Ce 19 juin 1889
Mon cher enfant
J'ai reçu avec plaisir ta lettre qui me donnait les détails du jour de ta première communion. Je comprends très bien tes excuses, tu as bien fait de passer dans la prière les jours de ta retraite manifestant que tu es jeune homme. Il faut persévérer dans les sentiers que tu t'es engagé à respecter.
Je t'envoie en souvenir une petite image sur laquelle tu trouveras les vœux que je forme pour toi. Puisses-tu mon enfant…
Embrasse ton père et ta mère pour moi, ainsi que tes sœurs. Je t'embrasse tout particulièrement.
Élise Rochas, née Bor.
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