Les Raffit ont acheté sous l’Ancien Régime la maison que nous habitons à Villefranche aujourd’hui
Entre nous, soussigné Jean Raffit et de Victor Raffit, mineur émancipé, Angélique Raffit, fille majeure, Saturnin Raffit, procureur fondé d'Auguste Raffit majeur en vertu d'une procuration passée par Monsieur Pierre Thomas Malvezin, notaire à la résidence de Bordeaux déposée chez Me Cambon, notaire à la résidence de Villefranche, Victor Vaisse, agissant en qualité de tuteur de Joséphine Raffit, fille mineure.
Et Jean-François Subra et dame Marie Sébastien Raffit, mariée, dûment autorisée par son mari.
Il a été convenu ce qui suit.
Que nous dit Raffit et Victor Vaisse, tuteur, donnons à titre de forme à notre dit sieur Subra et dame Raffit mariés, la métairie terre et dépendance appelée d'en Gélie, située dans la commune de Renneville et d'Avignonet, dépendant de la succession de défunte Anne-Marie Carrier, notre mère. N'entendant pas comprendre la pièce dite de la Prade, de la Reberrade et del camp D'en Ferri qui ont été vendues ou qui doivent l'être pour acquitter une partie des dettes de feu Henri Raffit, notre père.
Le bail est fait sous la condition suivante :
Les preneurs régiront la métairie affermée en bon ménager et en bon père de famille. Néanmoins, ils pourront semer la première année seulement tout le terrain qui était destiné à la récolte de blé avant le démembrement des pièces vendues.
Tout le fourrage et paille réservés provenant de la récolte. Précédente. Par. Appartiendront aux preneurs.
Le bail est fait pour trois années et trois récoltes perçues qui commenceront le premier novembre prochain et finiront à pareille époque après leur expiration, c’est-à-dire qu'ils percevront les récoltes 1824, 1825 et 1826.
Pour les bestiaux, charrettes, charrue et articles de ménagerie seront estimés et les preneurs seront tenus de leur rendre en mature ou leur valeur à l'époque de l'expiration du bail.
Le prix du bail à ferme a été fixé à la somme de 800 francs par année, ce qui fait un total de 2 625 francs pour les 3 années de ferme sur lequel prix il a été compensé avec les preneurs :
831 francs à lui. données pour la fourniture par lui faites au sieur feu Henri Raffit.
425 francs pour les fruits de la cession maternelle appartenant à la dame Subra a fixé à cette somme depuis la mort du père jusque premier novembre prochain, de manière que tous les fruits et récoltes de la présente année seront la propriété du sieur et de dame Raffit et que ladite dame Subra n'aura plus rien à réclamer à cet égard.
Le surplus du prix servira à l'acquéreur les fruits et réserves pendant lesdites 3 années concernant la dame Subra en représentation de ses droits dans la succession de la mère, lesquels fruits et revenus demeurent fixés à la somme de 425 francs par an, ce qui fait en total 1275 francs pour les 3 années, qui réunit au 1256 francs ci-dessus compense et se porte à 2 531 francs. Le surplus du prix a été payé comptant au bailleurs dont ils font quittance.
Moyennant ladite compensation et paiement, la dame subra n'aura rien à réclamer à ces frères et sœurs relativement aux loyers et autres revenus des biens de la succession maternelle pendant l'édite 3 années.
Dans le cas où à l'expiration du bail le partage de la succession maternelle ne serait ne serait point opéré entre les bailleurs ; le sieur et la dame Subra continueront de jouir ladite métairie comme fermiers au même prix sur lequel ils étaient rendus par les droits de dames Subra ; la somme de 425 francs pendant tout le temps de la prorogation et par année et paiera audit bailleurs les 425 francs du complément de prix en 2 paiements fixés au premier janvier et au premier mai chaque année.
Lavaur, le 2 mars 1825
Mon cher ami,
C'est avec bien du plaisir que nous avons appris les heureuses couches de ta femme, j'ignorais la grossesse, nous pouvons dire en plaisantant nous pouvons noyer le chien nous en avons la race. J'espère que cela te laissera faire des réflexions, que tu ne dois plus dépenser comme tu le faisais et que tu dois augmenter ta fortune et travailler pour ta famille. Je ne crois pas que tu sois fâché de mes conseils.
Dis bien des choses à Bonnayote et embrasse ton fils pour moi, tu me parles de tes pièces vaguement, je croise Auguste à Bordeaux et Victor à Toulouse.
Dis-moi pourquoi Auguste dès qu'il est dans le pays n'est pas venu nous voir, nous en sommes tous en colère, s'il y est encore, engages le à réparer cet oubli et à Victor s'il ne continue pas ses études, qu'il vienne passer quelques jours avec nous.
Ne m'oublie pas auprès de la famille Subra. Bien des choses à Angèle, à son mari et à Finou. Nous te disons tous un million de choses amicales et suis-en… le plaisir de te voir.
Ton affectueux oncle Carrié
Achat de la ferme de Perrière à Renneville.
Chez maître Raffit, notaire à Villefranche, vente par Pierre Évariste Eliacin Barraud, chef de gare à Sète en faveur de madame Félicité Angélique Raffit, épouse de Monsieur Louis Guillaume Bor, pharmacien, domicilié à Villefranche et Madame Élise Jeanne Marie Isidore Henriette Bor, épouse de Louis Adrien Rochas, percepteur à Saint Félix par portions égales et close solidaire d’une métairie appeler Perrière composée de bâtisse pour le maître et pour l’exploitation, hangar, four, serre-pile, aire dépicatoire.
Saturnin Jean Marie Maximien Raffit