Etienne et Justine Capel Création décembre 2021

1813, mariage

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Louis par la grâce de Dieu, Le 21 octobre 1823 par devant Raymond Violle, notaire à Caraman furent présents le sieur Etienne Rochas, fils mineur de feu, Arnaud Cyprien Rochas, propriétaire et de Madame Marie Anne Capel de Ségreville, avec le consentement de sa mère, … Justine Capelle, fille majeure de Jean Louis Capel et de Dame Élisabeth Gineste, habitant à Falgayrac. Commune de Caragoudes promettant de s'unir en légitime mariage en ladite église catholique.

Son père Capel donne en numéraire 6 000 francs, plus… bois de noyer, Paillasse, Couette, Traversin rempli de plumes d’oie, couvertures de laine, rideaux de toile de coton, 12 draps de lit, toile fine, ordinaire de ménage, 8 serviettes et de nappes, même toile, une armoire à 2 ouvrants en bois de cerisier fermant à clé. Le sieur Capel promet de remettre de plus à compter les 6 000 francs qu'il paiera en 5 ans, en parts égales, avec 5% d’intérêts et hypothèque sa maison et terre de Caragoudes.

Devant maître Violle de Caraman, Etienne Rochas comme mettre des cas dotaux de dame Justine Capel son épouse suivant acte du contrat de mariage déclarent avoir reçu 5 750 francs de son beau-père Jean Louis Cappel de Caragoudes…

1828, Assignation du beau-père

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Bordereau de créance, résultat d’un contrat de mariage passé devant maître Violle, notaire à Caraman le 21 octobre 1823.

Au profit du sieur Etienne rochas, propriétaire comme maître du car dotaux, de dame, Justine Capel son épouse suivant leur dit contrat de mariage, habitant de Ségreville canton de Caraman, département de la Haute-Garonne qui élit domicile à l’effet de l’inscription ci-après énoncée en sa demeure audit Ségreville.

Contre le sieur Jean Louis Capel, son beau-père propriétaire, habitant de Falgayrac, commune de Caragoudes dudit canton de Caraman

Pour sûreté de la créance le sieur Rochas requiert l’inscription de l’hypothèque consentie par le contrat précité sur tous les biens que le sieur Capel jouit et possède dans la commune dudit Caragoudes, consistant en bâtiment, jardin, terres labourables et incultes, près, bois et vignes, le tout dans l’arrondissement du bureau de la conservation des hypothèques étables à Villefranche dudit département de la Haute-Garonne.

Principal de la créance, 5 000 francs pour restes de 6 000 francs de la dot en argent faites par ledit sieur Capelle à ladite dame Rochas, sa fille. Dans leur susdit contrat de mariage, lesdits 5 000 francs exigible savoir 3 000 francs depuis le 21 octobre 1820, 1 000 francs le 21 octobre prochain et 1 000 francs le 21 octobre 1828. Le tout, avec l’intérêt légal, 5 000 francs.

Courrier

1837, lettre de l'instituteur

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Revel, le 19 septembre 1837

À Monsieur Rochas

Monsieur

J'ai l’honneur de vous annoncer que les autorités du Conseil municipal viennent de me confier la direction de l’établissement abandonné par mon père. Bien loin de me rendre responsable du discrédit ou mon père était tombé et auquel j'étais entièrement étranger puisque j'étais séparé d’intérêt avec lui ; les notables de la ville ont bien voulu faire une mise de fonds considérable pour assurer des avances et un heureux résultat à la gestion matérielle. Elle sera d’ailleurs confiée à un gérant choisi par ces Messieurs dans mon intérêt et de concours avec les membres de l’administration par ce moyen. Le bien être des élèves et la stabilité de l’école seront garantis et je ne serai distrait en rien de l’enseignement et demain en matière de la direction des études qui seront mon occupation de tous les instants.

On sait d’ailleurs le succès que j'ai obtenu et qui me ferait regarder avec raison comme la Pierre d’appui, et par le fait, comme le chef de l’école sur le rapport de l’enseignement. Des changements très avantageux auront lieu dans le personnel des professeurs ; la bonne étude, la religion, l’ordre, la discipline seront surveillées et maintenues.

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En un mot, l’école conservera le renouveau qu'elle offrait déjà et auquel on ajoutera tout ce qui peut être avantageux sous le rapport du travail et de l’administration des finances.

J'aurai l’honneur de passer chez vous avant la fin du mois courant et de vous communiquer mon nouveau prospectus, dont les conditions vous conviendront j'espère.

J'ai l’honneur de vous saluer avec une entière considération.

Émile Saussol

1839, le conseiller général Laplagnolle

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Saint-Sernin, 21 juillet 1839

Monsieur

La convocation des conseils généraux ne doit avoir lieu qu'après la promulgation de la loi des recettes de 1840 ; ainsi il est à présumer que la session de 1839 commencera à peu près dans un mois.

Je tiens à cœur, monsieur, de remplir avec honneur et impartialité le mandat que j'ai reçu dans le mois d’avril dernier ; je veux mettre tout le zèle possible à défendre les intérêts des localités que je représente. Il est donc de mon devoir de chercher à connaître les besoins du canton.

C'est dans ce but que je m'adresse à vous monsieur, et que je vous prie de vouloir bien me fixer sur ce qui concerne les intérêts de la commune de Ségreville.

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J'appuierai conseil général les demandes ou acclamations que votre commune aura faites, veuillez me les faire connaître.

Je sais que les intérêts de Ségreville sont liés au chemin de grande communication n° 3 ainsi qu'à la nouvelle ligne départementale n° 19, ainsi je recevrai les observations et les renseignements que vous pourrez me transmettre à cet égard.

Agréer monsieur l’espérance de ma considération distinguée avec laquelle j'ai l’honneur d’être votre très humble et très obéissant serviteur.

Joseph de Laplagnolle, membre du Conseil général

1846, Manuel Lacaux

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Monsieur

Monsieur Rochas

Maire de Ségreville

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Toulouse, le 19 décembre 1846

Monsieur,

Vous m'avez témoigné, quand vous m'avez fait l’honneur de venir me voir dernièrement, le désir que vous aviez de voir monsieur votre fils aller passer quelques temps chez mon frère. Depuis ce temps, ce dernier qui est en ce moment infiniment occupé par les comptes de fin d’année et pour la réorganisation d’une recette qu'il a trouvé en très mauvais état, m'a manifesté le désir de s'adjoindre un employé pour arriver au plus vite, à mettre sa perception au courant. N'ayant pas trouvé lui-même à Saint-Gaudens, j'ai fait des recherches à Toulouse et je ne trouve personne qui veuille aller dans ce pays de montagne.

Les rapports si agréables et si affectueux qui ont existé entre mon frère et votre famille et en particulier monsieur votre fils, font que je viens vous demander si vous ne voudriez pas l’engager à exécuter ses projets de voyage à Saint-Béat et s'il ne vous déplaisait pas trop de faire demander par votre ami monsieur le président Martin que monsieur Adrien fut pendant quelque temps détaché auprès du titulaire de Saint-Béat par Monsieur le receveur général, seul compétent pour la direction des surnuméraires.

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Une telle détermination , si elle était prise, ferait, j'en ai la certitude, le plus grand plaisir à mon frère et ne nuirait pas à l’instruction particulière de monsieur votre fils ; aussi, j'ai l’espoir que vous me seconderez dans mes projets.

Je suis très heureux, monsieur, de trouver une occasion de vous témoigner l’entier dévouement et l’attachement de toute ma famille pour vous et vos gracieuses et respectables dames.

Veuillez me croire, monsieur, votre tout dévoué serviteur.

Manuel Lacaux

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Acquisitions

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Nombreux achats de terre entre 1826 et 1875

1860, Maire de Ségreville

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Nous, préfet de la Haute-Garonne,

Vu la loi du 5 mai 1855 ;

Vu l’article 57 de la Constitution du 14 janvier 1852 et l’article 16 du Sénatus-Consulte du 25 décembre suivant,

Arrêtons :

Fait à Toulouse, le 7 août 1860.

Signé Boselli.

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