• Vicaire en 1750 à Castelginest.

• À baptisé sa nièce Elisabeth Coulon en 1750 à Lévignac ainsi que sa nièce Victoire Coulon en 1751.

• Curé en 1753 à Fenouillet

• Le 18 avril 1756, définit avec le curé de Seilh et Bauzelle, Jérôme Vergé, que l’enterrement des paroissiens de Seilh décédés au quartier des Maures, au-delà de la Garonne, aura lieu à Fenouillet, la levée de corps sera faite par le curé de Bauzelle et l’enterrement par la curé de Fenouillet ; Les curés se partageront également la cire. Le curé de Bauzelle paiera 20 livres par an au curé de Fenouillet à partir du 1 janvier 1757.

• Le 7 mai 1774 – Procuration pour messire Jean Marie Granet de Mongie, prêtre, docteur en théologie de la faculté de Paris de la maison de Sorbonne, vicaire général de monseigneur l’archevêque de Toulouse, y habitant, prieur titulaire du prieuré de Saint-Médard de Fenouillet, Gagnac Saint-Aget de la grande, au diocèse de cette ville, lequel a fait et institué son procureur spécial et général monsieur maître Augustin Langautier, prêtre curé au dit Fenouillet auquel il donne pourvoir de… et à son nom faire la régie et perception de tous et chacun des fruits et revenus légitimes que ledit sieur constituant à droit de prendre et percevoir dans la paroisse dudit Fenouillet…
  Deuxième procuration du même jour, du même vicaire, plus détaillée pour les rentes à percevoir à Villefranche de Lauragais, Montgaillard et les Grasute, Cox et Verdun sur Garonne, paroisse de Sainte Agnès… le tout faisant une dépendance dit prieuré et les sommes que les fermiers se trouveraient devoir suivant leur vaille, au reçu et fournit tout au dit Langautier..

• Le 11 février 1790, préside dans l’église paroissiale une assemblée qui procède à la constitution de la première municipalité de Fenouillet en vertu du décret du 14 décembre 1789. La réunion compte les 64 citoyens actifs de la commune. Tous les membres présents prêtent serment devant le curé de maintenir de tout leur pouvoir la constitution… et élisent le premier conseil municipal dans le calme.

• Mort en 1792

1786, lettre à Antoine

Quelque puisse être la conduite de ton père à ton égard, mon cher neveu, si cruelle que tu voudras, je n’en suis pas surpris. Figure-toi un Nabuchodonosor… son second tomme puisse en qu’il t’aurait envoyé quelques secours.

Ton frère part de Toulouse pour aller à Langautier lundi prochain, 9^e du courant. J’irai mais je te l’avoue, je crains que la chose soit en vain. Ton père mange tout son bien, tant qu’il en peut. Il engloutira les petites métairies de Vendine comme qui avale des œufs frais. Il a déjà commencé. Honnêtement, je suis déjà persuadé que sous peu de temps, il n’aura d’autre ressource que la bienveillance de ses sœurs.

Je l’ai fait assigner au jugement de mes droits capitaux et intérêts que nous faisons monter à 25 000 livres. Nous vœux sont d’éviter la prescription et… qu’on ne me prête et qu’on n’achète à ton père.

Tes tantes et moi sommes dans l’impossibilité de te donner des secours. Leurs maladies et infirmités les ont… et surtout, ayant perdu leur pauvre Pierrot. Tu sais… dépenses indispensables et presque mes infirmités que tu ais accepté les offres trop polies et sain… de Coulon. Mesures avec toutes les actions de grâce possible… disons plus, tu as été trop heureux et je serai ravi de trouver quelque occasion pour en témoigner à mon particulier toute ma reconnaissance à Coulon et à ma chère nièce.

Dis le leur, je te pris et fait leur milles amitiés de ma part. Je ne puis pas imaginer qu’aucun de tes parents puisse penser autrement et je te… de voir comme un monstre, si tu ne leur en portais une reconnaissance éternelle. Combien à plus forte raison si jamais tu pouvais oublier un tel bienfait.

Je finis en t’assurant de tout mon cœur pour te faire secourir s’il est possible, si tu puis venir en province, je t’offre ma chaumière.

Ménage-toi et crois moi toujours avec toute l’amitié et attachement possible, mon cher neveu.

Ton très humble et très obéissant serviteur.

Langautier prêtre, curé

Fenouillet, 7 janvier 1786

Marque moi les nouvelles quand tu m’écriras.

1792 – Inventaire des biens laissés par Augustin

Etat des effets d’Hugues Auguste Auriol Langautier, curé de Fenouillet, décédé en 1792. Cet état comprend son vestiaire, ses gros meubles, ses voitures et effets concernant le grenier, cellier, sa vaisselle, sa batterie de cuisine, ferraille et cuivre, son linge et lits, ses glaces, miroirs et bibliothèque et son argenterie, ses bijoux.

1. Une calotte de chagrin, deux perruques, un chapeau de castor, 2 robes de chambre, 3 paires de souliers, 4 paires de bas de soie et 6 en coton blanc et 2 en fil, 6 bonnets de coton et 12 de toile, 12 mouchoirs en coton blanc et 2 en fil, 6 bonnets de coton et 12 de toile, 12 mouchoirs de coton, 2 douzaines de chemises fines et 1 de chemises communes, le tout soit un peu usagé ou neuf.
   1 habit de camelot en poil, veste en soie et culotte, culottes en velours, une soutane de drap noir fin, 3 autres soutanes, un manteau en toile et un court en soie et deux surplis.

2. … couteau… une douzaine de pots à feu, une fontaine, mortier, moulin à café et bruloir, douze chaises, 4 fauteuils, 2 mouchettes, 1 table de cuisine, 2 tables vertes à jouer, une petite à café, une pliante, une autre de 12 couverts, cinq armoires, deux commodes, deux coffres forts, un secrétaire, malle, une lanterne de feu pour l’écurie, un superbe buffet à deux divisions et ouvrant.

3. Une casse de cuivre superbe pour vendange, 17 barriques, une cuve, 4 barils,… cinquante sacs de toile à blé, une belle voiture appelée Polonaise.

4. 3 vases de nuit, deux douzaines d’assiettes de faïence pour la cuisine, 48 assiettes blanches fines et 5 plats de seconde qualité. Un douzaine de blanches à fleurs en faïence super fine et 7 plats et un sucrier et 18 tasses à café… 2 huiliers en cristal.

5. 3 chaudrons divers en cuivre, deux cabarets à café en tôle, 2 casseroles en cuivre, 2 bassinoires en fer, 2 tourtières en cuivre, passoire en fer blanc, lèche frite, poêle,… 2 soufflets… chenets… 3 paires de chenets de maître, garnis de cuivre, 3 fers à repasser…

6. Couvertures en laines, courte pointe pour lits de maître, 7 paillasses, 3 lits de plumes de maître, 3 autres lits et 3 lits de domestiques dont un sans rideaux, 4 beaux lits de maîtres complets, 70 draps dont 30 de fin, 30 douzaines de serviettes dont 14 fines, 6 nappes et 15 en treillis, 12 tabliers de cuisine, une grande nappe de toile de ménage, une très grande superfine des Flandres et 12 serviettes de même.

7. 100 volumes d’histoire ecclésiastique et de France, traduction anglaise, théologie, de piété, de droit. Une pendule avec sa caisse et un petit trumeau et un grand à glaces rompues, 2 pieds de large et 5 se long.

8. Une tabatière d’or, une ? pour le col en argent de très forte épaisseur, paire de boutons d’argent sans brillants et une autre avec brillants, une paire de boucle d’argent pour la culotte et une autre pour les souliers. Un couteau et sa gaine en argent, une montre, une tabatière d’écaille en feuille ornée…, un superbe étui en or avec le cachet gravé par-dessous. Une tabatière en or pesant au moins 28 louis d’or, une petite cuillère en argent à moutarde ; autre à sel et à poivre, 8 cuillères en argent et en vermeil à café, 4 salières d’argent et 2 cuillères percées pour olives et sucre, 5 à ragout, 2 cafetières en argent, 18 beaux couverts d’argent, deux sacs d’argent blanc, un cure dent oreille d’agent.