 1647 Marie-Henriette de la ROCHE-FONTENILLES dotée de 60 000 livres
    Sa grand-mère Isabeau fera plusieurs procès en son nom. En 1638, renoncera à la pension de 400 livres que lui devait son petit-fils en échange de quoi, Déodat s’engage à l’entretenir ainsi que sa demoiselle et ses parents et amis lorsqu’ils viendront la voir.
    En avril 1654, Déodat dote ses deux filles de 60 000 livres chacune et fait de son fils Jacques son héritier universel.
    En février 1659, Déodat renonce à une dette de 6 750 livres de la communauté d’Aizieu après les avoir fait saisir (meubles, grains, bestiaux) et constaté qu’ils ne peuvent payer car ils sont trop pauvres.
    En 1674, après son décès, Jacques et son frère François partagent en deux la succession de leur père. Jacques laisse Campagne à son frère et vient s’installer à Belpech chez sa femme. C’est François qui garde Campagne.

  35. Jacques († ap 1701), Comte de Campagne. Il épouse le 11 octobre 1671 Françoise de MAULÉON, dame de Belpech, et teste le 28 novembre 1671

    Les Mauléon étaient installés à Belpech depuis 1360 à l’occasion du mariage de Arnaud Guillaume III avec Hélène Fort, dame de Belpech. Leurs domaines étaient beaucoup plus larges et se sont réduits par division à chaque génération.
  36. François (né 09 mars 1673 – † 1739), Comte de Campagne, marquis de Mauléon, gouverneur du pays de Soule, entre dans les pages du roi le 15 novembre1690 . Il épouse le 28 décembre 1701 Jeanne de VILLEMUR et teste le 9 juillet 1739.
    Reçoivent dans leur contrat de mariage de quoi vivre décemment : « Villemur, le préciput de la somme de 20 000 livres exigibles après les décès du comte de Pailhès, la terre Despon avec ses revenus, et la terre de Monmillon. Montlezun, une pension de 2 000 livres, le logement dans le château de Belpech. A condition que les mariés fassent donation de la moitié de leurs biens à l’un des enfants mâles et d’un préciput de 20 000 livres pour l’ainée des filles. »

    Pages du Roi de la Petite & de la Grande Écuries – M. David de RIOCOUR (1880) – Les pages élevés dans la Petite-Écurie et dans la Grande-Écurie du Roi devaient, lors de leur admission, prouver quatre générations nobles du côté paternel, et beaucoup d’entre eux remontaient la généalogie de leur famille à des degrés plus éloignés. Les originaux de ces preuves de noblesse existent encore en partie à la Bibliothèque nationale, mais le catalogue des certificats délivrés par MM. d’Hozier pour l’admission des pages (Archives nationales, 0 1 956 à 0 1 962).

  37. Marie-Marguerite-Françoise qui épouse Joseph Auriol Langautier qui sera héritier de son oncle Charles-Philibert de Montlezun qui teste en sa faveur le 12 juillet 1766.

    Son second frère Louis Hercule, épouse, en 1767, Catherine MAHÉ de la BOURDONNAIS dite « Chonchon » fille de François, gouverneur des Iles de France et Bourbon et belle-fille de Dupleix.

Les derniers Montlezun de l’ancien régime

Par Pascal Roux dans sa

Des revenus ou des fortunes à première vue respectables sont fréquemment grevées de dettes, surtout si l’officier a un train de vie fastueux. Les Fumel, les Montlezun , et bien d’autres encore, sont obligés d’aliéner tout ou partie de leur patrimoine pour faire faces à leurs créanciers. L’entretien d’une grande propriété peut devenir un gouffre financier.

Les Montlezun, au bord de la ruine, ont plus de cinquante créanciers à leurs trousses, ce qui les contraint de devenir de plus en plus procédurier (cf. Bastier, op. cit. P. 51 et 293).

Par le Général Thiebault, pour des souvenirs datés de 1776

Les Montlezun sont aujourd’hui les seuls descendants incontestables des ducs de Gascogne. Le dernier de ces ducs laissa trois fils : d’Armagnac, de Fezenzac et de Pardiac. La branche aînée s’est éteinte dans les guerres d’Italie par la mort du duc de Nemours ; les Montesquiou prétendent descendre des Fezenzac, mais, dans plusieurs parties de leur généalogie, les preuves sont tellement incomplètes ou inadmissibles qu’une très extraordinaire faveur a pu seule les faire admettre comme suffisantes par le Parlement et par le Roi ; tandis que, dans le degré où nous avons le moins de preuves, nous en présentons neuf qui sont authentiques et incontestables. Elles prouvent notre descendance des Pardiac ; en effet, Mlle de Montlezun avait reçu du Roi le titre de Madame, et lorsque les deux jeunes messieurs de Montlezun montèrent dans les carrosses du Roi, Mgr le comte d’Artois dit, en riant, à Monsieur : « Mais, mon frère, il me semble que cela serait à nous à demander à ces messieurs de monter dans les carrosses » ; faisant de cette sorte et d’après leur généalogie allusion à une ancienneté de noblesse que la maison de France elle-même ne pouvait établir. »

Hélas ! Il ne restait à ces MM. de Montlezun que cela de leur grandeur passée. Je ne sais ce qui avait préparé et consommé leur ruine, mais elle était totale. Cette famille, dans un état très voisin du besoin, habitait un logement fort mesquin, à l’entresol d’un hôtel garni de la rue du Mail, et vivait de la manière la plus économique, pour ne pas en dire davantage. Je me rappelle un jour que Mme de Montlezun avait un mantelet de soie noire déchiré : le comte s’en aperçut, ou plutôt ne put dissimuler qu’il s’en apercevait ; son orgueil en souffrit au point de lui faire dire tout haut : « Madame, quel mantelet avez-vous là ?–Quelque mantelet que je porte », répondit-elle, « il ne peut faire oublier que je suis la comtesse de Montlezun. » Malgré tout ce que cette réponse avait de fier ou de digne, comme on voudra, moi, présent et à peine âgé de quinze ans, je n’en rougis pas moins pour eux du sujet de l’apostrophe et de la réplique.

Il s’agit probablement ici de certains de 10 frères et sœurs de notre Marie-Marguerite-Françoise (épouse en 1745 de Joseph Auriol Langautier) :