Bertrand et Jeanne Création mai 2014

Nous savons :

Par Jean de Langautier

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1616, Pacte de mariage entre Bertrand Auriol et Jeanne Ducrose

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Pacte de mariage entre Bertrand Auriol fils à feu Jean Auriol, marchand de Loubens et Jeanne Ducrose.

Premier à être accordé que le sieur Auriol prendre ferme et loyale épouse ladite Ducrose, les solennités de l’église catholique apostolique et romaine observée à la première réquisition et de même ladite Ducrose procédant de l’avis et conseil de Me Pierre Ducrose, son père, prendre pour mari loyal époux ledit Auriol, les solennités de l’église…

Pour support duquel mariage procédant comme dessus, ladite Ducrose a constitué titre et constitue au nom de dot au dit Auriol son futur époux la somme de 2 000 livres tournois à prendre sur les biens de ladite Ducrose pour d’iceux en jouir suivant la coutume du présent pays de Lauragais.

Plus promet ledit Auriol donner à ladite Ducrose un cotillon d’écarlate rouge et une robe de Camelot noir

Est pacte qu'au cas que ledit Auriol précéderait ladite Ducrose, à moins ce qu’il plaise à Dieu, ne vienne icelui Auriol, donne à ladite Ducrose sa future, expose pour augment dudit mariage la somme de 1 000 livres tournois pour en jouir sa vie durant suivant la coutume du présent pays Lauragais.

Plus est pacte que les meubles moins utiles de ladite Ducrose seront vendus pour l’argent en provenant être employé au paiement des dettes de son bien et les autres, ledit Auriol futur mari, sera tenu lui reconnaitre.

et pour tout ce dessus, tenir, garder et observer parties respectivement ont obligé tous et chacun leurs biens et iceux soumis aux forces et rigueurs de justice et ainsi l’on promit en foi de quoi du consentement des parties ai écrit et signé la présente avec ledit Ducrose et Auriol et ladite Ducrose ne sachant lire ni écrire.

À Vendine, ce 23 octobre 1616.

Pacte que sera tenu liquider les biens de ladite Ducrose en lui reconnaissant ce qu’il jouira pour ladite liquidation dudit bien.

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1 mars 1658, pacte de mariage Navech et Auriol, constitué en personne Daniel Navech, bourgeois de Revel lequel promet de prendre pour femme et loyale épouse Bertomine Auriol, fille de feu Bertrand Auriol et Jeanne Ducrose sa mère… Pierre Auriol son frère et Jean Rastoul, bourgeois de Revel, son beau-frère. Notaire Forgues Antoine

20 décembre 1660, quittance faite par Jean Auriol bourgeois de Loubens fils à feu Bertrand à Pierre Auriol de Vendine son frère.

20 décembre 1660, compte final de quittance faite entre Auriol et Ducrose mère et fils, veuve de feu Bertrand Auriol d’une part et Jean Auriol de Loubens, son fils d’autre part. Lesquelles parties de leur bon gré, pure et franche volonté, ont dit et déclaré devant moi notaire royal et témoins avons fait et examiner leurs comptes de toute affaire à ce jour, tant l’administration faite par ladite Ducrose des biens dudit Jean Auriol son fils.

11 septembre 1700, Acte de vente cessions et transport fait par le sieur Denis Auriol, compagnon… de Toulouse, natif de Loubens, fils de feu sieur Jean Auriol et de feu Marguerite Desplas en faveur de demoiselle Barthélémie Auriol sa sœur pour la somme de 400 livres.

22 novembre 1700, quittance de 200 livres, 183 livres, 40 livres et 24 livres par divers à François Auriol.

Barsagol

1592, mai, dette Auriol marchand à Toulouse

1592, juin, dette Jean Auriol

1592, 7 juin, bail de Borde Jean Auriol marchand de Loubens par Mazar

1592, 28 décembre, bail fait par Pierre Auriol marchand, Bernard Ramond et A. Guiraud

1593, 22 février, bail de Borde de Jean Auriol marchand de Loubens à Jean Taminiol de Barnon, métayer de Pierre Auriol

1592, 11 novembre, achat par Targuette de Negret Me Cambonet Anthonio Massoularde de Cuq

1594, 23 décembre, testament d'honnête femme Madame Ramonel de Trantouil, femme de Pierre Auriol marchand de Toulouse, fille Jeanne Auriol, Pierre et Islio Auriol.

1595, 23 avril, dette de Pierre et Jean Auriol frères, marchands de Loubens à Ramondy

1632, Achat Langautier

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Le 11 mai 1632, chez Bessier Antoine, notaire royal Toulouse,

Sachent tous présents et à venir que l’an 1632 et le 11 du mois de mai en Toulouse, après-midi, par devant moi notaire dans ma maison, régnant très chrétien prince Louis, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre.

Personnellement établi, noble Guérin de Foucaud, sieur de Balteroze, lequel a volontairement faite et fait vente pure et irrévocable au sieur Bertrand Auriol, fils à feu Jean, marchand de Loubens, à ce présent et acceptant, à savoir est de tous et chacun les biens qui lui sont échus, tant par le testament de feu noble Guérin de Foucaud, sieur de Langautier et Mouzens par son père, retenu par Castaing, notaire d’Auriac et second de mars 1627 que d’autre testament et codicille fait en sa faveur par noble feu Philippe de Foucaud, son oncle retenu par ledit Castaing le 20e novembre et 6e décembre 1629.

Tous lesdits biens suivant en la juridiction du lieu d’Auriac La Salvetat qu’autres circonvoisins si point en y a dépendants desdits légats et dispositions consistant nommément en la métairie appelée de Langautier, du labourage de trois paires ou environ, près, bois et vignes en en certaines terres et moitié de près étant tout proche du lieu d’Auriac.

Pour par ledit Auriol avoir jouir et posséder dorénavant lesdits biens et en faire et disposer comme bon lui semble, les lui baillant en l’état qu’il les possède desquels il déclare n’avoir jamais rien aligné et avec les confiscations, entrées, issues et servitudes qui y appartiennent et sous les censives que tous lesdits biens peuvent faire à qui appartiendra, laquelle ils lui font n’excéder pas trois pugnères de blé ou environ et 20 sols d’argent par an pour tout le corps d’iceux francs et immunes de toute autre sorte de prestations… pension et autre charge…. Quelconque hors un de la taille quitte des aréages d’icelle et desdites oblies et censives de tout le passé et jusqu’au jour présent laquelle vente est faite par ledit vendeur au dit acheteur.

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pour et moyennant le prix et somme de 6 000 livres que ledit Auriol sera tenu de payer audit sieur vendeur, savoir 4 000 livres dans quinzaine prochaine à la charge que lors elle sera, par ledit sieur vendeur, remis à son profit… de personnes assurées qui seraient au gré et contentement dudit Auriol et qui se constituerons ni se pouvoir dessaisir que pour être employé et remis par le consentement dudit Auriol… d’autres personnes pour les pouvoir tenir à même condition sans s’en pouvoir décharger que pour être employé en fonds assure ledit Auriol appelé et consentant.

Et où lors du paiement desdites 4 000 livres, noble Guillaume François de Foucaud, sieur de Mouzens, frère ainé du vendeur, voudrait s’obliger en son propre et prive nom et sans aucune division ni discussion pour ledit sieur son frère de ladite somme de 4 000 livres, ledit Auriol sera tenu la lui bailler incontinent sans pouvoir en ce cas demander autre sorte de précaution comme aussi s’il arrivait que ledit sieur vendeur vint à contracter mariage et qu’il soit obligé d’employer ladite somme de 4 000 livres à la liquidation des biens de sa femme, en ce cas, ledit Auriol sera tenu bailler ladite somme au dit effet pourvu qu’il y trouve ses intérêts et que le bien sera liquidé desdits vendeurs, lui soit particulièrement affecté et pour le regard des 2 000 livres restant à parfaire, ladite somme de 6 000 livres, ledit Auriol promet de les payer au dit sieur vendeur sans aucun intérêt dans 15 mois prochains, lesquels paiement se feront en cette ville à peine de tous dépens, dommages et intérêts et lors du dernier paiement desdites 2 000 livres, ledit Auriol ne pourra demander au dit sieur vendeur aucune sorte s’assurance de ladite somme.

Déclarant ledit sieur vendeur entendre comprendre en la présente vente sa… des fruits susdits fruits ensemble tout ce qui se trouvera d’ailleurs appartenir audit sieur vendeur dedans ou dehors les bâtiments et sens soi rien ne réserver ni retenir desdits biens et parce que les communautés desdits biens et parce que les communautés desdits lieux sont chargées de divers décotes si ci-devant contractées par icelle qu’il faudra imposer ci-après.

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Il est accordé que ledit Auriol sera tenu au paiement de ce que lesdits biens seront imposés pour ce sujet sans que pour raison de ce, il puisse recourir le dire sieur vendeur, lequel moyennant ce dessus a dit avoir investi ledit acheteur des susdits biens par la tradition des présentes qu’il a fauté en ses mains lui… toute plus-value qui y pourrait être outre ladite somme… excédât la moitié du juste prix promettant de ladite vente lui porter pleine caution et garantie envers et contre tous à l’avenir et garder ce dessus.

Les parties obligent leurs biens présents et à venir et par express ledit Auriol les biens qu’ils se constituent tenir en précaire jusqu’au dit entier paiement qu’on soumit à toute rigueur de justice et ainsi l’ont juré et présence de Claude Pagèze, sieur d’Azas, noble Gabriel de Foucaud sieur de Lenclastre et Hierosme Puntoux habitants dudit Toulouse.

Signés à la cède avec les parties et moi Antoine Bessier, notaire royal dudit Toulouse soussigné.

Quittance séparée

L’an 1632 et le 24e du mois de mai en Toulouse, après-midi et devant moi, notaire dans la maison de noble Michel Rozies banquier et à présent Capitoul de cette ville, régnant notre très chrétien prince Louis par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre, personnellement établi le sieur Bertrand Auriol, marchand de Loubens, lequel à la nomination parler et fortune de noble Guérin de Foucaud, sieur de Balteroze, à ce présent, à tous maintenant baille et délivre du sieur Jean de Villèle, marchand de Toulouse, à ce présent et acceptant la somme de 4 00 livres sur et témoins de la somme de 6 000 livres pour laquelle…

Bessier, notaire à Toulouse

Villèle aurait prêté 4 000 livres au Foucaud qu’Auriol rembourse.

1644, Inventaire après décès de Bertrand Auriol

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L’an 1644 et le 4e jour de Juillet, après-midi, à nous Jacques Boucques, bourgeois, bachelier es droit, lieutenant en la judicature d'ordinaire de la ville et baronnie d’Auriac, étant dans la maison appelée En-Faysset, sise dans le consulat de Loubens, appartenant aux héritiers de feu Bertrand Auriol, marchand dudit lieu, à 4 heures après-midi.

Aurait comparu Jeanne Ducrose, veuve dudit Bertrand Auriol, qui aurait dit avoir obtenu commission de monsieur le juge ordinaire de Loubens pour faire procéder à l’inventaire des biens délaissés par ledit feu Bertrand Auriol, ladite commission s’adressant au premier docteur ou gradué et d’autant que nous sommes de la qualité requise, nous a requis vouloir accepter ladite commission et lui faire expédier nos lettres pour faire assigner ceux qu’il appartiendra, remettant à ces fins ladite commission, étant au pied d’un requête avec l’appointement répondu au pied.

Signé Loupiac, au siège avocat, étant ici remise détenue.

À vous Monsieur et autres, nous lieutenant… ladite commission l’avons reçue avec honneur et révérence, offert faire notre devoir et fait expédier nos lettres par Me Pierre Clausolle notaire royal de Maurens qui avons pris pour notre greffier et advenu à l’heure de 5h dudit jour après-midi dans la maison par-devant nous lieutenant et commissaire susdit.

Ladite Ducrose étant derechef comparu et en vertu de mes lettres, avoir fait assigner au présent lieu et heure, Pierre Auriol fils dudit feu Bertrand Auriol, Bertomine Auriol femme de Jacques Espigat, autre Bertomine Auriol, tous enfants dudit Bertrand Auriol pour avoir procédé audit inventaire sans préjudice de leurs droits ni confusion d’iceux et par nous commissaire, procédant au dit inventaire, serions entrés dans la grande salle du côté de cers.

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Ladite maison ou étant, ayant au préalable fait prêter le serment à ladite Ducrose sur les saints quatre évangiles de Dieu, nous indiquer et exhiber les meubles or argent, lettres papiers et documents délaissés par ledit feu Bertrand Auriol son mari, le dite Ducrose au serment par elle fait sur lesdits quatre évangiles de Dieu avoir promis de se faire et nous avoir exhibé ce qui s’en suit.

Inventaire des meubles de la grande salle

  1. Table, 6 chaises à l’ancienne,… coffres, ustensiles de cuisine, lit garni avec plumes ;

  2. Plats étains et autres ustensiles de cuisine ;

  3. Cafetière laiton, mortier en pierre, chaudron laiton ;

  4. Linge et vieux vêtements ;

  5. Livres, vielles bibles sans commencement ni fin, un petit livre sans commencement ni fin concernant les guerres anciennes, heure de notre Dame à trois offices, petit livre intitulé Saints fruits du rosaire, un livre vieux parlant histoire ancienne, un écritoire,

  6. Linceuls… et clos troué dans la grande salle, ce dicté ce jour,…

19 juillet

Et advenu le 19e dudit mois de juillet à 8h du matin dans la maison d’En-Faysset assistant ledit Clausolle notre greffier, ladite Ducrose aurait derechef comparue et n’avoir peu faire procéder à la continuation du présent inventaire tant à cause qu’elle a été occupée à faire les honneurs et neuvaine dudit feu Auriol son mari que à cause de notre absence pour être indisposé et malade.

C’est pourquoi elle nous a requis vouloir continuer ledit inventaire à l’assistance dudit Clausolle notaire dans la qualité substitué par Me Jean Madron, notaire royal et greffier des inventaires de la compté de Carmaing, résultant de la commission écrite dudit Madron ici remise obtenue – Me Jean Madron et à laquelle commission nous a requis vouloir continuer ledit inventaire.

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Nous, dit commissaire, ayant égard aux réquisitions de ladite dame Ducrose avons offert faire notre devoir et procéder à la continuation dudit inventaire ayant derechef exigé le serment de ladite Ducrose par elle prêté aux quatre Évangiles de Dieu de nous exiger l’or, l’argent et aux marchandises, d’autres papiers, documents, titres délaissés par ledit feu Bertrand Auriol vieux, laquelle Ducrose après avoir prêté ledit serment entre nos mains et obéissant à l’injonction que par nous lui a été faite, aurait ouvert une petite armoire étant du côté du Midi de la cheminée de la salle de Cers de ladite maison, exhibe les titres papiers dudit défunt de ladite armoire appartenant à ladite Ducrose, lesquels papiers avons trouvés et inventoriés en la forme que s’ensuit :

  1. Une quittance de Pierre Ramond, consul de la ville d’Auriac de la somme de 71 livres 14 sols, 9 deniers, impositions faites audit Auriac l’année…,

  2. Promesse 18 livres à Auriol par Ramond,

  3. Quittance… d’Albrac à feu Auriol,

  4. Quittance

  5. Promesse

  6. Promesse

  7. Contrat d’accord

  8. Contrat

  9. Contrat

  10. Pacte de mariage passé entre Jean ( ? ?) Auriol, marchand de Loubens et Bernade Blanque par devant La Cassaigne, notaire le dernier octobre…

  11. Autre pacte de mariage passé devant Claussade, notaire royal de Loubens entre Pierre Auriol fils à feu Arnaud et Ramade Trentole le 12 janvier 1583

  12. Testament de feu Jean Auriol vieux, marchand de Loubens du 27 novembre 1542 reçu par Jean Claussade notaire de Loubens

  13. Extrait de reconnaissance fait par Arnaud de Lagel 1480 à dame Guilhaumette de Graves, dame de Verdalle par devant… notaire à Carmaing

  14. Reconnaissance 1570

  15. Achat 1580

  16. Achat

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  1. Copie d’instrument d’achat fait ledit Bertrand Auriol de la métairie de Langautier du sieur Bartheloze, le 11 mai 1632 par devant Bessie notaire à Toulouse avec l’acte de dépôt de 4 000 livres fait par ledit Auriol aux périls et fortune dudit sieur Bartheloze es mains du sieur Jean Villèle, marchand de Toulouse retenu par ledit Bessie, notaire de Toulouse,

  2. Ordonnance

  3. Instrument

  4. Saisie 12 mai 1640

  5. Reconnaissance

  6. Acquits 22 septembre 1613

  7. Acquit 8 février 1635

  8. Sentence des officiers de Carmaing portant décharge en faveur dudit Auriol de la charge consulaire de l’année 1624

  9. Une cédille de la somme de 22 livres 1 sol de Philippe Heillies, le 23 avril 1621 en faveur dudit Auriol

  10. Acte fait contenant titre clérical fait à Gabriel Auriol le 10 septembre 1601 par devant Me Jean Bersagol, notaire.

  11. Un testament fait par devant Me François Bersagol notaire de Bourg-Saint-Bernard par Jeanne Dubernard, veuve d’Etienne Trantoul, le 17 avril 1595

  12. Quittance

  13. Accord 8 mai 1593

  14. Achat le 18 mai 1633

  15. Minute et censive

  16. Reconnaissance fait par ledit feu Auriol au seigneur de La Salvetat aux quittances et la censive, fait par Me Bernaudin et Noguies, notaire à Cambon, le 7 mai 1624

  17. Vente de censive fait par le sieur de Verdalle au dit défunt Auriol le 7 mai 1634 avec la cancellation opposée au pied le 27 mars 1637 par devant Me Antoine Denegret notaire royal de Loubens, écrit en parchemin

  18. Un achat fait par ledit feu Auriol au sieur de La Salvetat des rentes et censives le 1er septembre 1623 retenus, expédié par Louis Desseyres notaire de Loubens

  19. Reconnaissance 20 novembre 1634 par le sieur Auriol au seigneur de La Salvetat, retenue par Etienne Claussade notaire d’Auriac résident à Carmaing.

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  1. Reconnaissance au seigneur de Massaguel le 20 septembre 1635

  2. Accord 1544 prieur du Faget et Arnaud Auriol marchand de Loubens

  3. Reconnaissance feu Auriol au sieur Vaudreille en 1636

  4. Quittance

  5. Instrument de délaissement Antoine Heillies

  6. Achat fait par ledit feu Auriol fils d’Arnaud en 1638

  7. Relief fait audit feu Auriol par feu Gaspard Rastel

  8. Décret en parchemin du juge ordinaire en 1626 de Vendine… André Trantoul, marchand Vendine

  9. Quittance au feu Bertrand Auriol de la somme de 29 livres pour la nourriture d’un… Jacques Espigat en 1638

  10. Donation faite par père Antoine Auriol fils à feu autre religieux au couvant Saint-François de Lavaur

  11. le 27 mai 1617 par devant Me François Castanier, notaire royal de Lavaur, insinue à la cour de monsieur le sénéchal de Toulouse le 26 septembre audit… signé Fournery au registre

  12. Promesse 1625

  13. Un testament de feu Pierre Auriol marchand de Loubens le 12 septembre 1699 signé par extrait Desseyres

  14. Reconnaissance 1582

  15. Arrentement 1591

  16. Bertrand Auriol feu en 1624

  17. Arrêt de la cour 1632… feu Auriol

  18. Exécutoire

  19. Relief 1631 audit feu Auriol

  20. 1637 feu Auriol

  21. 1620 feu Auriol

  22. 1637 dudit Auriol

  23. Obligation Pierre Auriol 1614

  24. Achat

  25. Un codicille fait par noble Philippe de Foucaud, seigneur de Langautier par devant Me Pierre Castaing, notaire d’Auriac, 6 décembre 1639

  26. Un testament dudit Philippe de Foucaud seigneur de Langautier le 29 novembre 1620 fait par devant ledit Castaing notaire

  27. Un testament fait par noble Germain de Foucaud, sieur de Langautier, signé par ledit Castaing notaire, le 2 mars 1627

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  1. Reconnaissance Etienne Claussade 1634

  2. Quittance droits seigneuriaux

    Le tout premier Auriol connu serait un Bertrand ?
  3. Achat fait par Guillaume Auriol fils de feu Bertrand à Barthélémy Perry du lieu d’Albiac d’une pièce de terre, passé devant Me Louis Desseyres le 14 décembre 1587

20 juillet

Et advenu le 20 juillet audit lieu et par devant monsieur le commissaire, ladite Ducrose aurait derechef comparu, a requis la continuation dudit inventaire, à quoi, ayant obtempéré, aurions procédé comme s’ensuit :

  1. Accord Jean Gaubert – Ducrose 1616

  2. Accord Gaubert chez Gineste notaire royal

  3. Donation faite par Pierre Auriol à Bertrand Auriol, par devant Me Antoine Bessier, notaire royal de Toulouse le 18 mars 1616

  4. Transaction Jean Gaubert à Jeanne Ducrose 1610

  5. … François Gaubert, marchand de Vendine, 17 février 1608 par Bersagol de Loubens

  6. Quittance

  7. Acte et déclaration fait audit feu Auriol pour et au nom de Jeanne Ducrose sa femme

Et auxdits papiers libres, documents, ladite veuve a dit n’avoir eu son pouvoir au serment par elle fait. L’ayant interrogé sur l’argent… que le feu Auriol pourrait avoir délaissé lors de son décès. À dit être tel la visite que lors du décès dudit Auriol son mary, elle a trouvé dans une petite armoire joignant la cheminée de ladite grande salle où il avait accoutumé tenir son argent ordinaire, la somme de 149 livres 12 sols, 8 deniers, laquelle somme est beaucoup plus grande. Elle a employé pour subvenir à son enterrement, honneurs funèbres, neuvaines.

Et ensuite continuant ledit inventaire, serions entrés dans autre chambre étant au milieu de ladite maison, aurions trouvé ce qui s’ensuit (meubles) :

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Étant entrés dans autre chambre du côté d’Auta de ladite maison, avons trouvé ce qui s’ensuit (meubles) :

Étant descendus dans le… de ladite maison, avons trouvé ce qui s’ensuit (vins) :

Étant entrés au bas du milieu de ladite maison et à l’entrée du grenier, a été trouvé un petit tonneau servant après la vendange.

Et tout côté de ladite entrée et du côté d’Auta en bas de ladite maison servant d’étable avons trouvé dans icelui un pourceau pouvant valoir 7 livres.

et de là serions allés en autre étage sur fournil du côté de Cers de ladite maison, aurions trouvés ce que s’en suite, douze filles de sapin de longueur de cinq cannes.

21 juillet

Du 21 juillet 1644 au dit Loubens par devant nous, commissaire, à 8 heure du matin, ladite Ducrose avoir derechef comparu et requis attendu que ledit feu Auriol son mari a laissé une pile de pastel en poudre dans une sienne boutique size aux faubourgs de Loubens derrière l’église. Nous requérant de nous y transporter pour faire la reconnaissance dudit pastel et poids d’icelui ; nous ayant à ces fins délivrés les clés de ladite boutique.

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Nous commissaire ayant égard aux susdites réquisitions, nous serions transportés à ladite boutique où étant aurions mandé venir Bertrand Agal, peseur de pastel, dudit Loubens auquel ayant fait entendre le fait de notre commission ayant exigé le serment par elle prêté sur les Quatre évangiles de Jésus Christ, aurait promis de faire loyal poids de ladite poudre de pastel.

Présent à ce, Jean Dusel, habitant d’Auriac et Louis Julien à présent habitant dudit Loubens.

Et soudain après, sur l’heure de 9h du matin, ledit Agal se serait présenté ajoutant son timon à poids, assisté de Berthomieu, Guillaume Bernouet, Jacques et Jean Mazas, cabasejares de pastel en notre présence et de Clausolle notre greffier procède à la reconnaissance et poids dudit pastel ayant travaillé jusqu’à 5h de l’après-midi et poids de 60 charges de pastel suivant la relation faite.

Nous dit commissaire présent et Clausolle greffier et dudit Ducel Julien, n’ayant été procédé en autres actes ledit jour.

22 juillet

et a advenu le lendemain, 22 juillet à 7h du matin dans ladite maison d’En-Faysset par devant nous commissaire et greffier susdits, ladite Ducrose aurait derechef comparu et ledit Jacques Espigat, mari de Bertomine Auriol sa femme, serait arrivé le soir passé et attendu est présent nous avoir requis en se présence de Pierre Auriol, son fils ainé de continuer ladite reconnaissance et poids de ladite poudre de pastel.

Nous dit commissaire ayant égard au susdites réquisitions nous serions derechef transportés en ladite boutique de pastel dudit Espigat et Auriol fils étant au préalable demeuré d’accord comme ladite poudre de pastel était de deux années toutes mêlées ensemble, présent ledit Agal et susdit Cabesejares auquel Agal ayant enjoint de continuer ladite reconnaissance et poids dudit pastel, il aurait procédé depuis ladite heure jusqu’à 5 heures de l’après-midi en notre présence.

Nous ayant rapporté au serment par lui prêté, avoir pesé 88 charges de pastel 4 cabas qu’est toute la poudre qui s’y est trouvé dans ladite boutique, revenant avec les 60 charges pesées le jour d’hier à 148 charges 4 cabas, présents ledit Ducel et Julien, témoins.

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23 juillet

Et advenu le lendemain 23 dudit mois au dit an à 6h du matin dedans ladite maison d’En-Faysset par devant nous et commissaire, ladite Ducrose continuant ladite commission et ce faisant, nous transportons à la place publique du lieu de Loubens pour procéder à l’ouverture de deux creux pleins de blé, délaissés par ledit Auriol son mari.

À laquelle place publique de Loubens, nous étant transportés avec les susdits Auriol fils ainé et le susdit Espigat aurions en leur présence fait procéder à l’ouverture desdits creux par Jean Mazes, Jacques Norman et Berthomieu. Ayant trouvé à l’un d’iceux la quantité de blé de 16 setiers et de 18 à l’autre, ayant ladite Ducrose au serment par elle prêté ne savoir autre blé de son dit mari.

Et continuant notre commission en compagnie dudit Auriol, Espigat à ladite métairie dite En Baysse dans le consulat de La Salvetat, de labourage de deux paires et nous étant informés avec les métayers… n’avait aucune sorte de bétail, aucun meuble ni vaisselle vinaire, qu’il n’y a que 8 oussons dont 4 pour les héritiers.

En ensuite, nous étant acheminés à la métairie appelée Langautier assise dans le consulat d’Auriac, labourage de trois pères, ayant fait venir Raymond Brun faisant tant pour lui que pour Antoine, Jean et Bertrand Brin… serment… 4 évangiles… feu Auriol a laissé dans ladite métairie aucun meuble que seulement une paire de vaches poil rouge sur le prix capital de 69 livres.

Été le même jour, étant à la métairie dite d’En Auriol, consulat de Loubens, ayant trouvé Jean Mazas, métayer… serment… déclaré n’avoir aucun meuble que seulement un bœuf de l’âge de 4 ans poil rouge, une vache de 9 ans, poil rouge cailole, une vache de 4 ans cailole, une génisse d’un an rouge, étant moituriers hormis lesdites paires de vaches.

Et consécutivement nous étant acheminés au lieu de Vendine, ayant trouvé dans ladite métairie Arnaud, Honorat Raquaus, frères, métayers de ladite… exige serment… aucun meubles… seulement une père de vaches, deux génisses d’un an et un taureau de 3 ans, tout le susdit bétail méturier avec lesdits Raquaus.

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Déclarant ladite Ducrose veuve, moyennant serment par elle prêté comme il y a encore deux métairies qui étaient jouies par ledit feu Auriol son mari, la propriété desquels avait été léguées aux enfants mâles dudit feu Auriol son mari par feu Berthoumine Heillie sa mère, l’une assise au consulat de Lavaur, l’autre au consulat de Vines, baronnie de Belcastel, ayant ladite métairie de Vines une père de vaches, l’une de 9 ans et l’autre de 4 ans avec une génisse de suite de l’âge de 3 mois et ladite métairie du consulat de Lavaur y a de présents un bœuf, une vache appartenant auxdits héritiers plus une génisse d’un an et une autre de 2 mois, étant moyturies avec lesdits métayers.

Si a déclaré ladite veuve être débiteur auxdits héritiers dudit feu Auriol son mari par Pierre Courbies maître teinturier de la ville de Castres, la somme de 156 livres, acte reçu par moi en l’année courante 1644.

De tous les susdits meubles, papiers, titres et documents, susdit pastel, blé, vin et d’autres denrées, ladite Ducrose veuve, en la qualité qu’elle procède s’est chargé promis et en donne loyal comte à ses susdits enfants ayant à ses fins obligés ses biens présents et advenir que a soumis aux forces et rigueurs de justice du présent royaume de France ?

Présents, le susdit Auriol fils ainé, Espigat, Ducel, Julien témoins à ce appelés à l’original signés avec ledit Clausolle notre greffier, ladite Ducrose veuve ayant déclaré ne sachant écrire, signer, ni marquer et moi signé, Clausolle notaire royal, dit Maurens à Loubens.

Clausolle

1644, Ouverture du testament de Bertrand

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Demande d’ouverture du 4 juillet 1644 du testament du 28 juin 1644 de Bertrand Auriol

L’an 1644 et le 4e jour du mois de Juillet, à nous Jacques Bouquies, bachelier es droits, lieutenant en la Judicature de la ville et baronnie d’Auriac, étant dans notre maison, assise dans le consulat de Franqueville à 8 heures du matin.

Aurait comparu Pierre Auriol, marchand de Loubens, fils de feu Bertrand, marchand dudit Loubens qui nous aurait dit que son dit père étant décédé ces jours derniers, il aurait fait son dernier testament clos.

La souscription aurait été faite le 22 jour du mois dernier par devant Me Pierre Claussolle, notaire royal de Maurens en présence de Barthélémy Cazes, bourgeois, Jean Cazes, Bernard Pastre, Antoine Agal, Bernard Duvert marchands dudit Loubens, Jean Dusel, habitant d’Auriac, Pierre Ribiere Siergien dudit Loubens, Blaze, nouveaux Guillaume Bernou habitants dudit Loubens, lequel testament clos aurait été baillé pour ledit feu testateur à Jeanne Ducrose, sa veuve et mère dudit requérant pour procéder à l’ouverture duquel ledit Auriol le 29e dudit mois de juin, aurait présenté requête devant monsieur le juge de paix du comté de Carmaing qui par son appointement aurait commis le premier docteur ou gradus comme d’autant que nous sommes de la qualité requise, nous a requis valoir acquitter ladite commission et pour procéder en icelle que nous transporte au consulat dudit Loubens et maison appelée En-Faysset ou ledit feu Auriol testateur résidait, remettant à ses fins, ladite requête en appelant dudit sieur juge opposé au pied ici remise de teneur.

Le lieutenant accepte la mission et se transporte à la maison du défunt…

Le lieutenant arrive à la maison du défunt où Auriol lui demande de prouver sa qualité pour convoquer les témoins et vérifier les scellés apposés sur le testament. On convoque Jeanne Ducrose, femme du défunt, Bertomine Auriol, nouvelle femme de Jacques Espigat marchand de Toulouse, autre Bertomine Auriol et Jean Auriol enfants dudit feu Auriol et de ladite Ducrose.

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Préparation de comparution. Il est 2 heures de l’après-midi…

Pierre Auriol comparait et explique que tous les témoins convoqués sont présents ainsi que la famille…

La veuve remet le testament et l’on constate que les cachets sont intacts et que la souscription par les témoins dont le notaire Clausolle est conforme…

Le lieutenant fait sortir les témoins

Il fait prêter le serment aux héritiers et aux témoins sur les quatre évangiles et promettent de dire la vérité.

Il fait identifier les scellés par les témoins qui les reconnaissent comme ceux du testateur et confirment qu’ils se souviennent des circonstances de la souscription qui a eu lieu le 22 juin dernier. Les testament est décacheté et… et lecture faite… et après remis en les mains du notaire que la retenue pour en faire les expéditions aux parties requérantes.

Le lieutenant rappelle la mission dont il était chargé et constate qu’elle est remplie.

Il décrit matériellement le testament et en donne la teneur.

Au nom de Dieu soit fait, sachent tous présents et advenir que l’an de grâce 1644 et le 20e jour du mois de juin dans le consulat de Loubens et maison du testateur bas nommé, comte de Carmaing régnant notre souverain prince Louis par la grâce de Dieu roi de France et de Navarre et par devant moi notaire et témoins bas nommés constitue en sa personne Bertrand Auriol vieux marchand dudit Loubens, lequel étant détenu dans son lit de certaine maladie corporelle mes par la grâce de Dieu étant en son bon sens et parfaite mémoire, a voulu faire son dernier et valable testament en la forme et la manière que s’ensuit.

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Premièrement, comme bon catholique apostolique et romain a fait le signe de la Sainte Croix en disant au nom du Père et du Saint Esprit, ainsi soit-il et après a recommandé son âme à Dieu à la… mère Marie et à tous les saints et saintes du paradis, les priant vouloir intervenir pour lui envers le Père tout puissant que lorsque son âme sera séparée de son dit corps la vouloir convoquer en son Saint Paradis avec les biens.

Quand icelle séparation faite, veut que son dit corps soit enseveli au saint cimetière dudit Loubens là où son père et sa mère sont ensevelis et pour ses honneurs funèbres, neuvaine, bout d’an, s’en remet à la discrétion de ses héritiers bas nommés.

Idem, donne et lègue à Pierre d’Auriol son fils ainé par préciput et avantage la métairie appelée de Langautier dans le consulat d’Auriac et de La Salvetat acquise de M. Barteroze avec toutes ses appartenances et dépendances, plus donne et lègue à Bertomine Auriol sa fille et femme de Jacques Espigat marchand ferratier de Toulouse, la somme de 500 livres qui est par-dessus la somme de 2 000 livres qu’il lui a constitué lors de ses pactes de mariage, retenus par feu Me Jean Barsagol, notaire dudit Loubens, payable ladite somme de 500 livres un an après son décès… son héritière particulière et partiale qui ne puisse rien plus demander sur ses autres biens du présent ni à l’avenir.

Idem, donne et lègue à autre Bertomine Auriol, sa fille et de Jeanne Ducrose sa femme, la somme de 2 000 livres pour tous droits légitimes et autres qu’elle pourrait prétendre sur ses autres biens payable, la susdite somme par…

Ses dits héritiers bas nommés lorsqu’elle contractera mariage et jusqu’à ce veut que sa dite fille soit entretenue et habillée suivant sa qualité par ses héritiers.

Plus donne et lègue à Bertrand Espigat son petit-fils et filleul et fils dudit Espigat et de ladite Auriol sa fille, la somme de 300 livres que veut autant qu’il lui soit payée par ses héritiers qu’il aura atteint l’âge de 16 ans pour apprendre un métier et avec ce, le fait son héritier particulier et partiel.

Plus donne et lègue à Jean Barthélémy, Bertomine et Marie Espigat ses petits fils et filles dudit Espigat et de ladite Auriol, à chacun d’iceux, la somme de 30 livres tournois, payables lesdites sommes aux susdits Espigat lorsqu’ils auront atteint l’âge de 15 ans par ses héritiers bas nommés et avec ce les a fait ses héritiers particuliers et partiels qui ne puissent plus rien demander sur ces autres biens.

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Ainsi a dit ledit testateur qu’il veut et autant que ledit Bertrand Espigat son petit-fils et filleul soit nourri et entretenu par ses héritiers bas nommés jusqu’à l’âge de 16 ans.

Plus donne et lègue à Jeanne Ducrose sa femme, la jouissance des terres et possessions qu’il a acquises dans la consulat de Vendine.

Ensemble toutes les dettes que ledit testateur a payé pour la liquidation des biens de ladite Ducrose sa femme, veut qu’après son décès que retourne à ses héritiers bas nommés.

Plus donne et lègue à tous ses autres parents qui pourront prétendre droits sur ses dits autres biens la somme de 10 sols que veut que leur soit payée par ses héritiers bas nommés dans l’an après son décès et avec ce, les a fait ses héritiers particuliers et partiels qui ne puissent autre chose demander de présent ni à l’avenir, leur faisant silence perpétuel.

Et que par ce que tout testament est dit nul sans la clause héréditaire, a cette cause, ledit testateur a fait et constitue ses héritiers universel et généraux en tous et chacun ses autres biens, droits et actions meubles et immeubles présents et à venir de quelle qualité et valeur que puissent être et de sa propre bouche les a nommés, savoir Pierre et Jean Auriol, ses enfants légitimes et naturels et de ladite Ducrose sa femme, et c’est pour se partager par égales portions après son décès et en disposer chacun de sa portion à leurs plaisirs et volontés tant en la vie qu’en la mort et parce que ledit Jean Auriol, l’un de ses dits héritiers est en bas âge et pupillarité, veut ledit testateur que ladite Ducrose sa femme et mère dudit Jean Auriol, soit tutrice et administratrice de sa personne et biens sans rendre aucun compte.

Telle a dit être sa dernière volonté, cassant et révoquant et annulant tous autres testaments, codicilles, donations qu’il pourrait avoir ci-devant faites.

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Veut que le présent porte son autre effet et qu’il vaille par droit de testament, codicille ou donation ou autre meilleure forme qu’il pourra valoir et telle a dit ledit testateur être sa dernière volonté et ainsi a fait et clos son testament et dernière volonté et m’a requis moi notaire lui en retenir instrument pour en faire l’expédition après sa mort aux parties intéressées et requérantes. Ce qui est fait et ledit Auriol testateur a signé le présent à chaque feuillet et ce avec moi, Pierre Clausolle, notaire royal de Maurens, requis soussignés.

Et advenu, le 20e jour du mois de Juin sur l’heure d’une heure après minuit dans la maison du testateur, consulat de Loubens, constitué en sa personne Bertrand Auriol vieux que ne présence des témoins bas nommés a dit que dans cet instrument est sa dernière volonté et veut et entends qu’il soit ouvert trois jours après son décès et s’est signé avec moi Pierre Clausolle, notaire royal.

1657, Division et partage de Pierre et Jean Auriol

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1660, Testament de Jeanne Ducrose

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L’an 1660 et le 26e jour du mois de décembre du matin régnant notre très estimé souverain prince Louis par la grâce de Dieu Roy de France et de Navarre au lieu de Vendine en le comté de Carmaing et dans la maison de Pierre Auriol, sieur de Langautier par devant moi, notaire royal Loubens présent lieu… bas nomme constitué en la personne de Jeanne Ducrose veuve à feu Bertrand Auriol.. de Loubens laquelle étant dans une chambre du côté de Midi la présente maison malade et indispose de sa personne depuis des mois tant à cause de la vieillesse qu'autrement. Toutefois en son bon sens de mémoire et entendement, bien parlant voyant ayant parfaitement connaissance considérant le misère… de ce monde auxquelles toute créature humaine est sujette et qu’il n’y a rien de plus certain que la mort ni chose plus incertaine que luve vielle pour… a voulu disposer du bien que lui a donné en ce monde. Fait et ordonne son dernier et valable testament nominatif en la forme… que s’ensuit.

En premier lieu comme bonne chrétienne c’est même fait le signe de la croix en disant « In nomine Patris est filis espiritutuy sany amen ». Et a recommandé son adieu Père Fils et Saint Esprit et alu Sainte Vierge Marie et a tous les saints et saintes du paradis d’apprendre qu’il plaira au bon Dieu vouloir séparer son âme de dedans son corps. Veut… est ensevelir dedans l’Église du présent lieu à la sépulture et feu du feu Bertrand Auriol.

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200 livres pour sa fille Bertomine.

Soret et appartiennent si seul a son Bevier bas nommé sans que le Jean Auriol y puisse prétendre a même payer ni pourront sans quoi ladite rostatoix ne lui aurait point légué si grande somme de 1 000 livres comme elle voulant ladite testatrice que en cas de Veffude ledit Jean Auriol son fils ne puisse… prétendre que la légitime telle que devait payable audit Jean Auriol la somme de 1000 livres par son… bas nommé après son décès.… donne et lègue ladite testatrice à Bertomine Auriol la fille dudit feu Auriol son mari, femme de Daniel Nabieh, demeurant à présent au lieu de Fourquevaux ; la somme de 200 livres payable par son Bevier bas nommée après son décès et c’est pour tous droit de légitime toute… et autre droit quelle pourrait prétendre et demander sur le présent moyennant lequel signant le feuille sous…. Sans pouvoir prétendre ni demander que ladite somme de 200 livres.

200 livres pour son autre fille Bertomine

Item, donne et lègue à Bertomine Auriol son autre fille dudit feu Auriol son mari, femme de Jean Rastoul marchand de la ville de Venel pareille somme de 200 livres payable comme… par son Bevier bas nommé après son décès et ce pour tout droit de légitime et autre quelle pourrait prétendre et demander sa faisant son Bevier pareillement.

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5 livres pour Jacques Espigat ?

Item donne et lègue ladite testatrice à Barthelemy Espigat son petit-fils étant fils de feu Jacques Espigat et de ladite Auriol femme dudit… la somme de 5 livres payable par son héritier bas nommé dans leur… moyennant lequel légat le faire et son hure partition.

300 livres pour Jeanne, sa filleule, l’ainée de Pierre.

Et que ne puisse rien plus demander sur sa… donne et lègue à Jeanne d’Auriol sa petite-fille filleule fille de son héritier bas nommé et de Guilhette Estaudier, la somme de 300 livres payable après son décès moyennant lequel lèguent la… son héritier… et que ne puisse rien plus prétendre ni demander finalement.

300 livres aussi pour François, l’ainé de Jean.

Donne et lègue à François Auriol son petit-fils, fils dudit Jean Auriol et de demoiselle Marguerite de des plus de payer pareille somme de… livres payable par son héritier bas nommé après son décès moyennant lequel legs le fait son héritier… et que ne puisse rien plus prétendre ni demander sur les biens et… sur autre prétendant devoir sur… payable par son héritier bas nommé après son décès moyennant lequel legs lui fait son héritier… et que ne puissent rien plus prétendre ni demander sur son bien et pour ce que le seul fondement de tout bon et valable testament consiste en constitution d’héritier ou d’héritière sans laquelle… testament sont de droit déclarés nuls et non valables à cause de quoi ladite de… testatrice… léguât… en toute

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Pierre comme légataire universel ?

À fait institue ordonne et de sa propre bourse le somme pour son héritier universel et général témoin et Pierre Auriol, vieux son autre fils et dudit feu Bertrand Auriol son mari pour de tous ses biens après sib décès en faire par ledit Auriol… sur grande et… volontés soit à la vie ou à la mort et en récompense des bons et agréables services qu'elle a… depuis le décès dudit feu Auriol son mari comme il faisait encore la nourrissant et entretenant comme un bon fils est obligé de faire et quelle espère de recevoir à l’avenir dudit Pierre Auriol son dit fils et héritier. En laquelle faveur ladite testatrice à fait et atteste le présent testament passant réciproquement et annulant tout autre codicille ou donation qu’elle pourrait avoir et d’avant fait testament recevant le présent que veut que baille par droit de testament codicille ou donation ou pour toute autre forme… que put de devoir et valoir tout bon et valable testament… être mémoration de sa volonté qu’elle a bien reconnue et aurai Estienne Vaisse Notaire royal de Carmaing lui vouloir retenir le présent ce qui fut fait et… en présence de Hugues… bourgeois de Vendine, Jean Figmilt tisserand de Loubens, Antoine Escande marchand dudit Vendine, Pierre et autre Pierre Salles oncle et neveu, le… dudit Vendine, ledit Vassel… Signier Siquel sur la… lire autour ladite testatrice ont dit ne savoir et moi Estienne Vaisse, notaire royal dudit Carmaing, Viguier Loubens

1668 – Partage des biens de Bertrand entre ses fils Pierre et Jean Auriol

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Bertrand teste en 1640 et meurt en 1644.
Sa femme Jeanne Ducrose meurt en 1660.
Pierre et Jean apurent leurs comptes en 1668.

Comme ainsi soit que feu Bertrand Auriol, marchand de Loubens par son dernier et valable testament clos retenu par feu Me Pierre Clausolle notaire de Maurens le 21e jour du mois de juin 1640, quatre heure entre autres choses donne par préciput et avantage à Pierre Auriol son fils ainé la métairie appelée de Langautier dans les consulats d’Auriac et La Salvetat par lui acquise de monsieur de Battaroze avec toute appartenances et dépendances et à Jeanne Ducrose sa femme la jouissance des terres et possessions par lui acquises dans le consulat de Vendine, ensemble de tous les dettes qu’il pourrait avoir payé pour la liquidation des biens de ladite Ducrose sa femme voulant néanmoins que le susdit légat fait à ladite Ducrose retournât après son décès aux Pierre et à Jean Auriol ses enfants légitimes et naturels et de ladite Ducrose sa femme qu’il aurait institués pour ses héritiers en tous et chacun ses biens tante munes que immunes ayant laisse ladite Ducrose tutrice et légitime administraisse de la personne et biens dudit Jean Auriol à cause de son bas âge et pupillarité sans rendre compte si que ledit feu Auriol étant venu à décéder en ceste volonté après son décès ladite Ducrose en cette qualité aurait fait volonté après son décès ladite Ducrose en ceste qualité aurait fait procéder à la faction de l’inventaire de tous et chacun des biens tant munes que immunes dettes cabau et autres effets de l’hérédité dudit feu Auriol son mari c’étant même au pied dudit inventaire chargée de tout le contenu d’icelui suivant lequel testament les dit Auriol frères auraient comme appert par contrat retenu par Me Antoine Negret notaire dudit Loubens le treize octobre 1657 procède à la division et partage des biens dudit feu Auriol leur père autres que ceux donnés par préciput et avantage audit Pierre Auriol et à ladite Ducrose.

Mais parce que ledit Jean Auriol se croit lésé par la susdite division et que tous les biens dépendants de l’hérédité de leur dit feu père n’était pas compris dans icelle et d’ailleurs prétendant-il que tant ledit Pierre Auriol que ladite Ducrose sa mère lui devait rendre compte de l’administration par eux faite de ses biens depuis le décès dudit feu Auriol.

Son père il aurait demandé un nouveau partage d’iceux biens à quoi ledit Pierre Auriol aurait volontairement consenti quoique dans le susdit contrat de division ni eut aucune lésion et dol personnel pour ledit Jean Auriol ce qui se fait et ainsi qu’après par contrat retenu par Pierre Bouzeran notaire de la ville de Toulouse le 27 novembre 1660 par lequel apparait que après ladite division faite desdits biens ledit pierre Auriol pour toute plus valeur desdits biens qui étaient échus a son lot et partage ou pour le reliquat du compte par lui prétendu tant contre ledit Pierre Auriol que Ducrose sa mère s’oblige à lui payer la somme de 750 livres de laquelle ledit Auriol en avait déjà reçue la somme de 272 livres le restant s’obligea de lui payer dans huit jours après à condition de l’employer au paiement de pareille somme que ledit Jean Auriol devait à Isaac Castelle et outre ce ledit Pierre Auriol par le susdit contrat lui bailla et délaissa les biens mentionnés audit contrat en considération de ladite plus valeur ou susdit reliquat de compte suivant lequel contrat ledit Pierre Auriol paya audit jean Auriol son frère le susdite somme de 478 livres ainsi qu’appert de la quittance qu’il lui consentit retenu par ledit Forgues.

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Or par ce que le même jour 29 décembre 1660 par un compte final passe devant ledit Forgues notaire entre ladite Ducrose et ledit Jean Auriol icelui Auriol renonça à toute reddition de comptes qu’il pouvait demander à ladite Ducrose de l’administration par elle faite de ces biens notamment et par exprès promet dans icelui ne lui jamais rien plus demander tant pour raison des biens munes grains cabaux et autres choses délaissées par le dit feu Bertrand Auriol dont elle se tenait chargée au pied de l’inventaire et autres qui pourrait avoir oublié d’y mettre que généralement et toutes autour demandes qu’il pourrait avoir à lui faire excepte des droits que ledit Jean Auriol pouvait avoir sur les biens et les fonds.

Que le feu Bertrand Auriol son père pourrait avoir acheté dans le consulat de Vendine que dettes qu’il avoir paies pour la liquidation des biens de ladite Ducrose et desquels ladite Ducrose en avait la jouissance attendu que depuis ledit compte finale ladite Ducrose est venue à décéder et quelle a par son dernier et valable testament retenu par feu Estienne Vaisse notaire le 22 décembre 1672 et lequel audit Jean Auriol la somme de 1 000 livres pour tout droit de légitime supplément d’icelle et autres qu’il pouvait avoir sur ces biens aux conditions exprimées dans icelui payable par ledit Pierre Auriol qu’il avait institué pour son héritier en tous ses biens les dit Auriol frères désirant par le présent accord de régler leurs affaires en telle sorte qu’ils ne puissent n’y les lever à l’advenir avoir jamais procès ni débat entre eux tant pour raison desdits biens paternels que maternels ainsi de s’entretenir en amitié fraternelle et par même moyens de pouvoir satisfaire à monsieur Courtois de Toulouse la somme de 2 000 livres qu’ils lui doivent et sont obligés de payer également comme est dit dans le susdit contrat de division passe par ledit Bouzeran Notaire aurait de leur bon gré par l’entremise de certains leurs bons amis passe l’acte que s’ensuit.

Pierre laisse à Jean 478 livres reçues de Jeanne Ducrose,
Pierre paye avec 1 000 livres reçues de Jeanne une dette de Jean.

Or il est que ce jour d'Hui 28e du mois de novembre 1665 du matin au lieu de Loubens comté de Carmaing régnant très chrétien prince Louis par la grâce de Dieu, Roy de France et de Navarre par devant moi notaire royal soussigné présents les témoins bas nommes ont été constitués en leurs personnes ledit Pierre Auriol cohéritier dudit feu Bertrand Auriol son dit père et héritier de ladite feue Ducrose sa mère d’une part et ledit Jean Auriol bourgeois de Loubens aussi cohéritier dudit feu Bertrand Auriol son père d’autre lesquels de leur bon gré et franche volonté chacun étant bien instruit et informe de son droit mêmes et par exprès de la teneur du susdit contrat de division de biens contenant accord passe entre eux devant ledit Me Bouzeran quittance faite par ledit Jean Auriol audit Pierre de la susdite somme de 478 livres conte final passe entre ladite feue Ducrose et lui Jean Auriol retenu par ledit Forgues ont réciproquement les uns et les autres approuvé et ratifie approuvent et ratifient tout le contenu aux susdit contrats selon leur forme et teneur de laquelle ils ont dit être savants excepte ledit Jean Auriol qui est acceptant partant que de besoin le susdit légat de la somme de 1 000 livres a lui fait par ladite Ducrose aux conditions exprimées audit testament ce de part et désiste en faveur dudit Pierre Auriol héritier de ladite Ducrose de la réservation qu’il avait faite dans le susdit compte final laquelle la susdit somme de 1 000 livres ledit Jean Auriol charge ledit Pierre Auriol de payer à son acquit et décharge audit sieur Courtois qu’il lui doit pour la moitié de la somme de 2 000 livres a lui due par le feu Bertrand Auriol lequel paiement ledit sieur.

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Pierre Auriol promet et s’oblige de faire et des… quitte et décharge ledit Jean Auriol tant en princi Pierre Auriol Langautier intérêt que dépend moyennant lequel paiement ledit Jean Auriol acquitte let quitte ledit Pierre Auriol tant du susdit légat a lui payer par ladite Ducrose de ladite somme de 1 000 livres portion de biens a lui appartenant accepte par ledit feu Bertrand Auriol au consulat de Vendine dettes par lui paies pour la liquidation des biens de ladite Ducrose de ladite somme de 6 000 livres portion de bien sa lui appartenant accepte par ledit feu Bertrand Auriol au consulat de Vendine dettes par lui paies pour la liquidation des biens de ladite feue Ducrose droit de légitime supplément d’icelle que généralement de toutes autres prétentions et demandes qu’il pourrait prétendre sur les biens de ladite feue Ducrose soit quelles soit exprimées au présent acte ou non exprimées notamment et par exprès comme il a déjà fait dans le susdit compte final passer ladite année 1660 de tout reliquat de compte de l’administration.

Faite par ladite Ducrose de ces biens et de toute demandes qu’il aurait heu droit de lui faire des effets de l’hérédité dudit feu Bertrand Auriol desquelles elle se trouvait chargée au pied de l’inventaire ou quelle pouvait avoir admise d’y mettre comme est dit dans le susdit compte final.

En considération de quoi outre et par-dessus la susdite comme de mille livres ledit Pierre Auriol a donné audit Jean Auriol son frère la somme de 300 livres laquelle ledit Jean Auriol a dit et confesse avoir ci devant redue en Louis de… livres pièce et autre monnaie dont il se teins pour paie contant et satisfait et en acquitte et quitte ledit Pierre Auriol son dit frère et attendu que ladite Ducrose par son dit testament a donné et lègue à François Auriol fils dudit Jean Auriol la somme de 50 livres ledit Jean Auriol déclare qu’il a este paie ci devant dudit Pierre Auriol de la susdite somme de 50 livres de laquelle les quitte et promet faire tenir quitte envers ledit François Auriol que autres tante en jugement que dehors. Et pour tout ce dessus tenir garder et observer les parties chacune comme les observe et regarde ont obliges tous et chacun leurs biens tant munes que immunes qu’ils sont soumis aux forces et rigueurs de justice du présent royaume de France ainsi l'ont promis présents Gaspar Rastel, bourgeois de Vendine et, Guilhaume Renies, marchand dudit Loubens signes sur le registre avec les dit Auriol et moi, François Bret notaire royal et greffier des inventaires au département de la ville et comté de Carmaing et aux lieus requis soussignés.

Ce jour d'Hui, 29e février 1668 au lieu de Loubens, comté de Carmaing devant moi notaire et témoins a été constitué en sa personne le sieur Jean Auriol bourgeois dudit Loubens lequel de son plein grés sachant que par le contrat ci contrescript Pierre Auriol son frère marchand de Vendine, c’est charge de payer à son acquitte et décharge au sieur Courtois la somme de 1 000 livres attendu que ledit Pierre Auriol a dû depuis paie au sieur Courtois ladite somme de 1 000 livres de ses deniers propres ainsi qua fait apparoir par quittance retenues par Me Bessier notaire de Toulouse du second novembre 1666 par ainsi ledit Jean Auriol a déchargé et décharge ledit Pierre Auriol son frère du paiement qu’il s’était oblige de faire de la dit somme lui ayant à ces fins de dit sieur Pierre Auriol remis entre ses mains un extrait de ladite quittance voulant les susdits Auriol faire que pour tout le surplus le contrat ci contrescript sorte a son plein et entier effet suivant sa forme et teneur lequel ils approuvent & ratifient.

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Partant que de besoin sous l’obligation de leurs biens présents le sieur Estienne Espigat marchand de Belcastel et Pierre Auriol marchand de Loubens signes sur le registre et au marge du contrat sus écrit avec lesdits Auriol frères et moi susdit Bret notaire royal requis soussigné.

Bret notaire

Notaires intervenus aux actes ci-dessus, avec les numéros des dossiers aux archives :

1679, Brevet des… de Francarville des années 1679 et suivantes

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Inventaire de terrains possédés par Pierre et Jean Auriol ?

Est déposé à l’étude de Bourg-Saint-Bernard

Les dits sieur Jean et Pierre Auriol Langautier fils de Bertrand, habitant de Loubens et noble… Antoine de Lagarrigue Seigneur haut moyen de basse justice de Francarville… local dit à la Fartonière

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