Mémoire à Jeanne de Goyrans épouse Jean Martin contre noble Estienne de Goyrans, son frère

Le 30 septembre 1724. Nobles, Antoine de Goyrans, père de Jeanne et Etienne, fit procuration à Messire Dauriol pour, en son nom, consentir au mariage de ladite Goyrans et de Martin, et de constituer la somme de 1000 Fr, laquelle a été payée conformément au contrat qui s'en est suivi comme l’on verra par ladite procuration et contrat de mariage que le sieur Martin remettra à Maître ci-dessus.

Il faut remarquer que ledit paiement a été fait par le sieur Etienne de Goyrans en qualité de fils et héritier de son père. Par conséquent et a reconnu que son père pouvez le voir fait.

Le mois d’août 1729 le sieur de Goyrans père décéda et noble Estienne, son fils, s'empara de tous ses biens et en a joui jusqu'à présent en taisant la fonction d’héritier.

Quelque temps après demoiselle Marie Goyrans, une autre sœur, se maria avec le sieur Pierre Rochas et se constitua 1000 £, savoir 800 £ pour ses droits maternels et 200 £ pour ses paternels et pour payer cette somme, ledit Etienne assigna, une rente de 40 £ au feu curé de Cambiac sur ses biens et déclare qu'elle veut cette somme de 1000 £ pour payer les droits paternels et maternels de ladite mademoiselle Marie de Goyrans autre fonction d’héritier.

Dans les suites demoiselle Louise de Goyrans, autre sœur, se maria avec le sieur Bonnet et ladite se constitua 1000 £ pour ses droits paternels et maternels et déclare que la somme de 1000 £ qu'elle a composée au sieur Bonnet et là même que ledit sieur de Goyrans, son frère, lui a payé pour ses droits paternels et maternels.

Lequel Goyrans a signé pareille somme de 50 £ sur ses biens pour payer cette somme que la demoiselle dit avoir baillé au sieur Bonnet tellement que le monsieur a fait autour de la fonction d’héritier.

Ladite demoiselle, Jeanne de Goyrans et épouse du Sieur Martin, qui n'a jamais eu rien de sa mère après avoir patienté, fille demande à son frère ladite somme de 800 £, comme les autres.

Augmenter les intérêts légitimement dus depuis la mort de leur dit père et a répondu qu'elles étaient à prépayé au moyen des 1000 £ qu'elle avait reçu par son contrat de mariage et que son père n'avait pas assez de biens pour pouvoir donner, attendu, qu'il lui avait donné la moitié de ses biens présents et à venir lors desdits contrats de mariage avec dame de Villèle.

Cette donation n'étant pas allé jusqu'au… Goyrans le requiert dans les contrats et il a fait toujours la fonction d’héritier. Bonnet aussi ladite Mademoiselle Goyrans, une copie du contrat de mariage de son père. Bonnet aussi copie de son accord passé entre noble Antoine de Goyrans, son père et noble de Villèle, son neveu. Le dit de Goyrans, proposer une copossession de patrimoine et serais bien surpris si on le prenait au mot. Mais ladite demoiselle soutient toujours qu'elle a fait la fonction d’héritier et qu'elle veut être jugée à la régulière. Lesdits de Goyrans, dans cet accord, acquittent des droits à son neveu, savoir s'il peut avoir fait cela au préjudice de ses enfants et s'ils sont bien même n'est pas responsable.

Vous aurez la bonté d’examiner que 2 frères ayant des demandes réciproques et se faire s'accommodèrent et en conséquence firent une police privée comme quoi il ne se demanderaient rien donc tant depuis la police, qui est de 1711, on ne l’a pas mise en exécution malgré 5 à 6 morts, suivi de père à fille et héritier.