Germain :
a été recueilli le 27 janvier 1764 à l’âge de deux jours ;
a été placé le 14 avril 1771 à 18h à l’âge de 7 ans chez Claude Damedru et Marie-Joseph Modat de Meyriat en Bresse
a permis à ces mêmes Damedru de toucher entre 1771 et 1777 de la part des Hospices civils :
Ces mêmes époux Damedru ont de leur côté élevés 10 enfants, le placement de Germain n'était en rien une adoption, Joseph a d'ailleurs gardé le nom que lui ont donné les Hospices de Lyon.
Germain a 30 ans avec un statut de domestique
Aujourd’hui, quinzième jour de ventôse d’an deux de la République française, une et indivisible à dix heures du matin, par devant moi… sont comparus dans la maison commune pour contracter mariage, d’une part,
Germain Picheran, âgé de trente et un an, domestique, domicilié dans la municipalité de Rignat, fils légitime de la charité commune, affranchi, d’une part ;
Marie Claudine Exalty, âgé de vingt ans, fille de Claude François Exalty, maréchal, domicilié dans la municipalité de Rignat, département de l’Ain et de feu Marie Virieux,
lesquels futurs conjoints, accompagnés de Joseph Claude Perrachon… et de Jacques Rougemont, cultivateur,…
L'année d'après, Germain est devenu cultivateur
Aujourd’hui, vingt septième jour du mois de ventôse de l’an trois… Germain Picheran, cultivateur, domicilié dans ladite ville municipalité de Rignat, lequel, assisté de Joseph Virieux, cultivateur, âgé de cinquante ans et René Virieux, âgé de cinquante-deux ans, tous demeurant dans la municipalité de Rignat, a déclaré,… que Claudine Exalty son épouse en légitime mariage est accouché hier à six heures du soir en sa maison de Rignat d’un enfant mâle qu’il m'a présenté et auquel il a donné le nom de Joseph Picheran…
Grande Auberge
À vendre
Cette auberge est située au centre de la ville de Chalamont, composée de vastes logements avec deux entrées des plus commodes, l’une par la place et l’autre par la grand’rue servant de route royale, des cours et des remises à contenir plus de soixante charriots de la Compagnie ; des écuries pour quatre-vingts chevaux.
Placée dans le quartier commerçant de cette ville, elle est susceptible d’être convertie en divers logements qui se loueraient à des prix avantageux.
Sa position et la disposition de ses dépendances la rendraient propre à former deux rues, avec emplacement à bâtir dans la partie en cours ; pour celles en écurie et en remises, à peu de frais ces bâtiments pourraient être disposés en habitations.
L’on donnera toutes facilités pour les paiements ; s'adresser pour les renseignements et pour traiter du prix, à madame veuve Picheran, dit Germain, propriétaire ; à Me Perdrix, notaire, ou à M. Rivoire, maire de Chalamont.
11 mai 1834 Journal de l'Ain via Lectura plus (27 octobre 1834) Journal de l’Ain via Lectura plus (26 décembre 1834) Journal de l'Ain via Lectura plus
3 février 1834
Par devant nous, Jean Marie Victor Perdrix, notaire royal à la résidence de Chalamont… ont comparu :
Dame Marie Claudine Exalty, veuve du sieur Germain Picheran, propriétaire, demeurant au domaine des Ayets, commune de Versailleux,
M. Joseph Picheran, carrossier, demeurant à Paris, rue Contrescarpes-Dauphine, n° 7, présent à Chalamont,
M Benoit Picheran, propriétaire, demeurant à Chalamont,
Dame Jeannette Rosalie Picheran, femme assistée et autorisée de sieur Joseph Jacquet son mari, ouvrier en soie demeurant ensemble à Lyon,
M. Auguste Picheran, propriétaire, demeurant… à Versailleux avec sa mère,…
L’auberge dite Mont Jura, sise à Chalamont, composée d’une maison d’habitation ayant une cave souterraine, au rez-de-chaussée, d’une cuisine et de plusieurs appartements, au premier étage d’une succession de chambres et de greniers dessus, en partie occupées par les… Girard, … et Brouche, Toussalis
D’une remise et de quatre écuries à la suite et une… de hangar avec ses cours qui en dépendance dans lesquelles on entre par un portail donnant dans la Grande Place ; le tout… du côté de… les maisons et écuries ci-après et le chemin des fossés du côté du… la Grande rue de Ch… ; du côté du midi, la Grande Place de Chalamont et une maison appartement à divers propriétaires et du côté du midi, maisons et cours appartenant à M. Soffray.
Une maison d’habitation avec une écurie derrière et fait dessus cette maison donnant sur la place publique de… et composée d’un rez-de-chaussée, d’un premier étage et grenier dessus, elle est habitée par ledit sieur Bé…. Picheran, elle est comprise sous les N0 405 de la section E pour la… des sols de… et du …
Terre dite Grande terre comprise dans …pour la contenance de 1 ha 60
Jardin et serre, lieudit Botter, …
Enfin un pré dit Pré Gresset, …
… en outre, la présente vente est faite et convenue moyennant la somme de 28 000 francs que les acquéreurs…
Archives de l'Ain
Le lundi 21 janvier, à deux heures de l’après-midi, à Chalamont, en l’étude de Me Perdrix, notaire, et par son ministère et ensuite d’ordonnance de M. le président du Tribunal civil de Trévoux, en date du 28 décembre 1838, enregistrée, à la requête des héritiers bénéficiaires de la succession de dame Marie-Claudine Exalty, veuve de Germain Picheran, leur mère, décédée à Versailleux, il sera procédé par adjudication aux enchères, à la chaleur des feux, au sous-bail à ferme du domaine des Ayets, situé sur la commune de Versailleux, et de celui de la Marine, situé sur la commune de Chalamont, composés de bâtiments d’habitation et d’exploitation, terres, prés, étangs, etc…
Le sous-bail aura lieu pour six ans, à commencer du 11 novembre 1838, pour finir à pareille époque de 1844, annuités qui restent à courir du bail principal de M. Flechet, propriétaire, passé à la défunte.
Mardi 22 janvier et jours suivants, à neuf heures du matin, à Versailleux, au domaine des Ayets, domicile mortuaire de dame Marie-Claudine Exalty, veuve de Germain Picheran, à la requête de ses enfants, héritiers bénéficiaires, il sera procédé , par le ministère de Me Perdix, notaire à Chalamont, et ensuite d’ordonnance de M. le président du tribunal civil de Trévoux, du 29 décembre 1838, enregistrée, à la vente aux enchères des effets mobiliers dépendant de la succession de ladite défunte, consistant en garniture de feu, batterie de cuisine, tables, pétrières, horloge, garde-robes, linges de table, draps de lits, nappes, serviettes, linges et habillements de femme, plusieurs lits de maître et de domestique, marmites, faïence, teraille ; chars, charrettes, charrues, tombereaux, herses ; bœufs, vaches, cheval, jument et pouliches ; volailles de toutes espèces, denrées et généralement tout ce qui peut constituer l’attirail d’exploitation d'un fort domaine.
Le prix de vente sera payé comptant.
Vente de récoltes
Pendantes par racines, en grains, foins, pailles et aussi bestiaux.
Dimanche 16 juin du mois de juin [1839], à deux heures de l’après-midi, en la commune de Versailleux, au domaine des Ayets, domicile mortuaire de dame Marie-Claude Exalty, veuve Germain Picheran, à la requête de ses enfants, héritiers bénéficiaires de sa succession, il sera procédé par le le ministère de Me Perdrix, notaire à Chalamont, ensuite d’ordonnance de M. le président du tribunal civil de Trévonx du 30 mai dernier, enregistrée, à la vente aux enchères :
de la moitié des récoltes de céréales, pendantes par racines, sur les fonds du domaine des Ayets, consistant en 140 doubles boisseaux de froment et 80 doubles boisseaux de seigle, avec les pailles, de la totalité de cette récolte et celle d’avoine ;
de la totalité des semences susdites ;
de toute la récolte de foin pendante par racines sur la propriété des Ayets ;
enfin, de trois paires de bœufs, quatre mères vaches et une jument.
Mémoire et actualité en Rhône-Alpes (12 juin 1839) Journal de l’Ain via Mémoire actualité
Nous ne savons pas comment Joseph Picheran est monté à Paris, ni comment il est devenu lui aussi carrossier, la profession de son beau-père Delgoffe.
À la fin de ses jours il possédera une maison importante rue Saint-André des Arts, n° 70 ancien, 62 nouveau. Peut-être son atelier ?
Cejourd’hui 30 novembre 1831, par-devant nous Demontre adjoint au maire du sixième arrondissement de Paris, sont comparus Edouard Gabriel Auguste Anselme, libraire rue Dauphine n° 7 et… Verdière, horloger rue Dauphine, n° 11 que nous déclarons bien connaître ;
Lesquels ont certifié et attesté pour notoriété à tous qu’il appartiendra, qu’ils connaissent parfaitement M. Joseph Picheran, carrossier, rue Contrescarpe (Dauphine) n° 92, né à Rignat, département de l’Ain, le 26 ventôse an 3 (16 mars 1795), demeurant rue Contrescarpe (Dauphine) n° 7,
nommé Chevalier de l’ordre de la légion d’honneur, le 19 octobre 1831.
Suivant acte sous seings privés en date à Paris du 15 novembre 1835, enregistré ; il a été formé une société entre
M. Jacques-Alexandre Sergent, demeurant à Sens
M. Joseph Picheran, demeurant à Paris, rue Contrescarpe, 7
M. Denis-Augustin Alfroy, demeurant à Lieusaint
M. Louis-Etienne Coiffier, demeurant à Villeneuve-Saint--Georges
MM. Victor et Honoré Duclos, demeurant à Melun
M. Joachim Lebrun, demeurant à Amiens
et M. Félix-Georges Delacour, demeurant à Paris, rue des Vieux-Augustin, n° 13
pour l’exploitation de leurs services de diligences de Paris à Sens et Joigny et retour.
La durée de cette société a été fixée à douze années du 1er novembre 1835.
Le siège de ladite société est à Paris, rue des Vieux-Augustins, n° 13, la raison sociale est Sergent, Duclos et Cie
Le fonds social est fixé à 60 000 francs
Decalog via Geneanet
Une trace concrète de la Commune et de l’incendie de l’hôtel de ville à Paris, toutes les archives ont disparues. Elles ont été reconstituées, et en voici le résultat.