Jean Jacques Athanase Bor
Naissance de Jean Jacques Athanase Bor le 2 mai 1754 fils du sieur Pierre marchand apothicaire et de demoiselles Marie Anne Delboux mariés de la présente paroisse. Parrain Jean Jacques Joseph Bor chirurgien.
Décès à Villefranche en 1839
Peste bovine à Villefranche et dans le Lauragais en 1774, grave.
Enfants de Jean Jacques Athanase
Guillemette Rosalie rose fille de Jean Jacques Athanase Bor épouse un Dufay Pierre fils de feu Antoine Dufay demeurants à Avignonet et de Jeanne bardus marié procédant comme libre ayant aucun parent vivant et épouse le 5 novembre 1808 Jeanne Marie Salvaire né à Villefranche le premier août 10 779 fille majeure de Raymond et d’Elisabeth Lidre, ont un fils Léonard né le 6 novembre mort le 16 novembre 1809 puis Madeleine née sans vie en 1817. Marie est morte le 20 juillet 1817 et il se remarie en 1819 avec Guillemette.
le 24 mai contrat chez maître Boyer à Villefranche Dona tion des bords
Pierre Dufay et né aux Casses le 16 août 1773, décédé le 10 avril 1838 il était employé aux Droits réunis.
Pierre Auguste, Pharmacien à Amiens
Il est parti de Villefranche vers 1820 pourrais-tu dire à Paris sans moyens pécuniers et peu de santé (il est décédé à 80 ans !) Et devient pharmacien de première classe. en 1824 il achète une pharmacie à Amiens pour 8000 francs, excessivement cher pour ce qu'elle est. À Paris elles sont hors de prix et ne correspondent pas à leur valeur. il a un loyer de 1500 francs et 400 francs de patente. son père et frères et sœurs font hypothèque de 4000 francs en sa faveur afin qu'il puisse emprunter (6 mars 1824 notaire Cambon à Villefranche). son père et sa mère lui donne 4000 francs autres pour partie d’achat de sa pharmacie.
il a été élève de Tévrard et de Gay-Lussac en 1821.
Jacques Germain Baptiste Ignace
Né le 1 août 1795, en 1827 et à Bordeaux où il ouvre un négoce rue Roussel en 1828 négociant puis armateur des à Bordeaux, décède en 1880 à 83 ans.
Epouse Adèle Monereau morte d’apoplexie en mars 1856
Nous soussigné, certifions à tous ceux qu'il appartiendra, avoir donné congé pour aller à Villefranche jusqu'au premier avril prochain au nommé Jean Bor dit Bor soldat de la compagnie de Grémonville au régiment de Bourgogne. Natif de Villefranche rn la province du Languedoc, juridiction dudit. Âgé de 20 ans, de la taille de 5 pieds 2 pouces, cheveux blonds, sourcils bruns, yeux gris, le nez long, un peu de travers la lèvre supérieure épaisse, le visage ovale et uni.
Fait à Neuf-Brisach le trente-et-unième jour du mois d’août 1774.
Grémonville
Nous, soussignés, certifions à tous ceux qu'il appartiendra avoir donné congé pour aller à Villefranche jusqu'au 15 avril prochain au nommé. Jean Bor dit Bor soldat de la compagnie du ménil, capitaine au régiment de Guyenne, natif de Villefranche de Lauragais en la province de Languedoc. Juridiction du lieu âgé de 24 ans, de la taille de 5 pieds 2 pouces cheveux et sourcils bruns, les yeux gris, le nez long, un peu de travers, la lèvre supérieure un peu épaisse, visage ovale et…
Fait à Toulon le 26e jour du mois de septembre 1779.
Le dénommé ci-dessus est tenu de faire aviser sa Cartonetie de à son arrivée chez lui, sous peine de punition à son retour au régiment.
Le susnommé d’autre part…
Septembre, 13 £, 17 deniers.
Il porte avec lui un habit, une veste et 2 culottes, 3 chemises, 3 paires de bas, 2 paires de souliers, 3 paires de guêtres.
Vu par nous, brigadier de la maréchaussée de résidence à la ville franche le 10 octobre 1779.
Audibert
Nous, soussignés, certifions à tous ceux qu'il appartiendra avoir donné, congé absolu au nommés Jean Bor dit Bor soldat (après avoir remis à la masse générale de 100 £ de la compagnie) Dumesny au régiment d’infanterie de Guyenne, natif de Villefranche, en la province de Lauragais, juridiction dudit Lauragais, âgé de 24 ans, de la taille de 5 pieds 2 pouces, a servi au régiment avec honneur et probité. Depuis le 24 décembre 1776 jusqu'à ce jour n'ayant contracté aucun mariage de notre connaissance.
Fais à Toulon le 17e jour du mois de février 1780.
Le conseil du district de Villefranche assemblé dans le lieu ordinaire des séances, présents Trinchant, Bor président, Latrilhe, Sanceren, Calès, Arnaud, Campagnac, Laflèche, Pujol, administrateurs, Aurejac agent national.
Lecture faite des arrêtés des représentants du peuple Dartigoeyte et du représentant du gouvernement de Haute-Garonne du 13 courant, concernant le nivellement des subsistances entre les communes,
L’agent national entendu,
Le Conseil d’après les motifs ramenés dans ces arrêtés, arrête,
que les officiers municipaux des communes feront ponctuellement et sévèrement exécuter l’arrêté du représentant du peuple Dartigoyete. Elles procéderont au nivellement de leurs substances entre les citoyens et veilleront soigneusement à ce que les unes n'aient pas de plus fortes rations que les autres.
Les communes sont de plus fort requises au nom de la loi de compléter les contingents des réquisitions qui leur ont été faites pour la commune de Toulouse, l’armée des Pyrénées Orientales et le département du Gard.
Attendu que par l’arrêté du département ci-dessus cité, le district a été requis de fournir de suite cinq mille quintaux grains aux districts de Cadillac, Libourne,…
Comité de sureté générale
Du 28 thermidor, l’an 3 de la République une et indivisible
Le comité de Sureté Générale, sur la réclamation du Représentant du peuple Estadens, député du département de la Haute-Garonne, arrête que les citoyens, Blanc, juge ; Vieules-Landelle ; Bor fils apothicaire ; Pons maître d’école ; Sanceren père ; Jeandés, tous habitants de Villefranche.
Campagnac, chirurgien de Montgeard ; Mathieu, Rigaud ainé tous deux de Montesquieu ; Laflèche père de la Bastide ; Pujol apothicaire ; Prévot perruquier, Sagné l’ainé et Bouffil, maréchal ferrant, tous quatre résidents à Baziège, et tous les susnommés habitants du district de Villefranche, département de la Haute-Garonne seront sur le champ mis en liberté, les scellés apposés chez eux, seront levés et ils continueront à jouir de tous les droits de citoyen.
Le procureur-général Syndic du département de la Haute-Garonne est chargé de l’exécution du présent arrêté.
Les membres du comité de Sureté générale Bergoeing, rapporteur ; Khervelegan ; J.J. Rovere, P.M. Delaunay, Baudin, Bailly, Pierret, Calès, Pierre Guyomar signés.
Pour copie conforme, le procureur-général-syndic R. Martin signé
Pour copie conforme, le procureur-syndic du district de Villefranche, Dichy, vice-procureur-syndic
Enregistré sur le registre des délibérations de la commune de Villefranche
Dans les jours affreux où le nom des citoyens, leurs talents, leur place qu'ils avaient remplie, tout jusqu'à leur vertu, était un titre de persécution. Charles Blanquet-Rouville fut assassiné après, il paraît sur un échafaud, sans qu'il existe contre lui de jugement ; son nom ne fut point porté sur la liste des condamnés et cependant, les administrateurs révolutionnaires, sur la foi d’un journal qui annonçait cette assassinat vendirent sans inventaire préalable tout le mobilier qui avait appartenu à cette malheureuse victime.
En vain, sa veuve et ses enfants élevèrent-ils leurs voix pour obtenir justice ; L’ex-spoliation fut confirmée, les propriétés foncières devinrent la proie de ces hommes cupides qui comptant sur la durée du régime révolutionnaire spéculèrent, pour écarter les enchérisseur. Sur l’inégalité de cette vente et ces infames acquéreurs étaient le président et deux administrateurs du district, c'est à dire qu'ils s'étaient portés vendeurs pour acquéreurs.
J'avais donné leurs noms pour les livrer au mépris général. Ces infâmes sont. Trinchant président, Sancerre et Bor administrateurs et comme s'il s'était plu à accumuler les nullités, ils s'en firent l’adjudication sur et après une seule affiche.
Enfin, la justice laissa tomber sur la France un rayon d’espérance. Pendant cet éclair, la veuves Blanquer-Rouville est ses six enfants mineurs furent réintégrés dans sa succession par arrêté du département de la Haute-Garonne du 13 Messidor An III.
Les concussionnaires Trinchant, Bor et Sancerre s'adjoignant quelques hommes qu'ils avaient admis à partager leurs acquisitions s'opposèrent à l’exécution de cet arrêté et eurent l’impudence de la menacer par acte notifié de la faire poursuivre comme contre-révolutionnaire.
Cette affaire a langui jusqu'à. Messidor, dernier jour auquel le directoire prit l’arrêté curieux,… suit la transcription de cet arrêté :
Quelle preuve de l’existence d’un… Un blanc sera un registre, donc nonobstant… du jugement Fouquier-Tinville a eu le droit de les égorger et nous ne craignons pas de le dire : le Directoire a commis moralement un second assassinat sur ces deux victimes.
Extrait du procès-verbal de l’assemblée primaire de la commune de Villefranche pour la nomination du juge de paix particulier et des assesseurs de ladite commune.
L’an quatrième de la République Français une et indivisible et le dixième jour du mois brumaire, ont été assemblé en assemblée primaire de la commune de Villefranche, département de la Haute-Garonne, faisant partie de la première section du canton dudit Villefranche. Les citoyens de ladite commune, réunis dans l’église dudit lieu, en exécution de la loi du 19 vendémiaire et des arrêtés du département du quatre, et 7 brumaire courant, au nombre de 89 votants.
Il a été procédé à l’organisation provisoire du bureau, le citoyen Audan oncle, plus ancien d’âge a occupé la place du président, le citoyen Pujol cadet comme le plus jeune a rempli les fonctions de secrétaire, les citoyens Pons, Teisseire et Benet ont remplis les fonctions de scrutateurs comme les plus anciens d’âge après le président.
Ensuite, on a passé au scrutin pour l’organisation du bureau de l’assemblée que le citoyen Jacques Carrière ayant réuni 21 suffrages a été élu président. Le citoyen… ainé ayant réuni 17 suffrages a été élu secrétaire, et les citoyens Tourner ainé ,Manent et Pons ont été élus scrutateurs ayant réunis, le premier 15 suffrages, le second 15 et le troisième 17.
Ensuite, on a procédé à la nomination du juge de Paix particulier à ladite commune. Le scrutin fait, dépouillé et ressencé ; il en est résulté que le citoyen Bor fils a réunis 34 voix, Manent 3, Bauf ainé 5, Latrille neuf, Dichy cadet 3, Cayla 6, Teisseire 19, Dichy 2, Pons 2, Cambon une, Villeneuve une, Helios fils une et Passiol ainé une et le scrutin n'ayant pas produit la majorité absolue, la séance a été levée et renvoyée au douze courant à neuf heures du matin pour procéder à un nouveau scrutin.
Carière président, Ardenne ainé secrétaire, Tourue ainé, Mianent pour scrutateurs.
A l’an quatrième de la République et le 12 brumaire à 9h du matin ; les citoyens composants l’Assemblée primaire dudit Villefranche, au nombre de 112 votants, procédant à la nomination des juges de paix de ladite commune.
Le scrutin fut dépouillé et recensé. En est résulté que le citoyen bord fils a reçu 67 suffrages ; les citoyens Desserts 35, Manant fils, Ardennes oncle une, Cayla 2 et Latrille un. Le citoyen Bor ayant réuni la majorité absolue, il a été proclamé par le président de l’Assemblée, juge de paix pour ladite commune
Et de suite. Il a été procédé à la nomination de 4 assesseurs du juge de paix par liste simple et à la pluralité relative. Le scrutin, dépouillé et recensé, il fut résulté que les citoyens Ardennes ainé, Manent, Sancerin et Roumengou, ont réuni le plus de suffrages. Savoir le premier 37, le second 20 et 3, le 3e 20 et le 4e 19. Lesquels ont été. désigné proclamée par le président assesseurs du juge de paix.
Et ensuite, la séance a été renvoyé à 2h de relevée pour procéder à la nomination du président de l’administration municipale du Canton et la séance a été lever carrière, président Ardennes, secrétaire. Tourner, aider Manon et pour nous signer.
Monsieur Bor
Papiers relatifs à Saint Julia
Monsieur le sous-préfet le sieur Jean Jacques Athanase Bor, propriétaire et résident de la commune de Villefranche chef-lieu du 3e arrondissement communal du département de la Haute Garonne à l’honneur de vous exposer par succession maternelle il est patron d’un habit fondé sur une certaine quantité de biens tous situés dans les communes de Saint Julia, Saint Félix et Montaigu commune de votre arrondissement.
Le 9 juillet 1787, l’exposant conjointement avec dame Marianne Deboux sa mère firent vente pure et simple et à jamais irrévocable des dits biens tous en faveur du sieur Jean Raymond Pujol et Élisabeth Amiel son épouse.
Les vendeurs se réservant par express la nomination audit habits comme et noter par l’acte authentique du 10 jours 9 juillet 1787 ci-joint
Les fâcheux événements de la révolution ont privé les vendeurs de jouir de cette estimable avantage puisqu'en 1793, l’ancienne administration de l’ancien district de Revel obtint par feinte l'acte primordial du pétitionnaire et lors qu'elle en fut nantie de l’affaire et le… depuis cette époque le dit Jean Raymond Pujol acquéreur fut contraint de payer le revenu du habit non au vendeur comme il est convenu mais bien les mains du receveur de l’enregistrement de Revel à quoi le dit Jean Raymond Pujol a obéi jusqu'à l’époque où nous sommes et par conséquent ladite rente habituaire demeure invendue.
en conséquence les pétitionnaires désirent jouir des mêmes avantages que ses ascendants, ont eu depuis 1530, et puisque l’habituaire titulaire est décédé depuis quelques années et et désirant encore jouir du bénéfice de la loi qui accordent aux anciens propriétaires leurs biens non vendus , demande à être réintégré dans le patronage de son habit vous priant Monsieur le sous-préfet d’envoyer la présente à l’autorité compétente pour y dire droit et ferait justice.
Fait à Villefranche le 6 février 1816
Bor
L’administration note dans la marge : " il résulte que la rente dont s'agit ne fait point partie des biens non vendus puisque elle a été transféré à l'hospice civil d’Auch ainsi qu'il en résulte de l’acte de transfert fait le premier primaire en 11 en exécution de l’arrêté du gouvernement du 27 prairial an VIII, que ledit hospice en vertu du… et transfert jouit depuis le 3 fructidor an 10 de ladite rente qui lui est annuellement servie et payée des mains de son procureur fondé à Revel, en conséquence il n'y a pas lieu à délibérer que la réclamation du pétitionnaire comme réclamant un bien légalement aliéné. estime que l'avis ci-dessus mentionné de Monsieur le receveur de l'enregistrement et domaine du roi au bureau de Revel doit être confirmé."
Fait à… sous-préfecture de Villefranche le 24 février 1816.