Louis-Guillaume et Angélique Raffit Création janvier 2022

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1807, certificat Cluzon à Toulouse

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Je soussigné et déclare en ma qualité d’ancien maître du ci-devant corps de pharmacie de Toulouse, membre de la société de médecine chirurgie et pharmacie de cette même commune que le sieur Louis Guillaume Bor fils à Jean Jacques Anastase Bor, apothicaire reçu à l’ancienne jurande de Castelnaudary, résident de la commune de Villefranche, département de la Haute-Garonne, a resté et travaillé avec zèle et assiduité dans ma pharmacie et atelier en qualité d’apprenti de ladite profession pendant le temps de 3 années sans interruption et que pendant tout ce temps, il s'est conduit avec probité et obéissance et de manière à mériter toute votre estime de confiance que vous ne saurez refuser à un élève intelligent et sans reprendre en soi de ce que je lui ai délivré, la présente pour lui servir et valoir comme il appartiendra.

A Toulouse, le 24 mars 1807.

Cluzon, pharmacien.

1809, Franc-Maçon

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A la gloire du Grand Architecte de l’Univers

Au nom et sous les auspices du Grand Orient de France

… que le sieur Louis-Guillaume Bor, fils de M…, né le 16 janvier 1786, demeurant à… qui y travaille en qualité d’apothicaire,… a été reçu membre de notre loge au moyen d’une dispense d’âge… du 18e chapitre des… généraux de l’Ordre,… pour la G.O. qu'il y travaille en qualité d’apothicaire… en conséquence, toutes les… 9e mois de l’an… 5809

1811, livre de compte à Paris

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1811 avoir quitté Monsieur Lecourt le 16 août pour rentrer le jour même à l’hospice de Bicêtre en qualité de pharmacien, Avoir été réformé pour la seconde fois le 27 juin à Paris puis le 8 juillet j'ai quitté Bicêtre pour entrer même jour au…

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1814, soutenance de pharmacien

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Programme des opérations chimiques et pharmaceutiques proposées par le jury médical du département de Seine-Et-Oise pour réception de pharmaciens.

Octobre 1814

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Aux auteurs de mes jours

Daignez agréer le premier fruit de mes travaux ; il n'est qu'un faible hommage de ma reconnaissance

À mes frères et sœurs. Que l’amitié maintienne toujours notre union

Bor, élève interne des hôpitaux et Hospices civils de Paris

Jury médical du département de Seine-Et-Oise

Opération chimique et pharmaceutique proposée par le jury médical

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Avant de présenter au jury médical le produit des opérations qui lui ont été désignés, le récipiendaire traitera des fumigations désinfectantes où anti contagieuses et comme l’infection dépend essentiellement de miasmes où vapeurs délétères gazéiforme qui tantôt sont suspendues, disséminés dans l’air, concentré circonscrite dans un local plus ou moins étendu ; et qui tantôt sont déposés adhérents à la surface de différents corps le récipiendaire fera sentir que la combustion du genièvre et autres substances aromatiques communément employé en fumigation masque seulement l’odeur infecte mais ne détruise point la nature septique des miasmes ; ainsi, pour agir efficacement sur ces molécules délétères, il faut les décomposer et on ne peut y parvenir qu'en disséminant dans l’air un gaz très expressif qui a la propriété d’attaquer ces miasmes sans former des composés nouveaux, et par conséquent d’en détruire l’énergie or comme l’a dit Newton et comme l’expérience l’a démontré l’acide et le corps qui attirent le plus fortement et qui est fortement attiré ; si l’on veut, en d’autres termes, celui dont les affinités sont les plus grandes et les plus nombreuses.

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Si c'est dans les acides qu'il faut chercher les moyens les plus efficaces pour détruire les miasmes où vapeurs délétères, en changer la composition première, leur donner des propriétés nouvelles.

Mais tous les acides ne sont point également propres à cet objet. Ceux qui retiennent beaucoup d’eux, donc ceux qui sont peu ou difficilement susceptibles de fournir un gaz où vapeur élastique et très expansive, ne conviennent pas. Ainsi, on doit préférer à tout autre l’acide muriatique oxygéné qui non seulement fournit un gaz très expansif, avide de combinaisons mais qui, encore par sa propriété excitante, soutien, augmente l’énergie des organes. Les organes vivants et on peut dans quelques pas de maladie devenir un moyen curatif.

On peut encore employer les fumigations nitriques et surtout les fumigations sulfureuses qui peuvent s'exécuter partout et avec la plus grand facilité. Mais quelle que soit l’espèce de fumigation acide que l’on emploie, leur manière d’agir est essentiellement la même. Toutes tendent à détruire les composés délétères, en changer les propriétés premières.

Et c'est d’après ces considérations que dans ces derniers temps Monsieur, Cizos, membre du jury, a proposé, et que plusieurs personnes ont fait usage d’un sachet qui, porté à la surface du corps fournit une émanation continue et forme autour du corps une sorte d’atmosphère acide qui paraît pouvoir être utilement employé dans quelques cas où l’on se trouverait exposé à l’infection.

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Ces différentes préparations seront exécutées et présentées au jury médical du département de Seine-Et-Oise par Louis Guillaume Bor, natif de Villefranche, département de la Haute Garonne.

1816, Bor apothicaire

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Paris ce 6 juillet 1816

Mon cher Bor

Ne m'en voulez pas, je vous supplie, si un retard occasionné par le fabricant a mis de la lenteur à vous confectionner votre alambic. Aussitôt que je l’ai reçue, je me suis empressé de vous l’expédier ainsi que les objets détaillés dans votre épitre tel que le flacon, le thermomètre pèse éther de même que le pèse liqueur qui était resté chez moi.

Bertrand, Commissionnaire de roulage, rue Saint-Bernard, est venu chercher la caisse. Il a dû la faire partir de suite comme il était convenu. J'ai fait mettre les articles demandés dans le vide de l’alambic d’après le désir que vous m'avez témoigné qu'il soit fait surtout. Ne m'inculpez en aucune manière si je ne les fais passer promptement. Il me semble pourtant autant ma mémoire peut m'être favorable de vous avoir écrit dans un temps plus reculés qu'il était urgent lorsqu'on voulait avoir quelque chose de la main d’un ouvrier n'importe quel corps d'état qu'il était nécessaire, dis-je, de s'y prendre au moins un mois d'avance car quand on l'a commandé on ne peut compter que sur un mois en sus de l'arrêté prix du jour où on doit vous livrer.

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Il faut mon ami vous précautionner quand vous voudrez faire faire quelque chose à l’égard de moi, vous pouvez compter sur mon exactitude. Vous avez eu preuve dans un temps plus reculé de la négligence du potier d’étain lorsque je lui fis part de votre lettre et de votre commande, il me fit répondre qu'il ne comprenait pas bien ce que vous lui demandiez, mais qu'il allait vous écrire à ce sujet, et j'entends avec vous au bout de 10 à 12 jours, j'y retourne afin de savoir votre réponse. Point du tout. Il avait oublié de vous en faire part. Le temps qui s'est écoulé à recevoir des nouvelles l’un et l’autre a mis des entraves à l’exécution de vos ordres. Il s'en est suivi un temps de perdu avec cela la personne qui m'a remis votre lettre a été au moins un mois sans me la remettre ; c'est un jour où il y avait un convoi à Saint Nicolas (l’église) que je m'entends appeler de dedans une voiture de deuil, un Monsieur que je ne connais pas me remis votre lettre. Je me suis dit, pas sûr si c'est votre lettre ou celle de Monsieur Magne que j'ai reçu de cette manière.

Mon ami, écoutez-moi un instant et voyez ma position au sujet de votre alambic. Monsieur Trouvé ne voulut pas la faire à moins de 52 sous en me disant et me montrant par son registre que Monsieur Astier, ainsi que d’autres personnes l’avaient payé, de même qu'il n'était point, à moins qu'il fût en son pouvoir dans son établi comme les autres, au prix de 50 sols, mais avec l’observation qu'il s'en chargerait davantage, en étain et en plomb, que cela deviendrait plus onéreux pour la perform…

Je crois qu'il vous sera plaisir de savoir la composition d… point qu'on emploie avec succès ou le soupoudre pas de… , il est perpétuel, je peux le poser à plusieurs places et produire le même effet.

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De plus par suite. Il y aurait une grande perte dans le combustible. Plus gênant pour le travail en raison de la pesanteur par conséquent peu profitable à cette époque. Ne pouvant m'arranger avec lui, je suis allé en voir d’autres qui me l’aurait bien fait. Pour 50 soles. Mais il eut fallu de nouveau vous écrire, vous demandez des éclaircissements car il ne comprenait pas bien le sens de votre lettre. Il lui fallut attendre et vous en étiez pressés. Mais d’un autre côté, craignant qu'on ne le fasse mal, n'étant pas aussi au courant que Monsieur Trouvé qui en fit pour la p… des pharmacies de Paris et… car il s'en est établi… en face de chez moi en place de Monsieur petit-fils…, c'est lui qui les a construits.

Je craignais donc que d’autres ne… qui me les en charge de plomb et d’étain comme l’observation qu'on en fit. D’après toutes ces considérations, je changeai de sentiments, je vis que pour vos intérêts, il valait mieux le faire construire sur un bon goût et mieux établi ; je me décidais à revenir voir Monsieur Trouvé lorsque j'eus traité avec lui ; je lui ai indiqué le chaudronnier de la rue de la Verrerie auquel j'avais entré en pourparlers. Il me dit aussitôt, je vais vous désigner plusieurs performs qui lui ont fait faire des alambics et qui sont très mécontents et qui sont venus me trouver pour remédier à ce qui avait été mal fait. De plus, étant extrêmement chargée en plomb, je me fais voir une cucurbite. Il y avait au moins 10 £ de plus qu'à toute autre de même capacité. Parmi les performs mécontentes, je me fis désigner… que nous connaissons, Monsieur moi Zalman Droguiste, rue Barbe que je me suis dit, il vaut mieux pour une si petite bagatelle, la faire faire comme il le faut que d’être obligé de la faire toucher chez soi, il deviendrait bien dispendieux par suite.

Je crois que vous serez satisfait de votre alambic. Je l’ai trouvé bien fait et bien conditionné. Je crois pouvoir vous donner les fonds à 5%, c'est le et le reste dans les proportions de la diminution sur chaque article, je vous propose toujours à 5 du 100 pour 3 mois sur l’achat du montant dit… d’après le tarif du commerce où nous nous réglerons.

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Je crois qu'il nous l’a fait payer plus cher, vu qu'il était très pressé de besogne. Plusieurs pharmaciens de nouveaux établis dans la capitale pour notre prospérité et confiseurs. C'est pourquoi je fis alors son renchérit et l’état étant augmenté, vous avez pris le bon parti en vous établissant, car Paris ne vaut pas la plus petite ville de la France pour notre commerce en raison de la concurrence de tout côté, on ne voit que pharmacie.

Mon cher Bor, je suis allé voir Monsieur Dupont , tel était votre désir. Il m'a répondu que vos papiers étaient à la liquidation au Ministère de la Guerre… Je vous donne un petit mot d’écris pour revenir au bout d’un mois, vous nous présenterez de nouveau. Il vous défend qu'ils n'ont pas d’ordre pour payer et vice versa. Je me suis informé si quelqu'un voulait acheter votre créance. Personne n'en a voulu et si par suite je trouvais, je vous en ferai part, mais je perds espoir. L’État est trop obéré. On dit aussi qu'il fallait payer nos ennemis avant les bons Français d’après le traité de Paix d’aujourd’hui, ainsi, prions donc. Vive notre bon roi, vive Louis. Le désirez-vous verrez quel parti prendre lorsque vous me demanderez vos pièces, je vous les enverrai. Je me propose de voir votre homme d’affaires de temps en temps pour tâcher de poursuivre la rentrée de ces fonds. Voici le tableau de vos factures…

Je suis on ne peut plus sensibles à vos bonnes amitiés, mon cher ami. J'aurai toujours présent à ma mémoire l’attachement que vous me portez. J'en garderai un souvenir éternel et soyez persuadés que mon plus grand bonheur sera toujours le jour où je pourrais vous être agréable. J'ai trop pu me louer de votre conduite pour que vous ne méritiez mon estime et je vous prie de croire votre ami. Jutine Amonier n'est plus chez moi, il apprend l’état de son père. Monsieur Thuillier et Mademoiselle Nanette se présentent à votre bon souvenir et vous assurent de leurs amitiés. Je vous prie de présenter mes hommages respectueux à votre papa et maman ainsi qu'à toute la famille.

Lecourt

1856, Revue pharmaceutique

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Pharmacie centrale de France

Rue des marais, Saint Germain, 23 à Paris.

Fabriques de produits chimiques à Courbevoie

Paris, le 1er décembre 1857

Par suite de notre dernière circulaire. Par laquelle nous appelions l’attention sur les sucreries pectorales : pâte en plaque, pâte et pastilles Candies, nous n'avons pu suffire convenablement aux demandes qui nous ont été faites.

Aujourd’hui étant en mesure, nous venons de nouveau appeler l’attention sur ces produits en raison de l’actualité de leur consommation, nous signalerons plus particulièrement notre pâte pectorale Candie et nos pastilles de réglisse amygdaline Candie comme étant très recherchées.

Depuis longtemps, un certain nombre d’actionnaires de la pharmacie centrale manifestant le désir d’échanger leur reçu provisoire de versement contre les titres définitifs d’action. Nous prévenons ceux qui seraient, dans cette intention que nous leur délivrerons ces titres sur leur demande, contre le versement du dernier 5e de leur souscription. Nous ferons remarquer que ne faisant l’appel général du dernier cinquième, cette distribution d’actions définitives est facultative et ne concerne que ceux qui veulent les avoir.

Pour faciliter les rapports de nos confrères de la Provence, de l’Algérie et des pays du Levant avec notre succursale de Lyon, la pharmacie centrale est aujourd’hui représentée à Marseille.

Dorvault

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1840, Journal de Toulouse

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M. Bor fils, pharmacien à Villefranche (Haute-Garonne)

1837, Affaire At

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je soussigné Marie Gabriel Olivier, propriétaire habitant de Villefranche, déclare avoir reçu, en ma qualité de syndic de la faillite At, père et fils dudit Villefranche, de monsieur bord pharmacien habitant aussi dudit Villefranche, agissons en sa qualité de adjudicataire de certains immeubles à lui adjugé par jugement du tribunal civil dudit Villefranche, la somme de 500 francs et à ce compte des sommes qu'il doit à ladite faillite, déclarant les tenir quitte de ladite somme.

Villefranche le 29 novembre 1837

1840, affaire du diplôme

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Villefranche, le 19 janvier 1839

Monsieur,

Par sa lettre du 17 janvier courant, Monsieur le préfet m'informe qu'il a examiné le titre en vertu duquel vous exercez la pharmacie à Villefranche ; ce magistrat a remarqué que ce titre, quoi que délivré pour le département de la Haute Garonne et par autorisation du préfet, et illégal attendu que le jury médical de Seine-et-Oise n'avait pas qualité pour le délivrer, la loi du 21 Germinal an XI, les instructions ministérielles soient anciennes soient récentes, sont formelles à cet égard.

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Monsieur le préfet me prie de vous faire connaître que si à la prochaine session du jury médical vous ne vous pourvoyez pas d’un diplôme régulier, l’administration se verrait à regret dans la pénible nécessité de prendre à votre égard des mesures en exécution de la loi.

Ci-joint le titre que vous m'avez transmis en communication.

Agréez monsieur l’assurance de ma considération distinguée.

Lefour préfet

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Monsieur,

Monsieur Bor

Pharmacien à Villefranche

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Villefranche, le 8 janvier 1840

Monsieur

J'ai l’honneur de vous adresser ci-après, copie de la lettre de Monsieur le sous-préfet de la date du 6 courant relative à la profession de pharmacien que vous exercez dans cette ville.

Agréer monsieur l’assurance de ma considération distinguée

Le maire

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Villefranche, le 6 janvier 1840

Monsieur le maire

je vous prie d’informer monsieur Bor, pharmacien établi dans votre commune, au sujet duquel j'avais écrit à Monsieur le préfet les 7 et 10 décembre dernier, que ce magistrat a fait connaître à Monsieur ledit ministre de l’Agriculture et du commerce les circonstances dans lesquelles il a été reçu par le jury médical de la Seine-et-Oise le 24 octobre 1814 et que par une Dépêche du 23 décembre dernier, Monsieur le ministre a fait connaître à Monsieur le préfet que le titre dont monsieur Bor est nanti constituent une possession d’état régulière et non sujette à contestation.

Agréez Monsieur le maire l’assurance de ma considération la plus distinguée

1854, décès de Bor curé

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Monsieur,

Monsieur Bor

Pharmacien

Villefranche, Haute Garonne

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Soupex, le 24 septembre 1854

Monsieur

Si je suis bien informé on ne vous aurait pas communiqué la mort de monsieur votre oncle Bor Joseph Pierre Etienne, curé, desservant la commune de Soupex que j'ai l’honneur d’administrer.

Dans le cas où, comme on nous l’a bien assuré, on ne vous aurait pas dépêché quelqu'un pour vous inviter à venir assister à sa sépulture, je viens vous annoncer que monsieur votre oncle, atteint du choléra le 22 du courant, vers les 10h du soir, et décédé le lendemain 23 à 8h du matin et, comme j'ai eu lieu de remarquer qu'aucun parent ne assistait à sa sépulture, ce qui m'a fortement surpris, j'ai cru de mon devoir de vous instruire de ce qui précède et vous prévenir que sur ma réquisition Monsieur le juge de paix de Castelnaudary est venu apposer les scellés.

Veuillez agréer monsieur l’assurance de ma considération très distinguée.

Le maire de Soupex

1890, vente terrain à la Fontasse

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Monsieur,

Monsieur Bor

Pharmacien

Villefranche, Haute-Garonne

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Par devant maître Raffit notaire… fut présent Guillaume Bor propriétaire lequel a par ces présentes fait vente avec toutes les garanties de droit en faveur de monsieur Barthélémy Narcisse, négociant demeurant à Villefranche, d’un lopin de terre labourable situé au quartier de la Fontasse…

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Cette voie aura une largeur de 4 mètres sur tout le parcours sauf au débouché sur la place de la Fontasse dont la largeur est déterminée par les murs mitoyens existants appartenant celui du Nord à Monsieur Teulard l’autre à Monsieur Gleyzes.

Cette rue projetée sera établie de manière que les eaux soit également divisées, la moitié aura l’écoulement sur la place de la Fontasse, l’autre moitié sur la rue la gare, aux 2 extrémités seront établies 2 clôtures portée indiquant que ce n'est point une voie publique chacun des propriétaires riverains sera tenu de faire les déblais la moitié de la rue en face et le long du terrain lui appartenant, lorsque la rue sera complètement ouverte, ce qui aura lieu dans l’année, chacun contribuera à l’entretien de la rue proportionnellement au terrain longeant ladite voie.

Cette voie ne pourra servir que pour ceux qui seront propriétaires riverains et qui auront acquis la moitié du terrain occupés par la rue ou pour ceux qui justifieront par titre de leur droit ;

Monsieur Bor se réserve expressément le droit de pouvoir transmettre le passage sur la dette rue à toute personne qui seront propriétaires d’un immeuble aboutissant il se réserve également pour lui et ses héritiers où ayants cause le droit de passage sur ladite voie qui ne sera point publique Et pourra être interdite à toute personne qui ne justifiera de son droit de passage par titres réguliers.

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Monsieur Narcisse prend l’engagement de faire les déblais de la moitié de la rue en face et le long du terrain qu'il a acquis pareil engagement est pris par monsieur Bor ou ceux qui le représenteront ;

Il et bien entendu que le droit de propriété ou au passage sur la rue projeter suivra l’immeuble et ayant des droits certains en quelques mains qu'il passe ;

Il est aussi entendu que le prix s'il y a près fixé figure il a été compris le sol du terrain destiné à la rue à la charge de monsieur Narcisse compter et calculer à raison de 4 francs le mètre carré ;

La rue projetée sera faite en ligne droite jusqu'au jardin de Gleyzes ;

Le prix a été fixé…

Dont acte fait et passé à Villefranche le 21 mai 1875

Par devant maître Raffit fut présent Madame Bor veuve laquelle a fait vente en faveur de Madame Jeanne Marie Louis Cros épouse Jacques Rivière, d’un lopin de terre situé dans Villefranche quartier de la Fontasse ayant au midi attenant le chemin de fer…

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Du Levant attenant, propriété de Monsieur Monnier et du Couchant attenant, le terrain de Monsieur Rivière fils, ce lopin de terre est vendu avec les désignations ci-dessus, mais sans garantie de provenance de la part de Monsieur Rochas.

Fait à Villefranche le 25 octobre 1890

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Classeur Jean de Langautier

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Louis-Guillaume vers 88 ans et son épouse Angélique Raffit vers 80 ans

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Louis-Guillaume Bor, né à Villefranche le 18 janvier 1787, pharmacien à Villefranche à la Fontasse

épouse le 3 août 1824 sa cousine Germaine Félicité Angélique Raffit, fille de Henri Raffit et de Marie Carrié

Après son mariage en 1825 transfert sa pharmacie rue royale (en la salle à manger) à côté de l’immeuble Rochas son beau-père.

Il a fait des études de pharmacie à Castelnaudary chez Cluzon (1804-1807) ou " il est resté et travailler avec zèle et assiduité dans ma pharmacie et bachelier en qualité d’apprenti de ladite profession pendant le temps et lieu de 3 années sans interruption. il s'est conduit avec probité et obéissance et de manière à mériter toute notre estime et confiance qu'on ne saurait refuser à un élève intelligent et sans reproche en foi de quoi… 24 mars 1807.

Ce Jacques Cluzon, et fils de pauvres métayers est né en 10 753 à Cassagne 31

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Produits vendus dans la pharmacie

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Certificat lié aux études de Guillaume Bor

1804-1807, Castelnaudary chez pharmacien Cluzon

1806, Isidore Lapérouse professeur d’histoire naturelle à l’école spéciale des sciences de la ville de Toulouse certifie que Guillaume Bor, élève en pharmacie a suivi les cours de botanique qu'il a fait pendant la présente année et qu'il a assisté en outre aux démonstrations botaniques qui ont eu lieu au jardin des plantes de la susdite école, en foi de quoi je lui ai délivré le présent certificat le 30 juillet 1806.

1807-1808, Agde, Louis Antoine Cassagne pharmacien d’Agde a gardé chez moi pendant 21 mois en qualité d’élève… s'est comporté avec zèle et application… mérite l’estime et la confiance qu'on ne peut refuser à un élève intelligent et sans reproche… certificat le 13 janvier 1809

1809, Perpignan, Jean Montoya pharmacien de la ville de Perpignan… 3 mois en qualité d’élève,… dévoué fidélité et des marques non équivoques de son état… certificat le 8 mars 1809

1809-1810, Lyon, je soussigné Caratery, ancien prévôt des apothicaires, professeur de chimie et pharmacie à Lyon, … à travailler l’espace d’une année avec beaucoup de probité, intelligence assiduité à ma plus grand satisfaction… 15 mars 1810

1810-1811, Paris, Hecourt (ami de son père) pharmacien… à Demeuray du 1 avril 1810 au 15 mai 1811 à Paris… tous les éloges, délicat, probe, honnête et les vertus qui le font regretter… zélé à l’instruction de son art,… certifie le 15 mai 1811

1811, inscrit le 23 mars 1811 sous le numéro 107 à l’école de pharmacie de Paris signé Vauquelin

1812, Allut pharmacien en chef de l’hôpital des vénériens… pendant 2 ans… qu'il a rempli ses devoirs avec la plus extrême exactitude, intelligence et goût constant pour l’étude, ses connaissances acquises et ses bonnes mœurs… élèves très distingués et lui ont assuré pour la vie mon estime et amitié… 13 mai 1813

1814, arrondissement de l’école de médecine de Paris, jury médical du département de seine-et-oise et pour le département de la Haute Garonne. Titre de réception de pharmacien monsieur Louis Guillaume Bor,… avoir subit les 2 examens de théorie à savoir sur les principes de l’art le 15 octobre 1814

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et le second le 17 octobre sur la botanique et l’histoire naturelle des drogues simples, le 23 à l’examen pratique lequel a constitué en 9 opérations chimiques et pharmaceutiques qui lui ont été désignés et qu'il a exécuté lui-même et en public… ayant donné des preuves de son savoir nous le déclarons pourvu des connaissances exigibles pour l’exercice de la pharmacie et à cet effet lui délivrons le présent titre à valoir pour le département de la Haute Garonne. Versailles le 24 octobre 1814 enregistrer au greffe de Villefranche le 8 septembre 1815, tribunal civil

entre-temps la suite du stage de mai 1813 il passe 16 mois dans la grande armée,

2 mai 1813 bataille de Lützen, séjour à la Grande Armée campagne d’Allemagne. Arrivé le 19 mai 1813 à la première division militaire comme pharmacien sous Z à la grande armée nommé par décision de mai 1813. feuille de route pour se rendre de Paris à Mayence. cet officier aura droit pendant sa route au logement. ordre du 11 mai 1813 vu à l’état-major général pour se rendre à Erfurt, le 21 mai prendra dans le plus bref délai les moyens de transport qui lui seront fournies

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Intendance générale de l’armée, officier de santé, Paris le 1 juin 1814

A monsieur Bor

j'ai l’honneur de vous prévenir monsieur, que l’armée étant mise sur le pied de paix, le ministre de la guerre a décidé que les officiers de santé qui sont attachés, sont licenciés à partir de ce jour, en conséquence vos fonctions de pharmacien sous aides cessent à cet époque… accord de un mois de traitement… si le ministre donne une indemnité plus forte nous vous en ferons part… paiement à domicile aussitôt que son excellence aura des fonds… vous recevrez pour vous rendre dans vos foyers une feuille de route avec le indemnités attribuée à votre grade.

Bon pour se rendre de Paris à Villefranche, 12 francs 50 remis jusqu'à Orléans le 27 août 1814, Toulouse le 10 septembre 1814 soldes 50 francs Pour rappel d’Orléans à Villefranche.

1825 ils arrangent la pharmacie rue royale et c'est cher, il l’a transféré

10 janvier 1815, il hérité par donation de la pharmacie de son père

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En 1835 son frère d’Amiens lui annonce que le métier de pharmacien ne va guère mieux ici qu'à Villefranche.

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Lettre de Louis Guillaume bord à son frère le 21 février 1860

… nous avons une contrariété, monsieur Rochas notre gendre étant percepteur, se trouve placé depuis quelques années à 40 km de nous à Saint-Sulpice près de Muret. nous avons le désir de les voir se rapprocher, mais quand, enfin patience. Ils viennent de temps en temps. je ne puis pas m'absenter ma pharmacie me tient là et par-dessus le marché j'ai 73 ans et ils nous laissent une petite Louise leur fille unique âgée de 7 ans et demi petite espiègle qui ne nous a jamais quitté

autre lettre du 30 janvier 1856

notre fille Élise et son mari… on changer de résidence, nous sommes privés de les avoir près de nous… nous avons leur petite fille de 3 ans et demi bien portante qui nous dédommage un peu de leur absence. Elle est assez gentillette. ils viennent parfois nous voir et nous faut-il que la pharmacie industrie enchaînante nous privent de cet avantage il y a 30 ans que nous sommes de même.

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Lettre d’un Lecourt

1840, Henriette Bor au profit de sa nièce

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