Lecourt Création juin 2021

Louis-Guillaume a rencontré Lecourt pendant ses études à Paris.

Après son retour à Toulouse, leur amitié se transformera en relation d’affaires, Lecourt écoulant à Paris les produits fabriqués à Toulouse par Louis-Guillaume.

Cela durera un peu plus de 20 ans.

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Paris le 8 août 1811,

Mon cher Bor et ami

N'est-ce pas qu'à vos yeux je dois paraître un homme qui se rappelle peu au souvenir de ses amis ; pardonnez ma négligence, je sais que je suis en défaut, le blâme que je jette sur ma conduite est un pur garant de mes regrets et de mon repentir ; dorénavant je saurai m'en corriger, je vous en donne ici ma parole je vous le prouverai à la première occasion où vous aurez besoin de mes services, je mettrai tous les soins et l’exactitude qui me sera possible toutefois que je n'aurai pas à faire aux ouvriers car cela ne dépend plus de foi ; c'est alors que je ferai voir à mon ami comme lui l’attachement que je lui porte, mes sentiments à son égard lui serviront de preuve, j'espère qu'il portera sur moi un jugement plus sain lui donnant connaissance que je reconnais mes fautes.

Cependant il y a bien un motif qui peut me servir d’excuse puisqu'il m'a éloigné pour quelque temps de ma correspondance avec vous.

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Vous rappelez-vous de me avoir parlé de monsieur Dupont chez lequel je me suis présenté d’après votre avis, je lui donnais les connaissances de l’article qui le concernait, il me répondit où en est à sa lettre et cetera et cetera, on en tire 5 par ans comme ça ; le sort a voulu que le B. cette année il soit compris ; je vous écrirai à ce sujet attendez un peu pour lui rendre réponse attendu que s'il manquait quelques formalités au moins vous pourriez lui demander, j'ai toujours votre procuration j'attends qu'il me la demande, las de ne point recevoir de ses nouvelles je me présentais de nouveau chez lui. il me dit il faut encore attendre nous ferons peut être encore le restant de l’année sans toucher où j'éprouve beaucoup de retard en 0 en raison de la rareté du numéraire dans les caisses du gouvernement.

Il est très possible que les autres lettres passent avant la lettre B que celle-ci soit la dernière, je lui dis au moins vous eussiez dû m'en prévenir juste écrit à mon ami plus tôt. Il est vrai c'est la faute à moi-même d’en avoir pris des renseignements. c'est à peu près à cette époque que je vis monsieur votre frère qui m'apporta une lettre de vous, je me doutais en la recevant de son contenu, je n'ignorais pas qu'elle me fut applicable aussi lui dis-je monsieur vous avez une très belle recommandation que celle de monsieur Bor, vous êtes son frère vous n'en avez que plus de droit mon estime, faites-moi le plaisir de venir manger la soupe avec moi que nous causions un peu ensemble, il me fera plaisir de faire votre connaissance. Il revint un jour je fus en affaire avec mes parents, en affaires majeures car c'était pour un mariage, vous n'êtes pas sans savoir que c'est un traité bien épineux que celui de l’enchaîné avec une femme, enfin mon ami lasse de la vie de garçon

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Les couverts d’après leur grandeur et leur proportion petit comme grand de 6 à 8 pièces cela dépend ainsi que la dorure. il sera très possible que je les fasse faire à 5 soles si ils ne sont pas trop grands. Les les bassins en étain sur le pied de 55 soles la totalité toutes confectionnées.

la première fois que vous me demanderez des thermomètres j'aurais soin de faire mettre du soin de leur bien faire emballer. Je suis toujours votre débiteur de 23 francs 0,40.

vous ne pouvez-vous figurer comme les établissements… propage dans la nitrate, deux viennent de s'établir aux environs de la maison un à l’entrée de la rue des Grévillers et autres entre moi et là rambours mais beaucoup plus de son côté. si cela continue il y en aura autant que de malades heureusement ils ne font rien.

Amourier a quitté la pharmacie et est parti en Amérique avec une pacotille que son père lui a donné en raison qu'il avait appris l’état de son père en quittant celui de la pharmacie.

Mes parents étaient tu liés vous témoigne leur reconnaissance et leurs beaux souvenirs, vous présente leurs amitiés et compliments. Mademoiselle Manette également est sensible à vos compliments, vous fais le pareil soin et amitié toute sorte de bonheur et de prospérité.

Je suis votre dévoué et sincère ami pour la vie

Lecourt

Je présente mes respects à tous vos parents. Je je suis toujours en relation avec le frère Magues. je leur expédie toute espèce d’articles de Paris qu'il me demande.

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Paris, ce 22 décembre 1814

Mon cher Bor, je ne puis porter aucune plainte au retard que vous avez mis à m'écrire, votre négligence est excusable, votre silence me présagez la situation d’un fils chéri, bien élevé, estimable mais qu'une longue captivité avait éloigné de la maison paternelle. Cet exil était un de ces motifs louables que votre instruction avait exigés ; en ayant aussi bien profité vous ne deviez, vous attendre qu'à une pareille réception, surtout dans ce laps de temps écoulé n'ayant reçu que félicitations de vous de la part des personnes chez lesquelles vous avez demeuré.

Pour ma part, mon ami, soyez le bienvenu, vous serez toujours présent à ma mémoire, et comme vous je passais toutes les occasions de vous être agréables.

J'ai été enchanté de savoir que vous aviez fait un bon voyage ; que tout a été au gré de votre désir. Il m'a fait plaisir de lire qu'un père éploré est venu au-devant de vous, qu'une mère tendre vous a pressé contre son sein ; enfin qu'une famille entière vous a tendu les bras, pénétrée d’une joie aussi vive, leurs sens se sont émus, leur imagination troublée du bonheur qu'ils avaient de revoir un parent, un ami sincère ; je sais comme vous qu'elle gaité on éprouve et quelle amitié on reçoit ; je ne doute un instant qu'il faut y être soi-même pour mieux en juger.

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Mon bon ami, vous n'avez plus d’espoir sur la maison de Madame Sureau, le fond est vendu, l’acquéreur se nomme Petitbeau, par la même occasion il s'est emparé de celui de la demoiselle, l’hyménée est déjà conclue Car il m'a été envoyé un billet de faire-part. je n'épouse pas la beauté, mais de ce faible don de la nature on n'y fait pas attention quand la qualité le remplace et les beaux sentiments. tout prouvé qu'elle était bien élevée. A mon particulier, j'en suis bien fâché pour vous, c'était ce qu'il vous convenait sous tous les rapports.

Mon cher, votre père a mis trop de lenteur, il ne s'est pas bien prononcé, il en aura regret plus tard ; si votre frère reste estropié, il te lui sera guère facile de prendre un établissement ailleurs, celui de monsieur votre père lui aurait donc convenu, ce dernier aurait travaillé quelques années de plus, il aurait augmenté la fortune qui l'eût aidé à établir vos sœurs ; au lieu quand vous cédant, il sera toujours gêné… qu'il aura assez pour ses autres enfants jusqu'à ce qu'ils aient une maison montée.

De tout cela autant en emporte le vent, c'est le raisonnement qui veut cela, vous n'êtes pas sans avoir fait toutes ces réflexions-là.

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Je me mets à la portée de tous vos malheurs, mais monsieur votre père eût dû faire un petit sacrifice, emprunter un peu et couple d’année écoulé, il n'eût pas eu regret de ce qu'il aurait fait, au moins d’une autre manière il doit craindre l’adversité la difficulté que vous avez éprouvée à venir à Paris et cette circonstance me donne mauvaise opinion de croire que vous reviendrez. il me fera peine d’être si éloigné de vous, je sais le dire avec franchise, j'aurais été bien satisfait de votre établissement dans la capitale, nous eussions pu passer notre soirée de chez l’un de chez l’autre, cependant je ne perds pas encore tout espoir.

Monsieur Héraud, qui vous présente ses compliments, m'a prié de vous dire que monsieur Favre, pharmacien rue du Mont-Blanc, L’intention de vendre, qu'il avait manifesté que depuis 2 jours ayant l’idée d’aller jouer joindre son frère qui a une grande fortune dans les colonies.

Il en veut 18 000 francs sauf le rabais que nous pourrons obtenir ; cette maison-là n'est pas mauvaise m'as-t-on dit, en pas de décision, j'en prendrai de plus amples informations, elle est assez bien placé dans un beau quartier.

Si tu as le désir de la prendre, fais-moi le savoir de suite ; je vais pour ta gouverne te prévenir d’une chose : la plus grande majorité des pharmaciens de Paris plus les professeurs, se sont assemblés il y a déjà trois journées, et je crois même que c'était aujourd’hui jeudi la dernière ; On y a discuté tous les intérêts convenables audit état tels que la fixation des officines, l’organisation de la pharmacie, plus y joindre l’herboristerie et tant d’autres de taille que j'ignore encore.

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On m'a informé d'une espèce d’arrêté qui doit être envoyé au ministre qui le transmettra à l’autorité suprême. J'aime à penser que cela réussira en le présentant dans la plus grande clarté, en faisant connaître les inconvénients, les abus qui se commettent et la sûreté du citoyen en danger.

Si cela a lieu, vois mon brave Bor, vous eussiez fait une bonne acquisition, un bénéfice réel en peu de temps presque doublés fonds, enfin c'était une maison ancienne comme de laquelle vous étiez sûr de manger du pain. Pour de bon côté j'en ai beaucoup de regrets.

Je vous donne avis que j'ai reçu les 100 francs en mains de monsieur Mague, mon élève, la semaine dernière, et espace de temps à le recevoir fut la cause du laps de temps à vous rendre réponse, aussi j'espère que vous ne m'en voudrez pas. je suis jusqu'alors très content de monsieur Magne.

Je n'ai nullement entendu parler de votre procureur fondée il ne m'a pas écrit et j'ignore si il faut que je me présente chez lui, dans votre première épître veuillez me dire ce que j'ai à faire.

Veuillez bien présenter mes très humbles hommages les plus respectueuses à Monsieur votre père ainsi qu'à Madame votre père et mes compliments et amitiés à vos autres parents.

Je suis mon cher Bor votre sincère et fidèle ami pour la vie.

Lecourt

Ces Messieurs vous présentent leurs compliments et amitié tels que Messieurs Magne qui vous remercie de vous avoir adressé chez moi, Amonier et Tullier Saint Quentin, sans oublier Mademoiselle Manette qui vous souhaite une bonne santé.

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Paris, ce 22 mars 1815

Mon cher ami Bor, vous allez me traiter de négligence, de paresseux jusqu'à penser que j'ai oublié un ami ; éloigner de vous ces pensées éphémères, ce ne fut jamais moi qui fut la cause du retard, ce sont les ouvriers auxquels j'ai eu affaire par exemple pour la fabricante de veau toile que j'ai été obligé de changer ne finissant pas de me les livrer aussi je me prométhée beaucoup de vous dire lorsque vous auriez quelque chose à faire faire dans la capitale de vouloir bien prendre l’avance et comptez toujours de mon côté sur mon exactitude et mon zèle à vous être agréable.

j'ai été chagriné d’apprendre que votre destin est fixé que vous avez pris le noble établissement de votre père ; je vous on félicite et je suis sûr d’avance de la bonne réussite ; ce qui m'attristent est votre éloignement, juste désirez vous voir plus près de moi , ce n'est pas que je m'en dédommagerai par quelques missives mais on a plus la même satisfaction.

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Un jeune homme tel que vous possède si Belle qualité peut bien l’assurer ; vous avez tout ce qui faut pour faire un bon pharmacien et un bon négociant ; par ces talent vous avez plus que tout autre droit à la prospérité.

je me serait toujours agréable de faire des spéculations commerciales avec vous ; vous me donnerez dans un temps plus éloigné connaissance de la manière dont il vous fera plaisir que nous traitions ensemble ; soit par commission où achat pour mon compte ; faites comme il vous plaira, vous n'ignorez pas que vos intérêts ne seront l’aise et ainsi vous pouvez agir.

je suis allé chez notre… fondé, auquel j'ai remis votre lettre ; il m'a dit qu'il n'avait encore rien reçu, que l’on ne payait point, qu'il me demanderait la procuration quand il en aurait besoin, qu'il fallait attendre. Peut-être recevra-t-on plutôt depuis le changement du gouvernement qui vient de l'opérer car c'est incompréhensible, votre situation et réellement une salle de spectacle, chacun y joue son rôle.

Il s'y fait des changements à vue depuis son débarquement, il a été bien reçu dans toutes les villes et pays auquel il a passé ; il en a été moins bien à Paris ; il est arrivé le 20 de ce mois à 8h du soir. il a passé une revue le lendemain, d’un grand nombre de troupes françaises qui ont fait éclater un enthousiasme au-dessus de tout éloge. cette scène s'est passée avec de grandes joies et de grandes agitations mais heureusement sans fracas ; sans malheur, personne n'a péri.

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Le roi et ses satellites voulaient semer la guerre civile, sonnez le tocsin, battre la générale, faire partir la garde nationale, armer le peuple ; nous n'étions pas sans danger mais par bonheur il y a eu qu'une petite poignée d’hommes qui sont sortis des rangs ce qui n'était pas assez considérable avec les enrôlés volontaires pour repousser l’empereur et ils ont fui.

Ces événements sont aussi la cause du retard de votre malle, j'étais dans la certitude de vous l’envoyer.

j'ai été chez monsieur Chaussier cherchez votre diplôme. il a fixé votre département ; vous les trouverez dans la caisse en dessus avec vos diverses factures prix courants ; les clés de votre male enveloppées dans un peu de…

Monsieur Saint Quentin s'est chargé des achats que vous lui avez écrit et moi j'ai fait le reste. la caisse et la malle a été mise au roulage vendredi dernier à la maison de monsieur Larcher et Bernie au Grand-cerf rue Saint Denis ; ainsi vous la recevrez incessamment. nous n'avons pas trouvé à vendre votre chapeau avantageusement ; aussi je vous le renvoie, j'ai eu soin de ne pas oublier vos habits, livres, souliers etcetera.

Les ouvrages de Tenard non pas encore paru ; celui de Vauquelin on ne le connait pas. d’après les recherches de monsieur Mague, monsieur Lemercier n'a pas voulu lui donner de prix courant. Les couvercles de flacons bien établis et doré coûte de 8 à 10 soles l’un dans l’autre ; À l’égard du cuivre tout établi pour alambic vaut 3 francs et l’étain 2 francs 0,50.

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J'ai mille remerciements à vous faire de l’énorme pâté que vous m'avez envoyé ; je vous rends grâceil était délicieux.

Je vais mon cher ami vous donner le tableau des articles que vous me devez, factures de Messieurs au Vauquelin, de Gabon, de Reblier…

Je vous préviens mon ami Bor que je vous ferai toute espèce d’achat dans cette ville qu'il vous sera plaisir, mais comme nous devons nous considérer comme commerçant, alors je vous prendrai l’intérêt à 10 du 100 en payant à l’arrivée de la marchandise, et à 15 à 6 mois sur facture ou pour courant de commerce tels que sont de la bougie élastique.

Je suis en attendant votre réponse qui me donnera avis de la réception de vos objets, je suis de tout coeur votre ami, Justin

Lecourt

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Paris ce 29 octobre 1815

Mon cher Bor

Enchanté d’avoir reçu de vos nouvelles. il m'a été bien agréable de savoir que je suis toujours présent à votre mémoire ; les orages d’une longue révolution ton c'est le passé que celles présentes et celles à venir n'influe nullement sur les principes, ni sur le cœur d’un bon citoyen, l’amitié les sentiments sont l’âme que l’on ne peut ôter chez les êtres.

il meurt avec eux aussi mon ami comme je vous possède ce titre, j'ai été injuste inquiet sur le sort futur de votre male, votre épître m'a intrigué quoi que j'étais parfaitement sûr du roulage où je l’avais mise, je savais qu'il ne la ferait pas partir sans être assuré que les chemins étaient parfaitement libres. j'ai appris par l’organe de monsieur Magues, qu'elle était parvenue à bon port, et par vous aujourd’hui.

je suis surpris que votre thermomètre et pèse-liqueur qui ont été cassés car ils avaient été bien soignés par l’emballeur l’ayant fait arranger sous mes yeux dans mon cabinet à l’égard du pèse-liqueur il est resté à la maison

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C'est par oubli s'il ne vous a pas été envoyé, il est à votre disposition pour une autre occasion ; il m'est agréable de savoir que vous êtes satisfait que tout a été au gré de votre désir ; et je suis prêt, mon cher ami, à vous rendre tout le service dont je suis capable.

L’aspect des circonstances sous lesquelles nous nous trouvons me donne une toute autre opinion que la vôtre, cependant je puis me tromper, je le désire de tout mon cœur. je prends pour base que lorsque par la force on possède toute la splendeur, toute l’autorité, il faut craindre qu'en la perdant on cesse de régner et là les réactions jouent leurs rôles.

Je vous envoie d’après votre désir un avoir de quelques fabricants de bougies… si vous trouvez quelques bénéfices, alors d’après vos demandes je vous en expédierai. Je vous ferais payer aussi un prix courant de droguerie. Le mercure vaut… n'ayant rien à vous refuser de ce qui puisse vous faire plaisir, de plus vous être utile je m'empresse de vous la faire passer avec les autres recettes prix courants. Ci-Juin vous la verrez avec les autres, elle est fort bonne pour la gale des chevaux. j'espère que vous en vendrez beaucoup, tant mieux car mon unique bonheur sera toujours d’apprendre votre prospérité.

monsieur Saint Quentin n'est plus à Paris il y a déjà longtemps, il réside auprès de Noyon dans une petite ville pour s'y établir ; il y était pour faire l’acquisition de 2 fonds celui de la demoiselle et celui de pharmacie ; mais il me paraît que cela n'aura pas lieu à cause des événements, le père ayant beaucoup à perdre. Il pense revenir à Paris se remettre élève

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J'ai vu votre procureur fondé le royaliste qui me faisait un panégyrique des causes et de l’auteur qui l’empêchait de toucher ses créances de l’état. Je lui ai dit alors monsieur, je ne viens pas pour écouter vos diatribes, veuillez me répondre.

Alors me dit-il ces dette vont être portées sur le grand livre et il en touchera la rente. Plus tard je vous en donnerai des nouvelles.

Je suis allé le surlendemain de votre épître à l’hôpital des Quinze-vingt, le directeur me dit que l’on ne pouvait rien obtenir du gouvernement, qu'il avait écrit aux parents tant pour leurs instructions que la conduite qu'ils avaient à tenir, que l’on savait qu'il pouvait payer. Je l’ai lu moi-même sur les registres, seulement il me dit que pour n'avoir rien à se reprocher qu'il fallait dresser une pétition à l’administration en chef de l’hôpital au sujet de la pension qu'il douter qu'ils obtiennent ; sachant que le jeune élève avait des talents qu'il pouvait les mettre à exécution.

d’après cette réponse j'ai pensé que j'avais toute latitude pour vous écrire. j'en ai un peu mésusé, je vous prie de vous vouloir bien me pardonner, je conviens que j'ai mis de la négligence, la visite qu'il s'est fait dans ce mois-ci en fut aussi la cause. Cependant s'il se fait un peu pressé,

Je vous en fais réponse de suite, le directeur me dit c'est inutile j'ai écrit.

Houette tu n'es plus chez son oncle, il en a été chassé en allant recevoir pour lui il allait jouer à la roulette le produit de la recette en 3 époques différentes la dernière 3 de 6000, il peut avoir perdu 9000 francs. c'est un jeune homme perdu et un mauvais sujet le lendemain il s'en fut au spectacle avec 2 femmes.

je suis bien sincèrement ton fidèle ami.

Lecourt

Je fais part de tes souvenirs à nos amis cités dans ta lettre, ils se joignent à moi pour te présenter les leurs en t'assurant de leur amitié. Mademoiselle Nanette Amonnier Tullier te présente à ta mémoire en y joignant leur cœur. Je Je vous prie de présenter mes hommages respectueux à vos parents, mes amitiés particulières au papa

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Paris, ce 21 novembre 1818

Mon cher Bor

depuis longtemps nos relations sont tout à fait dans l’oubli est-ce que par hasard l’éloignement nuit à notre bonne amitié ; non non, dépersuadons nous du contraire ; disons avec juste raison c'est qu'aucun motif à ce jour n'avait donné sujet à notre correspondance et qu'aujourd’hui une affaire se présente et je vais recevoir la sa faveur que je lui accorde ; il ne peut me faire un plus grand plaisir.

vous trouverez ci-joint un papier qui m'a été remis par monsieur Dupont votre receveur qui dans le moment est à la poursuite de votre liquidation de vos campagnes. voyant que la fin de l’année approche et je fus trouver votre receveur, je lui demandais où en était votre affaire, j'ai appris de lui qu'on allait incessamment toucher; alors je lui dis où est sa lettre, il me dit que oui, il me demande des papiers, je lui fis voir ce que j'avais ainsi que votre procuration, je me fis donner un reçu ce fut à ce moment qu'il ajouta je crois qu'ils sont insuffisants je m'en informerai me répondit-il,… à ce sujet au ministère. Il garda au nécessaire et me renvoyant cette note à vous faire passer

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Hé ? bien mon cher Bor êtes-vous marié, êtes-vous comme moi en jusqu'alors célibataire ? je ne puis ne le persuader de vous voir avec de la primogéniture, je vous en félicite dans ce temps peut de jeunes gens ne peuvent rendre une femme plus heureuse.

Il y a un peu de temps que je n'ai vu monsieur votre frère, donnez-moi de ses nouvelles, c'est un charmant garçon qui fera son chemin. il vous ressemble mon ami il est très habile et industrieux.

En attendant le plaisir de recevoir de vos nouvelles recevez je vous prie l’assurance de mon attachement le plus sincère.

Votre ami de cœur

Lecourt

Thuillier vous assure de ces compliments et amitiés ainsi que Mademoiselle Manette.

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Paris, le 18 novembre 1828

Mon cher ami Bor

J'ai reçu, il y a déjà quelques temps un tonneau de pâte d’amande par le roulage… J'ai. Depuis fait plusieurs tentatives pour le vendre, mais la modicité du prix que l’on m'en donne m'a fait retarder jusqu'à ce jour. Je ne pense pas que. Tu sois d’avis que je la laisse à 20 francs le pourcent. J'attends que les affaires reprennent un peu sûrement pour le vendre mieux. Un grand défaut à la pâte d’amande, c'est qu'elle n'a pas d’odeur d’amande, comme celle que vendent les fabricants de cette marchandise. quelques J'ai essayé de m'informer à l’un de ces fabricants… comment ils le donnaient ? Je n'ai plus rien obtenir à la fin, il m'a dit qu'il avait acheté ce procédé-là, fort cher. Sûrement, ils emploient. Leur huile essentielle amère ? J'ai envie de faire un article… dans les journaux par-là, essayer à la vendre en l’aromatisants et en la vendant à meilleur prix que les parfumeurs. Là on poudre…

quelques je t'engage à m'envoyer de l’huile de russe le plus tôt possible. J'en fais Ici un grand débit. Je crois qu'on la reçoit sur le pied de 1F 60 les 100 de même tous frais faits. Les droguistes m'ont dit qu'ils achèteraient.

Adieu de cœur et d’amitié ton sincère ami avec le plus sincère attachement.

Lecourt

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Paris ce 24 octobre 1829

Mon cher ami Bor

Ce fut le 21 août 1828 que j'ai reçu un baril de pâte d’amande qui a été pesé. Par mon neveu. Pesant net, 970 £ vendus par détails de 50 g à Monsieur Laugier, 100 g à Monsieur Chardin de la rue Saint Martin, et cetera, et cetera. La poussière, la mise à l’étuve parce qu'elle s'était chansie si plusieurs fois, les diverses pesées, ce qui m'a valu ne perte de 25%. Je ne vous dois donc en tout que les 945 £ et 20 francs le cent, ce qui fait la somme de 198 francs dont je suis votre débiteur, sur laquelle somme j'ai, après lever le cent et… que j'ai avancé à la réception du baril pour frais de route. J'ai égaré la lettre de voiture de Monsieur Arimont. Sur la somme, au juste que j'ai payé, c'est le motif qui m'empêche d’établir mon compte. Veuillez prier Monsieur Harmon si vous m'en renvoyez de joindre à la nouvelle lettre de voiture un duplicata de l’ancienne. Il doit avoir cela écrit sur ses registres.

Je viens de m'abonner pour votre compte, chez Monsieur Crochard et Colas, Libraire pour leur abonnement des annales de chimie et de physique. Et le journal de pharmacie d’après vos ordres, le premier est de 30 francs par année, on ne diminue rien de son prix pour les années antérieures, n'importe le nombre d’années, peut être pourrait-on avoir une faible remise si l’on parlait à Monsieur Crochard ? Lorsque j'y fus, je ne l’ai pas trouvé.

Pour le journal de pharmacie, il est de 15 francs, on passerait les années antérieures à 10 francs. Thénar la 9e édition est de 34 francs. Je pense qu'on ferait une remise.

Ce n'est qu'au prochain voyage de Monsieur Crochard que je pourrais vous l’envoyer qui sera dans une quinzaine de jours. Je prends ce parti pour vous économiser 68 de frais au moins ne pouvant le faire aujourd’hui, Monsieur Crochard ne peut remettre ses Annales que plus tard que le départ de Monsieur Esparbé. Ce moyen vous mettra à main de gagner la perte des 25 francs de la pâte d’amande et au-delà ; je les ferai remettre à monsieur Mague jeune de Toulouse vous les ferai prendre.

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Je compte donc que je n'aurais à vous remettre que 25 à 30 francs ce qui ne peut se préciser qu'après le duplicata, la Commission et le porte de lettres.

Je vous promets, mon cher ami Bor, que j'étais décidé à ne plus vous en demander par le désagrément que j'en ai éprouvé ce qui m'a occasionné plus de perte que de bénéfice par le bois que j'ai brûlé à l’étuve et le déplacement de mes jeunes gens.

Si dorénavant je ne prenais pas la précaution de déboucher la pièce et de ranger la pâte d’amande dans un endroit sec. Enfin, c'est tout novissime que j'ai vendu les derniers 155 francs. Ce n'est qu'à la sollicitation de messieurs Chardin et Laugier que je vous en fais demander.

Je me suis informé du prix du bicarbonate de soude… le sulfate de quinine l’once… la morphine… la strychnine… l’huile de ricin à nous acheter la bouteille qui contient une livre à 2 francs 30. j'ignore ce que les droguiste achète, je sais seulement qu'on leur vend par petit baril J'ignore ce que les droguistes achètent, je sais seulement qu'on leur vend par petit baril.

Recevez l’assurance de mon sincère attachement. Je suis votre dévoué ami de cœur et d’amitié.

Lecourt

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séche, il la pile et… de l’huile concentrée d’amande amère tirée du Prussiate de Potasse suffisante quantité et de nouveau je la soumette à la presse afin que l’odeur soir répandue partout. Alors, il l’a vendent 30…, ce huile ne se pas très chère ici.

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Paris 22 juin 1830

Mon cher ami Bor

Je vous ferai passer le reste de la dernière facture avec le montant de la vente de la dernière marchandise que vous m'avez expédiée. Ce sera mon ami Monsieur Esparbé qui s'en chargera ainsi que nos Annales de chimie et physique (les deux derniers volumes), il les remettra à Monsieur Cagnier le jeune de Toulouse. Si d’ici à cette époque vous aviez à faire quelques commissions à ces pétitions, je m'en chargerai, avec le plus grand plaisir. Veuillez me l’écrire de suite attendu que Monsieur Esparbé revient dans la quinzaine, j'aurai le temps encore de faire vos petites commissions dans le cas où vous n'aurez rien à me commander vous m'en donnerez aussi et je lui remettrai l’argent. Si vous avez de la marchandise de disponible vous pouvez m'en expédier, j'ai fait la découverte d’une bonne maison qui fait une grande consommation de pâte d’amande, la barrique que vous m'avez envoyée ne sera pas longtemps à être vendue.

D’après le calcul…

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Recevez mon cher Bor, la nouvelle assurance de mon sincère attachement et de mon entier dévouement de cœur et d’amitié,

Lecourt

Faites-moi passer s'il vous est possible une cinquantaine de livres de sirop de raisin vos climats chauds, D’une bonne quantité si vous n'en trouvez pas ce sera pour les moments de vendange vous m'en ferez et m'en dirai le prix le plus juste.

J’attends toujours de l’huile de ricin et autres produits de vos pays tels que de l’huile d’olive et amande douce