Villefranche le 15 février 1825
D’après ta lettre du onze du passé je vois avec peine que le placement du marc d’amande t’a beaucoup occupé et infructueusement ce qui me contrarie assez, ce qui certifie la crainte que j'ai d’envoyer des objets invendus dans mon endroit pour en assurer la vente.
Que fait-il pour vendre au prix qu'on trouvera le plus avantageux ?
Dans le temps tu m'as engagé à faire du marc des noyaux de pêche qui se vendraient très avantageusement ; si je dois envoyer… tout, je pense quand tu iras grand parti de celui-là ce qui est assez désagréable à la vendre 20 francs le pur… tu me dis les frais auront été absorbés la moitié de la vente et je t'assure… j'en ai un très petit… au poids que j'ai… si je croyais qu'il en fut toujours de même fais vendre le marc, garde de vers toi ce que je te dois payer la garde et je fournirai pour toi pour le restant.
Fais-moi le plaisir de me faire passer… parce qu’à compter de ce jour nous tiendrons un compte courant ensemble. J'ai encore ici gardé dudit marc et je ferai mon possible de distiller aujourd’hui ton… avant de l’envoyer à Paris. Dans la ville que tu habites cet article n'aurait-il pas de consommation ?
Je crois comme tu me le dis car le moulin ne met pas les amandes en poudre assez fine afin dont on extrait tout l’huile. Il m'arrive la même chose, ma meule… pour aller est repassé quelques fois 3 fois ce qui occasionne beaucoup de main d’œuvre que j'aurais voulu éviter J'avais pensé avec des cylindres mais je crois que les amandes ne… pas prise et glisseraient. Je continuerai d’ailleurs avec la meule, mes moyens ne me permettent pas de faire la dépense.
Je désirerais ardemment que les circonstances ne viennent pas encore éloigné l’époque de cette réconciliation parfaite qui a régné dans notre fond
Je ne ferai pas partir de… ce que me devra Lecourt. Si on ne peut avoir autre chose car je ne suis pas en mesure de faire cet achat si j'étais obligé
J'ai été toujours lentement servi lorsque je me suis adressée à… pour l’esprit de vin ce qui fait que ce n'est plus, si tu en as besoin dis-moi la quantité considérable je ne crois pas que celle de fait avantage de demander.
Je suis sur le point de me changer, ce qui va m'occuper pendant peut-être… quant à l’éther et le prix je verrai. Si je prends… on est tellement habitué à celui de la grande que le définitif ne mérite peut-être pas tous les éloges qu'on on fait quoi que l’on ne vend pas du tien, attendons quelques temps pour cela.
…
Quant à la proposition que tu me fais pour l’arrangement, si tu crois que cela donne quelques bénéfices lorsque mon laboratoire… fait je l’aurais bien commode, nous le ferons si c'était même nécessaire que je fusse à Barcelone je crois que je pourrais y aller mais faisons en sorte de ne commencer cette entreprise que lorsque je serai colloqué dans mon nouveau logement.
…
partagerons le bénéfice de ce que tu lèveras demeure si exclu te convient pour tout ce que j'ai envoyé je trouverai je me fais ci l’huile d’ailleurs
pour te donner moyen que je ne suis pas éloigné de faire tout ce qui d’apprendre dessus je pense rétablir la bonne intelligence qui était dans le
Vu ma connaissance dans le temps de ta lettre qui annonce ta nomination le vérificateur allons… faisons chacun de notre côté ce que nous pourrons pour nous sortir d’affaire.
Jeux je suis satisfait que… travailler il n'en faut pas qu'il oublie que ce n'est que lui qui en récolte les fruits. Je langage à…
Notre père quoique jouissant d’une bonne santé à des absences plus fréquemment que lors de… Notre mère est un peu indisposée néanmoins j'espère que ce ne sera pas grave, à la vésicatoire appliquée à la jambe détournera fait exprès la maladie qui causait la gêne qu'elle éprouve parfois à sa poitrine.
Certaines affaires on ne puisse pas toujours prévoir le résultat, il y en a pour lesquelles il faut voir la chose avant en tout de sang-froid
Toutes les inquiétudes que j'éprouve à la maison paternelle comme à toi me navre le cœur car je crois n'avoir voir pas toujours montré que mon désir et tu es et tu seras je l’espère toujours que pères et mères et enfants ne doivent faire… que l’amitié doit maintenir cette maison, que les idées capricieuse que l’égoïsme quelquefois d’un membre détruit.
tu as écrit vu ta réponse mais je crois que tu n'as pas reçu de réponse à ta lettre du 28 décembre ou du moins tu n'as rien fait… voici ta phrase qui l’a nécessité : “quel est donc l’avantage qui t'a fait” je vois répondre pour elle, je lui fais déjà pour ma lettre du 23 mai mais peut-être comme je désigne le père pour l’auteur de mes jours jamais pour oui le plus aimé et la plus aimée pour féminin…
tu n'as bien désire ce qui était…
te le tracé de nouveau peu de mots lorsque de terre qui est au bout de la ville et valeur et… la moitié appartient à ma femme et…un père qui la lui a donné une valeur de 5000 francs plus il lui vendu le magasin de Monsieur pour 1000 francs qui devait servir à apurer les dettes du magasin.
je t'ai demandé si on doit magasin
surprise ne chercha pas à nier ce qui est très évident mais n'importe depuis quelques temps ou… et je crois qu'on fait ce que le… pour satisfaire son père et tout et… tranquille.
je ne sais quel motif de vouloir qu'il n'est pas dans ces libres
te laisser 12 ans ignorer les donations, lire ta lettre en ça serait bien gardé avec le temps nous verrons qui de nous agira de meilleure fois
Ceci ne sont que des notes
Bordeaux, 6 mai 1820
Mon cher frère
Je suis favorisé de ta lettre du 26 expiré qui me confirme ton ordre de 4 quart de sucre brut.
Je me suis fait le plaisir d’observer que cet article manquerait presque totalement sur place et que le peu qu'il reste et a son prix bien plus élevé que le dernier que je l’avais expédié.
Je t’observe aussi que je pourrais t'acheter une qualité différente, la balance dans le prix de 18 à 20 d’un blanc sale mais très propre pour le détail ; le sucre en barils que tu as reçu n'est pas tout ce qu'il y a de mieux pour la fabrique en ce qu'il n'y a pas autant de corps qui a une qualité différente qui pourrait être moins blanc mais qui n'en voudrait pas mieux parce qu'il n'est pas passé par les mains d’un raffineur.
D’ailleurs tel sucre propre à la balance était l’autre à la fabrique ou raffinerie ainsi donc si tu m'autorise à t'acheter au cours donne-moi la note de ce que tu veux fabriquer (ou sirop ou sucre) je tirerai sur toi pour mon remboursement mais au domicile de la personne que tu me désigneras tel qu'à celui de Monsieur Chaptive et Paul Lougett à qui je pourrais adresser des marchandises qui n'entrant en pas en ville ne paierons pas de droit.
Le prix des marchandises que tu me fais l’offre d’expédier est trop élevé ; de même que celui des amandes.
…Auguste Desse a oublié son cahier de rhétorique.
Ne sois pas surpris si je ne t'ai instruit de mon affaire ; ce sont des choses que l’on ne peut communiquer qu'après qu'elles sont terminées ou du moins comme commencées.
Je suis toujours très sensible et te remercie en même temps de l’intérêt que tu y prends et je te prie de ne pas douter de ma réciprocité dans pareil cas. A ce sujet il est beau que je te parle en frère de ce que je sais tu voudras bien ne pas le prendre en mauvaise part.
Si je croyais différemment, je garderais le silence, mais je me fais le plaisir de croire que tu penses mettre assez cher pour ne pas t’induire en erreur.
Le bruit a couru ici que notre cousine loin de te payer en retour, s'éloignait de toi dans lorsqu'elle te voyais. ce n'est pas en tout ce que j'ai à te dire ; non on n'a pas couru mais je l’ai su direct (tu me diras comment directement… ceci est un mystère que je mettrai au grand jour quand le temps sera venu) le père n'y consentira jamais à cause de la parenté et parce que tu auras le double d’âge que sa fille.
Que la vérité ne t’ai blessé mais fige-toi là-dessus. Tu m'écriras que tu auras quelque chose à me dire quand tu croiras devoir cacher à mon oncle ; tu me l’écrire à sur un papier volant renfermé dans ta lettre et duquel je me saisirai.
je n'ai pas compris le sens d’une phrase dans ta lettre n'ayons pu te lire : “ si je sais tu es… qui sans doute mes intérêts plus particuliers est beaucoup plus sincère”
Tu peux me répondre littéralement par le retour du courrier et insérer ta lettre dans celle de notre frère.
Je t'ai souvent prié de me donner des nouvelles des Tos. Je vous embrasse tous cher frères et chère sœur.
Ton dévoué frère.
Jean-Baptiste Bor
ps: Désigne-moi je te pris un ami à Villefranche auquel je désire adresser une lettre anonyme concernant Auguste, il est de rigueur qu'ils ne s'entendent pas avec ce dernier. Sancerin serait-il mon homme ? Ma lettre serait intitulée, lettre d’un parisien à un de ses amis à la campagne… c'est un double plaisir de tromper le trompeur
À quelque chose malheur est bon, notre cousin est instruit de mon affaire, rira bien qui rira le dernier.
Bordeaux, le 11 décembre 1820
Mon cher frère
Enfin je reçois de tes nouvelles par ta dernière lettre du 4 qui ne m'est parvenu que hier.
Certainement je fais tout mon possible pour la vente de ton foie de soufre, et je ne puis y réussir ; je n'en trouve aucun prix ; c'est pour cette raison que je désirerais rentrer dans mes fonds ; ajoute à ton débit 15 Fr. 50 de frais pour ton envoi et vois si 246 Fr. solderait notre compte.
Je te remets ci-joint la facture des 4 balles de sucre montant à 379 francs sur laquelle somme je déduis 48 francs pour les frais que tu as payé, reste à ton débit 351 francs valeur à 4 mois du 9 octobre dû.
Et pour terminer cette affaire et n'avoir pas besoin de déplacer le reste, tu désires te l’appliquer, je prendrai sur moi de le facturer à 82 francs les 6 sans restant qui donnera de la perte.
Toute la famille Monroe te dit bien des choses, notamment Adèle te remercie de ton bon souvenir. En attendant ta réponse prompte,
Je t'embrasse de cœur
Jean-Baptiste Bor
Bordeaux, le 11 décembre 1820
Alors que dans l’une de mes… je te complimentais, tu as peut-être vu que je te raillais ; Mais je puis bien t'assurer que j'ignorais tout ce qui est arrivé depuis ; j'en suis navré de douleur je te l’assure. elle était en mon pouvoir ni porter remède, je le ferai mais je ne le temps très seulement pas parce que je n'ai réussi pas : la chose est trop enracinée, je me bornerai à observer que ta propre tranquillité et ton bonheur (car quelle vie dois-tu passer) et la santé de notre mère devrait te faire passer sous silence beaucoup de choses.
tu n'ignores pas qu'il faut souvent ouvrir à main à son supérieur malgré que l'on n'ait raison.Facture de 4 sacs de sucre Bourbon à Monsieur Bor de Villefranche faisant partie de 10 sacs qui… ont été expédiés par la maison chez Chaptive et Pouget de Toulouse suivant ton accusé de réception du 8 novembre expiré.
Paris, le 10 décembre 1820
Si je ne t'ai point donné plus tôt de mes nouvelles, mon cher frère, C'est que je voulais t'apprendre en détail quels sont les cours que je suis. Ensuite te donner des nouvelles de ma santé. Quant à mon voyage, tu as sans doute appris que je l’avais fait, heureusement.
Quoique le climat de Paris soit plus froid et plus humide que celui Du Languedoc. Je m'y porte moins mal. À quoi dois-je attribuer cela ? Est-ce à l’air qui est plus vif et plus pur. Ou à la nourriture moins salée et moins épicée ? Ou peut-être encore au grand exercice que j'y fait. Que ce soit ceci ou cela peut m'importe, pourvu que j'aille un peu mieux.
Tu connais l’ardeur que j'ai eue et que j'ai pour m'instruire ? Paris est bien le lieu pour cela. Toutes les sciences et tous les arts ils sont concentrés. Ainsi, un jeune homme qui vient, pour y travailler et non pour s'y amuser, a mille occasions, il trouve tout sous la main, bibliothèque, cours de chimie, de physique, histoire naturelle, pharmacie, littérature et cetera. Ainsi pour arriver à mon but voici le plan d’étude que j'ai tracé, je suivrai jusqu'au mois de mai, époque où commence les cours d’été, un cours de physique, de chimie, de pharmacie et de littérature. Je crois que voulant les suivre régulièrement et tâcher d’en retirer quelques fruits, il y en a assez.
J'ai mis de côté, le cours de minéralogie et celui d’histoire naturelle jusqu'à la nouvelle saison.
Le cours de chimie se professe au jardin des plantes par le célèbre Thenard. Il est très élémentaire. C'est bien ce qu'il me faut. Celui de physique qui se fait au même endroit par l’éloquent Gay-Lussac, n'est pas si élémentaire que le précédent, je suis celui-là n'en ayant point d’autre.
Celui de pharmacie qui se fait à la pharmacie centrale par le Pharmacien en chef nommé Henry, n'apprend pas grand-chose à un élève qui a une teinture de son état, mais il est bon de le suivre, ne serait-ce que pour les découvertes qui se font journellement.
Voilà mon cher, quels sont mes occupations ordinaires ? jusqu'à l’ouverture du cours d’été.
J'ai remis à mon arrivée ta lettre à Monsieur Lecourt, qui m'a fait plusieurs honnêtetés, il m'a prié de te dire mille choses amicales ; je l’ai vu une seconde fois depuis, il m'avait engagé d’aller manger sa soupe aujourd’hui, je ne l’ai pas pu.
J'ai reçu il y a peu de jours une lettre de ma mère qui m'a bien peiné. Comment ont donc été les choses ? Elle paraissait aller si bien à mon départ.
Cela m'a bien peiné d’apprendre que vous êtes désunis, Mon bien cher ami, mon très cher frère, je t'en prie, je t'en conjure par l’amitié qui nous lie, souffre quelque chose. Ce n'est point à des étrangers à qui tu as eu affaire, s'ils ont eu des torts envers toi, hé bien supporte les avec patience ; Rappelle-toi qu'il n'est donné qu'aux grandes âmes, aux âmes d’une bonne trempe, de surmonter ces vicissitudes humaines. Ne prends point ce que je me permets de te représenter en mauvaise part ; Tu connais mon esprit conciliant, Ainsi, c'est pour le bonheur d’un chacun que je parle. Si, comme on me l’apprend, tu as envie d’acheter une maison, fais-le bientôt et tâche de faire finir toutes ces inquiétudes qui nuisent aux uns et aux autres. Dans ta réponse. J'espère que tu m'apprendras quelque chose qui me tranquillisera.
Je n'aurai peut-être pas l’occasion de t'écrire à l’époque du premier de l’an. Ainsi reçoit par avance ce qu'il serait de mon devoir de faire alors. Je te laisse deviner ce que je désire et ce que je te souhaite, C'est en dire assez.
Adieu, chers frères, tranquillise-toi, ménage ta santé et donne-moi au plus tôt de tes chères nouvelles.
Auguste Bor
Paris le 21 février 1821
Mon cher frère
Voilà la 3e fois que je t'écris et je n'ai pas eu le plaisir de recevoir encore de tes nouvelles. Si mes lettres te sont parvenues, je ne sais à quoi attribuer ton silence. L’une, écrite au mois de décembre, t'était adressée directement par la poste. Quant à la seconde, je ne serai point étonné qu'elle se fut arrêtée en chemin, celle-ci t'accusait la réception du petit billet que Prosper Gary me remit, celle-là, t'apprenais comment je me trouve à Paris, ce que j'y fais, comment va ma santé, et cetera. Pour celle que je t'écris aujourd'hui n'est point le sort peut être qu'a eu la première, je n'y mettrai l’adresse moi-même. Une prompte et précise réponse m'ôtera du labyrinthe où je suis.
J'ai écrit au commencement de ce mois à ma mère pour la prier de m'envoyer de l’argent. Elle m'a fait répondre qu'elle était retenue dans son lit depuis plusieurs jours ainsi qu'elle ne pouvait penser à moi dans ce moment. Comme à Paris, on ne peut point vivre sans argent, je viens te prier aujourd’hui de m'envoyer la somme de 250 francs ou de me donner ordre de les prendre chez Monsieur Lecourt pharmacien. Je compte sur cette bonté de ta part et surtout pour le retour du courrier. Ce sera donc si tu ne mets aucun retard à me répondre au commencement du mois prochain que je recevrai ce que je désire.
Il y a un pharmacien de Paris qui compose un sirop pectoral qui dit-on produit de très bons effets pour les maladies de poitrine. Il est en place du dépôt dans toute la province. Si tu en veux mande les moi.
Adieu mon cher frère, je t'embrasse et je te prie de croire. Que l’amitié que j'ai pour toi est toujours inébranlable.
Auguste Bor
De tout temps, il est comme… ma matière… on peut en faire du vin, mais Il n'y a que Monsieur Astier qui ait traité… transmutation en vin. Il t'envoie sa brochure.
Enfin, Monsieur Parmentier a parlé dans ces instructions des sirops et conserves de raisin, de leur application à la cuve en transmutation, enfin Chaptal n'en n'a dit que quelques mots.
A Mèze, département de l’Hérault, c'est monsieur Privat fabricant de sirop de raisin, le prix du sirop actuellement et de 35 à 40 francs les 500 kilos. Employer l’eau de rivière.
Employer pour colorer le dit vin factice les vins ou en contenu titre que ceux de Cahors ou la conserve de raisin doit teint noir. Tout autre moyen de coloration sont indignes d’un honnête homme. Il faudrait faire sécher des particules de raisin avant la fermentation.
Depuis que monsieur Astier vient d’adresser à la société d’encouragement de Paris sur sa demande un nouveau mémoire sur toutes les questions sur cet objet pour traiter en détail. monsieur Astier te conseille avant d’entreprendre ce genre d’industrie d’attendre les résultats des expériences de sa société en attendant tu pourrais te contenter des avis de monsieur Beziat avec lequel tu pourrais peut être t'associer qui depuis exploite cette nouvelle industrie.
Il faut savoir si les droits remis ne peuvent exiger un droit sur les vins…
Paris, le 20 mai 1821
Mon cher frère,
Je n'ai pas répondu plus tôt à ta lettre du 13 avril à cause des grandes occupations que j'ai depuis l’ouverture du cours d’été, secondement pour avoir le temps de remplir avec assez d’exactitude les commissions que tu me demandes.
J'ai reçu des 400 francs que tu as eu la bonté de m'envoyer. De plus 50 francs pour tes commissions, voici l’emploi de cette somme :
18 pour celui du journal de pharmacie
Je n'ai pas cru devoir que celle à haute colonne ne coûte que 60 francs, bien entendu de cuivre.
Le prix de la collection du journal de pharmacie de chaque année coûte 12 francs. Même prix que l’abonnement. Il n'en est point de même des annales de chimie et de physique. Il n'est que de 24 francs au lieu de 28 prix de l’abonnement. L’un et l’autre brochées. Le 53e volume du dictionnaire des sciences médicales vient de paraître. Il se vend 5 francs 50 le tome. Les auteurs de ce dictionnaire s'étant aperçu que cet ouvrage était si volumineux et a un tel prix, on prit le parti d’en faire un extrait, qui sera, d’après les renseignements qu'on m'a donné de 15 volumes au plus. Ils vont le mettre sous presse incessamment. Ce dernier te conviendra peut être mieux que le premier. Ainsi patiente encore quelques jours.
Je t'avais promis dans ma lettre de te donner le mode d’extraction du gaz hydrogène. Je t'avais fait cette promesse pensant qu'il me serait facile de voir les ateliers. Point du tout. Je me suis présenté plusieurs fois à celui de l’Odéon sans qu'on ait voulu me permettre d’y entrer. Au café tout près de ce théâtre qui est aussi éclairé par ce gaz, même refus. Enfin, à l’Hospice Saint Louis, à peu près même difficulté. Voici pourquoi je me suis présenté un dimanche, demandant à voir le directeur de l’atelier. On me répondit que le directeur était absent et que quand même il y serait, je ne pourrai le voir que le jeudi vers les 3h. Je m'y présentai le jour, indiqué. Le directeur venait de sortir, je ne sais si c'est un refus honnête où s'il était vrai qu'il n'y était point, mais ça m'a forcé de revenir sur mes pas aussi avancé que je l’étais. Ainsi, pour ne pas te laisser plus longtemps dans l’attente, je me vois forcé de t'écrire de ne pouvoir t'en parler. Dans la prochaine je serai peut-être plus heureux.
En attendant, je vais te mettre sur la voie en te faisant part de ce que j'ai appris sur cet objet au cours de chimie. Il faut se procurer de la houille (charbon de terre), La choisir grasse, huileuse, la… dans une cornu de grès à laquelle on adapte un tube recourbé que l’on fait plonger dans l’eau, Et recueillir le gaz hydrogène per carboné, qui s'en dégage dans un vase quelconque auquel on adapte des conduites de cuivre ou de tout autre nature pour conduire le gaz où l’on veut l’enflammer. Le résidu de la calcination, peut servir de combustible, il brûle parfaitement bien. Voilà on peu de mots. La théorie de l’opération, Si tu fais quelques essais avant que je puisse t'en apprendre davantage, je te recommande de faire attention, de rejeter. Les premiers produits du gaz parce qu'ils contiennent toujours de l’air atmosphérique. Si tu n'avais pas cette précaution, il y aurait à craindre que le feu ne se communiqua de l’extrémité du conduit ou le gaz brûle au grand réservoir. Le gaz n'est point inflammable par lui-même. Ce n'est… et même avec le gaz oxygène et par conséquent avec l’air atmosphérique qui en contient.
Je n'ai rien à te répondre sur le nouveau genre de pharmacie. Je suis si occupée que je n'ai vu, pour ainsi dire que celle Lecour. Tu ne commenceras point la réparation à… Ainsi aux vacances, je te donnerai à ce sujet, tous les détails que tu désireras.
Je n'ai pas trouvé de fabricant d’instrument de gomme élastique qui voulut établir un dépôt. Voici à quelles conditions, Monsieur Carpeau, rue de la Juiverie, M. G. t'en expédierai
…
Je suis allé chez plusieurs droguistes pour m'informer du juste prix, des drogues. Celui qui m'a paru le plus accommodant et monsieur Gilet ; Je t'envoie son prix courant. En me le remettant, il m'a observé qu'il pourrait faire un rabais sur un grand nombre d’articles, principalement sur le Quinquina rouge vif que tu trouveras marqué…. Je l’ai vu, il est beau et en bel écorce, le Sublimé, corrosif à 4 francs. Tu sais sans doute que le mercure a augmenté, il vaut dans ce moment 3 francs à 3 francs 50. L’acide sulfurique blanc a plus de 60° à 16 francs, 50 le cent. Avec le verre et l’emballage, ce serait à peu près 24 francs. On pourrait l’obtenir, je crois à un prix moindre chez le fabricant comme ils sont hors ville, je n'ai pas eu le temps d’aller m'en assurer.
Dans le temps, tu me parlais de m'envoyer du marc d’amande pensant le vendre avantageusement ici ; je ne te conseille pas parce qu'il est à un très bas prix.
J'ai acheté un codex latin à 18 francs. La traduction française ne se vend que 12. Il est étonnant que la personne que tu as chargé de cette emplette te les ai comptées l’un et l’autre, 20 ou 24 francs. Je crois devoir de te faire cette remarque pour que tu enfiles ton profit.
Tu dois avoir reçu le sirop pectoral que je t'ai fait envoyer.
Je voudrais bien pouvoir m'accrocher à quelques branches comme tu me le conseilles ; J'aspire à cela depuis bien longtemps, mais ce serait vouloir perdre un temps précieux que d’y songer encore. Je fais mon possible pour m'instruire et par conséquent pourrait mieux y parvenir plus tard, de loin en loin, cherche-moi un lieu pour me colloquer.
Que puis-je te répondre au sujet de l’état pénible où tu te trouves mon cher Bor ? Avoir de la patience, voilà le meilleur conseil que je puisse te donner. Avoir des ménagements, ce n'est pas ce moyen que tu peux améliorer ton sort. Si tu faisais différemment, il pourrait t'en arriver pire, sois-en persuadé mon cher, il viendra un temps plus favorable pour toi et pour l’or ayant lutté si longtemps contre l’adversité, tu finiras par devenir victorieux.
Je serai enchantée que Henri Salomon rencontra une femme qui le rendit heureux, il le mérite à tout égard ce bon enfant, Dis-lui mille choses amicales quand tu le verras. Et toi, mon cher frère quand y penses-tu ?
Tu ne m'as rien répondu au sujet de demoiselle Couze… Mes amitiés à mes connaissances, parents…
20 mai 1821
Voyant que ma lettre est si remplie, je me vois forcé de la mettre sous enveloppe et je continue d’en écrire sur la 4e page. Je l’avais commencé de bonne heure malgré cela, je crains d’avoir manqué l’heure du courrier. Ainsi, tu la recevras 2 ou 3 jours plus tard.
Compagnac, frère de celui de monsieur Gabelle, médecin, voulait un jour, pour lui prouver que je suis au moins aussi gascon que lui, je veux te prier dans ta réponse d’y ajouter la phrase suivante : tu pourras la mettre par post scriptum sur la 3e page afin que je puisse lui faire lire séparément de ta lettre au reste à mon dernier voyage à Toulouse, je fus comme je le fais chaque fois voir monsieur Maguer, qui est toujours du plus honnête, il me força de manger sa soupe après… à reprendre mes occupations, je rencontrai dans le corridor la demoiselle Maguer qui jouait avec une fort aimable voisine qui se nomme autant que je puisse le rappeler… Cette dernière et l’amie des autres, me demandèrent si j'avais reçu souvent de tes nouvelles depuis ton départ pour Paris. Oui mademoiselle, leur répondis, je ; La voisine après avoir réitéré ses demandes, me dit qu'elle savait ton adresse, que tu étais logé dans la même maison que monsieur Campagnac ? Quel intérêt portez-vous à l’un ou à l’autre de ces Messieurs ? Et qui a pu si bien vous instruire ? La voisine me répondit que c'était le cousin de Monsieur Campagnac. Vous l’avez peut être reçu directement de l’un d’eux. Non, Monsieur me répondit, elle. Notre conversation finit là par l’arrivée de Monsieur Maguire. J'aurais bien voulu la pousser plus loin pour savoir où elle voulait en venir ou mieux. Pour être l’intelligence qu'il y a entre l’un de vous et l’une d’elles n'étant pas au courant de ce qui se passe, je fus des plus étonnés d’un pareil entretien. Dis m'en un mot dans ta réponse afin que je sache à quoi m'en tenir si je me trouvais Dans le même cas. Si tu avais jeté tes vues sur l’une, l’une ou l’autre de ces aimables demoiselles, je crois que tu me l’aurais point caché ainsi, sans savoir ce qui se passe, supporter à croire que c'était Monsieur Campagnac dont elle voulait me parler.
Je compte mon cher frère sur cette bonté de ta part, tu n'as rien à craindre pour le résultat de cette plaisanterie.
Adieu ton attaché frère.
Auguste Bor
PS : n'ayant pu finir ma lettre dimanche, comme je te le dis un peu plus haut, j'ai été forcé d’attendre le courrier de mercredi. Je ne suis point fâché de cela. En voici la raison. Sortant de l’école de médecine, j'ai vu les 52 derniers volumes du dictionnaire de science médicale à vendre au prix de 4 francs 50 le volume. Malgré les observations que je te fais en te parlant de la nouvelle édition qui doit, si tu préfères celle-ci, écris-moi tout de suite, je n'ai pas vu l’ouvrage dont je te parle. Mais on m'a donné pour certains qu'il était 91 amateur en a voulu donner 4 fois où n'a pas voulu….
Bordeaux le 1 juin 1821
Mon cher frère
Je réponds à ton billet du 28 mai. La peine que vous éprouvez de voir mon fils si mal lors du départ de mon père et son départ, même me priva de répondre par lui à ton avant dernier du 12.
les sucres que tu as chez toi sont d’excellentes qualités. Leur couleur recherchée pour la balance doit nécessairement en favoriser la vente. Ceux qui nous arrivent en ce genre sont vendus sur place… Il se trouve des qualités basses comme il en est de supérieures. si donc il a été fait. De ce que tu as chez toi, un choix particulier, Il devrait valoir ici 80 francs.
pour en finir malgré le temps perdu et les frais de transport, livre-les à quatre-vingts francs… Où a 4 mois, si tu me garantis l’acheteur, et dans ce cas je t'accorderai... de garantie.
Il te sera aisé de calculer la perte que je fais. Pour cette opération. C'est une raison de plus de faire. Par mois dans cette circonstance, ce que je ferai pour toi en pareille occasion, c'est de redoubler de zèle pour en tirer le parti le plus avantageux.
J'ai encore vendu une…
Adèle te dit bien des choses ainsi que ton précieux neveu, par sa bouche. Toujours ton dévoué frère.
Jean-Baptiste Bor
Paris, le 12 juillet 1821
Mon cher frère
Écrivant un monsieur Maguer par commodité, je le prie de te faire parvenir la présente. Je t'ai écrit le 20 mai une lettre passablement longue de laquelle je n'ai point reçu de réponse.
Je te prie de m'envoyer, pourvu que cela ne te gêne pas, le restant de la somme que j'avais entre tes mains. Pour acquit de celle-ci et de celle que j'ai déjà reçue, je t'envoie la lettre de change. Avec les fonds qu'il me reste, j'ai pour aller seulement jusqu'à la fin du mois. Ainsi, si tu pouvais te procurer un mandat pour cette époque, tu m'obligerais. Je crois, comme je te le dis dans ma dernière lettre que M. Alexandre ou Dario te rendront ce service. Pour cet argent me parvienne…, S'il faut attendre 8 à 10 jours de plus, je patienterai. Je suis fâché, je te remercie même d’avance de la peine que je vais te donner.
Voilà le moment où je vais avoir un peu de relâche. Ainsi, si tu as quelques renseignements à prendre ou quelques achats à faire ? Tu peux disposer de ma personne. Je ne perds point de vue la promesse que je t'ai faite concernant l’extraction du gaz hydrogène. Je vais m'en occuper incessamment. Je t'annonce aussi dans ma dernière lettre qu'il y avait 52 volumes du dictionnaire des sciences médicales à acheter de rencontre, tu tarderas peut être trop à me répondre à ce sujet.
Du cour que j'avais précisément aux heures auxquelles je pourrais espérer rencontrer Monsieur Durand chez lui, m'ont privé, du plaisir de lui présenter mes hommages avant son départ de la capitale. Si tu as l’occasion de le voir, témoigne-lui-en la peine que j'en ai eu.
Je t'ai prié plusieurs fois de me donner des nouvelles de mes parents et amis. Tu n'y as pas encore songé ? Rappelle-moi au souvenir des uns et des autres, en répondant à mes 2 lettres, tache de voler 1/4 d’heure à tes occupations pour me donner quelques nouvelles du pays.
Adieu ton très attaché frère.
Auguste Bor
Je suis étonnée de ne point avoir reçu de réponse de mon père à qui j'ai écrit à Bordeaux, ainsi que d’Henriette à qui j'ai écrit aussi à peu près en même temps, veuille en prévenir cette dernière afin qu'elle y songe si elle ne l’a déjà fait.
Bordeaux, le 24 juillet 1821
Mon cher frère
Ma dernière remonte au premier juin Kit autorisé à vendre nos sucre à 20 francs on a 4 mois et dans ce dernier quart. Il t'était accordé de garantie. Veille par le plus prochain, nous donner connaissance de ce qui se passe à ce sujet. S'il y en a qui ne sont pas vendus, redouble de soin pour en finir. Cette affaire nous a occasionné suffisamment de perte pour ne pas éprouver un plus long retard.
Peu à peu, je fais écouler ton foie de soufre, je t'assure que j'y donne tous mes soins.
Ma femme va un peu mieux, quoi qu'elle ait toujours du mal aux seins. Hier, elle a fait sa première sortie depuis 5 semaines, le petit se porte très bien, il profite de jour en jour. Veuille participer à nos parents et leur présenter nos respects De notre part Adèle te dit 1000 choses amicales. Constamment ton trait, dévoué frère.
Jean-Baptiste Bor
PS, je suis à la veille d’ouvrir un magasin dans la pinède de la rousselle. Aux denrées coloniales, j'y joindrai peut être un peu de droguerie. À présent que j'ai assez, je puis t'offrir des avantages en me commettant. Je crois fort que tu pourrais faire quelque chose dans tes environs et à Villefranche, même réserve moi quelques ordres.
Paris, 12 septembre 1821
Ta tardive lettre du 29 août me parvient enfin mon cher frère. Je ne te cacherai point que je l’attendais avec impatience. Tu en connais la raison.
Je me suis présenté chez Messieurs Mouillard et Damanin pour savoir s'ils agréaient le papier dont j'étais porteur, ils m'ont assuré qu'à son échéance, je n'aurais qu'à me présenter pour recevoir mon argent. Je me vois donc forcé d’emprunter encore pour arriver jusqu'à la fin du mois. Ce n'est point à ton ami Lecour à qui je m'adresserai pour cela, mais bien à l’ami Campagnac qui a déjà eu cette bonté. Si ce dernier n'avait pas de fond, je serai forcé d’avoir recourt au premier quoi qu'il ait paru le faire avec peine la dernière fois, C'est du moins ce dont j'ai cru m'apercevoir, peut être me suis-je trompé. Je suis allé le voir exprès pour lui faire des compliments, il te remercie et il m'en charge d’autant.
Le prix que je t'ai donné de la collection du journal de pharmacie et des annales de chimie et physique est celui que l’éditeur de la librairie le vende si on le trouvait à acheter de rencontre, on pourrait, je crois, les avoir à un prix dont tu parles, je suis fâché que tu ne te sois pas décidé d’acheter le dictionnaire de science médicale à ce prix. Si j'avais eu de l’argent à mettre à des livres, je ne l’aurais pas laisser échapper. Il est vendu, ni songeons plus. Quoi que je t'aie parlé assez avant de jugement de l’abrégé je crois, je me suis point seul de cet avis que ce ne sera qu'un ouvrage incomplet. Le monde si vaste des sciences médicales me le fait augurer. Le prix est de 5 francs 50. On l’obtiendrait, je pense à 5 francs 25.
Je devais aller jeudi dernier avec quelques étudiants de mes amis, visitez l’atelier de l’Hospice Saint Louis. Le mauvais temps nous a forcés de renvoyer la partie à la semaine prochaine.
Dans la lettre que j'ai écrit à Henriette, Montre quelques détails sur mon établissement, tu y verras quels sont mes projets. Dis-moi ce que tu en penses, comment on peut les regarder ? Vagues encore, je te prie de ne point discontinuer tes recherches. Remets-la-lui cachetée ou à elle en particulier.
Henri Salomon est marié
, dis-tu, j'en suis enchanté, je lui en fais mes compliments, mais. Avec qui ? L’indisposition que sa femme a éprouvé bien de sa trop grande dévotion
Je ne conçois pas trop ce que tu veux dire par lTu continues ensuite Et moi, je n'ai pas été assez adroit encore
Tant pis, tu ne fais pas mieux de rester garçon si longtemps.
Tu ne m'as encore rien dit du sirop pectoral que Monsieur Gardet t'a expédié. Je crois même, d’après ce que m'a rapporté son élève, que tu as oublié de lui en accuser la réception si cela est, tu es un peu négligeant. Si la consommation de ces médicaments était assez grande à Villefranche et que les personnes qui en font usage ne tinssent point qu'ils portent à l’empreinte de Paris, je pourrais te donner la véritable recette, tu la préparerais toi-même.
J'ai prié mon père à qui j'écris aussi de te remettre la présente, je ne sais pas si je fais bien ou mal, si tu pouvais mettre tes réponses avec les leurs j'économiserais parfois 20 sous.
Ton très attaché frère.
Auguste Bor
Bordeaux, le 16 novembre 1821
Mon cher frère
Nous sommes favorisés de ton apostille à la lettre de notre père du… Nous ne voyons pas avec indifférence l’intérêt et l’attachement que tu portes à notre cher Edouard, ton neveu, Et l’impatience où tu es d’en recevoir des nouvelles, nous l’en remercions bien sincèrement. Mais aussi faut-il en accuser ta négligence en n'y répondre car je n'ai jamais manqué en interprétant tes sentiments, de t'en dire un mot.
Il a été jusqu'à présent aussi bien portant que nous pouvions le désirer. Il commençait à nous charmer par de petites manières agréables, mais les dents commencent à le fatiguer beaucoup et sa mère se porte assez bien. malgré les fatigues qu'il lui occasionne, surtout durant la nuit ; elle te fait 1000 amitiés.
Je vois avec peine que mes sucres sont encore invendus. Je suis fâché des soins infructueux que tu t'es donné. Dans le temps, je les ai offerts à Castelnaudary et une petite différence m'avait empêché de les colloquer voulant terminer une opération qui dans mon intérêt à traîné trop longtemps. Si à la réception de la présente, tu ne les as pas vendus au prix que je t'avais désigné, tu voudras bien par p S.lus prochain courrier m'en donner avis afin que j'en remette la facture. Et alors je te marquerai la maison à qui je te prierai de les adresser au plus tôt.
Je compte donc sur ta complaisance pour ne pas me priver de ta prompte réponse.
Ton dévoué frère.
Jean-Baptiste Bor
PS : Je suis maintenant à même de t'offrir des marchandises que je pourrais te vendre sans commission à un prix que Toulouse ne pourrait te fournir : Sucre en pain, cassonade… j'expédie souvent des cacaos à Narbonne et Perpignan s'il te convient de m'en demander, je puis t'offrir tous les avantages possibles pour la qualité et la quantité à imprimé modéré…
Paris le 30 septembre 1821
Mon cher frère
Comme je te lai mandé dans mon avant-dernière lettre, je fus présenter le billet de 400 francs que tu as eu la bonté de m'envoyer à Messieurs Moulard et Damanin. J'ai du poids l’honneur de rencontrer chez eux aucun de ces Messieurs. L’un était en voyage, l’autre ne devait rentrer que plusieurs heures. Après, je demande à parler à la personne qui les remplace en leur absence pour savoir s'il y a, à l’échéance du billet que je lui présentais. Je pourrais compter sur cette petite somme sur la réponse affirmative que me donne cet imbécile. Je rentre chez moi pour te les écrire, étant obérée par le besoin du 24 courant. Je reviens chez ces Messieurs pensant qu'il ne ferait aucune difficulté d’avancer de quelques jours le paiement. Après avoir attendu plusieurs heures, l’un des associés, voici ce qu'il m'a répondu. J'ai reçu une lettre de M Alexandre par laquelle il m'apprend qu'il a tiré sur moi un billet de 400 francs, mais il Doit envoyer des fonds avant la fin du mois. Je les attends si je les reçois, je vous solderai, dans le cas contraire non, parce que Monsieur Alexandre me doit déjà ensuite qu'il s'est refusé de payer une lettre, de changer de 700 francs que j'avais tiré sur lui.
Dans Paris afin que tu taches au plus tôt de retirer ces fonds d’entre ces mains et que tu te mettes en garde contre lui : j'ajouterai à ce que je t'ai déjà dit tenir de M. Damanin sur son compte, qu'il est incertain s'il lui enverra les marchandises qu'il lui demande par sa dite lettre : j'ajouterai encore d’après les renseignements que quelques personnes m'ont donnés que depuis qu'il s'était séparé de son frère sa maison allait fort mal, enfin qu'il commençait à la confiance de quelqu'un de sa correspondance. Bon, j'ai délibéré quelques instants pour savoir quelle partie je prendrai. J'avais envie de faire protester le billet. J'ai craint que les frais ne retombent sur toi si malheureusement, il se trouvait dans de mauvais draps. Je me décide à te le renvoyer, tu feras ce que tu jugeras convenable.
Étant sans le sou depuis 2 mois, ayant épuisé les fonds de l’ami Campagnac qui a bien voulu me prêter plus de 100 ainsi que ceux d’un autre ami qui est logé dans la même maison ; devant à mon tailleur, à mon cordonnier à ma blanchisseuse, à la maîtresse de maison trois mois de loyer et depuis le 25 vivant de pain et d’eau, je me suis hasardé, quoi qu'avec beaucoup de peine d’aller ce matin, prier, Monsieur Lecourt, ton cher ami de me prêter pour 12 ou 15 jours au plus tard, u À.ne centaine de francs. Crois-tu qu'il me les a refusés ? Je n'en suis point étonné, d’après ce que je t'ai dit dans mon dernier, quel. Parti, penses-tu que j'ai pris alors pour me procurer de l’argent pour ne point mourir de faim et pour en donner aux deux amis qui s'étaient dépouillés pour moi.
J'ose à peine te le dire, je viens d’engager ma montre et quelques autres effets au mont de piété. Je te laisse à deviner quelle est la position désagréable, pénible, affligeante, où je me trouve, tu auras de la peine à croire tout ce que je te dis. C'est pourtant la vérité. Si ce que je t'apporte te touche un tant soit peu, je crois que tu feras ton possible pour m'envoyer des fonds par la voie la plus prompte. C'est aujourd’hui dimanche, ma lettre te parviendra vendredi si tu vas à Toulouse samedi, tu pourras m'écrire dimanche 7 octobre ou le lendemain.
J'attendrai donc ta réponse avant la fin de la semaine prochaine, si tu peux arracher l’argent de Monsieur Alexandre porte le au Trésor, demande du papier sur Paris et mets-le-moi c'est, je crois, le plus court et le meilleur parti.
J'ai prié mon père de te remettre ma lettre, t'es telle parvenu ? Mes respects à tous nos chers parents, donne-moi de leurs nouvelles.
Ton très attaché frère.
Auguste Bor
Bordeaux, le 14 décembre 1821
Mon cher frère
Je t'ai écrit le 7 novembre dernier relativement au sucre qui reste chez toi, à ta consignation. Tu ne m'as pas répondu, J'ai à rendre moi-même des comptes de ces marchandises et j'ai le regret de ne pouvoir y satisfaire.
Si, à cet égard, je n'avais ta réponse par le prochain courrier, je devrais croire que tu as disposé de ce sucre et j'établirai mon compte à rendre sur les limites qui te furent données pour le prix. S'ils sont encore en nature et qu'ils ne te conviennent pas, j'en disposerai en faveur d’une maison de Castelnaudary.
Notre petit-fils, ton neveu jouit de la meilleure santé. Sa mère te fait mille amitiés.
Ton dévoué frère.
Jean-Baptiste Bor
PS : J'avais prié mon père de te remettre la lettre dont je te parle comme je te prie aussi de lui remettre l’incluse.
Paris, le 1 janvier 1822
Mon cher frère
Je t'ai écrit une lettre le 16 octobre et une seconde dans le courant de novembre, l’une et l’autre sont parvenues, sans doute.
Il est étonnant et plus qu'étonnant que tu n'ais pas encore écrit à Monsieur Gardes. J'étais chez lui, ces jours derniers et sans qu'il me l’ai dit directement, il m'a paru blâmer ta négligence. Il va envoyer un voyageur dans la province qui ira sans doute faire une visite.
Quoi que l’époque de ma réception ne soit fixée qu'à la fin de l’année. J'ai cru ne pas devoir attendre au dernier instant à mettre mes certificats en règle pour n'avoir alors aucune entrave. Tu sais aussi bien que moi qu'on exige 8 années de travail, je n'ai qu'un certificat de 3 ans qui m'a été délivré par Monsieur Magues. Comment faire pour les 5 autres années ? Tu ne me refuseras pas un, je pense, de 3 ans bien en voilà pour 6 années, mais pour les 2 autres, il me serait aisé de prier mon père de compléter ce temps, mais je craindrais d’avoir quelques difficultés de présenter un certificat de mon père et un de toi. Il faut donc prendre un autre moyen.
Monsieur Montoya de Perpignan ne voudrait-il pas avoir cette bonté ? Il est vrai que je n'ai reste que 8 à 10 mois chez lui. Si j'avais été un peu mieux argenté, il m'aurait été aisé de remédier à cela en prenant une inscription à l’école de pharmacie l’année passée et une autre celle-ci, les 2 me compteraient pour 4 ans de travail. Je suis attendu de prendre celle de cette année, à la fin d’avril. Ainsi, si nous pouvions faire point différemment, il faudrait bien se décider à jeter 36 francs dans l’eau. Après t'avoir exposé, comment vont les choses, j'espère que tu voudras avoir la bonté de faire pour le mieux. Je t'envoie le certificat de Monsieur Magues. Je te prie de le faire légaliser quand tu iras à Toulouse, ceux que tu m'enverras doivent l’être aussi. Je te commande de faire accorder les dates. En partant de celui de Monsieur Magues qui commence le 10 juin 1811 et finit le 20 décembre 1814, ne perd pas de vue ce dont je te prie.
Tu pourras joindre le papier que je te demande à l’extrait de baptême, que je demande à mon père.
Les souhaits que je te fais ici ce commencement d’année mon cher Bor comprennent tant de choses que tu voudras me dispenser d’en faire le détail.
Adieu mon cher frère. Ménage ta santé et pense parfois à celui qui ne cesse de se dire ton très dévoué frère.
Auguste Bor
Bordeaux, 4 janvier 1822
Mon cher frère
De ton silence à ma lettre du 7 septembre et du défaut de réponse en temps utile à celle du 14 décembre qui te la confirmait. J'ai dû présumer que mes sucres en tes mains n'étaient plus disponibles et que tu t'es appliqué pour ton compte propre. D’après ma note remise le 11 décembre 1820... régularité des écritures, montant de 460 et un francs valeur à 4 avril et du 20 décembre dernier du jour auquel tu aurais dû répondre.
Cette somme est portée à ton débit et pour sa rentrée, j'attendrai ta commodité sauf à me faire compte du retard après les 4 mois expirés de la livraison.
J'ai remplacé en pareille quantité que j'ai expédié d’ici ces sucres à l’ami qui me les avait demandés.
Il me reste en magasin 11… Et les 3…. sous du soufre que je ne puis vendre, tu dois voir par-là que je ne dois pas avoir de grands fonds à toi, je n'ai. Pas sous les yeux mes livres parce que dans le moment où je t'écris, je suis au magasin. Mais je crois que j'ai toi une soixantaine de francs. Tu ne saurais croire les démarches que j'ai fait pour placer le restant. Je ne cesse d’en parler à 2 ou 3 courtiers qui ne peuvent parvenir à en effectuer le placement.
Il paraît que le droguiste et les confiseurs ont beaucoup plus d’avantages à tirer de Paris l’huile d’amande douce et le marc L’huile vaut ici 32 francs. Il n'y a pas de moment où cet article ed À.st demandé car ces jours derniers on vint me voir si j'en avais. Mais pour en tirer parti, il faudrait attendre le moment.
Je te réitère, le cours de mes articles il y a des cacaos des îles à un plus bas prix encore que celui que je t'ai côté. 32 francs le marignon, les sucres et les basses qualités de…
J'ai dans ce moment de ce même sur bien que tu me redemandais une fois, un peu gras à la vérité mais très blanc au prix de 8 francs, bon pour le sirop.
Bordeaux, 20 décembre 1821
Par le même courrier que m'est parvenu la lettre, j'en ai reçu un de notre frère de Paris. Il jouit d’une bonne santé. Il s'en est fallu de peu qu'il ne fût écrasé par un mur qui tomba sur la toiture de la maison qu'il habite durant le mauvais temps qu'il y a fait de même qu'ici. A Bordeaux, nous pensions être à la fin du monde tant a été fort l’ouragan et le vent. Quantité de bâtiments et de barques de Toulouse ont péri. Beaucoup de maisons ont éprouvé de grandes avaries. Ce temps a duré ici une semaine entière, nuit et jour.
Mon épouse et notre fils jouissent d’une excellente santé. Elle se joint à moi pour te remercier des souhaits que tu fais pour nous. Je t'assure que nous ne cessons de parler de toi et que nous désirons ardemment voir tes peines finies. Ce sont les seuls vœux que nous te prions d’agréer. Je crois qu'ils te combleraient de joie si le ciel les exauce. Ce qu'il faut espérer. Crois les sincères de la part de ton frère et de ta belle-sœur.
Nous ne saurions que te remercier aussi de ton attention pour donner un cadeau à ton neveu notre cher Edouard sujet du Nouvel an. Il est encore dans un âge trop tendre pour pouvoir l’apprécier aussi. Nous te prions de lui réserver tes marques d’amitié et d’attachement pour un âge plus avancé et de lui servir de père si jamais il en avait besoin.
Ton affectionné frère.
Ignace Bor.
PS : j'écrivais ce jour passé à mon père et priait Henriette de te faire nos compliments au sujet du Nouvel an.
Paris, 16 octobre 1821
Mon cher frère
Je profite du départ de Monsieur Auguste Anduze de Saint-Michel pour répondre à tes 2 lettres du 6 courant. Le mandat que renfermait la première m'a été payé ; les 100 francs que tu avais eu la bonté de m'envoyer avec la seconde m'ont été remis. Cette prévoyance de ta part de m'envoyer cette somme craignant que le mandat ne me fut point payé ne m'a pas étonné, connaissant ton bon cœur. Reçois mes remerciements de cette marque d’amitié. Elle est à ta disposition, j'en ferai ce que tu jugeras convenable.
Je suis allé à l’hospice Saint-Louis, c'est jour dernier. Quoi qu'il ne m'ait pas été permis de voir l’appareil et que le chef de l’atelier est répondu avec beaucoup de complaisance aux demandes que j'ai su lui faire, je t'avouerai que je ne suis guère plus avancé que je ne l’étais auparavant. C'est une chose assez compliquée. Il n'est pas étonnant qu au premier abord, je n'en ai pas bien saisi l’ensemble. Je renverrai donc à plus tard à t'en donner la description. Sans prétendre te dégoûter du projet que tu as de vouloir éclairer ta pharmacie avec ce gaz. Je crois que lorsque tu auras réfléchi sur les dépenses qu'on est obligé de faire pour construire un appareil de ce genre, tu y regarderas deux fois avant de l’entreprendre.
Pour éclairer ta pharmacie, ta maison même toute entière, cela ne vaut pas la peine. Si tu voulais entreprendre d’éclairer Villefranche ; peut-être même quelques habitants te feraient quelques avance. Voilà une entreprise à tenter.
L’élève de Monsieur Garde, pharmacien me demandait hier quand est-ce que tu lui accuserais la réception du sirop pectoral ? Si tu n'en vent pas à Villefranche, mande le moi je lui parlerai pour qu'il le place ailleurs.
Ton attaché est frère.
Auguste Bor
9 novembre 1821
Mon chère frère
Le temps ne me permet point d’aujourd’hui de répondre littéralement à ta chère lettre du 15 octobre. Je le ferai dans la prochaine.
Je t'écrirai selon ton désir la recette du sirop pectoral aromatique. Tu la garderas secrète, je pense et surtout fais en sorte que Monsieur garde ignore que tu en fais de semblables aux siens. On écrivant un Monsieur garde, tu aurais bien fait de lui dire que tu en avais une petite consommation afin qu'il ne soupçonnât point son élève de qui je tiens la recette. Mande-moi dans quel sens tu lui as écrit ou tu lui écriras pour que je sache à quoi m'en tenir lorsque j'irai chez lui.
Sirop pectoral aromatique :
Prenez lichen d’Islande, 8 livres on doit, avant de l’employer le débarrasser de son amertume. On y parvient en le faisant infuser pendant quelques temps avec de l’eau bouillante alcanisée avec 2 gros de potasse. Cette opération faite, on le lave à grande eau jusqu'à ce qu'il ne retienne plus d’alcali d’amertume. Alors, on le fait bouillir dans une suffisante quantité d’eau. On passe la décoction et on exprime fortement le marc pour en extraire tout le liquide qu'il retient.
Prenez des fleurs de guimauve, de violette, de coquelicot, de chaque 2 livres et demi. Verser sur ces 3 fleurs de l’eau bouillante lorsque l’infusion sera refroidie, vous la passerez et exprimerez fortement les fleurs et vous la mêlerez à la décoction précédente.
Prenez dates, jujube de chaque 5 livres faites avec ces 2 fruits une décoction, passez et exprimez fortement et mêlez là au précédents.
Prenez racine de guimauve 4 livres. Faites une décoction que vous mènerez au précédent.
Prenez opium brut 6 gros. Extrait de jusquiame, 1 once, faites dissoudre ces 2 extraits dans deux suffisantes de quantité d’eau et mêlées aux précédentes décoctions.
Rapprochez toutes ces décoctions en consistance de sirop clair et ajouter sucre brut, 260 livres, faites selon l’art, un sirop que vous cuisez à 29° de l’aréomètre de Beaune.
Au moment de le retirer du feu ajouter l’infusion suivante, racine de Calamar aromatisée concassée, une livre et demie.
Tu me contrarierais beaucoup si en écrivant à ton ami Lecour, tu lui faisais le moindre reproche. Je le vois plus souvent qu'avant.
Que j'étais à même de lui reconnaître le service que je lui demandais. J'ai mangé une seule fois chez lui, ce sera, j'espère la première et la dernière. J'ai eu quelque attention pour lui. Nous voilà quittes. Ainsi, point de prière, je t'en supplie.
Tu as sans doute reçu ma dernière lettre du 16 octobre.
Adieu.
Auguste Bor
Bordeaux, le 20 janvier 1822
Mon cher frère
Avec un étranger, aucun doute qu'en aucune manière je n'aurai plus à m'occuper de mes sucres en tes mains que pour en recevoir le montant. Cette assertion résulte évidemment des lettres que je t'ai écrite et du défaut de tes réponses.
Je ne pense pas t'avoir offert ce sucre à un 80 francs, mais bien à 82 francs ; puisqu'il ne te convient pas, demain, la lettre reçue, expédie le pour mon compte en totalité à Monsieur Jalabert de Castelnaudary. Je t'observe que je remets facture parce ce courrier. Des six sacs qui te restent et par… je désire n'entendre plus parler de cette affaire dans laquelle ta négligence, permets-moi de te le dire, m'a causé par le retard une perte considérable.
Ou mais sucres sont en nature dans ce cas tu devrais les apprécier où ils sont dénaturés, alors ils sont censés être vendus et tu m'en dois et tu m'en dois le montant.
Tu m'as mis dans le cas de traiter en ce genre des opérations que je n'aurais pas faites. J'avais placé ces sucres il y a longtemps, je t'ai déjà dit que pour remplir des ordres, j'ai été obligé d’en acheter à plusieurs reprises.
Adèle et Edouard se portent bien. Je te remercie de ton attention et mes…
Ton dévoué frère ?
Jean-Baptiste Bor
PS : remets je te prie… à mon père.
Le 22 janvier 1822
Mon cher frère
Je retardais de répondre à ta lettre du 31 décembre par la raison que je vais te donner. Monsieur de Londres n'a pas encore été de loisir de me compter. Les 50 écus. J'y ai été hier pour la 4e fois, il m'a donné pour raison, bonne ou mauvaise, qu'il n'en avait pas reçu l’ordre. Comment arranges-tu toujours la même difficulté quand tu m'envoies de l’argent ? Le retard de ce paiement ne m'aurait pas empêché de t'expédier ce que tu me demandes si j'avais cru, pour tes intérêts, ne pas devoir le faire. Quoi que je n'aie point encore reçu cette somme, je marque à mes… quelle m'est parvenue.
Que me dois-tu pour l’intérêt des 800 francs ? Je te fais cette demande pour te rendre un compte exact de l’argent que j'ai reçu et que je recevrai de toi.
Après avoir calculé ce que te reviendraient les sirops pectoral à l’acheter moi-même et le faire emballer, j'y ai renoncé. Pourquoi à en vendre passablement, ne le ferais tu par toi-même t'ayant envoyé la véritable recette ? La forme des bouteilles le fera toujours, reconnaître me dis-tu ? Pour lors le plus court parti à prendre, c'est 'en demander directement à Monsieur Garde, n'ayant aucun avantage à le faire acheter indirectement.
La vanille vaut 360 francs la livre à ce prix il s'en faut de beaucoup qu'elle soit bien givrée. Si tu en veux mande le aussi. Monsieur Delondre on a envoyé de cette qualité et à ce prix à Monsieur Bayssade.
Je t'abonnerai au journal de pharmacie et aux annales de chimie et physique quand j'aurai reçu l’argent.
Je t'aurais envoyé 2 onces de sulfate de Quinine si je t'avais expédié le sirop ou si j'avais une occasion. Dis-moi dans ta réponse si tu veux que je te l’expédie par la poste. Il se vend 50 francs l’once. Je crois que ce prix se soutiendra quelque temps. Pourquoi ne ferais-tu pas par toi-même cette préparation ? Elle pourrait offrir quelques bénéfices à en faire en grand. Tu trouveras dans le journal de pharmacie mois de juillet page 296 un nouveau procédé qu'a donné Monsieur Houri, le fils. Voici le même procédé mais modifié.
Sulfate de Quinine
Prenez quinine, jaune concassée… 12 livres. Faites-le bouillir pendant demi-heure dans 80 litres d’eau aiguisée de 8 onces d’acide… cette décoction. Faites bouillir le marc pendant 2h dans 60 l d’eau aiguisée encore de 6 onces d’acide. Passer cette seconde décoction. Faites bouillir une troisième fois le mark dans 40 d’eau aiguisés de 4 onces d’acide. Réunissez ces trois décoctions et saturez en acide avec 12 onces de chaux vive délayée dans 4 livres d’eau. Alors, jeter le tout sur un linge ; le précipité qui s'est formé et qui doit nécessairement rester sur le linge ; est composé de quinine salie par une substance colorante de sulfate de chaux et d’un peu de chaux en excès . On le lave avec de l’eau froide pour enlever un peu de matière colorante. Il n'y a pas à craindre que la quinine se dissolve parce qu'elle est pour ainsi dire insoluble dans l’eau froide. On fait sécher à l’étuve. Arrivé à ce point on place le précipité dans un vase convenable. On verse dessus de l’alcool à 36° et au chauffe jusqu'à l’ébullition qu'on entretient quelques instants. On laisse déposer où décanter. Et on réitère cette opération jusqu'à ce que l’alcool soit insipide.
Les liqueurs alcooliques réunies doivent être évaporées pour un peu perdre l’alcool, on se sert d’un alambic et on le distille jusqu'au 3/4. Ce qui reste dans la cucurbite est de la quinine dissoute dans l’alcool restant. De plus de la quinine qui se présente sous forme de matière grasse et colorée brunâtre. Il faut convertir la clinique dissoute dans l’alcool et celle qui s'est précipitée en sulfate de quinine. On y parvient en saturant la liqueur par de l’acide sulfurique jusqu'à ce qu'elle soit qu'elle soit Parfaitement neutre. Et la matière grasse, en la plaçant dans un bassin de cuivre, y versant de l’eau dessus et chauffant le tout. Alors on y avance par plusieurs reprises, c'est à dire en tâtonnant, la quantité d’acide qu'il faut pour saturer la quinine. Par ce moyen, on transforme celle-ci en sulfate. On filtre cette liqueur chaude par le refroidissement. Elle laisse déposer beaucoup de sulfates.. que la liqueur, quoique très concentrée, cristallise difficilement. On y ajoute une ou deux gouttes d’acide sulfurique, on concentre de nouveau les saumures pour retirer tout le sulfate.
SI la liqueur qui contient le sulfate de quinine est colorée, on parviendrait aisément à les décolorer au moyen de charbon animal purifié par l’acide hypochlorique. Si le sulfate n'était pas très blanc, on le ferait dissoudre dans l’eau et cristalliser 2 ou 3 fois.
Les liqueurs qui ont surnagé le précipité lorsque saturé, la première décoction par la chaux contient encore de la quinine pour l’extraire, on y ajoute 4 onces d’acide sulfurique, on concentre jusqu'au 3/4. On le traite ensuite par de la chaux comme on a déjà fait pour la première décoction.
De cette quantité de quinine, on obtient 5 onces et demie à 6 onces de sulfate ; on fait cette opération dans des vases de cuivre bien propres.
J'ai été chez un grand nombre de parfumeurs, pas un n'a voulu se charger de ton marc d’amande sans en voir un échantillon. J'ai eu beau leur dire qu'il était récent. Et je n'ai pas été plus avancé. Ceux qui travaillent en grand cette partie vendent leur marque d’amande de 25 à 30 francs le cent et l’huile d’amande 32 pour la livre.
Monsieur Lecourt te remercie de ton bon souvenir. Il m'a appris qu'il allait se marier avec une personne de son pays.
Je t'ai écrit une lettre, le premier de ce mois n'oublie pas mon certificat.
Je te prie de remettre cette lettre à ma sœur, Dufay, à elle en particulier.
Pour la vie, ton frère dévoué.
Auguste Bor
Paris, le 24 avril 1822
Mon cher frère
Je ne voudrais pas laisser partir Monsieur Alban sans t'écrire 2 lignes. Je n'ai pourtant que peu de choses à te dire.
Henriette doit avoir remise une de mes lettres datée du 24 mars, j'attends avec impatience sa réponse.
J'ai offert de nouveau le marc d’amande ; je n'ai pas trouvé à placer le gris plus avantageusement. Quant aux blanc, un parfumeur qui demeure pas bien loin de l’école s'en À. serait chargé au prix de 50 francs les 50 kilos. Savoir maintenant si je l’avais eu à ma disposition, s'il l’aurait pris au prix qu'il m'en a offert.
Je suis bien peiné de me voir comme un oiseau sur une branche qui va prendre son essor sans savoir où se poser. À. Dis-moi donc pour me tranquilliser un peu, quel est jusqu'à ce jour le fruit de tes recherches concernant mon établissement, je tiendrai beaucoup de savoir. à peu près de quelle nature sera ce lieu où je dois exercer ma partie ?
Je t'envoie une paire de verres périscopiques pour le curé Bor, aie là bonté de les lui envoyer et dis-lui que j'aurais voulu lui écrire, mais que je n'ai pas eu le temps. De plus que si ces verres ne lui convenaient point, je me… de l’échanger ainsi qu'il tâche de me le renvoyer tout de suite. Je lui ai payé 5 francs lorsqu'il t'aura remboursé, tu auras la bonté de me les envoyer.
Le curé m'a chargé aussi de lui acheter des livres, une livres, une non et je veux bien lui acheter. Tous ces articles qui coûteront 30 ou 40 francs, peut-être plus, peut-être moins. Je le ferai avec le plus grand plaisir. Je lui ferai même l’avance de cette petite somme sans peine, sans avoir. La moindre crainte de ne pas être remboursée. Mais mon cher cousin, ignore sans doute que je ne suis pas bien argenté ; c'est ce que je te prie de lui faire. entrevoir à droitement car sans ça ne lui en parle point.
Dis-lui mille choses amicales de ma part.
Pour la vie, ton très dévoué frère.
Auguste Bor
Paris le 2 juin 1822
Mon cher frère
Je profite du départ de Mallerville pour répondre un peu plus long à ton amicale lettre du 26 avril.
Pour ne rien oublier de ce que j'ai à te dire, je vais répondre littéralement aux articles de ta lettre. Je te remercie du soin que tu t'es donné pour mettre un certificat en règle. Il me tarde de les avoir. Veille donc d’avoir la bonté devant les envoyer bientôt. Si je passais un examen à l’école de pharmacie de Paris, je ne pense pas que j'eusse besoin de l’autorisation du préfet de mon département pour cela. Mais comme je ne sais encore si ce sera ici ou à Versailles où je passerai, je te prie de me les procurer, et de la joindre au certificat.
J'ai écrit si précipitamment ma lettre du 17 mai que je rappelle à peine si je t'ai parlé du mandat. Dans le cas que je l’eusse oublié, je vais te le répéter dans celle-ci. J'ai été payé du mandat de 125 francs que tu m'as envoyé. En bon procédé à mon égard dans la circonstance actuelle, me prouve suffisamment ce dont j'étais persuadé depuis longtemps que j'avais en toi un vrai ami et un excellent frère. Ah mon cher Bor que ne m'est-il pas permis de te prouver dans l’instant même combien je te suis reconnaissant.
Si, peut-être par trop de franchise je n'avais envoyé la lettre que je t'adressais et par laquelle je te faisais la demande de la somme sans être cachée à la personne qui fut chargée de te la remettre. Il me serait aisé de suivre l’avis que tu me donnes de laisser ignorer à mon parent que je continue de suivre les cours.
L’Union fait la force, me dis-tu mon cher frère, tu as bien raison. Parler ainsi, car sans elle, adieu l’amitié, même le plus précieux et le plus durable que nous ayons dans ce monde. Je suis fâché qu'elle nous soit ravie cette union car je suis de ceux qui auraient désiré la conserver le plus longtemps. Soit persuadé, mon cher frère, qu'avec de la patience nous parviendrons à la rappeler parmi nous. Agissons donc de concert, employons donc tous nos efforts pour arriver à ce noble but et faire quelle nous sera rendu. Notre unique travail devra être de la garder à jamais.
On commencement de cette lettre, je t'ai promis de répondre littéralement à tous les articles de la tienne. Pour tenir la promesse que je t'ai faite, je ne m'étendrai pas beaucoup sur celui-ci mais je ne passerai pas sous silence Dufay m'écrivis dans le sens que tu fais aujourd’hui.
Voici la seule réflexion que je me permis de lui faire pour répondre à l’article de sa lettre « Nous ne pouvons espérer de vivre d’accord dans ce monde quand nous pardonnons mutuellement les défauts, petits ou grands, que nous avons tous et que chacun de nous en particulier, ne croit pas avoir ». Pour répondre à l’article de la tienne, j'ajouterai « avant de juger quelqu'un soit bien sûr de ton fait ».
Oui m cher frère, je conviendrai avec toi que Baptiste à joui d’un peu plus de bonheur que moi et bien que veux-tu puisqu'il a su tourner à son avantage les dépenses que mes parents ont fait pour lui. Je ne suis point du tout fâché.
J'entrevois aussi bien que toi les dépenses que tu es obligé de faire, surtout dans la position où tu te trouves, doivent accroître de jour en jour, soit persuadé aussi que je suis bien éloigné d’abuser des bontés que tu pourras avoir pour moi.
Je suis assez étonné d’apprendre, je puis dire par des voix indirectes, l’arrivée d’une petite nièce que je ne savais pas être en route.
Je crois aussi comme toi que nous sommes d’accord pour notre petite affaire. Voici la situation de mon compte.
…
Il faut que je me trouve dans une position pas bien favorable pour oser te demander l’intérêt des huit cents francs. Plus tard…
Quant au 5 francs que j'ai avancé pour le curé Bor, je lui ai porté sur mon compte comme si tu l’avais reçu si tu voulais que je ne fisse ainsi, je les ôterai.
Depuis que la vente des graines de santé a été prohibées par Autorité de justice. Il est assez difficile de s'en procurer à Paris. Malgré cela, je suis pourtant parvenu à en avoir 6 boîtes et à me faire faire une remise de 25 sous.
Je te les envoie avec la présente. Si Malleville avait emporté O. Ces affaires dans une malle, j'aurais pu t'envoyer la balance que tu me demandes. Je ne suis point fâché de cette circonstance parce que tu pourras choisir sur celle dont je vais te parler et je te les enverrai par la suite.
La balance avec des plateaux de cuivre de 2 pouces de diamètre, une colonne à bascule de 8 pouces de hauteur, une caisse avec son tiroir de 2 pouces de hauteur, 8 de largeur et 3 à 4 de largeur en bois de noyer se vendent 26 francs. D’autres même dimensions, mais dans la boîte est en bois d’acajou, se vendent 30 francs.
Avec des plateaux d’argent pesant 7 à 8 gros à 10 francs de plus. Comme tu m'as témoigné dans le temps, le plaisir que tu aurais d’avoir des plateaux de platine. J'ai été demandé le prix de semblables à ceux dont je viens te parler, c'est à dire de 2 pouces de diamètre et du poids de 7 à 8 gros, coûterait de 26 à 30 francs. Je te répète que le platine n'est pas un éclat aussi beau, aussi brillant que celui de l’argent.
N'oublie point, je te prie de répondre à la demande que je t'ai fait dans mon avant-dernière lettre concernant mon établissement. As-tu encore reçu le sirop pectoral ?
Fais mes amitiés à l’ami Rocacher et dis-lui que je m'occupe journellement de ce dont il m'a chargé mais que jusqu'à ce jour, je n'ai point de bonnes nouvelles à lui donner. Dis-lui de plus que j'ai eu le plaisir de faire la connaissance de Monsieur son cousin qui devait s'occuper aussi de son côté de lui trouver un emploi, mais que n'ayant pas eu le plaisir de le voir comme il m'avait promis, il était à présumer qu'il n'avait pas été plus heureux que moi dans ses recherches.
Si le voyage de Paris pouvait se faire comme celui de Villefranche au Faget, je conseillerais à Rocacher de partir à l’instant même. Étant lui-même sur les lieux, ce serait presque plus sûr qu'il trouverait ce qu'il désire.
Après avoir fait mes amitiés respectueuses à tous nos parents, dis-leur, je te prie qu'il y a un siècle que je n'ai reçu de leurs nouvelles.
Reçois mes embrassements, mon cher Bor, conserve-moi un brin de ton amitié à laquelle j'ajoute tant de prix et crois-moi pour la vie, ton très dévoué frère.
Auguste Bor
Paris le 9 juillet 1822
Mon cher Bor
Si je n'avais depuis plusieurs jours une lettre que Monsieur Lecourt ma chargé de te faire parvenir, je n'aurai pas répondu sitôt à ta lettre du 28 juin. Surtout, n'ayant point encore fait ta commission, dont je vais pourtant m'occuper incessamment. Puisque tu reçois une lettre de Monsieur Lecourt, il te parle sans doute de la perte qu'il vient de faire, c'est à dire de sa femme.
Frère, le projet que j'avais de former un établissement à Bordeaux et dont je t'ai parlé dans le temps était peut-être un peu hasardé. Pour les effectuer, ne. Me faudrait-il point que je fusse dans une position un peu plus favorable, 3 ou 4000 francs me suffiraient-ils ? Cette somme est bien modique pour commencer dans une ville de second ordre, c'était pour vaincre un obstacle qui ne serait point insurmontable pour moi si… que je t'ai prié de voir s'il n'y aurait point une contrée quelque établissement qui fut un peu plus à ma portée.
L’amitié que tu me témoignes surtout dans ta dernière lettre m'inspirant confiance, mon cher Bor que je puisse toucher cet article sans te faire part de mes plus secrètes pensées. Je t'ai dit plusieurs fois que je tenais à connaître le lieu où je pourrais former un établissement avant de me faire recevoir.
En deux mots, voici pourquoi. Si une grande ville (où il y est un jury surtout) m'est destinée, je désirerais beaucoup pouvoir passer un examen à l’école de Pharmacie de Paris. Dans le cas contraire, peu m'importe. Voici mon cher, quelles sont mes intentions. Maintenant que tu les connais ait là complaisance de sonder mes parents pour connaître les leurs. Commence même à leur parler des miennes. Si tu crois que ce ne puisse nuire à mon projet. Mais en ayant le soin de ne point leur donner à entendre que tu as été chargé de cela et si tu parviens à savoir quelque chose écris-moi le plus tôt possible. Quoi qu'il en résulte, veuille bien avoir la bonté de faire pour moi ce que je ferais avec le plus grand plaisir pour toi, si tu étais dans la même position. Je ne sais si les choses ont changé depuis que tu t'es fait recevoir, mais ce qui est certain aujourd’hui, c'est qu'on ne peut passer ces examens à Versailles sans une autorisation du préfet du département où l’on doit s'établir.
Tu peux compter sur ce que je te dis car c'est la réponse que m'as donnée Monsieur Chaussier. Après que mes parents auront pris une décision, si l’autorisation du préfet de votre département m'est utile ait le soin de me l’envoyer de bonne heure parce que les examens doivent avoir lieu vers le commencement de septembre. Je me suis laissé dire qu'on obtenait difficilement des autorisations de préfet de département.
Quoique tu aies reçu la lettre qui t'a été remise par Henriette décachetée, tu ne peux point en être surpris. C'était précisément là ce que je lui savais prescrit de faire.
Mon intention mon intention était en agissant ainsi, de prouver à ma sœur que je n'étais point dans l’intention de puiser de l’argent à deux sources différentes.
J'ai reçu et été soldé de l’effet de 200 francs que tu m'as envoyé.
Tu ne ferais pas mal de m'envoyer vers la fin du mois le restant de la somme que tu m'as promis. Tes commissions faites, je crois que ce sera. Une. Cinquantaine d’écus que tu aurais à m'envoyer. Si le marc d’amande avait pu se vendre à Bordeaux et qu'il fût en route pour Paris, dans ce cas seulement tu pourrais différer cet envoi.
Je n'y vois pas bien clair ou il me semble apercevoir une espèce de défiance dans le style du curé Bor. Est-ce qu'il craint par hasard que l’argent qu'il m'envoie soit destiné à mes dépenses et non à son achat s'il en était ? Ainsi dis-lui de ma part qu'un avenir il pourra chercher qui il voudra pour remplir ses commissions dans Paris. Si le curé Bor se rappelait le passé, ne devrait-il pas voir s'apercevoir que je suis un peu plus poli et un peu plus complaisant pour lui qu'il ne l’a été pour moi. Cela seulement devrait lui suffire pour qu'il dût m'accorder un peu plus de confiance.
Dis au curé,
qu'il faut mettre le concave du côté de l’œil,
que je lui ai acheté une seconde paire de verres périscopiques que je lui enverrai par la poste s'il le désire
que sa lampe avec chapiteau de verre est acheté aussi, elle coûte 15 francs.
enfin que quant au premier achat de livres qu'il m'a demandé, je vais le faire cette semaine.
S'il veut les avoir de suite ainsi que la lampe qu'il est la bonté de me dire par quelle voie il veut que je les expédie. Quand je rendrai compte au curé des 50 francs que j'ai reçus, je n'y comprendrai point les 5 francs des premiers verres. Ainsi, pour le point embrouiller mon compte ais le soin de te faire rembourser. Puisque le curé doit venir vous voir après l’avoir engagé d’avoir à l’avenir une autre option comme à personne, fais-lui mes amitiés. je te parlerai du prix du platine dans ma prochaine.
L’eau de javel est tout simplement une solution de potasse dans le chlore liquide (acide muriatique oxygéné). La proportion de ces 2 substances varie suivant le degré de causticité que l’on veut lui donner. Ainsi, on emploie du chlore plus ou moins concentré, dans lequel on fait dissoudre une quantité plus ou moins grande de potasse du commerce. Cette combinaison qui porte en chimie le nom de chlorure de potasse liquide, est un poison assez énergique. Je te préviens de cela, parce qu'il y a très peu de temps, un individu s'en est servi pour s'empoisonner.
Il est temps que j'aille prendre du repos 2h du matin sonnent. Je vais donc te souhaiter le bonjour avant de finir ma lettre.
Adieu mille fois, adieu.
Auguste Bor
Le 28 juillet 1822
Mon cher frère
Je répondrai précipitamment à ton amicale lettre du 19 pour ne pas manquer l’heure du courrier.
Laissons pour un instant mon établissement de côté. Ne songeons aujourd’hui qu'à ma réception. Peiné comme je l’ai dit que tu m'engageais à de quitter Paris sans avoir passé mes examens à l’école de Paris ou du moins à Versailles, j'ai été voir monsieur Orfila président du jury de Versailles cette année pour lui exposer la position où j'étais. Ce monsieur après m'avoir dit qu'une autorisation du préfet du département où je dois m'établir me serait indispensable mais que puisque je n'étais point fixé sur le lieu de ma résidence, il garderait mon diplôme jusqu'à ce que je le sois. La réponse que m'a donné Monsieur Orfila est tout opposée à celle de Monsieur Chaussier. Si tu m'en demandes la raison, je te dirai que je ne sais pourquoi. D’après ce que je t'écris, tu voudras bien m'envoyer courrier par courrier mes 3 certificats afin que je me fasse inscrire tout de suite après les avoir reçus car je n'aurai pas de temps à perdre. Tu voudras aussi prier mes parents de bien vouloir avoir la bonté de m'envoyer, sans délai, l’argent qu'il me faut pour cela. Tu sais mieux que moi à combien revient la réception à Versailles. Il te sera donc aisé de les fixer sur la somme qu'ils ont à m'envoyer. J'essaie pourtant de faire attention que je ne suis point dans la position… à Paris. Ainsi, je crois que la somme de 400 francs m'est indispensable. Pardon mon cher Bor de la peine que tout cela va te donner.
Quoi que très pressé que je te dise un mot sur les avis et le Conseil que tu me donnes de quitter Paris sans être reçu, quelle opinion auraient les personnes qui me connaissent que après avoir passé 2 ans à Paris pour suivre mes études, je le quittasse sans mon diplôme de pharmacien. Qu'avons-nous dit l’un et l’autre de ton confrère.
Quitte Paris me dis-tu, arrives en arrives en province. Tu chercheras, un établissement. Puis tu iras te faire recevoir à Montpellier. Pourquoi irais-je à Montpellier tandis que je suis tout transporté à Paris et que le prix de la réception est le même aux deux écoles. Comment encore trouver un établissement avantageux sans être reçu ? On me dit ensuite que puisque je tiens à être reçu à une école spéciale, je n'aurais pas loin à aller qu'il y a tout lieu de croire que Toulouse en possédera une l’année prochaine. Mon cher Bor, que les habitants de cette ville se détrompent de cela, la politique du gouvernement est de disperser les étudiants. Ainsi, cette ville possédant déjà une école de droit, il n'y a pas apparence qu'on établisse une seconde. Tu m'engages aussi à passer à Bordeaux et de tâcher de m'y colloquer.
Je te rappelle encore comment trouver un établissement avantageux dans cette ville sans y être reçu. Quelle confiance inspirerais-je à des habitants sans cela. Je suis presque certain que si j'étais reçu à l’école de Paris et que j'arrive à Bordeaux pour m'y colloquer avec un peu de fond, j'y formerai un bon établissement. Mais mes parents qui ne pensent qu au moment présent et non à l’avenir ne croient point de voir m'accorder cela. Ce n'est pourtant pas du sacrifice que je leur demanderai qu'ils fissent pour moi car la somme qu'il me faudrait pour cela serait déduite de celles qui veulent me donner. Or je un ou 2000 francs de moins serait-il la cause que je l’établirai. Volontà dei.
Monsieur Lecourt te fait ses amitiés. Il n'a pas encore reçu le marc d’amande. Mr Bony, neveu de Monsieur Barreau, ex-sous-préfet de Villefranche devant partir au premier jour pour notre pays, tu apporteras une partie des commissions dont tu m'as chargé, tout de même si sa malle peut les contenir. Il t'apportera aussi quelques articles pour le curé Bor. Dis à Malville ou à Madame sa mère que je lui enverrai par la même personne ce qu'il m'a demandé.
Tu trouveras ci-joint une lettre de l’ami Campagnac, veuille lui faire ce dont il te charge.
Mes respects à tous mes parents, demande je te prie pourquoi ils ne répondent pas aux trois lettres que leur ai écrit.
Si tu as la complaisance de répondre de suite à ma lettre, je puis compter avoir ce que je te demande le 10 du mois prochain.
Adieu. Ton très dévoué et très reconnaissant, frère.
Auguste Bor
Bordeaux, le 15 octobre 1822
Mon cher frère
Ta dernière du 27 expirée remise par notre cousin Passion me le recommande. Je crois que tu me rendras assez de justice pour penser que je n'aurai pas eu besoin de cette lettre pour tâcher de lui être utile.
À Bordeaux, le nombre de boulangers est fixé, il faut donc trouver un fond à vendre pour pouvoir travailler, ce qui est assez difficile en raison du haut prix auquel on les tient. Mais n'importe, nous allons nous efforcer de le faire travailler. Il a fait connaissance d’une demoiselle fille unique d’un boulanger qui se propose de lui abandonner le fond lors du mariage projeté. Mon beau père, que j'ai prié de nous accompagner, et moi avons présenté et demandé le consentement de Monsieur Bolland, son futur beau-père, ce qu'il a accordé. Le voilà donc parfaitement d’accord avec lui et surtout avec sa fille. Il croit avec tout cela que mon oncle le soir donné
Il s'agit en un mois d’avoir le consentement de son père avec la prière accessoire et de plus qu'il promette au mieux encore qu'il donne quelque chose il a absolument besoin de quelque argent pour couvrir au moins les premiers frais. Et après, il entrera dans une maison bien achalandée, montée en de son état et en meuble et linge à raison du suprême degré.
En outre, mais tout en œuvre pour engager veste, à lui avancer une monnaie somme sur les droits à venir pour s'y modique qu'elle soit. Elle lui est indispensable. De ton côté, fais-le tel plus que tu pourras et seconde ainsi l’affection que lui témoignera ceux qui désirent sa prospérité. J'engagerai, mon beau-père à lui avancer le montant du pain qu'il lui fournira d’un an. Quant à moi, j'en ferai autant et de cette manière-là, nous couvriront de honte ceux qui mieux que nous pourraient lui être favorable et qui pourtant n'emporteront pas leurs biens dans l’autre monde. Mon beau père lui assurera de plus un certain crédit. Raffit Fils de l’aîné, lui fera cadeau d’une petite somme, ce qu'il faut cacher aux parents… Enfin ce dernier écrit à côté de moi à son père pour lui demander son consentement.
Je suis extrêmement pressé. Ainsi veulent suppléer à ce que je puis omettre. Je te recommande seulement de porter intérêt et promptitude dans cette affaire.
Adèle et Édouard se portent bien.
Crois très dévoué frère…
Jean-Baptiste Bor
Paris le 29 décembre 1822
Mon cher Bor
Je n'ai pas répondu plutôt à ta chère lettre du 19 novembre parce que j'étais bien aise de te donner des nouvelles du marc d’amande. Il est enfin arrivé et vendu. Pas au parfumeur qui m'en avait offert 20 francs et auquel j'avais promis de le donner n'ayant pas trouvé à le placer plus avantageusement ailleurs, mais bien à un autre chez lequel j'avais déjà été plusieurs et qui m'en a donné 35 francs ; francs ; il est vrai. Il a exigé 40% de remise ainsi…
Somme dont tu voudras bien me créditer ainsi que de celle de 44 francs que j'ai donné à Monsieur Lecourt pour solder le compte de Monsieur Magne jeune. Je t'envoie l’acquis de ce dernier. N'oublie point de m'accuser de la réception.
Je ne te parle ni du tonneau ni des toiles qui servaient d’emballage au marques d’amande parce que je n'en ai tiré aucun profit, j'ai cru devoir lui laisser le tonneau à Monsieur Lecourt, comme un petit remerciement pour les soins qu'il s'est donné. Quant aux toiles ayant fait un assez bon marché avec l’acheteur, j'aurais eu honte de lui en réclamer le montant qui, en outre, aurait été bien peu de chose.
Je ne dois point te laisser ignorer qu'il y a eu une augmentation dans le poids du marc d’amande qui provient sans doute de l’humidité. Cette augmentation n'est que de 8 livres ; tu n'en seras pas fâché que j'en fasse mon profit pour mes ressemelage de bottes que j'ai, pour ainsi dire usées dans les courses que j'ai été forcé de faire.
Si tu te décides à m'envoyer le marque d’amande qui te reste, je ne te promets point d’en tirer un aussi bon parti parce que la plupart des parfumeurs de Paris le préparent eux-mêmes. Leur marc S. a même un avantage sur le tien ; c'est que l’odeur de l’amande amère est bien développée. Je ne connais point le moyen qu'ils emploient pour cela, mais j'ai lu dans quelque ouvrage où j'ai appris à quelques cours qu'on parvenait facilement à ce résultat en immergeant les amandes amères pendant quelques minutes seulement dans de l’eau bouillante. L’ammoniac mêlé en petite quantité avec l’amande amère réduit aussi cette propriété. Le marc provenant des amandes d’abricot et très recherché à Paris. Si tu en avais, je crois qu'on en tirerait bon parti.
J'ai acheté les 2 douzaines de boîte que tu m'as demandé. Sur quelle voie veux-tu que je les fasse parvenir, ainsi que le sublimé ? S'il se présentait une occasion, je ne la laisserai pas échapper parce que je serai bien aise de t'envoyer en même temps une collection de semences dans cette collection se trouve en assez grandes quantités. La semence de digital pourpre que tu serais sans doute bien aise d’avoir.
La mort de mon oncle Raffit m'a surprise et bien peiné.
Campagnac te remercie du soin que tu t'es donné pour parler à Monsieur… Il a été payé de la somme qui lui était due. D’où vient que je ne reçois point réponse à ma lettre que j'ai écrite au curé Bor il y a plusieurs mois ?
Lorsqu'on doit être contrarié, il ne faut point s'attendre à l’être toute sa vie. À la veille de passer des examens, les réceptions de l’école de pharmacie ne sont-elles pas suspendues par suite de la dissolution de l’école de médecine ? Je dirais la veille car j'aurais passé mon premier examen. Sans ce contretemps si, comme on nous le fait espérer, l’école est réorganisée dans les premiers jours de janvier, je ne serai pas bien contrarié dans mes projets. Dans le cas que la réorganisation de l’école n'est pas lieu à cette époque pour ne point dépenser l’argent des 2 premiers examens j'entrerai en pharmacie peu de temps après. Ne rien du tout de cela à mon père je te prie donc d’en garder le silence.
Mon meilleur ami, mon très cher frère. Quel souhait dois-je te faire à ce renouvellement d’année ? Si tu crois à l’inaltérable amitié que j'ai et je ne cesserai d’avoir pour toi, il te sera bien aisé de le deviner. Adieu jusqu'au moment où il me sera permis de te voir et de t'embrasser.
Auguste Bor
Post-scriptum. Vidal… que j'ai vu hier soir et avec lequel j'ai passé plusieurs heures jouit d’une bonne santé. Remets, je te prie, cette lettre à Henriette, après l’avoir cachetée.
Paris, le 13 avril 1823
Mon cher frère
Tu as probablement reçu ma dernière lettre du 26 du mois passé. Je t'écris aujourd’hui spécialement pour te prier lorsque tu iras à Toulouse, de remettre à Monsieur Astier la lettre ci-jointe que je lui adresse. Tu peux en prendre connaissance. Tâche, je te prie d’avoir sa réponse le plus tôt possible parce qu'il est presque certain que je vais au premier jour entreprendre ce genre d’industrie. Pour lequel je demande des renseignements. Avec Monsieur Lecourt qui manque, engage beaucoup de m'associer avec lui pour cela ou avec Monsieur Dourdes. Si ton voyage à Toulouse ne devait pas avoir lieu peu de jours après que ma lettre sera parvenue, prend le parti d’écrire à Monsieur Astier. Je compte sur ta complaisance pour cette opportunité.
Je vais probablement finir de passer mes examens la semaine prochaine. Avant d’en parler à nos parents, attends que je le leur ai appris moi-même.
Je n'ai pas encore reçu le Marc d’amande. Jusqu'à ce jour, j'ai fait des courses inutiles pour le placer .Une fois qu'il sera arrivé, je reviendrai chez le parfumeur qui s'est chargé. D’en avoir précédemment.
Tu as sans doute reçu le premier numéro du journal de pharmacie. Il ne doit pas être de même des annales de chimie et de physique. Parce que j'attendais de t'écrire pour te prier de me les laisser lire avant de te les envoyer. Ayant trouvé une personne qui veut avoir cette complaisance, ils ne tarderont donc point à te parvenir.
Henri Salomon m'a écrit quelques lignes pour me prier de lui acheter une flûte de cristal avant de lui faire cette achat je croisDevoir le fixer sur le prix qu'il ne connaît peut-être pas. Elle, se vendent sans écus environ. Fais-lui mes sincères amitiés. Et dis-lui que je n'attends que sa réponse pour faire avec plaisir ce qu'il me prescrira.
Mes amitiés à tous mes parents auxquels j'écrirai incessamment.
Ton, très affectueux ami frère.
Auguste Bor
Paris, le 24 mai 1823
Mon cher frère
J'ai reçu le troisième envoi de Marc d’amande que tu m'as expédié. Ainsi que ta lettre du 28 mars à laquelle j'aurais répondu plus tôt si j'avais trouvé à le placer. Si j'y parviens, ce qu'il faut espérer, je crains fort que ce ne soit pas aussi avantageusement que le premier envoi. Le parfumeur, qui s'est chargé de ceci ne veut pas de celui-là. Je ne sais si c'est une feinte de sa part pour tâcher de l’avoir un meilleur marché. Plusieurs autres chez lesquels j'ai été n'en n'ont pas voulu non plus. D’après ce qui précède. Il te sera aisé d’entrevoir que si je trouve des acheteurs, ils ne m'en donneront point le même prix que m'en avait donné le premier. Tu ferais donc pas mal de me fixer sur celui que tu penses en tirer. Soit persuadé que je ferai toujours pour le mieux de tes intérêts.
Mon cher ce n'aurait été qu'avec de grandes difficultés et sans doute de grands frais que j'aurais pu préparer le Marc d’amande ici. Ainsi, il faudra que je cherche à m'en défaire tel qu'il est. Les fabricants d’amande sont nombreux à Paris. J'en connais 7 ou 8 et il y en a un assez grand nombre d’autres que je ne connais pas. Je n'ai pu m'assurer si l’huile qu'ils versent dans le commerce est allongé d’huile d’œillet. Fraude qu'il m'aurait été facile de connaître je pense si j'avais pu la soumettre à quelque essai. Il n'est pas étonnant qu'ils puissent la donner au prix que tu connais.
Ils vendent le mars de 4550 francs le 100. Ils ont un autre. Une augmentation de poids dans ce marque provenant de l’humidité qu'il retient. Il n'est donc pas étonnant qu'il puisse le livrer ce prix. En attendant que je puisse t'envoyer un échantillon de leur marque, voici comment il est. Si humide qu'on pourrait pour ainsi dire, le pétrir dans les doigts. Très brun et du d’odeur très forte d’amande amer. Puisque les parfumeurs sont habitués à en manier de pareil. Ne sois pas surpris qu'ils ne veuillent du tien qui est presque blanc et sans odeur. Fais attention à l’observation suivante : Si tu envoies à Paris du Marc d’amande qui ne soit pas semblable à celui qui s'y vend ou de moins qui s'en approche, tu en tireras un mauvais parti. Le parfumeur qui s'est chargé du premier était si surpris de voir celui que je lui offrais qu'il n'en voulait point, me disant qu'il était mêlé avec de la fécule de marron d’Inde. Il me fit même assez de difficultés de le faire revenir.
Je suis pour le moins aussi satisfait de mon second examen que je l’ai été du premier.
A connaître ta position, j'avouerai mon cher frère, que c'est en ayant un peu trop librement que de me servir de ton argent à mesure que je le perçois, je te prie de croire que c'est la suppression de notre école qui m'a forcé d’agir ainsi. Si cependant tu comptais sur la dernière somme que je t'ai priée de me laisser. Je serai peut-être assez heureux pour trouver un l’emprunter et pour l’ors, je pourrai te l’envoyer. Pour l'avoir que tu m'indiques, n'oublie point de me répondre à ce sujet le plus tôt qu'il te sera possible.
…
Mon père, prétend me dis-tu que je fais des dépenses considérables,à examiner une faculté ainsi que celle de nos parents. Je conviens que vous avez raison malgré cela et quoi que je m'attende à ce que l’excédent de celle auquel je peux prétendre me soit tenue en compte, je te certifié que je ne suis pas du tout fâché de les avoir faites, certains que je sais qu'elles m'ont été et me seront de plus en plus profitables.
Tu es surpris que je te parle de l’achat d’une pharmacie de 30 000 francs, je pourrais bien être forcé d’en prendre une de 5. Rien d’impossible à cela, mais permets moi de te rappeler le temps…
Si mon père avait voulu, sans avoir grand-chose à craindre, j'aurais pu en prendre une à Paris de 20 et quelques mille francs. Oui, mon cher, la pharmacie dont il est question ne fait point 20 000 francs de recette, encore moins 24. Mais si j'étais sûr qu'elle en fit 15 ou 16, …dire je t'assure que je m'en chargerai sans délibérer certain que je suis d’avance que dans 5 ou 6 ans, je parviendrai à la payer avec ses gains.
Pour me détourner d’une pharmacie de ce prix. Il me semble que tu n'aurais pas dû me demander si elle faisait vie. Où va ? 4000 francs de recette car enfin, sans trop savoir ce qu'est une pharmacie, je me figure qu'on peut appeler bonne celle qui. Vous donne des recettes, la moitié de la somme qu'elle vous coûte. et au moins le hé. Quart de sa valeur de bénéfice. Surtout. Dans Paris ?
Pour donner un peu plus de poids à ma croyance. Okay qui est peut-être erroné. La question suivante, si ta pharmacie fait 8000 francs de recette, la donnerais tu pour 10 ou 11000 francs ? Tu me répondras. Non ? Sans doute. Cependant, voilà à peu près la même proportion. Oui, mon cher, je t'ai déjà dit. Et j'entrevois aussi bien que toi qu'il serait temps que je songe à sa m'établir. Je ne le ferai pourtant que lorsque je trouverai quelque chose d’assez beau parce que j'entrevois que si je débute. Ball je ne ferai que vivoter toute ma vie.
Voici la réponse de Baptiste au sujet de l’établissement dont il m'avait parlé. Pour accorder ton idée de ne point te marier tout de suite pour ne pas devoir un établissement à une femme, voici de quoi il s'agit. Monsieur Abadie, ancien condisciple de notre frère, a l’espoir d’aller recueillir une succession outre-mer durant son absence il prendrait volontiers un associé et dans le