Valentin et Marie Mise à jour décembre 2018
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1834, naissance de Valentin Cabanat

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Acte de naissance de Valentin Emmanuel Sébastien, 12 décembre 1834 fils d’Emmanuel Cabanat (45 ans) et de Marie Ausseil (37 ans)

Thérèse enfant

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Perpignan, le 1er janvier 1877

Chers parents

Ainsi que les années précédentes, je viens vous exprimer les vœux que je forme pour votre bonheur, seulement, comme cette année je suis un peu plus raisonnable, j'ai compris que le meilleur moyen de vous prouver mon affection était de me montrer sage et docile et appliqué ;

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aussi, soyez persuadés que je ferais pendant l’année qui commence les plus grands efforts pour mériter les éloges de mes maitresses et vous satisfaire.

Je n'oublierai pas de prier le Seigneur et de lui demander pour vous toutes les grâces qui vous sont nécessaires ; je suis certain que vous serez heureux, et votre enfant partagera votre bonheur.

Acceptez, cher papa et chère maman, ma promesse et mes vœux, et recevez mes plus tendres caresses.

Votre petite-fille,

Thérèse Cabanat,

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Recouvrement Martignoles

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Toulon, le 7 septembre 1906

Mon cher monsieur Cabanat

J'ai appris par la lettre de mon beau-frère que vous vouliez être payé de suite ou que vous alliez mettre mon billet en circulation. Je compte donc sur votre bon cœur pour en retarder l’exécution ; je ferai tout mon possible quand j'aurais vendu ma récolte de vous payer sitôt que je pourrais disposer de quelque argent je vous l’enverrai plus les trois années d’intérêts que je vous devrai à la fin de l’année.

Depuis huit mois Marie est malade et croyais qu'avec l’argent qu'on dépense avec les pharmaciens et médecins on pourrait boucher un trou.

Depuis sa maladie, nous habitons avec nos enfants, le commerce ne marchant pas.

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J'ai loué un jardin à proximité de chez nous pour me gagner la vie en attendant qu'Anna notre plus jeune soit placée dans les Postes, elle croit y arriver l’année prochaine.

Si je ne vous ai pas écrit plus tôt depuis que j'ai reçu la lettre de Tianet, c'est que j'en suis empêché, je me suis écrasé le gros doigt du pied gauche, j'ai dû garder le lit pendant dix jours .

Je compte donc monsieur sur vous comme vous pouvez compter sur moi le premier argent disponible je vous l’enverrai.

Recevez nos bien sincères salutation de toute notre famille.

Valentin Martignoles, rue Duquesnes n° 5 au Mourillon, Toulon

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Toulon, le 6 décembre 1906,

Mon cher monsieur Cabanat

Si j'ai retardé de quelques jours à répondre à votre lettre, c'est que j'ai Marie bien malade ; depuis tantôt trois mois elle est bien souffrante d’un épuisement, par moments elle ne tient qu'à un souffle.

Vous me dîtes sur votre lettre que vous voulez être payé que si dans un mois vous n'êtes pas rentré dans vos fonds vous mettrez les billets en circulation.

C'est impossible en ce moment de vous payer la somme, je n'ai pas pu vendre à Paul ce que je croyais parce-que le temps va trop mal.

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Il n'y a pas eu de vin et de plus, il n'a pas de cours, comment voulez-vous trouver des acquéreurs ?

Ainsi donc, M. Cabanat, ne me faites pas des frais dans le courant du mois de janvier, je vous enverrai l’intérêt qui doit échoir dans la première quinzaine du mois.

Recevez monsieur ainsi que votre famille, les salutations empressées de nous tous.

Votre ami,

Valentin Martignoles

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Toulon, le 9 juin 1909

Monsieur,

Je réponds à la lettre de M. votre beau-fils nous disant de nous acquitter des 200 francs que nous vous devons avant le 10. Impossible pour cette date. Je vous promets de vous payer 100 Fr dans le courant du mois prochain et les autres 100 dans le courant de cet été. C'est vrai, c'est en raison que vous nous demandez ce qui vous appartient. Que voulez-vous, la guigne nous suit partout. Nous comptons sur l’emploi de ma fille qui va être sous peu placée comme dame employé dans une poste, elle a fait 10 ans de stage. Cela fait qu'elle nous aidera à nous sortir d’affaires. Cette fois-ci, comptez sur ma promesse.

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Recevez mes sincères salutations.

Marie Martignoles, à Toulon, rue Duquesne Mourillon, n° 5

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Reçu de M. Martignoles Valentin, habitant Toulon, la somme de 40 francs pour intérêts dus à 5% des années 1906, 1907, 1908 et 1909 de la somme de deux cent francs prêtée.

Prats-de-Mollo, juin 1909

Valentin Cabanat

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Toulon, 23 août 1909

Monsieur Cabanat

En réponse à votre lettre, je viens vous dire que je ne peux pas vous payer la somme à l’époque dont vous m'avez fixé. Je veux bien vous payer mais je ne peux pas tout à la fois ; je vous enverrai 50 francs de suite et 50 autres vers la fin de l’année et peu à peu je me libérerai.

Pour quant aux intérêts dont vous me demandez réfléchissez je vous aurai dû à la fin de 1907 deux ans d’intérêts 1906 et 1907. Je vous ai envoyé 10 francs le mois dernier. Je ne vous reste que l’année courant.

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Encore une fois réfléchissez car je garde les talons de tous les mandats que j'envoie.

Si vous ne voulez pas accepter ces conditions, je ne peux pas faire autrement.

Veuillez agréer Monsieur Cabanat mes salutations.

Martignoles Valentin

Recouvrement Mir

Baixas, le 20 août 1911

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Monsieur Cabanat

Je vois que vous aurez affaire avec un mauvais client encore l’autre jour était à Baixas a retiré un peu de vin pour sa consommation et il m'a dit qu'il vous payerait. Voyez, écrivez-lui et suivant sa réponse vous me la ferai parvenir : son adresse, Mir Melchior , rue de l’Avenir n° 10 à Perpignan.

Si vous écrivez, nous n'avez pas besoin de mettre un timbre car je vous répondrais quand même.

Votre dévoué

Azaïs Jean

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Baixas, le 27 septembre 1911

Monsieur Cabanat,

Je viens de prévenir que mon beau-frère Mir est venu habiter Perpignan et je lui ai fait part de la lettre que vous m'avez envoyé. Il m'a assuré qu'il vous payerait l’intérêt de 150 Fr. et les 50 Fr. de retard car il a vendu sa part de raison qu'il lui revenait. Même je crois qu'il a déposé l’argent chez le notaire pour moi. Je ne puis prendre rien sur ma charge car lui a voulu vendre ses raisins.

Recevez mes sincères salutations.

Azaïs Jean

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Monsieur Azaïs Jean, rue porte de Narbonne 15 à Baixas

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Baixas, le 9 mars 1915

Madame

Je vous écris cette lettre pour vous dire que je me trouve avec trois fils à la guerre et en même temps pour vous dire que j'ai repris ma propriété et que par conséquent il me faut beaucoup d’argent pour la faire travailler et pour son entretien j'ai vendu un peu de vin à très bon marché, de cette façon je ne puis pas payer les intérêts de l’année dernière.

Soyez convaincu madame que à la prochaine récolte je vous payerai tout, c’est-à-dire dans deux années.

Veuillez donc prendre patience surtout que la récolte sera toute pour moi.

Recevez mes sincères salutations.

Mir Melchior

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Envoyé de Mir Melchior à Baixas, rue des Remparts n° 3

A madame veuve Cabanat

à Prats-de-Mollo

Baixas, le 24 août 1917

Madame veuve Cabanat

Je viens par cette lettre vous demander si vous voulez me donner la main pour vendre quelque propriété.

Même si je trouve je vendrais tout jusqu'à que je me serais acquitté de toute la somme, car ayant un fils tué à la guerre et les autres deux bien en danger de trouver la mort par cette cruelle guerre et moi je me trouve dans un âge déjà avancé et je ne trouve personne pour travailler et même pas de laboureurs. Me sera plus favorable de faire comme si, pour me sortir de mes affaires, c’est-à-dire que j'attendrais après la vendange.

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Je vous écrirai pour vous mettre au courant pour le jour où j'irais passer l’acte de nenti chez le notaire pour vous y rendre pour toucher notre argent en même temps pour faire la main levée de l’hypothèque de l’acheteur. Aussitôt votre réponse je m'occuperai de la nenti. Dans l’espoir que ma demande sera favorablement accueillie… mes plus sincères salutations.

Mir Melchior

Recouvrement Farner

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Etude de Me Bonnel, Notaire à Perpignan

Perpignan, le 21 septembre 1911

Monsieur,

Mme Veuve Garrigue a acquis un immeuble des héritiers Farner vos débiteurs. La somme de 125 Fr. que vous avez reçue représente les intérêts du prix de vente. La somme capitale de cette vente est encore due et vous sera remise lors de son remboursement directement par Mme Garrigue.

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Monsieur Cabanat, je reçois à l’instant de Mme veuve Garrigue acquéreur d’un immeuble de M. Forner, deux annuités d’intérêts 1910 et 1911 s'élèveront à la somme de 125 francs. Je m'empresse de vous les adresser….

Divers

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M. Gabriel Escouperié, Notaire

Perpignan, le 19 août 1911

Monsieur,

C'est par erreur que je vous ai envoyé le 25 juillet, 25 francs de … car le 22 mars dernier je vous ai adressé 50 Fr. pour les intérêts échus et dus par ledit Pouroget…

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15 septembre 1908, réfection du mur du jardin à Prats

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1916, madame veuve Cabanat a souscrit au deuxième emprunt de la Défense Nationale.

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Terrains de Baixas

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1908, Facture Vilmorin pour 10 griffes de Renoncules double.

1913, décès de Valentin

Pompadour, le 11 mars 1913

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Madame,

J'ai reçu hier une lettre de faire-part m'annonçant la mort de votre mari. Je tiens à vous dire en cette pénible circonstance la part que je prends à votre deuil.

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Je connaissais votre mari depuis plus de 35 ans et me souvenais de lui quand, étant enfant, j'allais le voir à la station de Carcassonne. J'ai toujours traité Cabanat en ami car c'était un brave homme dévoué. J'avais beaucoup d’estime pour lui et j'étais toujours heureux de le revoir charque fois que je montais à Prats-de-Mollo.

J'ai conservé le meilleur souvenir de lui et c'est assurément un vieil ami que je perds.

Recevez madame, en cette douloureuse circonstance, l’assurance de ma respectueuse considération.

Baron de Fournas, Officier des Haras, Pompadour, Corrèze

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Prats-de-Mollo, le 31 octobre 1913,

Facture d’une grille pour une tombe

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Perpignan, le 10 février 1913

Monsieur

Je vous adresse sous pli la somme de 125 francs…

M. Valentin Cabanat, brigadier des haras en retraite à Prats-de-Mollo

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Déclaration de succession de Valentin Cabanat, le 10 avril 1913

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Reçu de madame Cabanat veuve Tailleur demeurant à Prats-de-Mollo, huit cents francs à valoir sur les droits de succession de son mari. Le présent reçu sera nul et sans effet après paiement de ces droits de successions et délivrance de la quittance de l’Enregistrement avec laquelle il fera double emploi.

Le 11 octobre 1916

Autre

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hommes et que les canons de tous calibres se touchent. Est-ce là le point visé, on parle aussi de l’Alsace, dans tous les cas, rassurez-vous, ce ne sera pas l’Argonne, mon mari m'assure que toute action importante est impossible dans cette immense forêt.

François s'est-il bien trouvé comme nous l’espérons de cette période de beau temps ? Mon mari parle souvent de lui et de vous tous, naturellement, il dit que s'il était à Prats, il aurait été chaque jour faire une petite promenade avec son neveu.

Juste et ses filles sont-elles venues vous voir enfin ? Elles ont écrit à Marie-Louise et parle gentiment de vous. Ce n'est toujours pas gentil de la part de François de n'avoir pas été vous faire une petite visite, il vous la devait doublement en ce moment où vous avez tant de soucis, tant d'inquiétudes.

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Je vous écris à la hâte et dérangée continuellement, c'est pire que dans un ministère ici actuellement. Mon mari est chargé d’organiser la vente des pochettes, ce n'est pas une petite affaire, en ce moment, tout le monde vendange, les jeunes filles sont prises pour la plupart et celles qu'on avait demandées viennent à la dernière minute dire qu'elles ont un empêchement pour faire la tournée demain. Il faut donc aller en trouver d’autres pour les remplacer.

Nous avons eu une carte de Jean, il va bien et nous fait une commande (comme il dit) de toutes sortes de choses. Reste à voir si cela arrivera, il a bien reçu notre 1er et 4e envoi mais pas le 2e ni les mandats.

Madelon profite de son reste, elle a bonne mine, on voit qu'elle est allée beaucoup dehors. Justine travaille fort, probablement

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