Orpheline de père, va passer les 12 premières années de sa vie dans un couvent à la demande de ses oncles qui voulaient l'empêcher d'entrer en possession de l'héritage de son père ; à partir de sa douzième ainée la famille de sa mère a pu en récupérer la garde, s'en est suivi une longue action judiciaire dont nous avons encore entre les principaux documents
Germain, orphelin aux Hospices de Lyon, a été placé à l'âge de 7 ans à Rignat dans l'Ain chez un ménage Damedru qui l'a élevé au milieu de leurs enfants. A 30 ans, Germain est toujours domestique mais trouve le moyen d'épouser Marie-Claudine de 10 ans sa cadette. Le ménage s'est mis au travail et trente ans plus tard, ils avaient élevé quatre enfants et possédaient une grosse auberge à Chalamont dans l’Ain dont s'occupait Germain pendant que Marie-Claudine à la sortie du village gérait une grosse exploitation avec l'un de ses fils.
Ses parents étaient venus de Langres (Haute Marne) pour s'établir artisans à Paris, en 1786 elle a 20 ans et se retrouve orpheline donc mineure à l'époque et sans ressource, le mariage avec Jérôme Delgoffe (de 20 ans son ainé) sera la solution de ses oncles et tantes.
La Révolution est très difficile pour les Hautpoul qui sont obligés de se cacher à Versailles. Sa mère en mourra d'épuisement et son père est déjà vieux et très diminué quand, âgée de 19 ans, elle épouse Dominique Laperrine à la fin de la Révolution.
Son père, à Constantinople, est déjà très âgé lui aussi quand, âgée de 19 ans, elle épouse Mathieu Martel de 20 ans son ainé. Devenue veuve elle épousera Paul Thoron qui la ramènera en France. Angélique aura 6 enfants de chacun de ses maris avant de mourir à l'âge de 41 ans.
Fille de la précédente, elle n'a que 20 ans lors de son mariage et l'on imagine que ses parents, à la tête de 12 enfants, soient assez pressés de la marier.
Fille d'un gendarme de Mousson (Ardennes), en 1822, elle est à Paris, âgée de 20 ans et orpheline, le mariage avec Charles Séné (de 14 ans son ainé) sera la solution
Petite-fille d'Angélique et fille de de Clémentine ci-dessus, épouse à 19 ans Gaston Cabanis (de 11 ans son ainé), veuve, elle épousera Casimir de Bonne.
Orpheline, mariée à 17 ans avec Antoine Paloque, son fils Jules n'aura pas de mots assez élogieux pour parler d'elle
Infirmières pendant la guerre de 14. Elles n'en n'ont jamais parlé, nous ne saurons rien de cette période qui n'a pas dû être facile du tout.