Deltil Création juillet 2020

Une lettre de Anne en juin 2020 m'a donné l’occasion de sortir ces documents de leur carton.

Regardons maintenant ce qu'ils ont à nous apprendre.

1671

Document 001
Document 002
Document 003
Document 004
Document 005
Document 006
Document 007
Document 008
Document 010
Document 011
Document 012

1694, Testament de Etienne Deltil

Document 013
Document 014
Document 015
Document 016
Document 017
Document 018
Document 019
Document 020

1723

Document 022
Document 023
Document 025
Document 026

1726

Document 027
Document 028

1723

Document 029
Document 030

1730, testament de Jean Deltil, prêtre

Document 031
Document 032
Document 033

1739, procuration de Toinette Deltil

Document 034
Document 035
Document 036

1735, Testament de Jeanne Delacase épouse de Jean-Etienne Deltil

Document 037
Document 038
Document 040
Document 041

1751, Testament de François Guc

Document 042
Document 043
Document 044
Document 045
Document 046
Document 047

1759, Testament d’Antoine Deltil, prêtre

Document 048
Document 049
Document 050
Document 051
Document 052
Document 053
Document 054

1741, Testament de Jean-Etienne Deltil

Document 055
Document 056
Document 057
Document 058
Document 059
Document 060

1771, Testament d’Antoine Deltil, prêtre

Document 061
Document 062
Document 063
Document 064
Document 065
Document 066

1771, Supplique par Jean-Pierre Deltil concernant la vente d’une maison

Document 067
Document 068
Document 069
Document 071

1777, délibéré pour les héritiers Deltil

Document 072
Document 073

1778, Jean-Pierre et Antoinette Deltil héritiers d’Antoine Deltil

Document 074
Document 075

1782, demande de réparation

Document 076
Document 077

1782, lettre de Pagère de Saint-Lieux

Document 078
Document 079

1792, liquidation de l’office

Document 080

An III, Testament de Joseph Deltil

Document 081
Document 082
Document 083
Document 084

An VII, Lettre à son beau-frère

Document 085
Document 086
Document 087
Document 088
Document 089
Document 090
Document 091

An III, liquation office

Document 092

1828, Testament de Jean-Bernard Martin

Document 093
Document 094
Document 095
Document 096

1782, par Monseigneur Dubernard

Document 097
Document 098

Lettre à Deltil

Document 099
Document 100
Document 101

13 août 1909, lettre à Antonin

Document 102
Document 103

Février 1903, lettre à Antonin

Document 105
Document 106

Mars 1903, lettre à Antonin

Document 107
Document 109

Décembre 1903, lettre à Antonin

Document 111
Document 112

1907, lettre à Antonin

Document 113
Document 114
Document 115
Document 116
Document 118
Document 119
Document 120
Document 121
Document 122
Document 123
Document 124
Document 125
Document 126
Document 127
Document 128

1782, Requête de Jean-Pierre Deltil

Document 130
Document 132
Document 134
Document 137
Document 138
Document 140
Document 141
Document 142
Document 143
Document 144
Document 145
Document 147

1935, Succession d’Antonin Deltil

Document 148
Document 150
Document 151
Document 154
Document 155
Document 156

1771, Testament d’Antoine Deltil

Document 157
Document 158
Document 159
Document 160
Document 161
Document 162
Document 163
Document 164
Document 165
Document 166

1787, lettre de Lorient avant le départ aux colonies

Document 167
Document 168
Document 169
Document 170

An IV, lettre au citoyen Martin-Lamotte

Document 171
Document 172
Document 173
Document 174

An 5, lettre au citoyen Martin-Lamotte

Document 175
Document 176
Document 177
Document 178

An 5, lettre au citoyen Martin-Lamotte

Document 179
Document 180
Document 181

An IV, lettre au citoyen Martin-Lamotte

Document 182
Document 183

1800, lettre à Jenny Martin

Document 184
Document 185

1810, Lettre de la Nouvelle Orléans

Document 186

Nouvelle-Orléans, Louisiane, 2 mai 1810

A M. Martin-Lamotte ainé, à Toulouse ou à Caraman

Je ne sais comment, monsieur et cher beau-frère j'ai tardé jusqu'à présent à vous informer de la triste nouvelle qui, depuis six ans, afflige mon cœur. Les événements ont été si désastreux pour les infortunés habitants de Saint-Domingue : nous avons tellement été poursuivis de colonie en colonie, par le malheur et les persécutions qu'à peine nous avons eu le temps de nous reposer, de regarder autour de nous, et de réfléchir sur notre situation.

Mon mari, mes enfants et moi, nous étions comme l’avez su par ses lettres, échappés de Saint-Domingue où nous laissions presque toute notre fortune que nous n'avons jamais pu recouvrer. Nous nous étions retirés à la Jamaïque où mon mari fis valoir dans le commerce le peu de moyens qu'il avait sauvés. Ses entreprises n'ont pas réussi. Pris après par les corsaires des différentes nations, allant plaider dans les cours d’amirauté, espagnoles, françaises, anglaises, le temps et les épargnes se sont consommés. Et mon mari, courant encore les mers, crût pouvoir réchapper quelques débris de sa fortune à Saint-Domingue et y retourna.

Le malheureux en a été la victime ! En mars 1804, il fut massacré par les brigands. J'ai fait constater sa mort par un acte notarié dont je vous enverrai copies légalisées.

Je perdis en ce digne homme un bon mari, un bon père et le soutien de sa famille.

Document 187

Je restai avec trois enfants en bas âge, deux filles et un fils et nul moyen pour assurer leur sort. J'aurais pu, j'aurais dû sans doute vous envoyer mon fils âgé alors de dix ans et vous auriez eu la générosité de faire soigner son éducation, mais il était dans une des iles du Vent que son père avait parcouru, une de mes sœurs me le renvoyé et depuis ce temps, il est près de moi à la Nouvelle-Orléans où je lui ai fait donner l’éducation que j'ai pu, et où il s'occupe actuellement chez un négociant qui est à la veille de lui donner des appointements.

Je suis venue dans cette ville parce que celle de Kingston n'offrait aucune ressource aux malheureux français et que me trouvant ici parmi mes compatriotes dont les habitudes et le langage sont les mêmes, il m'a été plus possible d’y établir un petit commerce de marchandises sèches dont le bénéfice m'a fait vivre, mais assez misérablement jusqu'à présent.

Mes deux filles sont grandes. L’ainée est mariée à Baltimore ; mais elle n'y est ni riche ni heureuse. La cadette est avec moi, elle est âgée de quinze ans.

Voilà, mon frère, qu'elle est la situation de moi et de mes enfants. Si vous pouvez l’adoucir, si vous vous intéressez à mon sort, mes enfants recevront avec reconnaissance tous les bienfaits que les malheurs, leur jeunesse et leur bon naturel leur donnent peut-être le droit d’attendre de leurs parents.

Votre père vivait lors des dernières nouvelles que mon mari reçu de vous. Veuillez m'en donner de plus fraiches : parlez-moi de vous et des vôtres. Tout ce qui appartient à mon mari que j'ai tendrement aimé, et qui me comblait de ses tendresses a droit d'intéresser mon cœur.

Document 188

Si mon mari a quelque patrimoine, quelque héritage à réclamer, ses enfants le représentent, et vous aurez surement la bonté de les respecter et de nous en faire part. J'ai leurs extraits de baptême, mon contrat de mariage, et tout ce qui peut prouver l’identité des individus.

Veuillez-donc servir de père à vos nièces et à votre neveu, l’attachement qu'ils lui portaient sera tout entier, ainsi que le mien, réversible sur vous ; et nos bénédictions seront vos récompenses. S'il y a des formalités à remplir, veuillez me les dicter ; une femme et des enfants ont besoin d’être guidés dans les affaires.

Tout ce que je sais, mon frère, c'est de respecter et d’enseigner à mes enfants à respecter le nom qu'ils portent. Sous ce rapport, vous partagez avec tous vos parents, les sentiments les plus tendres qui sont dans nos cœurs.

Veuve Martin-Lamotte

Document 189

1815, Lettre de la Nouvelle-Orléans

Document 190

Nouvelle-Orléans, Etat de Louisiane, le 24 mai 1815

M. Martin-Lamotte ainé, à Caraman

Il y a cinq ans, monsieur et cher beau-frère que j'eus le plaisir de vous écrire par duplicata, pour vous donner des nouvelles de la famille de feu mon mari, votre frère. Aucune réponse de vous ne m'est parvenue. Je l’attribue à la difficulté des communications maritimes qui ont existé si longtemps entre l’Europe et l’Amérique. A présent que la paix rétablit ces communications, j'espère recevoir une lettre de vous.

La guerre n'a pas amélioré notre position. Le commerce, les propriétés en ont souffert partout. Vous avez eu votre attaque près de Toulouse : nous avons eu la nôtre près de la Nouvelle-Orléans, et cela par les mêmes troupes. Ceux qui avaient échappé à votre feu sont tombés ici sous le nôtre ; et ce qui est remarquable et malheureux, c'est que dans ces deux circonstances, la paix était faite lorsque les Anglais nous attaquaient.

Mon fils, devenu grand, a pris du service pendant la guerre. Il a obtenu une lieutenance dans le 44e régiment d’infanterie, troupes de ligne des Etats-Unis. Les régiments vont être réformés par l’état de paix pendant lequel le gouvernement ne peut pas avoir une armée sur pied. Ainsi mon fils se trouvera sans état. Il ne manque point de talents. Il sait la tenue des livres en partie double tant en français qu'en anglais dont il entend bien la langue.

Document 191

Il a une fort belle main, et beaucoup de goût pour le dessin dans lequel il fait assez bien. Si, avec ces avantages, un heureux naturel et de bonnes dispositions, vous pouvez lui procurer en France un emploi lucratif, il s'y rendrait avec empressement, et je suis assuré que vous n'auriez que des éloges à en faire. Voyez, mon cher parent, à placer le fils de votre frère, le seul de votre nom en Amérique. C'est un jeune homme plein d’honneur et qui mérite d’être accueilli par sa famille.

Quelques soient nos propriétés à Saint-Domingue, j'y compte peu. Je ne m'abuse point sur la difficulté qu'il y a pour les colons de les recouvrer et d’en tirer parti. D’après cette opinion, je préfère voir mes enfants dans un sol moins dangereux à habiter ; et c'est pour cela que je réclame pour eux votre bienveillance et celle de leurs autres parents.

Adieu mon cher beau-frère. Recevez l’assurance de notre estime et de notre attachement.

Veuve Martin-Lamotte

Ma fille ainée est à Baltimore. Son mari navigue et elle n'a point d’enfants. Ma cadette est avec moi. C'est ma fidèle compagne et ma meilleure amie. Elle n'est pas mariée.

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1825, Lettre à Martin-Lamotte père

Document 193

1845, lettre à Jenny Martin

Document 194
Document 195

1861, Lettre à Léopold Saint Amans de Caraman

Document 196

1861, Décès Julie Martin Lamotte

Document 197

15 novembre 1841, affermage Luy

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Etat ou inventaire estimatif… de tout ce qui a été livré à M. Solier, officier de la Légion d'honneur, ce jourd'hui, 15 novembre 1841, époque de sa prise de possession du domaine de Luy qui lui a été affermé par M. Martin Lamothe, chevalier de la Légion d'honneur.

1782, Jean-Pierre Deltil, notaire autorisé à construire

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1793, laissez-passer pour Barthélemy Hilaire Damascène Moré de Lavaur

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1785, Commandement

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1771, Testament d’Antoine Deltil, prêtre

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