Quelques mots sur les familles et les principales personnes que Casimir va citer dans ses lettres.
Justin fait appel de très nombreuses fois à Jean Martial Azaïs dont la sœur Léontine était la femme du cousin germain de Casimir, Justin le fils de Léon de Bonne, frère ainé du Justin père de Casimir.
Jean Martial Azaïs (1794-1863), député de 1835 à 1842.
Fut élu, le 3 janvier 1835 député de Saint-Pons, en remplacement du maréchal Soult.
Apparenté de Bonne que Justin avait déjà rencontré.
Louis-Gabriel, vicomte de Bonald (1754-1840) – études à Juilly, mousquetaire du Roi, maire de Millau, émigre à la révolution. Sous la Restauration, il est député, ministre, Pair de France (1823-1830), académicien. Théoricien et inspirateur du parti ultra, il laisse une œuvre considérable, majeure et méconnue.
Après la révolution de 1830, Bonald, défavorable aux Orléans, se retire dans son Aveyron natal, au château de Monna, près de Millau.
Justin sera entretenu à son sujet par un oncle de Bonne et en 1824. Casimir le rencontrera pendant ses études à Juilly en 1829, et essayera par la suite de se faire recommander par lui le 10 avril 1840, enfin il suivra son sort en 1848.
Plusieurs lettres dont une lettre du 19 septembre 1846, Casimir indique s’être adressé à lui pour éviter les Antilles, dans la même lettre, Henri est sensé avoir été le voir.
Il indique aussi avoir été le voir à Paris dans sa lettre du 24 mai 1848 et parlera sur son compte de splendeur déchue. Ce qui était une erreur puisque Achille Fould deviendra ministre en 1849 et sera lui l’un des personnages les plus influents de la Deuxième République et du Second Empire.
Casimir était l’ami des enfants d’Alexandre et Rose, mariés à Saint-Pons en 1803 qui ont eu 7 enfants, dont :
Léon (1804-1851) maire de Sauveterre (Tarn) de 1846 à 1848, marié le 26 septembre 1836 à Mazamet avec Charlotte de Lapeyrouse, dont Casimir se demande en 1841 si elle ne bat pas son mari et dont il parle en 1848 et en 1850 à propos de rhum,
Alexandre (1809-1850) cité en 1845,
Louis (1810-1865), dont Casimir demande des nouvelles en 1830 et qu’il retrouvera en Algérie en 1846, là où il s’est installé,
Emmanuel (1812-1881) qui a fait ses études avec Casimir à Juilly en1829,
Justin (même famille ?), en 1850.
La famille Guiraud représente à Saint-Pons le haut commerce et l’industrie, pendant le xviiie siècle. Jusqu’à la Révolution, ces divers membres s’occupèrent du négoce et de la fabrication des draps, en même temps qu’ils furent chargés dans la ville de fonctions honorables.
Joseph Sahuc (1907) Familles nobles et bourgeoises de Saint-Pons via Histoires de Saint-Pons-de-Thomières
Gaston de Roquemaurel (1804 – 1878) – Polytechnicien, fils de Victoire de Bonne.
Casimir le croise et le cite à de très nombreuses reprises .
Le maréchal Soult, duc de Dalmatie (1769-1851) était originaire de Saint-Amans à mi-chemin entre Saint-Pons et Castres. Il sera à trois reprises, chef du gouvernement de Louis-Philippe :
du 11 octobre 1832 au 18 juillet 1834
du 12 mai 1839 au 1er mars 1840
du 29 octobre 1840 au 19 septembre 1847
D’une façon ou d’une autre il avait rencontré la famille de Bonne qui fera appel à lui. Il écrira une première recommandation en avril 1837.
Casimir lui écrira le 5 décembre 1841, Justin le 10 juin 1842 pour lui demander son intervention. Dans une lettre du 19 septembre 1846 , Casimir indique s’être adressé pour éviter d’aller les Antilles. Une nouvelle recommandation en 1847, pour laquelle Casimir se plaint dans sa lettre du 22 juin 1847 d’une réponse cavalière du ministre.
Casimir indique avoir été le voir à Paris dans sa lettre du 24 mai 1848 et parlera sur son compte de splendeur déchue (comme pour Fould). Casimir lui écrira le 25 août 1849, Mathilde aura la même année une entrevue avec lui. Le maréchal le recommandera encore le 7 avril 1849 et en août 1849, puis en mai 1850.